WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation du système de suivi écologique et la dynamique des activités anthropiques dans le Parc national de la Bénoué et sa périphérie

( Télécharger le fichier original )
par Mireille Danaé KOAGNE
Université de Dschang - ingénieurs des eaux, forêts et chasses 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE 1: INTRODUCTION

1.1. Contexte de l'étude

Plusieurs espèces fauniques et floristiques et quelques fois des espaces forestiers étaient protégés traditionnellement dans le respect des coutumes ancestrales ou pour des considérations religieuses (Hannah, 1992). L'accroissement de la population humaine fait naître des pressions sur les ressources naturelles. Ces pressions entraînent la réduction progressive de l'habitat et de la faune sauvage et de ce fait, la population humaine entre de plus en plus en conflit avec la faune partout dans le monde (FAO, 2006). Ceci constitue une préoccupation majeure pour les acteurs du développement durable dans le monde actuel, en matière de gestion des ressources naturelles (Ndjetoh, 1998). Selon le même auteur, l'exploitation de ces ressources qui paraissent assez abondantes, se caractérise d'avantage par des pratiques non durables qui compromettent la survie de la faune, à l'instar du braconnage. Au vu des risques de la disparition de certaines espèces, la protection de la faune sauvage devient un impératif pour la communauté mondiale. Ceci est matérialisé par la « convention de Londres »1 et 2 respectivement de 1900 et 1933. Outre la préservation, des mesures telles que la conservation, sont prises pour assurer une utilisation durable des ressources naturelles.

Dans le domaine de la conservation, plusieurs décisions ont été prises à partir de 1960. Elles ont été matérialisées par de nombreux accords (Annexe1) signés entre les pays occidentaux d'une part, les pays occidentaux et les Etats africains d'autre part, pour protéger les espèces sauvages. La prise en compte de certaines mesures de conservation et la réalisation des actions afin de protéger la structure, les fonctions et la diversité des systèmes naturels deviennent un impératif. La création des Aires Protégées en est un exemple.

D'après la Banque Mondiale, elles constituent la pierre angulaire dont chaque Etat doit tenir compte pour atteindre les objectifs de maintien et d'utilisation durable de la biodiversité, et le respect de leurs engagements par rapport à la convention internationale sur la biodiversité de 1992. Dans le monde, les Aires Protégées sont estimées à plus de 100 000, ce qui représente entre 10 et 13% de la superficie des terres émergées (PNUE, 2003). En Afrique, plusieurs espaces ont été alloués à la conservation. Ainsi, les Aires Protégées couvrent plus de 2.4 millions de km2 soit 5.2% de la superficie du continent (Mengue Medou, 2002). Au Cameroun, les aires protégées et les zones de chasse représentent environ 8 138 800 ha, soit 17,1% du domaine forestier permanent (Chupezi Tieguhong et Betti, 2008).

Malheureusement, tandis que le nombre et la superficie des Aires Protégées

augmentent, la diversité biologique quant à elle ne cesse de s'appauvrir (UNEP/CDB, 2008). Le défi ne consiste plus uniquement à augmenter la surface des Aires Protégées (Anyaoko et Claude, 2002). La Commission Mondiale des Aires Protégées (CMAP) propose une transition d'une politique d'extension vers une politique de gestion effective des Aires Protégées car, le nombre sans cesse croissant de ces superficies augmente les enjeux de la gestion. Certaines ont des difficultés financières énormes et croissantes, à mesure que les gouvernements diminuent les subventions. La plupart des Aires Protégées subissent des pressions dans leur périphérie du fait de l'extension des espaces agricoles et du réseau routier (UICN/CMAP, 2000).

Il est désormais question de mesurer l'efficacité de la gestion des Aires Protégées. A cet effet, l'alliance WWF/Banque Mondiale a développé un outil de suivi des projets de conservation : le PAMETT (Protected Area Management Effectiveness Tracking Tool). Cet instrument de suivi de l'efficacité de gestion a été appliqué à 8 Aires Protégées prioritaires au Cameroun dans le cadre du Programme Sectoriel Forêt Environnement (PSFE). L'un des critères de mesure d'efficacité de gestion est le système de suivi écologique. Ce système de suivi se propose de collecter et de générer les données permettant de définir le statut et la tendance spatio-temporelle des population et communauté d'être vivant en relation avec leur habitat.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus