4.2.1.2. Les activités anthropique dans les
corridors
L'évaluation de l'intégrité des corridors
passe par la détermination des indices d'activités anthropiques
rencontrées dans les corridors. Ces indices sont illustrés par la
figure7 :
Fréquence
0,45
0,35
0,5
0,4
0,3
2003 2006 2007
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
Activités
Figure 7: Evolution des activités anthropiques
dans les corridors
De cette figure, on constate que les activités
anthropiques n'ont pas connu une grande variation. Seul le cas isolé du
braconnage a connu une augmentation au cours du temps. On constate que les
activités anthropiques telles que : les activités agricoles, la
coupe du bois de feu et la coupe du bois de service étaient faibles en
2003. Ces activités ont connu une hausse en 2006. Les activités
comme l'orpaillage et la coupe de paille ont disparu dans la même
période. Ceci pourrait se justifier par plusieurs raisons :
- L'année 2006 correspond à l'année
d'élaboration du guide méthodologique du suivi écologique
qui a pour objectif d'orienter les activités du suivi écologique.
La surveillance devient à partir de ce moment mieux organisée au
niveau des corridors.
- Le suivi de l'année 2006 s'est déroulé
en période d'intense activité agricole (mois d'août). Les
populations abattent les ligneux pour se procurer des revenus. Cette
période est caractérisée par des pluies intenses, ne
donnant pas la possibilité à la population de pratiquer
l'orpaillage. Par ailleurs la saison pluvieuse est la période
de l'année où il existe moins de surveillance au
parc en raison du couvert végétal très dense.
Le suivi écologique doit se réaliser suivant la
périodicité prescrite par le guide méthodologique du suivi
écologique, afin de voir les variations d'activités en fonction
de la période d'activité.
4.2.1.3. Menaces dans les corridors
Les activités humaines rencontrées dans
différents corridors ont été regroupées en
fonctions du corridor et de l'année de rencontre. Il nous
ressort les résultats contenus dans la
figure 8
Niveau de pression
Corridors
25
20
35
30
15
10
5
0
2003 2006 2007
Figure8 : Evolution de pression humaine dans les
corridors du PNB
Il se dégage de cette figure que les corridors sont de
moins à moins attaqués. Les menaces, estimées à 172
contacts en 2003 ont été réduites à 100 contacts
pour les années 2006 et 2007. Par ailleurs, malgré quelques
variations des menaces rencontrées ça et là, les corridors
Hippotrague et Girafe sont les plus assujettis aux menaces de la population
riveraine. Le corridor Hippotrague enregistre le plus de menace en 2006
estimé à 31 indices anthropiques. Quant au corridor Girafe il
enregistre 31 et 22 indices d'activité humaine respectivement en 2003 et
2007. Ceci serait dû à la non implication de la population locale
aux activités de surveillance. Cette population ne comprend pas la
nécessité du suivi des corridors. Les corridors Girafe et Cobe de
Buffon ne disposent pas de délimitation
matérialisée. Cette non matérialisation des
limites des corridors expose ces derniers aux actions anthropiques.
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