3.5 Perspectives et limites à l'utilisation des
aérocondenseurs
La grande majorité des aérocondenseurs
installés à ce jour sont de taille relativement modeste
(unités de l'ordre de 30 MW), mais leur mode de réalisation
(succession de cellules identiques équipées de groupes de
ventilation dont la conception est parfaitement maîtrisée du point
de vue mécanique et des performances) autorise actuellement une
extension vers des puissances électriques élevées de
l'ordre de 600 MW. [2]
Dans beaucoup de cas où le système sec est
nécessaire (absence d'eau totale ou coûts prohibitifs de pompage),
l'aérocondensation (système direct) peut s'imposer en raison de
ses coûts d'investissement et d'exploitation inférieurs à
ceux du système indirect et de sa souplesse de fonctionnement. Il faut
cependant être extrêmement prudent dans tous les cas, lors de la
conception de l'appareil, et, notamment, tenir compte très
sérieusement des problèmes de fonctionnement à basse
charge et à très basse température.
Les problèmes de corrosion atmosphérique sont
maîtrisés par utilisation de surfaces d'échange
judicieusement choisies. La taille des canalisations de liaison à la
turbine (tenue mécanique et tenue au vide) peut constituer une limite
à l'escalade de puissance actuellement constatée.
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