2-7 Promesses des cellules Graetzel :
2-7-1 Rendement des cellules solaires sensibiisées
par colorant :
En 2011, un rendement global en plein soleil de 11;1% est
obtenu, cette valeur a été ensuite confirmée par des
mesures au laboratoire de controle et de calibrage des cellules solaires (AIST)
au Japon.
A la lumière diffusée, l'efficacité augmente
jusqu'à environ 15 -18%
Une cellule solaire doit être capable de produire de
l'électricité pendant vingt ans au moins sans baisse de rendement
significatif, et il a fallu plusieurs années de recherche pour trouver
une électrolyte qui résiste à la dégradation
à haute température en ne donnant aucune baisse de performance
sous illumination prolongée.
2-7-2
Un nouveau design solaire :
Comment faire descendre les cellules solaires de leurs
panneaux en toiture ? Comment les intégrer dans les objets du quotidien
? Pour répondre à ces deux questions, nous vous proposant 3
surprenants projets réalisés et qui ont été
éxposés à l'école nationale supérieur de
création industrielle de Paris.
*Insect Killer :
Des étudiants du Royal College of Art (RCA) de Londres
ont pris comme point de départ pour leurs projets des objets
éxistants, qui fonctionnaient déjà à
l'énergie solaire.
Ils ont ainsi examiné des horloges, des luminaires, des
calculatrices, des chargeurs de piles ou un appareil anti-moustique. Ce dernier
s'est révélé particulièrement mal conçu : il
fallait deux jours pour le charger, puis un jour seulement pour en
épuiser l'énergie.
Figure 2.5 : Projet Insect Killer
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De cette réflexion est née notamment l'Insect
killer.
Ce projet de Ming Kyu Choi (figure 2.4) permet de
résoudre le problème de l'appareil douteux qui a constitué
le point de départ, ce projet a divisé les tâches : il
alimente en énergie uniquement une diode UV, qui attire les insectes, et
laisse une plante carnivore faire le reste. Peut-on imaginer plus simple ?
*Hang :
L'auteur du projet Hang, Georges Moanack, est parti d'une torche
solaire.
Problème : pour être opérationnel, il
fallait que l'objet soit longuement exposé à la lumière.
Or une torche, quand on ne l'utilise pas, on la met de côté et pas
forcément au soleil.
L'étudiant a alors pensé aux <Do not
disturb>, ces petits signes qu'on accroche aux portes des chambres
d'hôtel. Et a décidé de joindre les deux bouts : sa torche
prend la forme du petit panneau avertisseur de l'hôtellerie et se
transforme ainsi en une lampe nocturne pour la chambre d'enfants.
Figure 2.6 : Projet Hang
* Electriflore :
Une idée particulièrement originale a fleuri au
sein de l'école nationale supérieure de
création industrielle (ENSCI) de Paris. Il s'agit d'un
support mural qui permet de faire pousser, à l'intérieur de
l'habitat, des plantes décoratives, aromatiques ou médicinales
(figure 2.6).
Le concepteur de ce projet, Alexandre Kournwsky, a
expliqué qu'il a voulu utiliser l'effet bénéfique de
l'électricité sur la croissance et la qualité
végétales. Ainsi, son Electriflore se déroule comme un
ruban et s'accroche au mur.
Après avoir incisé des ouvertures dans sa peau
en toile batyline, on y insère des bandes de graines
pré-semées. Les végétaux prennent alors
raçine dans un substrat hydrophile qui propage l'eau qu'on verse dans un
réservoir. La stimulation électrique provient de cellules
solaires intégrées dans le flanc de l'objet et se transmet
jusqu'aux racines grâce à deux grillages structurels.
Figure 2.7: Projet Electriflore
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