II-III-1-2-3 Impact de la pluviométrie
Il est possible d'établir un lien entre la baisse de la
pluviométrie et la dégradation des espèces
végétales. Les problèmes liés au déficit
pluviométrique ont commencé à être remarqués
depuis 1968 et ont persisté jusqu'en 1998. Ceci est en phase avec le
témoignage des populations enquêtées. En effet, les
années 1970 sont prises comme repère pour le début de
l'apparition de ces phénomènes. Ces populations les appellent
"les années de békor" c'està-dire la sécheresse.
Ainsi cette sécheresse a beaucoup influé sur l'évolution
du paysage de la Communauté rurale de Fandène. À cause du
déficit hydrique, la recharge des nappes n'est plus assurée de
manière régulière et beaucoup d'arbres ne pouvant pas
s'adapter à ces conditions ont séché sur pied et ont fini
par disparaître. Ce qui explique qu'un nombre important d'espèces
ait complètement disparu ou bien que leur effectif ait diminué
considérablement.
On le voit bien, la dégradation de la
végétation dans la communauté rurale de Fandène est
très avancée. Mais aussi, les facteurs mis en cause sont surtout
d'ordre anthropique. Les facteurs physiques n'ont contribué qu'à
accentuer le phénomène puisque le processus de dégradation
a été enclenché bien avant la péjoration des
conditions climatiques. Il faut noter aussi que cette dégradation du
couvert végétal a une influence sur l'état des sols.
II-III-1-2 Facteurs anthropiques :
Il est clair que le paysage da la communauté rurale a
connu de fortes modifications au cours du temps. Ces modifications sont
liées à beaucoup de facteurs dont l'exploitation agricole et des
espèces végétales, mais aussi à
l'élevage.
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