CONCLUSION
Ce travail est arrivé au terme de son
élaboration dont le sujet est « L'impact de la dette
publique extérieure sur le développement du secteur agricole, cas
de la dette allant de 1970 à 2006 ».
La préoccupation de ce travail était de
déceler l'impact de la dette publique extérieure de la
République Démocratique du Congo sur le développement du
secteur agricole par l'entremise de la production agricole.
Cette étude est partie de l' hypothese que la dette
publique extérieure n'a pas pu developper le secteur agricole à
cause de la mauvaise affectation des ces capitaux extérieurs.
Tout au long des ces analyses, cette hypothese s'est
confirmée. Qu'il s'agisse de la repartition de la dette publique
extérieure par secteur d'activité économique que des
analyses statistiques des données recoltées, ce travail est
arrivé aux résultats selon lesquels la dette publique
extérieure n'a pas influencé la formation du produit
intérieur brut agricole c'est- à- dire que le stock de la dette
publique extérieure n'a pas servi au developpement du secteur agricole.
Et pourtant, de par ses pontentialités agricoles, une affectation
significative des ressources publiques extérieures au secteur agricole
de la Republique Democratique du Congo aurait été susceptible
d'amener le pays vers un développement durable.
Par ailleurs, l'examen d'analyse du secteur residuel a
montré que la dette publique extérieure a influencé la
formation du produit intérieur brut residuel c'est -à -dire le
stock de la dette publique extérieure de la République
Démocratique du Congo a été ainsi utilisés pour
l'essentiel, dans les secteurs autres que l'agriculture.
Cependant, contrairement à la logique économique
d'un emprunt extérieur qui consiste à offrir au pays des
possibilités de réaliser les investissements susceptibles de
générer des ressources additionnelles supérieures au
montant du principal et des intérêts à rembourser
ultérieurement, force est de constater que les emprunts
contractés ont été affectés vers des secteurs non
productifs. L'incapacité de ces secteurs à générer
des ressources susceptibles de provoquer des effets d'entrainement dans
l'économie et pouvant lancer le pays dans la phase de la croissance
économique a eu comme conséquence de soumettre le pays à
une crise significative d'endettement.
Les secteurs réellement productifs et ayant une
incidence sur l'économie ont été négligés.
C'est le cas de l'agriculture qui constitue notre étude.
Cette situation a eu des incidences néfastes sur le
niveau de richesse tant du pays que des ses habitants.
Pour pallier à cette situation, il est proposé
un séquencement d'affectation qui aurait eu un impact positif sur le
développement de la République Démocratique du
Congo :
- L'utilisation de nouveaux emprunts doit strictement
réserver, désormais, un pourcentage élevé, au
secteur agricole, secteur réellement productif capable de
générer des ressources en devises nécessaires au
remboursement des prêts et au payement des intérêts ;
- Les industries manufacturières doivent
bénéficier des ressources extérieures d'autant plus
qu'elles contribuent au bien être de la population ;
- Les investissements des secteurs à gestation
très longue et les secteurs à rentabilité douteuse ne
doivent pas être réalisés avec les ressources
extérieures, seul l'effet d'entrainement du secteur agricole et des
industries manufacturières peut permettre la réalisation de ces
genres d'investissements.
La réalisation de ces propositions suppose d'abord et
avant tout une volonté politique. Sans une volonté politique, la
République Démocratique du Congo continuera à s'endetter
et à conclure des accords qui ne feront que renforcer l'extraversion de
son économie. Sans une volonté politique, la population ne
connaitra jamais le bien être, son avenir sera lynché et aucun
espoir de survie ne leur sera permis.
Ces recommandations permettraient de dynamiser d'avantage le
secteur agricole congolais.
A la lumière de ces premiers résultats, une
autre investigation pourrait être envisagée pour savoir pourquoi
la dette publique extérieure a été utilisée pour l'
essentiel à d'autres secteurs autres que l'agriculture.
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