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Impact de la dette publique extérieure de la RDC sur le développement du secteur agricole congolais, casde la dette allant de 1970 à  2006

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par René NDUENGISA MUMPASI
Université de Kinshasa RDC - graduat en économie agricole 2008
  

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CONCLUSION

Ce travail est arrivé au terme de son élaboration dont le sujet est « L'impact de la dette publique extérieure sur le développement du secteur agricole, cas de la dette allant de 1970 à 2006 ».

La préoccupation de ce travail était de déceler l'impact de la dette publique extérieure de la République Démocratique du Congo sur le développement du secteur agricole par l'entremise de la production agricole.

Cette étude est partie de l' hypothese que la dette publique extérieure n'a pas pu developper le secteur agricole à cause de la mauvaise affectation des ces capitaux extérieurs.

Tout au long des ces analyses, cette hypothese s'est confirmée. Qu'il s'agisse de la repartition de la dette publique extérieure par secteur d'activité économique que des analyses statistiques des données recoltées, ce travail est arrivé aux résultats selon lesquels la dette publique extérieure n'a pas influencé la formation du produit intérieur brut agricole c'est- à- dire que le stock de la dette publique extérieure n'a pas servi au developpement du secteur agricole. Et pourtant, de par ses pontentialités agricoles, une affectation significative des ressources publiques extérieures au secteur agricole de la Republique Democratique du Congo aurait été susceptible d'amener le pays vers un développement durable.

Par ailleurs, l'examen d'analyse du secteur residuel a montré que la dette publique extérieure a influencé la formation du produit intérieur brut residuel c'est -à -dire le stock de la dette publique extérieure de la République Démocratique du Congo a été ainsi utilisés pour l'essentiel, dans les secteurs autres que l'agriculture.

Cependant, contrairement à la logique économique d'un emprunt extérieur qui consiste à offrir au pays des possibilités de réaliser les investissements susceptibles de générer des ressources additionnelles supérieures au montant du principal et des intérêts à rembourser ultérieurement, force est de constater que les emprunts contractés ont été affectés vers des secteurs non productifs. L'incapacité de ces secteurs à générer des ressources susceptibles de provoquer des effets d'entrainement dans l'économie et pouvant lancer le pays dans la phase de la croissance économique a eu comme conséquence de soumettre le pays à une crise significative d'endettement.

Les secteurs réellement productifs et ayant une incidence sur l'économie ont été négligés. C'est le cas de l'agriculture qui constitue notre étude.

Cette situation a eu des incidences néfastes sur le niveau de richesse tant du pays que des ses habitants.

Pour pallier à cette situation, il est proposé un séquencement d'affectation qui aurait eu un impact positif sur le développement de la République Démocratique du Congo :

- L'utilisation de nouveaux emprunts doit strictement réserver, désormais, un pourcentage élevé, au secteur agricole, secteur réellement productif capable de générer des ressources en devises nécessaires au remboursement des prêts et au payement des intérêts ;

- Les industries manufacturières doivent bénéficier des ressources extérieures d'autant plus qu'elles contribuent au bien être de la population ;

- Les investissements des secteurs à gestation très longue et les secteurs à rentabilité douteuse ne doivent pas être réalisés avec les ressources extérieures, seul l'effet d'entrainement du secteur agricole et des industries manufacturières peut permettre la réalisation de ces genres d'investissements.

La réalisation de ces propositions suppose d'abord et avant tout une volonté politique. Sans une volonté politique, la République Démocratique du Congo continuera à s'endetter et à conclure des accords qui ne feront que renforcer l'extraversion de son économie. Sans une volonté politique, la population ne connaitra jamais le bien être, son avenir sera lynché et aucun espoir de survie ne leur sera permis.

Ces recommandations permettraient de dynamiser d'avantage le secteur agricole congolais.

A la lumière de ces premiers résultats, une autre investigation pourrait être envisagée pour savoir pourquoi la dette publique extérieure a été utilisée pour l' essentiel à d'autres secteurs autres que l'agriculture.

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