CONCLUSION
Au terme de notre présentation détaillée
où il était question de donner une idée de ce que d'aucuns
qualifient de deuxième employeur après l'Etat ( 20 millions), il
ressort que la CDC fait partie des plus grosses agro-industries du Cameroun,
avec ses trois cultures principales que sont la banane, le palmier à
huile et l'hévéa et son capital de près de 17 milliards et
des plantations qui couvrent les régions du Sud ouest et Littoral.
IMPACT SOCIOECOArOMIQVE DV
MATOVICE KÜBBERDEVELOPMENIVROJECTSVRLE
VEVELODPEMENTKÜML, CAS DE
IIIATOVICE
PARTIE II
TJEEME VETVDE
CHAP I: INTRODUCTION
I.1. CONTEXTE
Apres trois décennies de croissance
soutenue,1 la situation économique et sociale du Cameroun
s'est détériorée brutalement à partir de 1986,
à cause de la chute des recettes d'exportations des produits primaires
2, notamment, le cacao, le café, le coton et le caoutchouc.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) a baisé de 6,3% par an de 1986
à 1995.ceci s'est traduit par un déséquilibre des comptes
macro-économiques et, en particulier par un déficit des finances
publiques. Face à cette situation de crise, le Cameroun n'étant
plus capable d'honorer ses engagements (contrôle des prix, subvention des
intrants, octroi du crédit agricole...).Le gouvernement a dû
recourir aux propositions de reforme des institutions de Bretton woods la
Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (Kamajou,1992) ;Ces
propositions encore appelées Programmes d'Ajustement Structurel (PAS)
étaient entre autres centrées sur la libéralisation de
l'économie, Ondoua(2006) souligne qu'au Cameroun on a assisté
à une restructuration réussie de certaines entreprises publiques
y compris la Cameroon Development Corporation (CDC) ,deuxième employeur
après l'Etat c'est ainsi qu'on a assisté pour le cas
d'espèce à la privatisation De la filière thé,
d'où Agro-industrie devrait dorénavant se concentrer aux
plantations de Banane,de palmier à huile ,et d'hévéa .Pour
cette dernière dont les plantations commencent à montrer les
signes de vieillesse (baisse de la production) ;l'alternative aurait
été une bonne collaboration avec les plantations villageoises de
la région, pour le rachat de leur caoutchouc ,mais malheureusement
très peu de paysans sont intéressés par cette culture car
disent-ils « le cycle culture est trop long puis la commercialisation du
caoutchouc est trop embarrassante. Aussi la société s'est
résolue à accroître sa production du caoutchouc à
travers le MRDP qui prévoit de mettre sur pied 6000 hectares
d'hévéa en cinq ans et un programme parallèle de
plantations villageoises autour de la zone d'opérationnalisation du
projet.
1 Entre 1975 et 1985 le Cameroun a enregistré un taux de
croissance de plus de 7% d'accroissement du PIB par an
2 Entre 1985 et 1987 le pays a enregistré une baisse de
65%
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