REMERCIEMENTS
Je remercie avant tout le bon dieu sans qui aucune existence
sur terre n'aurait de sens pour m'avoir donné la santé, la paix
et la chance d'être là.
Je remercie ensuite mon encadreur, Monsieur Ambroise
SARR capitaine au Long cours, expert en exploitation,
sécurité et sureté portuaire pour son soutien et pour
m'avoir orienté dans mes recherches.
Je tiens également à remercier Monsieur Serigne
Mor Gaye pilote au PAD capitaine au Long cours d'avoir
accepté d'être mon maitre de stage et de m'avoir bien
orienté dans mes recherches.
Je remercie également Mr. Amine Tamba
pilote au PAD capitaine au Long cours pour les conseils et le soutien ;
Je remercie également Mr Niang
opérateur VTS au PAD et auditeurs au centre trainmar ;
Je remercie Mr Toure, Directeur du centre
trainmar et tout le personnel enseignant du centre du centre trainmar.
Je remercie aussi tout le personnel du centre trainmar
notamment Mr. Momar Mada Fall Khady,
Ernest
Je remercie Mr. BADJI services des zones
Je remercie aussi Mr. Sangole du service des
mouvements pour la disponibilité qu'il a manifesté à notre
égard durant notre séjour au PAD.
Je remercie également Mr. Massata Fall
responsable du service d'exploitation des parcs et terminaux à
conteneurs.
Je remercie aussi Ousmane seck auditeur en
master 1 qui a beaucoup fait pour moi.
MERCI A VOUS
TOUS
LISTE DES ABREVIATIONS
Art article
Bull. D'info du PAD bulletin d'information du port autonome
de Dakar
BSO Le bureau des statistiques
opérationnelles
Cass. Civ chambre civile de la cour de
cassation
CAP La division de la capitainerie
DPP La division du port de
pêche
DSP La division de la station de
pilotage
CPS Le centre polyvalent de
sécurité
CEEP Le chargé d'études
en exploitation portuaire
CEIN Le chargé d'études
et d'inspections navales
Civ.1 1ere chambre civile
de la cour de cassation
CMI Comité maritime
international
CMMS code de la marine marchande
sénégalaise
CNUCED Conférence des nations unies
pour le commerce et le développement
COMATRANS Consignation, Manutention et Transit -
Dakar
CSTTAO Compagnie Sénégalaise de
Transports Transatlantiques - Dakar
GETMA Groupement des entreprises de transport
maritime et aérien
JMMF Journal de la Marine Marchande
française
PAD Port Autonome de Dakar
PAA port Autonome d'Abidjan
Rev Revue
SAFRET Société Africaine de
Fret et de Transit - Dakar
SIRN
société des infrastructures de réparation
navale
Suiv. Suivant
Usseta Union sénégalaise
des entreprises de transit et de transport agrée.
Sommaire
INTRODUCTION............................................................p7
CHAPITRE I : présentation du PAD et de la
direction des opérations portuaires...p9
I : présentation du Port Autonome de
Dakar.................................p9
A la situation géographique du port de
Dakar.......................p9
B) Les infrastructures et équipements
portuaires..................p10
C) le statut juridique du
PAD...................................p13
II : la présentation de la direction des
opérations portuaires..................p14
A): l'organisation de la direction des opérations
portuaires..................p14
B): les missions de la direction des opérations
portuaires..................p14
CHAPITRE 2 : le cadre
théorique.................................P16
I.la présentation du sujet et sa
délimitation........................p16
II. présentation des méthodes utilisées
pour traiter le sujet.........p20
III. la problématique du sujet
...........................p20
IV. la recherche documentaire...............p20
CHAPITRE 3 : les différents services offerts au
niveau du PAD...............p22
I. les services nautiques ou services rendus au
navire...............p22
A) les services effectués dans les opérations
d'accostage......p22
B) les services qui interviennent à
terre........................p27
II. les services rendus à la marchandise au
PAD............p33
A) le transit de marchandises au
PAD.....................p33
B) Le consignataire de cargaison au PAD.............p35
C) le rôle du commissionnaire de transport au niveau
du PAD.....p36
D). le rôle du commissionnaire agrée en douane au
PAD............ p37
E). les entreprises de manutention au niveau du
PAD...........p38
CHAPITRE 4 : le
Benchemarking..........................p42
CHAPITRE 5 : l'amélioration de l'offre de services
au Port autonome de Dakar... p50
I. l'amélioration du rendement de la productivité
dans les terminaux portuaires. P50
II. l'extension du terminal à conteneurs ........p51
III. L'accroissement de la capacité nautique
...............p53
IV. la mise en place d'un système d'information
communautaire...53
V. la création d'une entreprise de réparation
des conteneurs....p54
VI. la réduction des délais de passage des
marchandises..........p54
CONCLUSION ................................p56
BIBLIOGRAPHIE..............................................P57
Glossaire............................................................58
Table des
matières............................................p60
Résumé
Le Port Autonome de Dakar est en effet, un port qui offre 24H/24
une gamme de services professionnels concourant à optimiser les
conditions d'escale, de transit et de transbordement. A côté de
l'autorité portuaire, plusieurs agences maritimes, entreprises de
manutention, transitaires, consignataires, commissionnaires en douane,
commissionnaires de transport et sociétés d'inspection en
cargaison et machines assurent sans interruption un service de qualité
destiné au navire et à la marchandise en raison de la position
stratégique du Port et participent de façon remarquable à
l'amélioration de la compétitivité du port.
« J'ai réalisé qu'un homme ne
peut écrire un livre le jour même sans se dire le lendemain, si
j'avais écrit ceci, cela aurait été mieux ou si j'avais
changé cela, ceci aurait été meilleur ou si j'avais
ajouté ou présenté ceci, cela aurait été
excellent. Cette pensée est parmi les plus belles expressions existantes
et elle est la preuve de l'emprise de l'imperfection sur l'ensemble de
l'être humain »
ABOU FARAGE AL ASFAHANI
INTRODUCTION
Un port est défini et classé selon le rôle
qu'il remplit dans l'économie nationale, régionale ou
mondiale.
C'est un espace aménagé et défini
administrativement et dans lequel se déroulent les opérations de
chargement et déchargement des navires et le stockage des marchandises
transportées par voie maritme.il permet d'assurer une certaine
continuité entre les voies maritimes, terrestres ou fluviales. Aussi
« il convient d'insister sur la nécessité d'ordonner le
port de façon à lui permettre de remplir sa triple mission de
transit, de marché et de centre industrielle »1(*)
Le port doit permettre aux navires d'accoster sur les quais
pour :
· Effectuer des opérations de transit (chargement et
déchargement des marchandises, embarquement et débarquement des
voyageurs) ;
· Effectuer leur ravitaillement ;
· Assurer l'entretien et les réparations.
Un port est donc un espace voué au transit de marchandises
et de passager nécessitant une multiplicité d'acteurs
appelée communauté portuaire et qui y exercent des
activités diverses.
La communauté portuaire est l'ensemble des acteurs qui
donnent vie à l'espace portuaire par les services qu'ils offrent aux
clients portuaires.
Ce qu'il faut surtout préciser c'est qu'un port en
général ne peut pas fonctionner sans services car ce sont ces
services qui font l'importance du port en lui rendant plus performant et
compétitif. Cependant pour attirer les clients ces services doivent
être des services de qualité parce que, La qualité des
services portuaires est devenue un impératif sur le plan commercial. La
concurrence entre les ports, qu'elle soit régionale ou internationale,
impose aux ports de répondre au mieux à la demande de clients
très sollicités sur les marchés du transport et de la
logistique. La qualité des services portuaires devient un atout
commercial afin de fidéliser la clientèle. Par ailleurs, les
chargeurs, soucieux de la marchandise et de la satisfaction de leurs propres
clients consommateurs, recherchent des itinéraires logistiques
présentant une certaine homogénéité dans la
qualité des prestations rendues tout le long de la chaîne de
transport.
Au-delà des avantages commerciaux, un service de
qualité se traduit par des gains sur le plan opérationnel. Elles
peuvent répondre ainsi à une préoccupation d'optimisation
d'un outil de travail mal ou sous utilisé en raison, par exemple, d'une
mauvaise coordination des interventions des différents prestataires de
services dans le cadre d'une opération portuaire. Un service de
qualité se traduit par des gains de productivité ou par une
réduction des dommages à la marchandise.
Ce pendant par services il faut entendre ici les services
purement spéculatifs c'est-à-dire les services purement
commerciaux à l'exclusion des services publics portuaires à
caractère administratif comme par exemple : la gestion de la
sécurité, l'environnement, gestion des installations portuaires,
location de ses installations aux intervenants portuaires, les douanes, les
services vétérinaires et phytosanitaires, les affaires maritimes
, la gendarmerie, les services de police ,les services d'incendies et de
sécurité les services rendus par la vigie etc. nous avons
décider d'exclure ces services de cette étude parce que non
seulement ce sont des services de régulation et de contrôle de la
bonne marche du port et qui par conséquent n'ont pas un
caractère spéculatif.
Ainsi donc, pour mieux appréhender les aspects
essentiels de ce sujet nous mettrons l'accent sur les services rendus au navire
et les services rendus à la marchandise et voir comment
l'autorité portuaire en concert avec les autres membres de la
communauté portuaire peut faire pour optimiser ou améliorer
l'offre de services au PAD. Ainsi cette étude sera divisée en
cinq chapitres : le chapitre premier sera consacré à la
présentation du Port Autonome de Dakar et du service des
opérations portuaires, le chapitre deux au cadre théorique , le
chapitre trois aux différents services offerts au niveau du PAD , le
chapitre quatre au Benchemarking et en fin le chapitre cinq sera axé
sur l'amélioration de l'offre de services au niveau du port autonome de
Dakar. Cette démarche se justifie par le fait que pour améliorer
quelque chose, il faut d'abord l'identifier, la percevoir dans sa
globalité et élaborer des méthodes pour la rendre plus
performante.
Pour mener à bien cette analyse nous avons
également jugé nécessaire de combiner la démarche
choisi avec la méthode SWOT étant donné qu'elle se
présente comme la seule méthode qui nous permet d'aboutir
à une étude exhaustive de ce sujet car faisant sortir aussi bien
les forces et les faiblesses mais également les Opportunités
et les menaces des différents services rendus au niveau du port de Dakar
.
CHAPITRE 1 : présentation du PAD et de la
direction des opérations portuaires
Dans cette partie nous allons envisager dans un premier temps la
présentation du port (I) et du service d'exploitation
(II)
I. présentation du Port Autonome de
Dakar :
La présentation du port sera axée sur la
situation géographique du PAD (A) sur les
infrastructures et équipements du PAD (B) et sur son
statut juridique (C)
A/ la situation géographique du port de
Dakar :
De par sa situation géographique exceptionnelle, le Port
Autonome de Dakar occupe une position stratégique à
l'intersection des lignes maritimes reliant l'Europe à l'Amérique
du Sud, l'Amérique du Nord à l'Afrique du Sud. Le Port Autonome
de Dakar est en effet le premier port en eau profonde touché par les
navires venant du Nord et le dernier Port touché à la
remontée par les navires en provenance du Sud. Cette position
géographique permet aux navires venant du nord de disposer d'un gain de
navigation de deux à trois jours par rapport aux autres ports de la
Côte Ouest Africaine. Il présente une rade stable et
protégée, un accès direct à toute heure et des
services assurés sans interruption 24h/24. Son plan d'eau exceptionnel
délimité par un linéaire de quai de dix (10) Km peut
recevoir toutes catégories de navires.
B/ les infrastructures et équipements du
port autonome de Dakar :
1 - les infrastructures du port autonome de
Dakar :
Avec une superficie de 325 ha, un plan d'eau de 177 hectares et
de -12m de profondeur, un chenal de 195 m dragué à -11m le port
dispose d'infrastructures terrestres réparties sur deux zones distinctes
séparées par un port de pêche, des ateliers de
réparation navale et une zone militaire.
§ La Zone Sud :
Elle se compose de trois (3) môles (I, II, III)
reliées par des quais de rives. Les fondations varient de - 8,5 à
- 10 m. La zone reçoit essentiellement des marchandises diverses, une
partie du trafic conteneurs (40%), le trafic de transit de la République
du Mali, ainsi que le trafic passager. Elle dispose de trois (3) postes RORO,
douze (12) postes pour marchandises diverses, deux (2) postes de servitude pour
les remorqueurs et vedettes.
Le môle 2 qui vient d'être
réhabilité sera peut être destiné à
être un terminal de RORO.
§ La Zone Nord :
Elle se compose de quatre môles (IV, V, VI, VIII) avec
des fondations variant de moins 9 à moins 13.5 m. Cette zone abrite le
terminal à conteneurs disposant de trois postes à quai dont deux
exploitables à moins 11,60 m avec une superficie des terre-pleins de 13
ha et le troisième, fondé a 13,5m dans le prolongement des postes
62 et 63 n'est pas encore opérationnel. Le Terminal à Conteneurs
est équipé de quatre grues et de deux portiques nouvellement
acquis par DPWORLD. La zone Nord dispose aussi d'installations
spécifiques pour les vracs liquides (hydrocarbures raffinés,
huile et vin) et les vracs solides (phosphates, blé, riz..). Une
vingtaine de postes à quai y sont disponibles. La zone Nord
possède un Wharf pétrolier pouvant accueillir des navires calant
jusqu'à 12 m.
§ La zone de Pêche :
Le Port de Pêche dans sa configuration actuelle offre une
superficie utile de 10 ha et un linéaire de quai de 2 km fondé
à moins 6 m et moins 10 m, avec une dizaine de postes
à quai. On y trouve des unités industrielles de transformation
des produits de la pêche, de congélation de produits de mer, de
fabriques de glace et d'entrepôts frigorifiques.
§ Les ateliers de réparation
navale :
Le PAD dispose du plus grand chantier naval de la Côte
Ouest Africaine : DAKARNAVE. Il propose aux navires un
espace moderne de réparation avec des équipements modernes et des
services de qualité. Le chantier dispose d'équipements ci-
dessus :
ü Un élévateur à bateau de 1 200
tonnes
ü Une cale sèche de 195 m de long et de 27 m de
large
ü Un bassin de radoub de 130 m de long et 38 m de large
ü Deux (2) grues flottantes de 60 et 120 tonnes.
ü Un dock flottant pouvant lever des navires jusqu'à
60 000 tonnes de port en lourd.
2 - les équipements du port autonome de Dakar
(voir tableau n° 3)
ü Manutention RORO
ü Manutention conventionnelle
ü Autres matériels
La zone active
du port
Description du port de Dakar 2(*)
Coordonnées géographiques
|
Particularités du site
|
Accès
|
Desserte terrestre
|
14°40 ,5 N-17°26 O
|
- Premier port en eaux profondes touché par les navires
venant Nord (Europe, Etats-Unis) ;
- Dernier port touché par la remontée ;
- Position privilégiée
|
- Direct, sans interruption 24/24 ;
- Rade stable et bien stable et bien
protégée ;
- Chenal d'accès parfaitement balisé et
constamment dragué
|
- Réseau routier d'environ 15000km dont 5000kmde routes
bitumées ;
- Réseau ferroviaire assurant un trafic
intérieur et international sur 1228km ;
Port relié par des routes aux capitales des pays
limitrophe du Sénégal tels que la Gambie, le Mali, les deux
guinées et la Mauritanie,
Environ 22km de voies ferrées raccordées au
réseau de la société Nationale des chemins de fer se
prolongent jusqu'au Mali.
|
Ø Infrastructures et
équipements :
- Infrastructures :
Superficie du port
|
Superficie du plan d'eau
|
Profondeur maximum du plan d'eau
|
Chenal d'accès
|
Nombre total des quais
|
Profondeur maximum au droit des quais
|
325 ha
|
117 ha
|
-12m
|
Chenal de 195m
Dragué -11 m
|
54 postes à quai
|
-12m
|
-Equipements :
Manutention RORO
|
Manutention conventionnelle
|
Autres matériels
|
· Elévateurs 12 à 20T à fourches
· Elévateurs frontaux 12 à 20 T à
spreader,
· Elévateurs frontaux 12 à 31 T à
spreader ;
· Elévateur frontaux 20 à 31 T à
spreader
· Elévateur frontaux 32 0 42 T
· Elévateur 4T et moins pour empotage,
· Tracteur RORO
· Tracteur routier
· Tracteurs type agricole plus Dolly
· Semi- remorque routiere20/40
· Semi -remorque portuaires au Mafi.
· Semi- remorque auto chargeuses ;
· Grue sur pneu 35 T à 34 m de porté
|
· Elévateurs moine de 4T
· Elévateurs moins de 4T à moins de 10T
· Elévateurs de 10T et plus
· Kary krane
· Grues automobiles 15/25T
· Camion plateaux
· Tracteurs routiers
· Tracteurs type agricole
· Remorques et semi remorques
· Porte- char
· Grue haulotte 80T
|
· Informatique
· Matériels de surveillance : le port dispose
d'un système vidéo télé surveillance. A
l'entrée comme à la sortie du port une veille radio permanente
VHF est assurée. Une vedette de la capitainerie assure également
la surveillance du plan d'eau intérieur et extérieur
· Scanneur
· Autres matériels de sécurité :
des remorqueurs disposant de tous les matériels pour la lutte contre
l'incendie et la protection de l'environnement.
|
Source : bulletin d'information du PAD 2010-2017
C/ le statut juridique du PAD :
Le PAD est érigé en Société
Nationale, la SONAPAD (Société Nationale du Port Autonome de
Dakar) par la loi n° 87- 28 du 18 Août 1987. Ce statut
confère au PAD, outre l'autonomie financière une liberté
d'action et une capacité d'adaptation à toute modification de
l'environnement. Il permet également au PAD de participer pleinement
à la vie des affaires et de pouvoir faire face à la concurrence
par ses propres moyens. Ce statut autorise également la liberté
d'action, l'efficacité, et la capacité d'adaptation à
toute modification de l'environnement qu'impose le contexte commercial et
concurrentiel dans lequel est placé l'outil portuaire ; Conserve
à l'Etat la maîtrise des attributions du port, de sa politique
à terme et du plan d'investissement, ainsi que le contrôle des
résultats et du respect des règles générales. Avant
cette loi, il y avait l'ordonnance n°60 - 09 du 27 Août 1960,
portant création du Port EPIC et l'arrêté n° 67-86 du
31Décembre 1949, approuvé par délibération du plan
du conseil de l'AOF du 20 Septembre 1949.
II. la présentation de la direction des
opérations portuaires3(*):
Cette présentation sera axée autour de deux
points : l'organisation de la direction des opérations portuaires
(A) et ses missions (B)
A/ l'organisation de la direction des
opérations portuaires :
La direction des opérations portuaires
comprend des structures rattachées au directeur des opérations
portuaires et des divisions.
1 -Les structures rattachées au directeur des
opérations portuaires :
§ Le secrétariat particulier du
directeur ;
§ Le chargé d'études en exploitation
portuaire (CEEP) ;
§ Le chargé d'études et d'inspections
navales (CEIN);
§ Les assistants à la cellule I.S.P.S.
(C.I.S.P.S) ;
§ Le bureau des statistiques
opérationnelles(BSO)
§ Le bureau administratif et comptable(BAC)
2- les divisions :
§ La division de la capitainerie (CAP) ;
§ La division du port de pêche(DPP) ;
§ La division de la station de pilotage (DSP)
§ Le centre polyvalent de sécurité(CPS)
B/ les missions de la direction des opérations
portuaires :
La direction des opérations portuaires a pour
mission :
- de coordonner et de contrôler les services
opérationnels d'exploitation de l'outil portuaire au plan interne et
externe ;
- de veiller à l'application des règlements de
police et d'exploitation ;
- de participer à l'élaboration des projets
d'aménagement et d'amélioration des installations
portuaires ;
- d'assurer en permanence depuis la rade extérieure, la
prise en charge, le placement et le service aux navires dans les meilleures
conditions de rapidité, de sécurité et de
sûreté ;
- de prendre toutes mesures justifiées pour garantir, dans
les périmètres portuaires, y compris la rade extérieure le
libre accès aux navires et le transit des marchandises dans les
meilleures conditions de sécurité et de sureté ;
- de gérer les terre- plein, hangar et bâtiments
à usage personnel situées à l'intérieur la
barrière douanière ;
- de mettre en oeuvre la politique de maintenance de l'armement
et assurer le suivi du carénage en relation avec la direction des
infrastructures et de la logistique ;
- de veiller au bon usage des installations mises à la
disposition de la clientèle, à la propreté du plan d'eau,
des terre- pleins, des hangars, des voies de circulation et des quais ainsi qu'
à la protection de l'environnement ;
- de veiller à la bonne application des dispositions des
cahiers de charges des sociétés concessionnaires et auxiliaires
agréées, installées à l'intérieur de la
barrière douanière.
Le Directeur des opérations portuaires assiste et conseil
le Directeur Général dans les domaines relevant de ses
compétences et est chargé, sous son autorité, de
l'application des orientations définies dans les dits domaines.
CHAPITRE 2 : le cadre théorique
I. la présentation du sujet et sa
délimitation :
Le sujet qui fait l'objet de cette étude
s'intitule : « l'optimisation de l'offre de services au
port autonome de Dakar ». Pourquoi un tel sujet ? Les ports sont
essentiellement des pourvoyeurs de services pour les navires et les
marchandises. Le degré d'importance d'un port se mesure par rapport
à la qualité des services offerts. Quand on pense à un
port, on pense d'abord à ses services. Les services portuaires sont donc
des activités qui ne peuvent pas être négligées,
elles naissent avec le port et cessent avec la fermeture complète du
port ; ils sont donc essentiels voire impérieux pour le
développement économique du port, son rendement et sa
compétitivité.
C'est justement ces raisons qui ont motivé notre choix
sur un tel sujet. En effet après avoir réfléchi sur
plusieurs sujets, nous avons décidé de porter notre choix sur
un sujet qui est au coeur des activités portuaires. .
Sans services, on ne peut pas parler de port .mais au delà
des services existant, le port doit constamment améliorer ses services,
les rendre performants et accessibles .De nos jours les progrès
scientifiques et techniques ont beaucoup influé sur l'industrie maritime
notamment sur la construction des navires, leur capacité de chargement,
leur taille et ont permis l'apparition des conteneurs. L'apparition des
conteneurs a un impact significatif sur le développement des ports et du
transport maritime car le conteneur a véritablement
révolutionné le transport maritime en apportant de la valeur
ajouté dans la chaine de transport maritime. Tout cela, montre une
volonté d'optimiser les activités portuaires pour un rendement
meilleur .c'est d'ailleurs cette évolution des services rendus par
certains ports qui a conduit la CNUCED au début des années 90
à opérer un classement des ports en fonction de leur
stratégie de développement, de leur politique, commerciale et de
leur organisation. Ainsi elle a distingué trois
générations de port. Mais depuis quelques années, on voit
se dessiner une « quatrième génération de ports
» dits « ports réseaux »4(*).
En effet, aujourd'hui, les ports deviennent de plus en plus des
« acteurs mondiaux implantés dans plusieurs pays à la fois
par le jeu des investissements directs, d'alliances ou d'activités
d'assistance technique »5(*). Les ports sont ainsi devenus des
éléments actifs dans l'organisation du réseau de transport
international.
Les ports réseaux6(*) décrivent ainsi un ensemble de plates-formes
logistiques reliées et intégrées. Le lien n'est plus
seulement la marchandise, ou la ligne maritime ou mais il existe une
unité de gestion, une cohérence de politiques commerciales entre
ces places, une stratégie d'implantation, un partage d'une informatique
portuaire unique dans l'unique but d'optimiser les services afin de rendre le
port compétitif. Ce sujet présente des intérêts
pratiques pour le port de Dakar parce qu'il lui permettra de faire un
diagnostique des services existant pour connaitre les insuffisances et de
pouvoir les améliorer dans l'intérêt des différents
acteurs portuaires.
Quant à moi le sujet me permettra de cerner de
façon globale l'ensemble des activités portuaires, les acteurs
portuaires et leur rôle dans le développement du port.
Car Le séjour du navire dans le port fait intervenir
différents acteurs et parmi ces acteurs nous pouvons en retenir
notamment les transitaires, les consignataires, les manutentionnaires, les
pilotes.
Tous ces acteurs interviennent pour servir le navire et sa
cargaison dans le respect des délais, de la qualité mais aussi
dans le respect des normes de sécurité prescrites par
l'autorité portuaire.
Les différentes générations de ports
Génération
|
Définition générale et quelques
caractéristiques
|
1ére
|
Interface entre deux modes de transports :
- Stratégie de développement non
élaborée.
- Activités de stockage et de manutention non
organisées.
- Activités situées sur les quais.
- Juxtaposition de métiers portuaires.
- Domination de l'offre, peu d'écoute des besoins des
usagers.
|
2éme
|
Centre de transport, d'activités industrielles et
de commerce :
- Stratégie de développement expansionniste-
volume.
- Activités de transformation (industries lourdes),
services aux navires.
- Elargissement de la zone portuaire.
- Rapprochement du port de ses usagers, début de
communauté portuaire
|
3éme
|
Centre de transport intégré et plate forme
de logistique pour le commerce international :
- Stratégie de développement à
orientation commerciale.
- Distribution des marchandises, activités de
logistique, centre de distribution.
- Système d'information (EDI) au sein du port.
- Rationalisation de l'espace portuaire.
- Communauté portuaire unie et active, coordination des
activités.
- Relations étroites ville /port
|
4éme
|
Port- réseaux :
-Stratégie d'internationalisation et diversification
des
activités.
- Organisation des prestations logistiques pour les
chargeurs.
- Réseaux EDI intégrés entre places
portuaires.
- Recherche de sites portuaires à aménager
à l'étranger.
- Coopération entre communautés portuaires.
|
Source : D'après la publication de la CNUCED «
Marketing portuaire et la mission d'un port de 3éme
Génération ».
La méthode QQOQCPC
Analyse descriptive analyse critique
QUI
|
Les services rendus à la marchandise :
· Le service de balisage
· Le service de remorquage
· Le pilotage
· Les services de réparation navale
· Le consignataire du navire
Les services à la marchandise :
· Le transit de marchandise
· Le consignataire de la cargaison
· Le commissionnaire de transport
· Le commissionnaire en douane
· Les armateurs
· Les chargeurs
|
Le port de Dakar offre une gamme de services divers. services
par différents prestataires qui sont le port et les operateurs
privés. Ces services ne sont pas très développés et
le port et les operateurs doivent améliorer l'offre de services pour
attirer les clients.
|
QUOI
|
L'optimisation de l'offre de services pour rendre le port
performant et plus compétitif.
|
L'optimisation de l'offre de services au port de Dakar est
nécessaire dans un climat de concurrence .amélioration des
services au port de s'imposer au niveau de la sous région.
|
Où
|
Au port autonome de Dakar
|
L'optimisation ne doit pas concernes les services exerces par
un ou deux acteurs, elle doit concerner l'ensemble des acteurs portuaires, toue
la communauté portuaires.
|
QUAND
|
Le port est un espace voué au transit de marchandises
et de passagers .donc c'est un fournisseur de services. par conséquent
l'optimisation de l'offre de services doit être un processus continu
|
Un port doit constamment améliorer ces services pour se
valoriser et pour attirer le maximum d'armateur.
|
COMMENT
|
Par l'amélioration des services existant et la
création d'autres services.
|
Le port de Dakar doit innover, créer d'autres services
sinon il risque d'être devancé par ses concurrents.
|
COMBIEN
|
Investissements nécessaire pour doter le port de
matériaux performant.
|
Ces investissements sont nécessaires pour
développer les infrastructures portuaires.
|
pourquoi
|
Pour permettre au port d'être plus performant et plus
compétitif.
|
Un port ne peut être compétitif que si le service
est performant.
|
II. présentation des méthodes
utilisées pour traiter le sujet :
L'optimisation de l'offre de services portuaires est un sujet
trop vaste qui nécessite un effort de synthèse. Mais en plus de
l'analyse synthétique nous allons recourir à la méthode
SWOT qui est outils d'analyse stratégique qui nous permettra de
combiner l'étude des forces et des faiblesses des services offerts au
niveau du PAD avec celle des opportunités et des menaces de ces
services.
Nous avons choisi le SWOT parce qu'il nous permettra de
prendre en compte à la fois les facteurs internes et les facteurs
externes, en maximisant les potentiels des forces et des opportunités
,et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces. Le choix
porté envers cette méthode se justifie par le fait que cette
démarche est la seule qui pourra nous conduire à une étude
exhaustive de ce sujet.
III. la problématique du sujet :
Le port autonome de Dakar est toujours en retard par rapport
à certain port d'Afrique de l'Ouest.
Certes, c'est un port qui a une position stratégique
(à la croisée des routes maritimes desservant l'Amérique
du Nord à l'Amérique Sud mais également l'Amérique
du Sud à l'Europe du Nord) qui devait lui permettre d'être un
véritable port d'éclatement.
Cependant, l'offre de services n'est pas très
développée mais aussi les infrastructures portuaires sont
très anciennes.
C'est pourquoi il est nécessaires voire
impérieux d'améliorer l`offre de services et les infrastructures
portuaires. Ces investissements permettront de rassurer les armateurs sur la
fiabilité des opérations portuaires et d'améliorer le rang
du PAD dans le commerce transfrontalier.
IV. la recherche documentaire :
La recherche documentaire est une étape clé de
toute étude car elle permet de cerner les grands contours de la
problématique en question. Cette recherche nous a mené dans
différents centres et organes de recherches et de documentations
notamment la bibliothèque du Centre Trainmar, celle de
l'Université Cheikh Anta Diop Dakar.
En effet pour traiter ce thème nous avons eu à
consulter plusieurs documents relatifs au thème.
En premier lieu, nous avons d'abord commencé à
consulter les documents strictement liés au thème à
savoir :
Le bulletin d'information du port édition 2009 qui met
en exergue la présentation du port autonome de Dakar mais
également la présentation des différents ports concurrents
du port de Dakar qui sont le port d'Abidjan, le port de Lomé, le port de
Tema, le port de Cotonou et le port de Conakry.
Ce document montre également une description de chacun
de ces ports, la particularité de leur site, leur accès, la
desserte fluviale de ces ports, leur hinterland. Profondeur, chenal
d'accès, nombre de quais dont ils disposent et les différents
matériels portuaires.
Après cette description le document fait aussi une
analyse concurrentielle entre ces différents ports. En plus du bulletin
d'information du port de Dakar nous avons également consulté le
rapport statistique du port de Dakar 2009 qui traite de l'évolution du
trafique du port autonome de Dakar.
Nous avons également consulté le site du Port
Autonome de Dakar sur www.
pad@portdakar.sn. Le dimanche 19
septembre à 20h 25mn.
Le site donne des informations globales sur le port de Dakar
à savoir la présentation du port. .les services qui existent au
niveau port, les statistiques globales etc.
Dans ces recherches, nous ne nous sommes pas limiter à
ses documents nous avons aussi consulté les ouvrages et revues
français et d'autres sites également.
CHAPITRE 3 : les différents services
offerts au niveau du PAD
Les acteurs dans l'opération
d'accueil des navires
Lamaneurs
Agents de consignation
Pilotage
Officiers de port
Service outillage
Remorquage
les manutentionnaires
Service
infrastructures
Les services offerts au niveau du port sont nombreux et
divers .ils sont essentiellement lies au navire (I) et à la marchandise
(II)
I. les services nautiques ou services
rendus au navire :
Il s'agit des services rendus lors de l'escale des navires Ils
concernent deux types d'entreprises :
Celles qui interviennent dans les opérations d'accostage
des navires et participent à leur sécurité :
pilotage, remorquage, le balisage (A) ;
Celles qui interviennent à terre, représentation,
entretien et réparation et le consignataire du navire (B).
A/ les services effectués dans les
opérations d'accostage :
Parmi ces services nous avons le balisage(1),
pilotage(2), le remorquage (3), les services
d'avitaillement et de soutage(4)
1. le service de balisage :
La signalisation
maritime est essentielle à la sécurité en mer. Elle permet
en effet à tous les navigateurs de se positionner et d'éviter les
dangers.
A Dakar Le service hydrographique assuré par la
subdivision des Phares et Balises du
Port Autonome de Dakar est conforme aux normes internationales et
permet de guider les navires à l'approche de Dakar et des eaux
territoriales sénégalaises sans difficultés. La
qualité de ce service est reconnue au niveau sous régional avec
les travaux hydrographiques sur le fleuve Sénégal en relation
avec le Port Autonome de Nouakchott. Le processus de réhabilitation et
de modernisation du balisage engagé en 2004 se poursuit avec
l'acquisition et la pose de bouées et de feux. Tout cela concourt
à l'amélioration des performances du service hydrographique
national.
Ils sont représentés sur les deux planches
ci-après, qui schématisent le balisage de jour et de nuit d'un
chenal d'entrée dans un estuaire. Il y a deux systèmes en vigueur
dans le monde : les systèmes A adoptées par
tous les pays d'Europe, d'Afrique, du Moyen Orient et d'Asie (à
l'exception du japon, de la république de Corée et des
philippines). Le système B est appliqué en
Amérique du Nord, Centrale et du Sud, y compris dans les caraïbes.
La différence entre ces systèmes réside dans l'inversion
des couleurs de balises.
L'Association Internationale de signalisation Maritime (AISM)
est une association non gouvernementale qui améliore et harmonise les
aides à la navigation et les procédés de gestion du trafic
maritime. Ses statuts ont été modifiés en 1994. Son
siège est situé en France. On notera qu'elle émet
simplement des recommandations à ses pays membres, car elle n'a pas un
statut d'organisation intergouvernementale, comme par exemple, les
organisations du système des Nations Unies ou les
délégués gouvernementaux représentent leur pays et
peuvent s'engager en son nom et adopter des conventions ou autres instruments
juridiques internationaux. Cependant les recommandations de l'AISM sont
généralement acceptées et appliquées par les Etats.
Bâbord (gauche) balise rouge
Tribord (droite) balise
verte
2. le service de pilotage au niveau du PAD :
Les pilotes au
port de Dakar
En ce qui concerne le pilotage nous mettrons l'accent sur
trois aspects essentiels :
Son but (a) ; son caractère obligatoire à
Dakar (b) et ses limites(c).
a) le but du
pilotage :
Le pilotage consiste dans l'assistance donnée aux
capitaines pour la conduite des navires à l'intérieur de la zone
de pilotage, et notamment à l'entrée dans le port et à la
sortie.
Y Compris l'amarrage ou le largage des amarres ou pour les
déplacements dans les limites du pilotage par un personnel
commissionné par l'autorité compétente.
A Dakar, Il est interdit aux pilotes de prendre le commandement
des navires7(*), les
capitaines demeurant chargés du dit commandement et toutes les
responsabilités qu'il comporte pour eux, pour les armateurs et pour les
tiers.
b) le caractère obligatoire du
pilotage au port de Dakar :
Aux termes de l'article 2 du règlement
organique de la station de pilotage du PAD :
Le pilotage est obligatoire à l'entrée, à
la sortie et pour tout déplacement dans les limites définies par
l'autorité portuaire à l'exception :
· Des navires de guerre allant à l'arsenal ou en
sortant ;
· Des navires de moins de 150 tonneaux de jauge
nette immatriculés à Dakar ;
· Des navires de moins de 100 tonneaux de jauge
brute :
· Des navires de pêche de moins de 150 tonneaux de
jauge nette ;
· Des navires affectés exclusivement à
l'amélioration ; à l'entretien ; à la
surveillance du port et de ses accès. Quel que soit leur
tonnage ;
· Des engins de servitude attachés à
l'exploitation du port.
Le pilotage a été rendu obligatoire pour
protéger le chenal d'accès ainsi que les installations portuaires
mais aussi pour assurer la sécurité et la police de la navigation
maritime. En effet, les pilotes d'un port sont au courant des opérations
et des mouvements qui peuvent occasionner des risques pour la navigation
Bateau pilote
c) les limites du pilotage :
Les limites du pilotage au PAD sont fixées comme
suit :
- Au nord, par le rivage sud de la presqu'il du cap -vert,
jusqu'à l'intersection du parallèle passant par la pointe sud du
Cap Manuel ;
- Au sud, par la droite pointe sud du Cap-Manuel - cap rouge
jusqu'à sa rencontre à l'est avec le rivage.
3. les services de remorquage des
navires :
Le remorquage consiste à assister le navire, en le
tractant, le poussant ou le freinant, à l'aide d'une ou plusieurs
remorques, lorsque celui-ci ne peut accoster ou partir seul du port. Le
capitaine du navire commande la prestation de remorquage à la
capitainerie du port qui la transmet à la société de
remorquage.
Facultatif à Dakar du fait des bonnes conditions
nautiques, le remorquage est assuré par une société
privée, l'Union des Remorqueurs de Dakar, qui dispose de 05 remorqueurs
dont tous sont équipés de matériel pour la lutte contre la
pollution et les incendies à bord des navires.
Le remorquage est cependant obligatoire dans certaines
circonstances qui sont précisées dans le règlement
d'exploitation du port, ou tout autre texte réglementaire. Ainsi en
est-il par exemple pour des navires transportant des marchandises dangereuses,
pour des navires au-dessus d'une certaine taille, pour des passages difficiles
à l'intérieur du port (pont, écluse, etc.....). Il est
également fait appel aux remorqueurs :
· pour des sauvetages de navires en difficulté
au large
· pour lutter contre des incendies dans les ports
· pour lutter contre les pollutions marines.
Remorqueur en action
4. le service d'avitaillement en eau,
électricité, hydrocarbure et téléphone
L'avitaillement en eau douce avec un réseau
entièrement rénové, est effectué à l'aide de
132 bouches à quai.
En rade, elle se fait par des citernes flottantes de 220 à
400 tonnes avec un débit de 100m3/h, à 30 m de hauteur
manométrique. La qualité de l'eau fournie par le Port est soumise
au contrôle permanent de l'Institut Pasteur.
Le ravitaillement en hydrocarbure se fait par bouches à
raison de 250t/heure et par navire, avec la possibilité de livrer
jusqu'à 1000t/heure par poste.
La distribution électrique, avec un réseau
rénové, est assurée par le P.A.D. Elle permet
également d'opérer en toute heure.
Le réseau téléphonique (40 prises
disponibles en bord à quai) se compose d'un service télex et d'un
réseau VHF fonctionnant sur trois canaux. Il est en permanence sur le
canal 16 (veille-sécurité) et peut dégager sur n'importe
quel autre canal.
B/ les services qui interviennent à
terre : entretien, réparation des navires et consignataire du
navire
Il s'agit des services de la réparation navale (1) et des
services rendus par le consignataire du navire(2).
1. Entretien et réparation des
navires : Dakarnave et SIRN
Au Sénégal la réparation navale est
assurée par Dakarnave qui est un chantier de
réparations navales idéalement situé sur la côte
Ouest Africaine, à Dakar, au Sénégal ; sa position
stratégique lui permet de servir tous les types de navires ou de
bâtiments empruntant l'axe maritime nord-sud et vice versa.
La société est crédible parce qu'elle a une
clientèle fidèle dont la demande est satisfaite. Ses clients sont
constitués par la marine marchande, la marine nationale, la marine
française
DAKARNAVE» est administré par un personnel
formé au Portugal à la société mère et est
en mesure d'exécuter tout type de travaux relevant de son domaine de
compétence selon les normes de qualités internationales. La
cale sèche peut recevoir des bateaux de 60.000 tpl et de 235
mètres de long et tous types de travaux peuvent être
exécutés à bord et au large.
Le chantier possède des équipements modernes
pour les opérations de réparation et de carénage avec :
ü Un élévateur à bateau de
1 200 tonnes
ü Une cale sèche de 195 m de long et de 27 m de
large
ü Un bassin de radoub de 130 m de long et 38 m de
large
ü Deux (2) grues flottantes de 60 et 120 tonnes.
ü Un dock flottant pouvant lever des navires
jusqu'à 60 000 tonnes de Port en lourd.
Le doc
flottant de Dakarnave
A coté de dakarnave, nous avons la
Société des Infrastructures de Réparation Navale -
(SIRN)
Société de patrimoine public au capital social de 1
327 980 000 F CFA détenu à 99% par l'Etat du
Sénégal y sont associées, le PAD, et le COSEC en plus de
quelques industriels privés évoluant dans le secteur.
Elle est chargée de la réhabilitation et de la
maintenance des installations cédées par l'Etat et de
gérer leur concession auprès des opérateurs privés
désignés pour leur exploitation dans l'intérêt du
service public exprimé notamment à travers les besoins des
marines militaires et de pêche.
La gestion de ces activités, revêtant un
caractère domanial, présente deux cellules assistent le
PDG : Une cellule technique assurant le suivi de la gestion des
investissements et des grosses réparations. Une cellule administrative
et financière assurant le suivi dans le recouvrement des redevances.
La SIRN est conçue comme une structure de taille
légère avec un effectif de l'ordre de 8 unités afin
d'assurer une certaine souplesse dans la prise des décisions à
caractère structurel dont principalement la mise en oeuvre des
investissements et d'amoindrir les coûts de gestion de la structure dans
l'optique d'un transfert ultérieur de la gestion de l'outil
auprès d'une structure comme le port de Dakar.
2. le service rendu par le consignataire du
navire au PAD :
Le consignataire est un mandataire salarié de
l'armateur, il effectue pour les besoins et le compte du navire et de
l'expédition, les opérations que le capitaine n'accomplit pas
lui-même.
A Dakar ce sont les mêmes compagnies qui exercent les
mêmes fonctions de consignation, de transit, de manutention .c'est par
exemple le cas de SDV Sénégal, de MARITALIA ou de MAERSK LINE.
Dans tous les cas ce qu'il faut retenir c'est que le consignataire de navire
remplit trois fonctions : techniques, commerciales, juridiques.
a) les fonctions techniques et commerciales du
consignataire :
v La fonction technique du consignataire :
organiser l'escale du navire
Ø Avant l'escale :
· Informé par l'armateur de la date probable
d'arrivée du navire il prévient :
- La capitainerie du port, par écrit, et lui demande une
affectation de poste à quai avec la
Prévision de la durée de l'escale, les
caractéristiques du bâtiment, la nature de son
Chargement, les temps de chargement et de déchargement. Au
PAD c'est le service des mouvements qui est une structure de la capitainerie
qui gère l'affectation des postes à quai
- Les services professionnels maritimes : remorquage,
pilotage, lamanage
- Le manutentionnaire
- Les transitaires
- Il veille à ce que la marchandise soit prête
à temps sur le quai
Ø Au cours de
l'escale :
- Il suit les opérations de manutention, élabore
le plan de chargement et de déchargement et tient l'armateur
informé des conditions de déroulement de l'escale.
- Il assiste le commandant pour l'avitaillement en vivres et
en soutes et répondre aux besoins de l'équipage.
- Il procède aux déclarations d'entrée et
de sortie du navire, faisant éventuellement appel à un courtier
interprète de navire qui traduit la liste des marchandises.
Ø Après
l'escale :
Au moment du départ du navire, il transmet au port
d'escale suivant les informations nécessaires pour préparer la
réception du navire :
- Il adresse à l'armateur les documents relatifs à
l'escale
- Il fait l'avance pour l'armateur des sommes importantes
concernant l'escale du navire et pour lesquelles il aura constitué une
provision (droits de port, services des professionnels maritimes,
avitaillement, blanchisserie, soins médicaux à l'équipage,
etc....).
v La fonction commerciale :
Ø Le consignataire agent de ligne
régulière :
Il a sa clientèle propre8(*), auprès de laquelle il recherche le fret pour
l'armateur. Sa clientèle est composée des transitaires,
commissionnaires de transport, chargeurs importateurs ou exportateurs.
Pratique : Il demande aux clients éventuels leurs
possibilités de chargement coïncidant avec les
disponibilités du navire. Le consignataire signe ensuite un contrat
d'affrètement, et loue au besoin une allocation d'espace.
Source : rapport statistique du PAD
2009
En regardant bien ce graphique on aperçoit que SDV vient
en tête aussi bien au niveau des embarquements qu'au niveau des
débarquements suivi de MAERSK line. Cela s'explique tout simplement
parce que SDV est les premiers operateurs logistique en Afrique en
général et au Sénégal en particulier et qu'il
dispose d'une ligne régulier au senegal.il en est de même de
MAERSK qui dispose également d'une ligne régulier et qui est
également un grand operateur logistique en Afrique et dans le monde. En
ce qui concerne les autres opérateurs ce sont des operateurs nouveaux
qui n'ont pas encore les moyens de s'imposer dans le marché à
part Grimaldi qui dispose également d'une ligne régulier au
Sénégal mais qui se concentre plus sur le trafic de
véhicules.
Ø Le consignataire agent d'un navire au
tramping :
Intervient dans la rédaction de contrats
d'affrètement (chartes parties)
- Met en rapport le chargeur (affréteur) avec l'armateur
(fréteur)
NB : la valeur du professionnel en ce cas est sa
capacité technique à interpréter une charte partie
Ø Les différentes casquettes du
consignataire :
- Le consignataire coque : représentant de
l'armateur, il prend uniquement en charge les opérations concernant le
navire.
- Le consignataire de cargaison :
désigné par le chargeur, il s'occupe des actions relatives
à la marchandise.
b) la fonction commerciale du
consignataire :
- Mandataire, le consignataire a tout pouvoir pour
négocier les contrats de transport, coter, recruter et encaisser
éventuellement les frets, émettre et signer des connaissements
dont l'original sera nécessaire au destinataire pour prendre livraison
au port de débarquement.
- Il représente l'armateur en justice, mais il n'a pas
la qualité pour interjeter appel. C'est donc à lui que sera
déposée la notification d'un procès verbal de grande
voirie.
L'infraction lui sera personnellement imputable s'il refuse
de donner le nom de son mandant9(*).
- Le recouvrement des sommes inscrites au compte
d'escale : Lorsque le navire consigné est affrété, il
est parfois facile de se tromper de débiteur... aussi assigne en vain
l'armateur, le consignataire qui ne parvient pas à recouvrer de
l'affréteur à temps les sommes lui restant dues au titre du
compte d'escale. Seul l'affréteur qui a choisi l'agent du navire est
redevable envers cet agent du paiement des frais correspondants10(*).
- Le contrat de consignation est un mandat de droit commun,
lequel, révoqué sans préavis, ouvre droit à des
dommages et intérêts. Ce mandat ne peut être
révoqué que par consentement mutuel ou pour une cause
légitime reconnue en justice.
En somme nous pouvons retenir que les différents
services rendus aux navires ont essentiellement pour but de permettre au
navire d'accoster dans les meilleures conditions de qualité et de
sécurité. Ils permettent également au navire d'effectuer
les opérations portuaires dans les délais requis afin
d'améliorer le rendement de la productivité du port. Mais
à coté de ces services qui sont rendus au navire il y'a
également des services rendus aux marchandises.
II. les services rendus à la
marchandise au port de Dakar :
Ces services sont effectués par des mandataires
agissant pour le compte d'un tiers chargeur ou réceptionnaire. Ils
consistent à effectuer les formalités en particulier
douanière et les opérations nécessaires à
l'exportation et à l'importation de la marchandise .ces mandataires
sont les transitaires, les consignataires de la marchandise, les
commissionnaires de transport, les commissionnaires en douane et les
manutentionnaires.
A/ le transit de marchandises au port de
Dakar :
Ce service consiste à faire traverser à des
marchandises, un pays autre que leur pays de destination sans payer de droits
de douane 11(*) il est
effectué par un transitaire .par exemple Si un chargeur, situé
à l'étranger, veut expédier des marchandises à
destination de Dakar, il est dans l'impossibilité d'accomplir les
différentes formalités et de surveiller les opérations
nécessaires pour assurer le passage des marchandises au-delà des
frontières. Il fait donc appel à un intermédiaire qu'il
charge de le remplacer, cet intermédiaire est le transitaire. Dans la
définition du Lamy de Transport Tome 2, le transitaire est défini
comme : « un intermédiaire de transport spécialisé,
dont la mission essentielle consiste à assurer la continuité
entre deux transports distincts, dans le cadre strict des instructions
reçues ».12(*)
Dans le cadre de sa mission le transitaire offrira les
prestations suivantes au chargeur :
· il le conseil sur la meilleure façon d'organiser
le transport ; il lui indique les départs des navires, les taux de
fret pratiqués y compris les ristournes ;
· il le renseigne, le cas échéant, sur les
formalités exigées par les différentes
administrations ;
· Il fait des réservations de fret ;
· Etant généralement commissionnaire en
douane, il assure lui-même les formalités de (visa, domiciliation,
dédouanement etc....).
· Il réceptionne les marchandises au port et en
cas de perte ou d'avarie se réserve le droit de sont client contre le
transporteur ;
· Il assure si c'est nécessaire, l'entreposage des
marchandises dans les meilleures conditions ;
· Il fait établir ou prépare lui même
les connaissements et s'assure que les instructions de l'expéditeur
quant aux conditions de manutention et d'arrimage à bord sont
respectées ;
· Il peut effectuer ou faire effectuer d'autres
tâches telles que l'assurance, le marquage, le pesage, le marquage, le
reconditionnement.
A l'importation, le transitaire agit en tant que mandataire du
réceptionnaire de la marchandise.
Il va donc la réceptionner, payer le fret et les frais,
accomplir les formalités douanières s'il est aussi
commissionnaire en douane constater les avaries éventuellement,
entreposer les marchandises, les marquer, reconditionner, assurer si
nécessaire et finalement réexpédier.
A Dakar le transit de marchandise est assuré par des
entreprises privées qui sont agrées par le port de Dakar. Parmi
ces entreprises nous avons notamment la SDV, CAPIO, MARITALIA, ISTAMCO.
Ces entreprises jouent un grand rôle dans le
développement et la compétitivité du PAD parce que le port
de Dakar comme l'a souligné son directeur général Mr Bara
Sady dans l'interview accordé au journal le soleil sur l'investissement
et l'entreprise N° 6 · Mars 2007 :
« Un port sert à faire transiter des marchandises
et non à les stocker » d'où l'importance même du
rôle des transitaires qui est de faire transiter les marchandises d'un
frontière à l'autre.
Source : rapport statistique du port
2009
Le trafic global tous sens confondus du Port de Dakar durant
l'année 2009 s'élève à 8742971, soit 79% des
prévisions de trafic établies.
Ce trafic reste tiré par le transit Mali, qui a
accusé un recul de 9% .Notons que le transit global contribue à
hauteur de 8% au trafic portuaire, on remarque également une baisse du
trafic autre durant l'année 2009
Le transit des marchandises et donc un maillon important dans la
chaine logistique, dans le passage des marchandises au port .mais à
coté du transitaire il y'a le consignataire de la cargaison qui rend un
service essentiel à la cargaison.
B/ Le consignataire de cargaison au port de
Dakar :
Il agit en tant que mandataire salarié des ayants
droits à la marchandise. Dans l'exercice de ses missions, le
consignataire :
- Prend pour le compte des ayants droits la livraison de la
marchandise
- Conserve les droits des réceptionnaires en
procédant au pointage et adresser éventuellement des
réserves pour le compte du destinataire. En cas d'avarie ou de manquant,
ces réserves doivent être écrites au plus tard au moment de
la livraison ou dans les trois jours s'il s'agit de dommage non apparents. A
défaut de réserve, il est réputé avoir reçu
les marchandises dans l'état et l'importance décrites au
connaissement.
- Il acquitte le fret si celui-ci est encore dû et, en
outre, prend soin de la marchandise pendant qu'elle est entre ses mains, et la
délivrer au destinataire.
A côte du consignataire nous avons également le
commissionnaire de transport qui est chargé d'organiser le transport
de marchandises pour le compte du client tout en ayant le libre choix des modes
ou entreprises de transport.
La commission de transport est un service qui existe dans tous
le port et particulièrement au port de Dakar où les
intermédiaires jouent un rôle important dans le trafic de
marchandises
C/ le rôle du commissionnaire de transport au
niveau du PAD :
Le commissionnaire de transport se définit comme toute
personne physique ou morale (société commerciale) qui organise et
fait exécuter, sous sa responsabilité et en son nom, un transport
de marchandises, selon les modes de son choix et pour le compte d'un
commettant.
Avant d'exercer le commissionnaire de transport doit
être titulaire d'un agrément de transporteur maritime ou
d'intermédiaire de transport maritime13(*).
Dès lors, nous pouvons mettre en évidence que la
notion de commission de transport repose sur trois critères
indispensables :
· le commissionnaire est un intermédiaire
· le commissionnaire organise le transport
· le commissionnaire traite en son nom personnel
1. Le commissionnaire est un
intermédiaire :
Le commissionnaire confie à des tiers, pour le compte
de son commettant, l'exécution des opérations matérielles
nécessaires pour réaliser le déplacement de la
marchandise. A priori, il n'effectue pas lui-même le déplacement
matériel de la marchandise car il n'est pas transporteur.
Néanmoins, une entreprise qui exerce l'activité de
commissionnaire de transport peut tout à fait cumuler les
activités de transporteur et de commissionnaire. L'entreprise sera alors
dans l'obligation d'émettre des contrats de nature différente. En
cas de litige, il faudra rechercher la volonté des parties pour
attribuer à l'entreprise telle ou telle qualité.
2. Le commissionnaire organise le
transport :
Le commissionnaire organise le transport de bout en bout. Le
commissionnaire se charge de l'organisation du transport et de ce fait,
est tenu dans le cadre de sa mission de faire effectuer par les
intermédiaires de son choix toutes les opérations indispensables
à l'exécution du contrat. Une des principales conditions pour
attribuer la qualité de commissionnaire de transport est que
l'entreprise qui est chargée d'organiser le transport dispose du libre
choix des voies et moyens pour faire exécuter l'ordre reçu de
son commettant. Ainsi le commissionnaire a l'initiative d'organiser à
son gré le transport, il choisit les transporteurs et autres
intervenants sans avoir à solliciter ou à obtenir
l'agrément de son commettant.
A l'inverse, le fait de demander l'approbation de son
commettant ne lui retirera pas la qualité commissionnaire. Toutefois,
si les instructions du donneur d'ordre sont très précises comme
par exemple l'exigence par le commettant d'embarquer des marchandises sur
un navire déterminé à bord duquel il a
réservé un espace en cale, alors cette entreprise qui agit en
tant qu'intermédiaire ne pourra se voir attribuer la qualité de
commissionnaire.
3. Le commissionnaire de transport traite en son
nom personnel
Le commissionnaire de transport est un professionnel qui
traite en son nom personnel les différents contrats nécessaires
à l'exécution du déplacement des marchandises. Ainsi, ce
sera lui qui sera le plus souvent mentionné en tant qu'expéditeur
ou chargeur sur les documents de transport. Toutefois, le fait qu'un
commissionnaire ne figure pas comme expéditeur ne suffit pas à
lui ôter cette qualité si celle-ci n'est pas contestée.
Il y'a également les commissionnaires en douane
qui jouent également un rôle important au PAD. En effet certaines
personnes qui ne maitrisent pas les formalités douanières font
appel aux commissionnaires en douane qui vont se charger d'accomplir pour eux
les formalités de douane relatives à la marchandise.
D/ le rôle du commissionnaire agrée en
douane dans le dédouanement des marchandises au niveau du port de
Dakar :
A l'instar du commissionnaire de transport, le commissionnaire
en douane est un intermédiaire. Ainsi, le commissionnaire en douane
accomplit directement, au nom et pour le compte de son client, ou
indirectement, en son nom, mais pour le compte de son client, des
formalités douanières.
La réglementation douanière constitue un
ensemble complexe de formalités, contrôles et interdictions qu'il
est difficile de connaître ou de maîtriser. C'est pourquoi, les
importateurs et exportateurs en délèguent très souvent
l'accomplissement à des commissionnaires agréés en douane,
techniquement qualifiés. Le commissionnaire en douane intervient s'il y
a lieu pour aplanir les difficultés qui pourraient se présenter.
La vocation première de cet opérateur est donc de
décharger ses clients de tout souci au sujet d'une réglementation
qu'il maitrise bien.
Pour exercer l'activité de commissionnaire en douane,
il faut que les personnes intéressées obtiennent
l'agrément. En effet, nul ne peut faire profession d'accomplir pour
autrui les formalités de douane concernant la déclaration en
détail de marchandises, s'il n'a pas été
agréé comme commissionnaire en douane.
Les commissionnaires en douane jouent un rôle
très important au niveau du Port Autonome de Dakar surtout si on sait
qu'au Sénégal, la majeure partie des commerçants
importateurs et exportateurs sont des illettrés qui ne maitrisent pas
parfaitement la réglementation douanière .il est donc
nécessaire d'avoir un intermédiaire qui se charge d'accomplir les
formalités douanières pour ces commerçants.
A Dakar nous avons comme commissionnaires notamment la
société global transit et services, MAERSK LINE, SDV.
A côte de ces intermédiaires nous avons les
entreprises de manutention qui interviennent à l'arrivée et au
départ du navire et qui s'occupent du chargement et du
déchargement des navires au niveau du port.
E/ les entreprises de manutention au niveau du port de
Dakar
Ce sont les entreprises qui assurent l'interface entre l'eau
et la terre, qui effectuent l'ensemble des opérations de chargement et
de déchargement des navires. Elles effectuent aussi les
opérations de réception, reconnaissance et gardiennage des
marchandises.
L'accès à la profession est institué par
decret n°03377/ME/PA du 11 Octobre 1988.
Pour être manutentionnaire au Sénégal il
faut :
Un justificatif de l'acquisition du matériel dans les
six mois ;
Capital estimé à 30 millions ;
Garantie du paiement des dockers ;
Liste prévisionnelle du matériel à
acquérir
Il existe deus types de manutentionnaires :
· le manutentionnaire bord qui charge, arrime,
désarrime, décharge les marchandises sans en recevoir la
garde.
· Le manutentionnaire terre ou acconiers transfère
et stocke les marchandises sous entrepôt ou terre pleins, assure
l'approche sous palan, occupe de La réception, la reconnaissance et la
garde des marchandises.
A l'export : il prend en charge les marchandises
préalable à l'embarquement ;
Il assure la bonne conservation des marchandises.
A l'import : au débarquement :
Il assure la bonne conservation des marchandises avant leur
remise au destinataire et prend toutes les réserves
nécessaires pour le compte de qui de droit.
L'opération de manutention est essentielle dans un
port. Elle constitue l'élément fondamental de la
compétitivité d'un port.
Au niveau du port de Dakar, la manutention a toujours
été l'apanage de la SDV et MAERSK. Mais la manutention
surtout avec l'apparition des conteneurs demande aujourd'hui des
matériaux performants, modernes et adaptés au trafic. Du
matériel qui permet une cadence de manutention rapide .Avec
l'arrivé de DPW le port de Dakar tend à la modernisation. DPW a
installé un premier lot de matériel de manutention .il s'agit de
trois (3) grues mobiles, de quatorze (14) chariots élévateurs et
de vingt-six tracteurs et les portiques qui seront bientôt fonctionnels
et qui feront du port de Dakar un port moderne parce qu'il apporteront une
meilleure cadence dans le chargement et le déchargement des
marchandises.
Cette rapidité dans la cadence de manutention aura une
valeur ajoutée sur la chaine de transport maritime parce qu'il
permettra de réduire les délais de chargement et
déchargement des marchandises mais aussi les délais d'attente des
navires en rade extérieure. C'est justement cette raison qui doit
motiver les entreprises de manutention à développer leurs
matériels de manutention surtout si on considère le nombre de
marchandises embarqué ou débarqué au niveau du port.
Le tonnage débarqué au Port autonome de Dakar
durant l'année 2009 démontre d'ailleurs cette
nécessité d'avoir du matériel performant pour la
manutention des marchandises.par exemple si on considère l'année
2009 le tonnage global s'élève à 8 742971 surtout que le
trafic a baissé Comparé aux tonnages de 2008 et 2007, il a
accuse un recul de 13%, soit respectivement 1 260 128 tonnes et 1 320 565
tonnes.
En somme nous pouvons retenir que ces services qui sont
offerts au PAD forment un tout, une chaine, une continuité. En effet le
navire une fois arrivé au PAD fait intervenir différents
prestataires de services .le pilote pour lui permettre d'accoster, dans les
meilleures conditions ,les remorqueurs qui assistent le navire dans
l'opération d'accostage , la réparation navale en cas de
problème mécanique ,le consignataire du navire qui
représente l'armateur et qui est chargé d'effectuer
différentes opérations nécessaires au séjour du
navire dans le pays d'accueil etc. ces intervenants qui constituent la
communauté portuaire concourent à rendre le port plus
compétitif afin d'améliorer le rang du Sénégal dans
le « doing business ».pour aboutir à un tel
résultat, il est nécessaire d'organiser ces professions surtout
pour les transitaires parce que il faut remarquer que la plus part des
transitaires non pas de cabinet et cela pose un problème de localisation
et instaure un désordre dans la profession. Mais à cote des
manutentionnaires nous avons egalement la douane qui joue un role majeur dans
l'importation des marchandises.
F/ Le dédouanement des marchandises au port de
Dakar :
Pour dédouaner des marchandises au niveau du port le
Dakar, l'opérateur doit fournir un certain nombre de documents et suivre
une procédure spécifique avant l'enlèvement de sa
marchandise qui est naturellement assujetti au paiement des redevances
prévues.
Conditions à remplir pour le dedo l'opérateur doit
fournir un certain nombre de documents et suivre une procédure
spécifique avant l'enlèvement de sa marchandise qui est
naturellement assujetti au paiement des redevances prévues.
Conditions à remplir :
En règle générale, il faut d'abord
détenir une carte import-export ou une autorisation exceptionnelle
d'importer. Une fois la marchandise débarquée aux quais du port,
le propriétaire est informé par le consignataire par un avis
d'arrivée. La procédure de dédouanement peut alors
être entamée.
Documents à fournir
Il s'agit de :
· la facture commerciale du fournisseur ;
· la facture fret de la compagnie de transport ;
· le certificat d'origine délivré par la
chambre de commerce du pays d'origine ;
· la liste de colisage (document répertoriant
l'ensemble des colis et leur caractéristique) ;
· l'autorisation d'importation pour les marchandises
contingentées ;
· le certificat d'assurance ;
· la déclaration préalable d'importation
pour les valeurs supérieures ou égales à 1.000.000 FCFA.
Cette déclaration doit être domiciliée dans une banque de
la place ;
· une attestation de vérification de la COTECNA
pour les valeurs F.O.B supérieures ou égales à 3.000.000 F
CFA à l'exception des marchandises exclues du domaine d'inspection de la
COTECNA ;
Au cas où l'inspection de la COTECNA n'a pas eu lieu,
une amende de 20% de la valeur CAF de la marchandise est imposée avant
l'opération de dédouanement.
· une copie du connaissement ou un connaissement original
endossé ;
· une attestation de change pour les devises
étrangères (à l'exception de l'Euro) est obligatoire
quelque soit le montant ;
· les titres d'exonération s'il y a lieu ;
· le visa de la pharmacie nationale d'approvisionnement
pour les produits ou médicaments.
Les pièces complémentaires suivantes sont aussi
demandées pour les produits alimentaires :
· certificat sanitaire pour les produits du règne
animal et phytosanitaire pour les produits végétaux ;
· certificat de qualité délivré par
les autorités du pays d'où la marchandise est
originaire ;
· certificat de contrôle de qualité
délivré par les autorités sanitaires
sénégalaises.
Procédure à
suivre
Le dédouanement est effectué par le transitaire
qui, après avoir réuni les différents documents
énumérés ci-dessus, effectue la procédure
suivante :
· établissement de la note de détail
manuelle ;
Saisie de la note de détail dans le système de
Gestion Automatisée des Informations Douanières et Economiques
(GAINDE).
· Enregistrement de ces informations dans le
système qui lui indique en retour les droits et taxes à payer et
l'inspecteur en charge du dossier ;
· Dépôt physique des documents à la
Douane pour recevabilité (vérification de l'exhaustivité
et de la conformité des pièces, du régime fiscal, des
bases taxables etc.) ;
· Règlement des redevances au bureau du
trésor en cas de recevabilité du dossier (pour les dossiers au
comptant) ;
· Validation du «Bon à enlever» par
l'inspecteur des Douanes ;
· Enlèvement de la marchandise après visa
de la brigade d'écor de la Douane.
Redevances à payer
Elles sont de plusieurs ordres :
1. Redevances à payer à la
compagnie de consignation :
· redevances de débarquement ;
· magasinage éventuellement.
2. Taxes douanières :
· droit fiscal suivant un taux en fonction de la nature de
la marchandise ;
· droit de douane ;
· taxe à la valeur ajoutée.
3. Prélèvement :
· timbre douanier ;
· prélèvement COSEC 0,20% de la valeur
CAF ;
· prélèvement communautaire de
solidarité (PCS) ;
· prestations informatiques douanières.
En ce qui concerne les marchandises en transit :
Il faut une « Déclaration d'acquits à
caution »
Documents à fournir :
· copie de la facture du fournisseur ;
· déclaration d'exportation du pays
d'origine ;
· caution bancaire ;
· indication des différents bureaux de passation de
la douane.
Procédure à
suivre :
Cette procédure dépendra du choix du
régime qui détermine la nature de l'opération.
La Procédure de dédouanement des
marchandises :
En règle générale, il faut d'abord
détenir une carte import-export ou une autorisation exceptionnelle
d'importer. Une fois la marchandise débarquée aux quais du port,
le propriétaire est informé par le consignataire par un avis
d'arrivée. La procédure de dédouanement peut alors
être entamée.
Documents à fournir
Il s'agit de :
· la facture commerciale du fournisseur ;
· la facture fret de la compagnie de transport ;
· le certificat d'origine délivré par la
chambre de commerce du pays d'origine ;
· la liste de colisage (document répertoriant
l'ensemble des colis et leur caractéristique) ;
· l'autorisation d'importation pour les marchandises
contingentées ;
· le certificat d'assurance ;
· la déclaration préalable d'importation pour
les valeurs supérieures ou égales à 1.000.000 FCFA. Cette
déclaration doit être domiciliée dans une banque de la
place ;
· une attestation de vérification de la COTECNA pour
les valeurs F.O.B supérieures ou égales à 3.000.000 F CFA
à l'exception des marchandises exclues du domaine d'inspection de la
COTECNA ;
Au cas où l'inspection de la COTECNA n'a pas eu lieu, une
amende de 20% de la valeur CAF de la marchandise est imposée avant
l'opération de dédouanement.
· une copie du connaissement ou un connaissement original
endossé ;
· une attestation de change pour les devises
étrangères (à l'exception de l'Euro) est obligatoire
quelque soit le montant ;
· les titres d'exonération s'il y a lieu ;
· le visa de la pharmacie nationale d'approvisionnement pour
les produits ou médicaments.
Les pièces complémentaires suivantes sont aussi
demandées pour les produits alimentaires :
· certificat sanitaire pour les produits du règne
animal et phytosanitaire pour les produits végétaux ;
· certificat de qualité délivré par les
autorités du pays d'où la marchandise est originaire ;
· certificat de contrôle de qualité
délivré par les autorités sanitaires
sénégalaises.
Procédure à
suivre :
Le dédouanement est effectué par le transitaire
qui, après avoir réuni les différents documents
énumérés ci-dessus, effectue la procédure
suivante :
· établissement de la note de détail
manuelle ;
Saisie de la note de détail dans le système de
Gestion Automatisée des Informations Douanières et
Economiques(GAINDE).
· enregistrement de ces informations dans le
système qui lui indique en retour les droits et taxes à payer et
l'inspecteur en charge du dossier ;
· dépôt physique des documents à la
Douane pour recevabilité (vérification de l'exhaustivité
et de la conformité des pièces, du régime fiscal, des
bases taxables etc.) ;
· règlement des redevances au bureau du
trésor en cas de recevabilité du dossier (pour les dossiers au
comptant) ;
· validation du «Bon à enlever» par
l'inspecteur des Douanes ;
· enlèvement de la marchandise après visa
de la brigade d'écor de la Douane.
Ce système couvre toutes les fonctions majeures
requises par un système informatique douanier. Il permet de gérer
les manifestes, les déclarations, les licences, le magasinage, les
transferts, les sorties, le transit, la sélection des marchandises, la
taxation et les contrôles mais ce n'est comparé à un
système d'information communautaire. C'est pourquoi le port doit se
doter d'un système d'information communautaire.
Redevances à payer
Elles sont de plusieurs ordres :
1. Redevances à payer à la
compagnie de consignation :
· redevances de débarquement ;
· magasinage éventuellement.
2. Taxes douanières :
· droit fiscal suivant un taux en fonction de la nature de
la marchandise ;
· droit de douane ;
· taxe à la valeur ajoutée.
3. Prélèvement :
· timbre douanier ;
· prélèvement COSEC 0,20% de la valeur
CAF ;
· prélèvement communautaire de
solidarité (PCS) ;
· prestations informatiques douanières.
Le dédouanement des marchandises en
transit :
Il faut une « Déclaration d'acquits à
caution » (transfert du dossier du bureau de départ au bureau
d'arrivée).
Documents à fournir :
· copie de la facture du fournisseur ;
· déclaration d'exportation du pays
d'origine ;
· caution bancaire ;
L'analyse SWOT :
Le SWOT nous permettra d'analyser les forces, faiblesses,
opportunités et menaces du port mais aussi des services
étudiés ci-dessus.
Forces
|
Faiblesses
|
· Position géographique du port de Dakar et
proximité des grandes routes maritimes ;
· Compétences des acteurs portuaires ;
· Sécurité du port : le PAD a
adopté le Code ISPS dont les objectifs sont d'établir un cadre
international de coopération entre les gouvernements
contractant ;
· Coopération avec le Mali
· Moyens de pilotage moderne et rapide ;
· Coûts de manutention compétitifs ;
· Infrastructures ferroviaires reliées au
réseau national et international ;
· Entrepôts de stockage, de conservation et
plateforme de distribution ;
· Pilotes très compétents
· Pilotage certifié ISO 9001 version 2000 ;
· Services offerts 24/24
|
· Procédures de dédouanements lents ;
· Absence de système d'information
communautaire ;
· Déséquilibre du trafic portuaire en terme
d'entrées (2/3) et de sorties (1/3) ce qui peut constituer un handicape
pour le fret de retour des navires ;
· Moyens de pilotage et effectif des pilotes
insuffisants ;
· Remorquage : absence de concurrence, monopole
détenu par l'URD ;
· Absence de certification pour les autres
services ;
· Absence de cabinet de localisation chez beaucoup de
transitaires ;
|
Opportunités
|
Menaces
|
· Position géographique du port de
Dakar ;
· La mise en oeuvre tu tarif extérieur commun dont
l'effet et la baisse des tarifs douaniers ;
· la profondeur des eaux : -12m
· dynamisme des autorités portuaires aussi bien au
plan de l'investissement qu'au niveau de l'amélioration des
compétences des ressources humaine
|
· fin de la crise en cote d'ivoire ;
· concurrence des ports de la sous région toujours
actuel ;
· risques de ne pas atteindre les objectifs et missions par
manque de moyens ;
· Pas de possibilité d'extension vers
l'intérieur du pays ;
|
CHAPITRE 4 : le Benchmarking
Le benchmarking est un nouvel outil de management qui repose
sur une méthode de travail qui consiste à observer
l'environnement des autres entreprises, à y établir des
performances à égaler. Cette démarche structurante et
mobilisatrice conduit l'entreprise à sortir de son cadre de
référence, à se remettre en question. L'entreprise qui
pratique le benchmarking entend disposer d'une supériorité par
rapport à ses concurrents, supériorité qu'elle
établit en analysant les écarts avec des sociétés
leaders, et en les comblant. Elle puise dans la référence
à l'entreprise leader à la fois sa mobilisation de ses
énergies et la fixation de ses objectifs .elle veut ainsi aller vers
plus de performance, « progresser avec le
benchmarking ».
Dans le cadre de notre étude nous avons choisi deux
ports pour y mener le benchemarking .il s'agit du port du port de
Nantes/St-Nazaire et du port d'Abidjan.
I. Port de Nantes/St-Nazaire :
Nous avons choisi le port de Nantes/St-Nazaire14(*) parce que c'est un port dont
l'expérience est basée sur une approche par étape,
ciblée, prenant en compte les pratiques locales et associant la
communauté portuaire. En cela, elle est facilement transposable dans les
ports de pays ne disposant pas des moyens comme par exemple le port de
Dakar.
Dans ce port nous avons choisi deux activités qui
concernent essentiellement notre sujet.ces activités sont : la
procédure d'escale et l'organisation des réunions
préparatoires de l'escale du navire.
· La procédure d'escale au port de
Nantes/St-Nazaire :
Au port de Nantes/St-Nazaire deux documents sont transmis,
par fax-satellite, au commandant de bord du navire devant faire escale 48
heures au plus avant l'arrivée du navire. Le premier document est une
déclaration d'entrée que doit renvoyer le commandant de bord au
port et qui contient des informations, fournies par le bord, sur les
caractéristiques techniques du navire lors de l'escale (la description
de ses ancres, de ses treuils, de la capacité de ses freins, la
disposition des apparaux de manoeuvre, etc.). Le second document est un projet
de plan d'amarrage. Le délai de 48 heures procure au commandant un temps
de réflexion. Ce délai est également assez proche de
l'heure prévue d'arrivée pour réduire les écarts
entre la réponse transmise au port et l'état réel du
navire à l'escale. Lorsque la capitainerie reçoit les documents,
les officiers peuvent s'assurer que les caractéristiques du navire et le
plan proposé sont conformes. Si l'équipement du navire ne permet
pas de réaliser ce plan ou si le capitaine s'y refuse, une autre
proposition est renvoyée. À l'issue de cette procédure, un
plan d'amarrage minimum requis définitif est mis au point, ayant
l'accord des deux parties, la capitainerie et le bord. Ce plan est alors
communiqué à l'ensemble des intervenants à
l'opération d'arrimage : officiers de port, lamaneur, pilote,
remorqueur, agents.
.L'organisation de réunions
préparatoires de l'escale au port de Nantes/St-Nazaire Le
nombre élevé de prestataires associés dans une même
opération de manutention implique une parfaite coordination de leurs
activités. La réunion préparatoire regroupe les
manutentionnaires, les réceptionnaires (les entreprises de stockage), le
Port autonome et l'entreprise de dockers locale. Au cours de cette
réunion, les prestataires de service se fixent des objectifs pour
l'escale du navire. À nouveau, ces objectifs sont formalisés par
l'établissement d'un formulaire qui contient l'information suivante : le
temps de déchargement prévu, le nombre d'équipes, le
rendement journalier et le temps de démarrage des installations. Les
objectifs prévus sont comparés ensuite aux résultats
atteints. Les écarts sont mesurés. Les causes sont
analysées et des solutions préconisées. À la suite
de plusieurs opérations de déchargement, des réunions de
fin d'activité sont organisées entre les manutentionnaires, le
port (le service outillage et les personnels) et les dockers pour analyser les
opérations réalisées et réfléchir aux
corrections à apporter. L'organisation de telles réunions se
fait dans une parfaite entente entre les opérateurs portuaires.
Au port de Dakar des réunions de préparation
des escales sont tenues chaque matin mais ces réunions ne concernent
que les autorités portuaires et les consignataires tandis qu'au Port de
Nantes/St-Nazaire tous les intervenants lors de l'escale participent aux
réunions et chacun donne un délai dans lequel il pourras
accomplir son rôle durant l'escale.et ensuite des réunions de fin
d'activité sont organisées entre les manutentionnaires, le port
(le service outillage et les personnels) et les dockers pour analyser les
opérations réalisées et réfléchir aux
corrections à apporter lors de la prochaine escale .c'est une
stratégie très pertinente qui permet d'améliorer le
rôle des différents acteurs qui participent à
l'opération d'escale.
II. le Port D'Abidjan :
Nous avons choisi le port d'Abidjan parce que c'est le plus
important de l'Afrique de l'Ouest notamment dans le domaine des trafics
conteneurisés qui ont atteint 1000 000 de conteneurs.
Sont poids reflète celui de l'économie ivoirienne
et l'importance des pays enclavés de son hinterland (Burkina Faso, Mali,
Niger, Tchad, Guinée Conakry).sa croissance élevée est
à référer au dynamisme de ces économies.
L'importance des exportations générer par cet hinterland et
surtout par la côte d'Ivoire elle même, donne au port d'Abidjan
l'avantage d'un moindre déséquilibre import- export des trafics
set lui confère une meilleure compétitivité. En plus de
ces facteurs il faut également relever que les services du port
d'Abidjan sont tellement bien organisés et sont toujours é la
recherche de nouveaux marchés en concluant des coopérations soit
avec les autres ports des pays développés soit avec les pays
enclavés.
C'est ainsi que la côte d'Ivoire à associé
les pays enclavés dans la gestion du port d'Abidjan .ainsi on remarque
dans la composition de la communauté portuaire des représentants
des chargeurs des pays enclavés et cela montre une politique
d'implication de ces pays dans la gestion du port d'Abidjan. L'avantage de
cette implication c'est que les pays enclavés vont le considérer
comme une faveur qu'on leur accorde et de ce fait, ils vont se sentir
concernés et feront tout pour développer leurs activités
dans ce port. En plus de cette implication des pays enclavés il faut
relever aussi que l'avantage du port d'Abidjan par rapport aux autres ports
réside dans le fret de retour .En effet le port d'Abidjan n'a pas de
problème de retour de fret comme le port de Dakar sans compter le
terminal fruitier qui traite en moyenne 400 000 tonnes de fruits par an et le
terminal minéralier qui traite du clinker, du gypse, du laitier, du
manganèse, etc., avec une cadence allant de 5.000 à 8.000 tonnes
par jour. Alors qu'à Dakar la plus part des navires repartent avec des
conteneurs vides ; ce qui rend plus chère les produits
importés. Les autorités portuaires en concertations avec les
autres membres de la communauté portuaire doivent avoir pour seule
priorité de mettre en oeuvre des politiques qui permettront aux navires
qui viennent au Sénégal de disposer du fret de retour parce que
c'est le principal problème du pays, des auxiliaires de transport
maritime et les armateurs qui importent au Sénégal des
marchandises. Pourquoi ne pas par exemple prendre les produits que le
Sénégal exporte comme notamment l'huile d'arachide brute et le
sel pour les développer à fond afin de disposer du fret de
retour.
Après le benchemarking nous allons maintenant passer aux
propositions de solutions c'est-à-dire à l'amélioration de
l'offre de services au port de Dakar.
CHAPITRE 5 : l'amélioration de l'offre de
services au Port autonome de Dakar
Les services auxiliaires sont des services accessoires aux
services rendus par le port .Leur existence dépend étroitement du
port ; Par conséquent on peut en conclure que ces services ne
peuvent se développer que si les services rendus par le port se
développent. C'est pourquoi nous avons jugé nécessaires
dans cette partie de mettre en exergue l'amélioration des services
rendus par le port qui doit passer par l'amélioration du rendement de la
productivité dans les terminaux portuaires (I), l'extension du terminal
à conteneurs (II), L'accroissement de la capacité nautique (III)
la mise en place d'un système d'information communautaire(IV), la
création d'une entreprise de réparation des conteneurs(V) et la
réduction des délais de passage des marchandises au port(VI) . La
plateforme de distribution étant déjà
aménagée sa mise en fonction favorisera la fluidité de la
circulation urbaine, il permettra également de décongestionner le
port ; mais ce qui est plus important c'est qu'il permettra de positionner
durablement le port dans la sous région parce que le Port autonome de
Dakar est le point de passage incontournable des marchandises des pays de la
sous-région. D'où la pertinence de la construction de la
plate-forme de distribution pour désencombrer les terminaux et pour
offrir de meilleures conditions de stockage et de conservation des
marchandises. Il en est également de même de la gare maritime
international de Dakar construit pour le trafic passager qui montre la
volonté des autorités portuaires de faire du port un port
moderne, performant et compétitif.
I. l'amélioration du rendement de la
productivité dans les terminaux portuaires :
Avec la croissance économique et la globalisation, le
volume des biens transportés par les routes maritimes a
considérablement augmenté. La taille des navires démontre
ce phénomène, car la première génération
avait une capacité de 1700 TEUs (Twenty feet equivalent units) et
aujourd'hui a atteint une capacité de 8000 TEUs. Les experts
prédisent que la taille des navires continuera à augmenter avec
un taux annuel de 25% jusqu'au 2013 (UNCTAD 2009). Dans ce contexte, les ports
en général et le port de Dakar en particulier doit être
beaucoup plus efficace. Pour cela, l'automatisation totale ou partielle de
certaines opérations et les nouvelles technologies s'imposent comme
solutions possibles pour améliorer l'efficience dans les terminaux ou
bien réduire au maximum le temps d'accostage du navire en jouant sur la
cadence de manutention ou sur le temps d'attente en rade . En effet, La
compétitivité d'un terminal est déterminée par le
succès de différents facteurs de performance, en particulier le
temps qu'un navire reste dans le port et le taux de chargement et
déchargement. A cet effet l'avantage compétitif serait la
réduction du temps que le navire passe dans le poste d'amarrage et le
temps qu'un camion passe dans le terminal, qui peuvent être
considérées comme des objectifs globaux de l'opération
du terminal.
Les critères de performance d'un
terminal
Mesure de la performance des opérations de chargement
et déchargement. Il s'expresse en mouvements par heure
|
Nombre moyenne de mouvements par heure par grue
|
Critère utilisé pour prendre en compte le
terrain, car c'est une ressource limité.
|
Temps pris par un navire dans le poste d'amarrage
|
Temps qu'un camion reste dans le terminal. C'est temps ne
prends pas en compte le te Temps qu'un conteneur reste dans le terminal
|
Pourcentage de temps pris pour servir le trafic entrant et
sortant de conteneurs
|
Ces critères constituent des mesures qui permettent au
port de Dakar de déterminer la performance d'un terminal. Ce pendant
Pour obtenir également un rendement meilleur le port doit planifier les
grues de quai pour déterminer une séquence d'opérations
de chargement et de déchargements, tels que le temps total soit
minimisé. La minimisation du temps prend un intérêt
particulier, car il détermine le temps de départ d'un navire. Une
utilisation effective des grues implique aussi un temps court de manutention
des navires la planification permet également d'éviter les pertes
de temps dans les installations parce qu'une fois que le manutentionnaire sait
dans quel poste il doit accoster il peut automatiquement commencer à
planifier les grues et préparer les opérations en attendant le
navire. Mais à cela s'ajoute la nécessité de l'extension
du terminal à conteneur.
II. L'extension du terminal
à conteneurs :
L'extension du Terminal à conteneurs au port autonome
de Dakar consiste en la construction d'un troisième poste à quai
dans le prolongement des postes 62 et 63 par le comblement de la darse entre le
TAC et le Môle 8. L'objectif est d'accroître les surfaces
conteneurs actuelles du PAD et le linéaire de quai de 292,59 m. L'actuel
quai mesure 424,80 mètres. L'extension du Terminal à conteneurs
améliorera, à terme, les capacités des portes conteneurs
en permettant l'accueil dans le Port de Dakar de navires avec des tirants d'eau
de 13 m, mais aussi la manutention, avec la mise en place de portiques.
L'augmentation de la fondation des quais va élargir l'éventail
des catégories des navires pouvant y accoster. « Avec ces
ouvrages, nous pouvons recevoir des bateaux ayant des tirants d'eau plus
élevés. Nous allons aussi accroître la taille des navires
à recevoir au terminal à conteneurs »15(*), explique Amadou Kane le
coordonnateur du projet, Le projet permettra la réalisation de 75.000
mètres carrés de terre-pleins. Cette augmentation de la
superficie de terres - pleins combinées avec la réalisation de
nouveaux quais vont concourir à l'accélération des
opérations portuaires. Les armateurs perdront alors moins de temps dans
les eaux du Port avec la multiplication des quais. L'extension de la superficie
des terre-pleins va résoudre l'encombrement des terminaux. Le Port
s'entoure ainsi des atouts pour accueillir les navires de la nouvelle
génération. La construction des quais modernes, le
désencombrement des terminaux viendront renforcer la réputation
du port bâtie sur sa capacité d'accueil, son sens du travail bien
fait et aussi son sens du devoir à l'égard de la
clientèle. Il est reconnu à travers le monde que la diligence des
opérations portuaires est la marque dominante de la performance d'un
port. La fidélisation d'une clientèle de plus en plus exigeante
passe impérativement par la disposition des infrastructures conformes
aux standards internationaux pour accélérer les opérations
et offrir un service de qualité .Le Port autonome de Dakar doit
s'inscrire dans cette voie .Les armateurs et autres opérateurs ne
seront pas les seuls bénéficiaires des fruits des grands travaux
encours. L'accélération des procédures aura, à long
terme, des incidences sur les prix des marchandises. « La performance
et l'efficacité des infrastructures vont permettre aux bateaux
d'opérer sans difficulté. Ce qui va minimiser le coût de
passage des marchandises dans un port .Or l'intérêt pour le
consommateur, c'est d'avoir des marchandises à bas prix .Plus le bateau
dure dans un port, plus le consommateur va payer cher la
marchandise », argumente Ahmadou Kane. D'où toute la
pertinence de la rénovation et la réhabilitation du môle 2
et la construction d'un terminal à conteneurs dont les coûts
globaux se chiffrent à plus de 25 milliards de francs Cfa16(*).
C'est un projet qui permettra de positionner le port, mais
c'est un projet qui doit être accéléré pour ne pas
être en retard dans l'évolution du trafic conteneurs. L'extension
du terminal à conteneurs est doit être complété
par le dragage du chenal pour permettre au port d'accueillir les nouveaux
d'accueillir navires.
III. L'accroissement de la capacité nautique
par le dragage du chenal d'accès :
Le dragage du chenal d'accès consiste à
approfondir les accès pour concéder une utilisation efficiente et
efficace des chenaux, mais aussi à recevoir les navires de
troisième génération.cet ouvrage permettra au port
d'inscrire la redevance pilotage aux postes de recettes et d'accroitre les
revenus de transbordement. Le dragage du chenal permettra aussi de normaliser
les tirants d'eau entre le terminal à conteneur et les voies
d'accès des navires. L'augmentation de la capacité nautique du
chenal d'accès permettra donc au port d'être en mesure de recevoir
les navires qui arrivent actuellement sur le marché et ceux que les
armements projettent de faire croiser en Afrique dans les années
à venir parce que la survie d'un port dépend de sa
capacité à innover et depuis 30 ans , les navires ont
doublé de capacité et de dimension et automatiquement de tirants
d'eau et par conséquent les ports également doivent
évoluer dans ce sens en accroissant les capacités nautiques pour
pouvoir accueillir les nouveaux navires à fort tirants d'eau parce que
le renforcement du chenal d'accès pour les grands navires permettra de
renforcer les attraits du port de Dakar de réduire les risques de
pertes de clients.
IV. la mise en place d'un système d'information
communautaire :
Dans les ports on note souvent un problème dans la
circulation des informations entre les différents acteurs portuaires.
Les expéditeurs et les transitaires ne disposent pas des informations et
des documents nécessaires pour le dédouanement des marchandises,
Les transporteurs intérieurs manquent d'informations sur les
marchandises qui sont disponibles pour la livraison, Les autorités et
exploitants portuaires manquent d'informations sur les marchandises arrivant
par route et par rail, Positionnement des conteneurs. Tous ces problèmes
causes par la mauvaise circulation de l'information doit inciter à la
mise en place d'un système d'information communautaire qui
permettra :
· Une harmonisation des pratiques et de la gestion de tous
les trafics du port ;
· De simplifier et fluidifier les procédures
administratives ;
· D'accélérer le transit de
marchandises ;
· Réduire les impacts du CO2 en supprimant les
formalités papier et le déplacement ;
· Assurer la traçabilité pour faciliter
l'inter modalité et le suivi des matières dangereuse ;
· De traiter et de transmettre rapidement les documents, des
informations pour faire fonctionner un autre système ;
· D'organiser, de planifier et de gérer
l'utilisation des ressources (personnel, matières, machines,
capitaux)
Ce système d'infirmation va permettre
d'accélérer les procédures de dédouanement et
diminue en même le temps de stockage des marchandises dans le port .mais
le port doit également se lancer dans un projet de création d'une
entreprise de réparation des conteneurs.
V. la création d'une entreprise de
réparation des conteneurs :
De nos jours le transport de conteneurs a atteint des
proportions tellement importants qu'il ne suffit plus de les transporter ou de
les fabriquer il devient important également de pouvoir les
réparer en cas de défaillance par la création d'une
entreprise de réparation des conteneurs .le port doit se lancer dans ce
projet avant les autres ports de la sous région parce que il y va aussi
de sa compétitivité. Le port n'a même pas besoin de
créer une autre entreprise il lui suffit simplement de créer une
structure au sein de dakarnave qui va s'occuper de la réparation des
conteneurs puisque dakarnave est déjà une entreprise de
réparation navale. La création de cette structure augmentera non
seulement l'offre de services au niveau du Port Autonome de Dakar mais elle
renforcera aussi sa position concurrentielle par rapport aux autres ports de la
sous région.
VI. la réduction des délais de passage
des marchandises :
La durée moyenne de séjour des marchandises dans
le port de Dakar est de l'ordre de 8 jours, toutes filières et
opérateurs confondus. Des durées plus longues vont jusqu'à
plusieurs semaines, engendrant des frais élevés de surestaries et
de magasinage. Les causes de ces délais sont variées et tiennent
à l'insuffisance des moyens d'enlèvement, aux dysfonctionnements
du système informatique douanier, à l'absence de documents,
à l'attente de l'attestation de la Société
Générale de Surveillance (SGS) et aux capacités de
paiement du chargeur, parfois limitées.
Le port de Dakar doit trouver des solutions à ces
problèmes. D'abord en ce qui concerne l'insuffisance des moyens
d'enlèvement, le port et les autres operateurs portuaires doivent se
lancer dans une vaste opération de modernisation de leurs
infrastructures et équipements qui favorisent un enlèvement
rapide des marchandises. Ensuite, en ce qui concerne le dysfonctionnement du
système informatique douanier, il faut suggérer la mise en place
d'un système d'informations communautaire qui permettra de centraliser
toutes les données et favorisera un meilleur traitement de l'information
portuaire. Mais le plus important reste aussi la mise en place d'un guichet
unique qui permettrait aux différentes parties impliquées dans le
commerce et le transport de déposer des informations et des documents
normalisés auprès d'un point d'entrée unique afin de
remplir toutes les formalités officielles liées à
l'importation, à l'exportation et au transit. Cela va permettre une
accélération des traitements, une simplification des
formalités, une traçabilité des transactions et une
centralisation des frais. La mise en oeuvre de ces recommandations aurait un
impact significatif sur les délais de passage des marchandises au port
de Dakar.
L'amélioration de l'offre de services et des
installations portuaires est un moyen pour le port de Dakar de profiter d'un
meilleur réseau de liaisons avec les marchés du monde et de
développer sa compétitivité. Pour améliorer le
rendement du port, il faut perfectionner les services portuaires et
créer un cadre de dialogue et de concertation entre les
différents acteurs portuaires, de remplacer les procédures de
gestion manuelles par des procédures électroniques,
d'écourter le temps de rotation des navires en agissants sur les
différents intervenants lors de l'escala des navires. Le port de Dakar a
fait des progrès avec l'avènement des portiques et la
réalisation d'un ensemble de projet mais ces investissements ne doit pas
s'arrêter là, c'est un processus qui doit continuer et doit
impliquer les différents acteurs portuaires pour une meilleure gestion
efficace du port.
CONCLUSION
Le développement du port autonome de Dakar passe
par le renforcement des différents services administratifs, logistiques
et commerciaux .les mutations concernant les activités de
production et de distribution amènent inévitablement à
repenser le rôle que doit jouer le port de Dakar dans le nouveau contexte
économique et territorial. Le nouveau système de création
des richesses, impose au port de Dakar d'être davantage un pivot
efficace des réseaux de transport. En raison de sa situation
géographique stratégique et de la place particulière qu'il
occupe dans le processus de distribution, le port autonome de Dakar est
appelé à jouer un rôle clé dans l'organisation des
échanges de marchandises. Pour cela il lui faut non seulement
moderniser son offre de service traditionnel mais aussi l'étoffer en
mettant en oeuvre un ensemble de services logistiques susceptibles de procurer
des avantages comparatifs par rapport à d'autres infrastructures de
transport. Toutefois, pour devenir un véritable centre de contrôle
des activités matérielles et organisationnelles de la chaine de
transport, le port doit disposer de services permettant d'assurer le traitement
et la gestion de l'information administrative, commerciale et logistique
accompagnant les mouvements de marchandise.
L'adoption de ces différentes stratégies
facilitera l'insertion du port de Dakar dans le tissu productif, dans la
chaine de transport international, dans les réseaux commerciaux
internationaux. La concurrence qui prévaut entre les ports de la sous
région et très féroce et pour pouvoir y résister il
faut des infrastructures portuaires très solides et efficaces et un
niveau de service très élevé. Le port de Dakar peut
devenir le premier port de la sous région mais pour cela il doit
moderniser ses infrastructures, améliorer son niveau de services et
conclure des coopérations avec les pays enclavés pour gagner
encore des marchés dans la sous région et pourquoi pas avec les
ports européens ; asiatiques et américains pour
élargir son champ de prédilection. Le port de Dakar est à
la croisée des routes maritimes desservant l'Amérique du Nord
à l'Amérique Sud mais également l'Amérique du Sud
à l'Europe du Nord. Donc, c'est une position stratégique,
extrêmement importante que les autorités doivent valoriser pour
faire du port autonome de Dakar le premier de la sous-région en terme de
compétitivité, de rapidité de prestation de services, de
chargement et de déchargement avec une bonne politique de manutention ,
de sécurité absolue en même temps que de sureté.
BILBLIOGRAPHIE
Ouvrage généraux
- LAMY TRANSPORT, Tome 2, édition 2006
- LAVERGNE, L, Les transports par mer, Moreux et compagnie,
2° édition, Paris, 1975
Mémoires consultés
L'AGENT CONSIGNATAIRE DE NAVIRE, présenté par
Pascal FOYANG au centre de droit maritime et des transports ,1998
Le consignataire de navire et l'agent maritime,
Présenté par Sarah BOUKERBOUT 2008-2009
Articles, Rapports et revues
Rapport statistique du port de Dakar 2009
Rapport du secrétariat de la CNUCED :
étude sur le transport maritime 2003,2005 2006,2008
MONOGRAPHIE DE LA CNUCED SUR LA GESTION PORTUAIRE :
Création et gestion d'un terminal à conteneurs:
l'expérience de Sri Lanka (1980-2002)
MONOGRAPHIE DE LA CNUCED SUR LA GESTION PORTUAIRE La
démarche «qualité» L'expérience du Port de
Nantes/St-Nazaire
Bulletin d'information du port Autonome de Dakar 2009
Entreprise et investissement le cas du PAD mars 2007
GLOSSAIRE
Agent consignataire : mandataire
portuaire qui a un rôle technique d'assistance à l'armateur et au
capitaine (prise en charge du navire à l'entrée du port,
réservations remorqueurs, réception des marchandises, chargement,
etc.).
Agent maritime : mandataire commercial d'un
armateur (ou de plusieurs), le représente dans toutes les fonctions de
collectes du fret dans un port ou dans une place déterminée. Il
peut être aussi agent consignataire.
Avitaillement : fourniture de combustible,
vivres, etc., nécessaires à bord d'un navire pour
l'exécution d'un transport.
Balisage : est l'ensemble de tous les
signaux ou marques distinctives disposés à terre ou en mer pour
indiquer la route à suivre dans une passe (ou le long d'une côte)
ou signaler les dangers à éviter dans celle ci (ou près de
celle ci).
un chenal désigne la voie d'accès
à un port ou à une zone de mouillage dans lequel un
navire
disposera de la plus grande profondeur d'
eau
sous la quille, lui permettant de progresser en toute sécurité
.
Commissionnaire de transport : prévoit et
organise les opérations de transport pour son client. Il agit en son nom
propre et a le choix des voies et moyens. Il a, en principe, une obligation de
résultat : c'est lui qui choisit les sous-traitants sous sa
responsabilité.
Consignataires de navires : représentants
du propriétaire ou de l'affréteur du navire dans un pays
étranger; ils organisent l'escale au port et, dans leurs fonctions
d'agents maritimes, procurent le fret que le navire aura à transporter.
Ils peuvent donc être en même temps entrepreneurs de
manutention.
EVP : Equivalant Vingt Pieds, représente
l'unité d'un conteneur de 20 pieds. Un conteneur de 40 pieds comptera
pour 2 EVP.
Groupeur : commissionnaire de transport qui
réunit des colis et envois de détail, en vue de constituer des
lots de groupage formant des unités de charge, puis qui les confie aux
transporteurs. Il existe des groupeurs de fret aérien, maritime,
routier.
Hinterland : arrière-pays commercial d'un
port. Cet arrière-pays peut correspondre à plusieurs pays sans
littoral (Ex : Le Mali et le Burkina Faso pour le port autonome de
Dakar).
Terminal : terre-plein aménagé
où aboutissent des voies maritimes, fluviales, ferroviaires et
routières et où s'effectue le transbordement des conteneurs d'un
moyen de transport à un autre et/ou un stockage intermédiaire.
TEU (Twenty Feet Equivalent
Unit): EVP (Equivalent Vingt Pieds):
Conteneur de référence standard de 20'.
THC Terminal Handling Charges : frais portuaires
facturés au chargeur par l'armateur pour la manutention du conteneur
dans le port.
Tirant d'eau : Profondeur du navire en dessous
de la ligne de flottaison ; le tirant d'eau varie avec le chargement du navire,
plus ce dernier est chargé plus le tirant d'eau est important.
Tonnage de Jauge Brute (TJB) : Gross
Registered Tonnage : GRT : capacité totale en volume du navire.
S'exprime en tonneaux : 1 tonneau = 100 pieds cube = 2,83 m3.
Tpl : Le tonnage de port en lourd est une
unité de mesure de capacité de la flotte, c'est l'unité la
plus commerciale et de fait la plus utilisée aujourd'hui. Elle
correspond au poids de la cargaison plus les ballasts (compartiments
situés dans le double fond qui permettent d'entreposer des
quantités d'eau salée qui servent de lest pour parfaire la
stabilité, l'assiette, l'enfoncement et pour éviter les
déformations de la coque), plus l'approvisionnement et les soutes.
Toutefois en général la capacité des porte-conteneurs est
évaluée en EVP, celle des rouliers en linéaire de roulage
disponible et celles des navires réfrigérés en pieds cube.
Dead weight ton est son équivalent anglais (dwt).
Transitaire : intermédiaire entre le
transporteur (maritime, terrestre ou aérien) et le chargeur au nom
duquel il exécute ses obligations de transport. Il peut avoir selon la
mission à lui confier la position juridique de mandataire ou de
commissionnaire de transport.
TABLE DES
MATIERES
REMERCIEMENTS.........................................................................................P1
DEDICACES..................................................................................P2
LISTE DES
ABREVIATIONS........................................................P3
SOMMAIRE...........................................................................
P4 et 5
RESUME...............................................................P6
INTRODUCTION............................................................p7
Chapitre 1 : présentation du PAD et de la direction
des opérations portuaires...p9 I.
Présentation du Port Autonome de
Dakar.................................p9
A/ la situation géographique du port de
Dakar.......................p9
B/ les infrastructures et équipements
portuaires..................p10
1. les infrastructures du port autonome de Dakar
..............p10
2. les équipements
portuaires..........................p11
B/ le statut juridique du
PAD...................................p13
II. la présentation de la direction des opérations
portuaires..................p14
A/ l'organisation de la direction des opérations
portuaires..................p14
1. Les structure rattachées au directeur des
opérations portuaires...............p14
2. les divisions
.............................................................p14
B/ les missions de la direction des opérations
portuaires..................p14
Chapitre 2: le cadre
théorique................................................p16
I. La présentation du sujet et sa
délimitation.....................................p16
II. présentation des méthodes utilisées
pour traiter le sujet.......................p20. la III.
Problématique du sujet
.............................................p20
IV. la recherche
documentaire.........................................................p20
CHAPITRE 3: les différents services offerts au niveau
du PAD...............p22
I. les services nautiques ou services rendus au
navire.............................p22
A/ les services effectués dans les opérations
d'accostage.........................p23
1. le service de
balisage................................................................p23
2. le service de pilotage au niveau du
PAD..........................................p24
a) le but du
pilotage.........................................................p25
b) le caractère obligatoire du pilotage au
PAD.......................................P25
c) les limites du
pilotage.................................................................P26
3. les services de remorquage des
navires......................................p26
4. le service d'avitaillement en eau,
électricité, hydrocarbure et téléphone.......p27
B/ les services qui interviennent à
terre.................................................p27
1. Entretien et réparation des navires : Dakarnave
et SIRN........................p27
2. le service rendu par le consignataire du navire au
PAD.........................p29
a) les fonctions techniques et commerciales du
consignataire.......................p29
b) la fonction juridique du
consignataire..............................................p32
II. les services rendus à la marchandise au
PAD......................................p33
A/ le transit de marchandises au
PAD.................................................p33
B/ Le consignataire de cargaison au
PAD.............................................p35
C/ le rôle du commissionnaire de transport au niveau
du PAD...................p36
1. Le commissionnaire est un
intermédiaire................................................p36
2. Le commissionnaire organise le
transport...............................................p37
3. Le commissionnaire de transport traite en son nom
personnel......... ..............p37
D/ Le rôle du commissionnaire agrée en douane au
PAD............ .....................p37
E/ Les entreprises de manutention au niveau du
PAD....................................p38
F/ Le dédouanement des marchandises au port de
Dakar ..............p40
CHAPITRE 4 : le
Benchemarking............................................................p47
I. Le Port de Nantes/St-Nazaire
..............................................................p47
II. le port
d'Abidjan.............................................................................p49
Chapitre 5 : l'amélioration de l'offre de services
au Port autonome de Dakar...... ..p50
I. L'amélioration du rendement de la
productivité dans les terminaux portuaires... ..P50
II. la construction d'un terminal à conteneurs
moderne....................................p51
III. L'accroissement de la capacité nautique
................................................p53
IV. la mise en place d'un système d'information
communautaire...............................p53
V. la création d'une entreprise de réparation
des conteneurs................................p54
VI. la réduction des délais de passage des
marchandises...................p54
CONCLUSION
....................................................................................................p56
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................P57
Glossaire
..............................................................................................................p58
Table des matières
..............................................................................................p60
Annexes.................................................................................................................p63
ANNEXES TECHNIQUES
1- Fiche d'accord de suivi par le maître de stage
universitaire ;
2- Fiche de contrôle du plan et de la
méthodologie ;
3- Fiche d'appréciation du stagiaire par le
maître de stage en entreprise ;
4- Fiche d'attestation de la période de
stage ;
5- Règlement n° O3/2008/CM/UEMOA relatif aux
conditions d'exercice des professions de transports maritimes et
d'intermédiaire de transport maritime au sein de l'UEMOA.
* 1 _Travaux maritimes, J.
chapon- éd. Eyrolles.
* 2 _ Bulletin
d'information du PAD 2010-2017 page 59 et 60
* 3 _ Décision
n°00088/PAD/DEX/DG du 14 janvier 2002 portant attributions et organisation
de la direction de l'exploitation modifiée par la décision
n°00070/PA/DG du 16 septembre 2010 portant organisation de la direction
générale.
* 4 _La
Revue Maritime n° 417 - 1er trimestre 1990
* 5 _
Synthèse n° 1 : les ports de la quatrième
génération - ISEMAR octobre 1997
* 6 _
Voir le tableau ci-dessous.
* 7 _ Article premier du
règlement organique de la station de pilotage du port autonome de Dakar
délibéré le 24 novembre 1976 et rendu
exécutoire par l'arrêté
interministériel° 7663 du 14 juillet 1977.
* 8 _
Sur la distinction entre consignataire simple et agent maritime établie
sur la base du critère de clientèle propre : CA, Paris, 5
ch. B, 13 Nov. 1986, Charles le Borgne c/ SCTT, Lamy line. Voir aussi :
T.com, Marseille, 5 mars 1991, Daher c/ Fouquet Socop, Lamyline.
* 9 _
CE, 26 juillet 1978 et CE 5 déc. 1979, DMF 1980, p.180
* 10 _
Cass.com, 21 fev 1995, N° 93-11.870, BTL 1995, p.164.
* 11 _
Dictionnaire encyclopédique illustré. Hachette, édition
1994
* 12 _
Lamy transport, Tome 2 (Edition 2005), page 116 n°182
* 13 _ Règlement n°
O3/2008/CM/UEMOA relatif aux conditions d'exercice des professions de
transports matîmes et d'intermédiaire de transport maritime au
sein de l'UEMOA
* 14 _ CNUCED : la
démarche qualité au port de Nantes/St-Nazaire
* 15 _ Amadou Kane,
Coordonateur Cellule des Projets du Môle 2 et du
Terminal à Conteneurs dans le soleil n° 6, Mars
2007 investissement et entreprise page 2
* 16 _ Le soleil n° 6,
Mars 2007 investissement et entreprise page 2
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