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L'analyse des sources de financement des institutions de microfinance: cas du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS)

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par Mike SHUKURU MWEZI
Institut supérieur de management - Master ingénierie financière 2009
  

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Section 3- l'hypothèse de travail

En matière de financement dans le secteur financier, il n'existe pas un mode de financement optimal pour les institutions de microfinance. Mais aujourd'hui, les IMF ont à leur disposition un éventail toujours croissant des sources de financement.

Section 4- la pertinence du sujet

Dans les pays industrialisés, pour une majorité de la population, avoir accès à des services financiers simples (un compte courant, un compte d'épargne, un chéquier,...) est devenu tout naturel. En même temps, il existe malheureusement une importante population en situation «d'exclusion bancaire» définie comme «un degré d'entrave dans les pratiques bancaire et financière qui ne lui permet plus de mener une vie sociale normale dans la société»12(*).

Au Sénégal et dans les pays en développement, c'est l'immense majorité qui est exclue du secteur financier formel. Pour remédier à cela il a été crée des IMF, considérées comme le secteur financier informel, nécessitant des ressources pour répondre aux besoins des exclus. Ce qui entraine les besoins de financement, quelle qu'en soit le type.

D'où l'intérêt du choix de notre sujet.

Section 5- la revue critique de la littérature

Cette revue de la littérature va mettre l'emphase sur quelques ouvrages traitant de la microfinance. Ces outils nous ont permis d'avoir une idée synthétique sur la base de laquelle notre étude est fondée.

Le livre intitulé «Le guide de la microfinance»13(*) écrit par trois praticiens de la microfinance, Jeremy Hadjdenberg, Sébastien Boyé et Christine Poursat, s'adresse aux acteurs de la coopération internationale, aux professionnels du monde de la finance, aux étudiants et à un public plus large intéressé par les enjeux et la pratique de la microfinance dans le pays en développement. Les auteurs abordent aussi bien les aspects les plus pratiques que les questions financières et organisationnelles.

Tout en donnant une vision globale du développement de la micro finance dans le monde, ce livre présente une multitude d'opérations menées à travers tous les continents qui prouvent l'universalité du concept et sa capacité d'adaptation aux contextes locaux.

C'est à partir de cette connaissance concrète du terrain que le livre décrit les mécanismes des institutions de microfinance et définit leurs enjeux majeurs, ainsi que le rôle des partenaires extérieurs: État, financeurs, experts. L'intérêt de ce livre est de couvrir largement le thème de la microfinance, abordant à la fois des aspects très concrets (le fonctionnement opérationnel d'une institution, les cas de fraudes...), mais aussi les questions plus générales de la réglementation ou des publics encore non couverts par les IMF. Ecrit par des praticiens, avec une expérience réelle du terrain, le livre garde un ton didactique, et un souci d'illustrer toute explication par des exemples.

L'ouvrage intitulé «La commercialisation de la microfinance» édité par Deborah DRAKE et Elisabeth RHYNE publié par Kumarian Press nous indique que lorsqu'on parle de commercialisation de la microfinance, il est entendu une orientation plus lucrative des activités accomplies par les operateurs du secteur. L'importance du sujet vient de la présence accrue d'institutions financières (tels, banques commerciales, sociétés d'investissement) dans la microfinance et d'un questionnement quand à la desserte de services financier aux populations démunies et vulnérables qui étaient a l'origine de la microfinance.

Plusieurs praticiens pensent que la seule voie pour la desserte de produits financiers de qualité aux populations démunies passe par la commercialisation de la microfinance. Ceci se justifie par le développement de nouveaux produits financiers adaptés et une bonne couverture géographique et des économies d'échelle.

Pour les praticiens de microfinance il y a une nécessité pressante et soutenue à développer des produits qui couvrent les besoins de l'ensemble des communautés pauvres et moins pauvres et d'une manière efficiente. Cette partie de recherche développement tient lieu d'espace pour canaliser les ressources des bailleurs de fonds publics et internationaux pour les années à venir. Même si on observe une tendance actuelle pour inciter les ONG du secteur à développer des modèles démonstratifs d'autosuffisance, le besoin de financer par subsides les modèles innovateurs de couverture des populations pauvres reste une grande priorité.

* 12 _ Jean-Michel Servet et Isabelle Guérin, Exclusion et liens financiers. Rapport du centre Walras 2002, economica.

* 13 _ Sébastien BOYÉ, Jeremy HAJDENBERG et Christine POURSAT, Guide de microfinance, Eyrolles

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault