6.5. Conclusions partielles :
L'étape de stripage présente une similitude
dans tous les cas quelque soit le type de minerai. Elle met en contact toujours
une phase organique chargée de cuivre et l'électrolyte
épuisé retour cellules de la salle
d'électrolyse.
Approche d'un paramétrage des conditions optimales
d'un circuit lixiviation - extraction par solvant du cuivre à l'usine
à cuivre de Kolwezi sur base du minerai oxydé de cuivre du
gisement de Kilamusembu.
Dans les procédés d'extraction du cuivre
métallique comprenant la méthode d'extraction par solvant
à l'étape suivant le stade de lixiviation, l'électrolyte
épuisé est exempte d'impuretés et est d'acidité
fixé. Pour permettre un bon stripage lorsque l'extractant est le Lix 984
NC, l'électrolyte épuisé contient environ 150 grammes
d'acide libre par litre et 35 à 40 grammes de cuivre par litre qu'il
faut enrichir pour atteindre des valeurs allant jusqu'à 50 grammes de
cuivre par litre.
La teneur cuivre dans la phase aqueuse acidulée
augmente avec l'augmentation de la valeur du rapport des phases
Vo/Va.
Par contre le rendement de récupération
cuivre par la phase aqueuse acidulée n'accuse pas une variation
prononcée avec l'augmentation de la valeur du rapport des phases
Vo/Va.
Ainsi au stripage nous retiendrons un rapport de phase
unitaire, pour un temps de contact de 3 minutes à l'appui d'une solution
aqueuse acidulée dont l'acidité a été fixée
à 160 grammes d'acide libre par litre et le stripage pouvant être
effectué en un seul stade.
Nous noterons que pendant ces essais, nous avons
évolué avec un électrolyte non chargé en cuivre,
mais ayant l'acidité voulue pour que le stripage soit effectif. Ce qui
nous a donné un électrolyte chargé dont la teneur cuivre a
été de 3,16 grammes. Pour une simulation industrielle, il faudra
réadapter ces essais sur base d'un électrolyte
préparé qui devra contenir 30 à 35 grammes de cuivre par
litre et une acidité de 160 grammes d'acide libre par litre.
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