I.1.3 Les plis vocaux
Les plis vocaux correspondent à ce que l'on appelle
couramment les cordes vocales. Sur une coupe coronale du larynx on observe, de
haut en bas, les plis ventriculaires, le ventricule de Morgani et les vrais
plis vocaux.
2 McFarland David H. p95, Op. cit. p6.
Configuration interne du larynx (coupe frontale
d'après Lumby) 3
La longueur des plis vocaux est d'environ 15 à 20 mm chez
l'homme et d'environ 9 à 13 mm chez la femme. L'épaisseur de ces
plis est d'environ 5 mm.
Chez l'adulte, le pli vocal est composé de cinq couches
de tissus. La couche la plus superficielle est constituée
d'épithélium assez rigide qui maintient la forme des plis vocaux.
En dessous se trouve l'espace de Reinke qui est la couche la plus active lors
de la vibration des plis vocaux. Viennent ensuite les couches
intermédiaires et profonde qui constituent le ligament vocal. Enfin, le
muscle vocal se situe sous le ligament vocal.
Les cinq couches du pli vocal 4
I.1.4 Musculature intrinsèque du larynx
Il y a cinq paires de muscles intrinsèques au larynx
(leurs noms indiquant leurs insertions nous nous contenterons simplement de les
citer avant de décrire leurs actions) : les muscles
thyro-aryténoïdiens, les muscles crico-aryténoïdiens
postérieurs et latéraux, les muscles
ary-aryténoïdiens et les muscles crico-thyroïdiens.
3 Cornut G. (2005), La voix, Paris: Presse Universitaire
de France (Collection Que-sais-je?), p16.
4 Ibid. p17.
Muscles intrisèques du larynx (d'après
Netter) 5
I.1.1 Mécanique de l'accolement des cordes
vocales
Il est dit que les muscles thyro-aryténoïdiens
forment la majeure partie des muscles vocaux. En réalité, ils
soutiennent les muscles vocaux à proprement parler, et aident à
l'adduction de ces derniers par leur contraction.
Les crico-aryténoïdiens latéraux sont des
muscles adducteurs. Leur contraction assure une fermeture glottique correcte en
tirant les apophyses vocales vers la ligne médiane. Les muscles
ary-aryténoïdiens (aussi appelés
interaryténoïdiens) sont également des muscles adducteurs.
Ils tirent les deux cartilages aryténoïdes sur la ligne
médiane rapprochant ainsi les plis vocaux.
5 MacFarland D. H. p95, Op. cit. p.6.
extrinsèques du larynx sont reliés à cet os.
Il supporte donc le larynx mais n'est pas toujours considéré
comme faisant partie de ce dernier.
6 MacFarland D. H. p99, Op. cit. p.6.
I.1.3 La musculature extrinsèque du larynx
Il y a huit muscles extrinsèques au larynx. Les muscles
thyro-hyoïdien, sterno-hyoïdien, omo-hyoïdien et
sterno-thyroïdien sont abaisseurs du larynx et sont dits muscles
sous-hyoïdiens. Les muscles mylo-hyoïdien,
génio-hyoïdien, stylo-hyoïdien et digastrique sont
élévateurs du larynx et sont dits sus-hyoïdiens.
Au cours de la phonation, le larynx se déplace:
-vers le haut et l'avant lors de la production d'un son aigu
par la contraction des muscles génio-hyoïdien, digastrique
antérieur, mylo-hyoïdien, thyrohyoïdien et stylopharyngien
-pour la production d'un son grave, ce sont les muscles
soushyoïdiens qui interviennent.
A chacune de ces contractions correspond la contraction plus ou
moins importante d'un muscle antagoniste qui contrôle le mouvement.
Les muscles sus et sous-hyoïdiens (d'après
Netter) 7
7 MacFarland D. H. p104, Op. cit. p.6.
|