4.7 Les partenaires de financement
Au niveau national
L'imminence de protéger et de mettre en valeur les deux
sites n'est plus à prouver vu l'état de délabrement dans
lequel ils se trouvent ; elle s'impose même. Pour réaliser notre
projet, nous aurons comme partenaire de financement : l'Etat Congolais
(à travers le Ministère de la Culture et plus
précisément la Direction du Patrimoine et des Archives), les
collectivités locales, les institutions internationales et les
institutions de coopération bilatérale.
4.7.1 L'Etat Congolais
Les sites sur lesquels nous travaillons
bénéficient d'une protection nationale; c'est donc dire que le
projet sera, pour une large part, financé par l'Etat Congolais à
travers le Ministère de la Culture. Notre projet va ainsi s'inscrire sur
les axes prioritaires compte tenu de l'urgence des travaux à
réaliser et dans l'optique de l'inscription des sites au patrimoine
mondial.
4.7.2 Les collectivités locales
développement de leur contrée. Il s'agit aussi
d'amener les autorités locales à axer leur politique de
développement sur le patrimoine culturel et partant sur le tourisme. A
coté des autorités locales, il y a les membres de la cour royale
de M'bé et de Loango qui sont des partenaires incontournables et doivent
être impliqués dans le projet.
Au niveau international
4.7.3 Les institutions internationales
Les institutions intergouvernementales
L'appel à collaboration et au financement sera
lancé auprès des institutions comme :
- L'UNESCO et le Centre du patrimoine mondial dans le cadre du
projet « La route de l'esclave », lancé en 1994.
- Le PNUD, l'Union Européenne (UE) à travers «
le Programme culture » qui vise à encourager la connaissance et la
préservation des biens culturels.
- L'Union Africaine (UA), la Banque Mondiale.
Les ONG internationales
- La Fondation Getty
- L'ICOMOS
- L'ICROM - France et le Bouclier Bleu
4.7.4 Les institutions de coopération
bilatérale
L'Ambassade de France au Congo à travers le Fonds Social
de Développement (FSD), outil de mise en oeuvre locale permettant le
financement des microprojets de développement au plus près des
populations.
- L'Ambassade des USA au Congo
- La coopération Allemande
- Le Musée des Techniques et de Cultures Comtoises - La
coopération Chinoise.
4.8 Les prévisions financières
Tableau 2 : Prévisions budgétaires pour
chaque site
Désignation
|
Coût total en CFA
|
Partenaires financiers (77%)
|
Collectivités locales (20%)
|
Populations locales
(3%)
|
Travaux de protection et de Restauration
|
6.000.000
|
5.000.000
|
1.000.000
|
0
|
Formation de la main d'oeuvre et de l'équipe
dirigeante
|
1.600.000
|
1.000.000
|
320.000
|
280.000
|
Achat matériel
|
3.000.000
|
2.400.000
|
600.000
|
0
|
Salaires prévisionnels
|
1.650.000/Mois x 19 mois de travaux =3135000
|
25.327.000
|
6.080.000
|
0
|
Total A
|
38.630.000
|
33.727.000
|
8.000.000
|
280.000
|
Imprévus (10% de total A)
|
3.863.000
|
3.372.700
|
800.000
|
28.000
|
Total général
|
42.493.000
|
37099000
|
8.800.000
|
308.000
|
Total général 42.493.000
|
Le budget prévisionnel est arrêté à
la somme de quarante-deux millions quatre cent quatre-vingt treize
mille (42.493.000) francs CFA soit soixante quatre mille sept cent soixante
quinze (64.775) euros. Il sera supporté en grande partie par
l'Etat Congolais dans sa politique de protection, de revalorisation, de
diffusion et de développement du patrimoine culturel ainsi que par les
partenaires internationaux. Ce budget reste approximativement le même
pour les deux sites compte tenu du fait que les travaux à
réaliser sont de même nature : formation de la main d'oeuvre,
aménagement, restauration, protection...
Ce tableau illustre une répartition de financement
selon les différents partenaires ; ainsi, les partenaires internationaux
et l'Etat participent à hauteur de 77%, les collectivités locales
à 20%, et les populations locales à 3% sur l'ensemble du
budget.
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