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L'énergie et le processus de mise en valeur du Cameroun français (1946-1959)

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par Moà¯se Williams Pokam Kamdem
Université de Dschang - Maitrise 2007
  

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A. Les questions foncières et du financement

L'élaboration du projet d'aménagement des chutes d'Edéa à des fins hydroélectriques avait indubitablement soulevé quelques problèmes. Certes, le site était intéressant du point de vue hydrologique,160(*) mais le temps semblait révolu où les domaines terriens des colonies étaient considérés comme des "no man's land".161(*)

1. L'affaire de l'île d'Edéa

Il est rarement fait mention, aussi bien par les populations concernées que par les auteurs de travaux y afférant, de revendications foncières au sujet du domaine foncier ayant servi à l'aménagement hydroélectrique d'Edéa. J.-A. Njomkam note à cet effet que cette réalisation ne posa "aucun problème humain", en comparaison avec la Côte d'Ivoire et le Ghana où ce genre d'opérations engendra des déguerpissements et le recasement des populations.162(*) Ceci est d'ailleurs fréquent lorsqu'il s'agit de la construction de barrage : les abords du fleuve devant être aménagés et parfois, de grandes surfaces devant être immergées pour constituer un réservoir.

Dans un autre travail consacré au barrage d'Edéa, Albert Mbekek évoque explicitement les expropriations dont ont été victimes les populations bakoko.163(*) La ville d'Edéa, et partant la région de la Sanaga-Maritime, est peuplée principalement par les communautés Basa et Bakoko. Néanmoins, la partie de la ville où a été construit le barrage est le domaine des Bakoko. On fait notamment des chutes d'Edéa le règne de leur dieu suprême.164(*) Dès 1950, la question foncière allait être mise en avant, ce qui ne manquait pas de susciter des inquiétudes chez les administrateurs en place. Le chef de subdivision, E. Pinelli, notait ainsi "OMOG Thomas fait miroiter aux yeux des Bakokos les 10 millions de l'île d'Edéa qu'il estime revenir de droit aux seuls Bakokos et qu'il considère déjà comme bien exclusif."165(*) Omog Thomas, décrit par l'administrateur Pinelli comme un personnage "intelligent, sournois, hypocrite et menteur", était moniteur de la mission catholique d'Edéa. En 1949, il fut l'initiateur du mouvement traditionnel Log-M'poh unissant les Bakokos de la région ; ceci "pour s'opposer au mouvement AASM (Association Amicale de la Sanaga Maritime)" qui regroupait les Basa.166(*)

La revendication de Omog et des Bakoko allait rapidement devenir un leitmotiv prenant exemple sur les indemnités accordées pour des terrains à Douala. Dans un climat déjà tendu par la montée de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), Pinelli critiqua vivement la décision de l'Assemblée Représentative (ARCAM) qui avait accordé les dix millions de compensation, et regretta que l'administration n'ait pas encore pris une position ferme, en matière de propriété coutumière.167(*) Celle-ci s'attela alors par des décisions de justice à faire de l'île d'Edéa une partie du domaine du Territoire pour mettre fin aux revendications.

2. Le financement de l'aménagement d'Edéa

Le financement de l'aménagement des chutes d'Edéa est resté un sujet soigneusement évité par divers travaux. Ceci à cause de la difficulté à collecter la documentation nécessaire et à recouper des informations éparses, provenant de différentes sources et bien souvent incomplètes.

On considérait lors de l'élaboration du plan d'équipement que le barrage et la centrale d'Edéa nécessiteraient un effort d'environ 2 milliards de francs CFA,168(*) soit 8% de l'effort global. On comprend alors que cette part de l'investissement ait été supportée par la section générale du FIDES à travers des avances consenties par la CCFOM.

Graphique IV : Ventilation des crédits pour l'aménagement hydroélectrique d'Edéa (situation en 1950) en millions de francs CFA

Source : Nous, d'après Njomkam, "L'énergie et le développement...", p.154.

Diverses rubriques étaient prises en considération : les dépenses d'infrastructure (génie civil pour la construction du barrage et de la centrale, l'équipement électrique et mécanique, la ligne de transport Edéa-Douala et le poste transformateur de Douala) auxquelles on ajoute les dépenses d'exploitation (immeubles et bureaux, fonctionnement de la société au cours de la construction du barrage). L'évaluation des dépenses portait alors dès la fin 1950 à près de 3.023 milliards de francs CFA.169(*) Evidemment, le génie civil, de par la masse des travaux engagés, constitue la rubrique la plus importante. La fin de la première phase du projet (Edéa I) en 1953 permit d'évaluer la facture à environ 4.300 milliards de francs CFA, soit le double de la dotation initiale.

En 1954, l'implantation d'ALUCAM étant acquise, il fallu réaliser la seconde phase du projet (Edéa II) qui consista en une extension des installations et de l'équipement pour faire passer la production de 150.000 de kWh à 1200 millions de kWh. Il fut envisagé de mobiliser 3,5 milliards de francs CFA pour cette extension.170(*) Cependant, seulement 3 milliards furent consommés.

Ainsi, jusqu'à 1959, les deux premières phases du projet hydroélectrique d'Edéa avaient nécessité près de 7,5 milliards de francs CFA. Ce quadruplement du budget initial semble curieux et déraisonnable. Il faut néanmoins constater que les services financiers du Territoire avaient entrevu cette situation, pour la réalisation de l'ensemble du plan d'équipement, en reconnaissant que la revalorisation des marchés était due à une augmentation des prix de matériel en France depuis 1948 (fréquemment de 100%) et à une extension de la masse des travaux.171(*)

B. La question de la main-d'oeuvre

Avec les capitaux, la main-d'oeuvre constitue l'un des principaux moyens de réalisation du plan d'équipement. Il semble pourtant que ceci ait posé un réel problème. Il est ainsi courant de retrouver des interrogations telle : "Le facteur main-d'oeuvre deviendra-t-il un obstacle au développement futur du territoire ?"172(*) On décèle cette préoccupation dans une correspondance du chef de région de la Sanaga-maritime, R. Lelong, adressée au Haut-commissaire Hoffherr. Il écrivait :

J'ajoute enfin, - et ce n'est pas là un de mes moindres soucis - que nous devons au plus tôt, déterminer près des sociétés chargées de l'exécution des divers travaux du barrage hydraulique, leurs besoins en main-d'oeuvre. De nombreux problèmes seront alors posés (recrutement, installation, nourriture) et il y aurait intérêt à les envisager au plus tôt.173(*)

C'est pourquoi diverses mesures ont été prises dans ce cadre souvent, présentées par l'administration française comme exceptionnelles. Notre préoccupation a donc été de déterminer : quelles mesures avaient été prises dans ce cadre ? Et puisqu'il s'agissait de main-d'oeuvre, quelles étaient leurs conditions de recrutement et de vie sur le chantier ?

1. La main-d'oeuvre locale sur le chantier hydroélectrique d'Edéa

La main-d'oeuvre locale (désignée le plus souvent comme africaine ou indigène) sur le chantier d'Edéa était, dans sa grande majorité, constituée des populations habitant Edéa. Cette situation évitait notamment à ENELCAM de mettre sur pied de très importantes infrastructures d'accueil et d'hébergement, d'autant plus qu'il s'agissait de plus d'un millier d'individus. En 1954, l'effectif du personnel indigène était de 1504, dont 1200 manoeuvres et 304 ouvriers qualifiés.174(*) Il semble toutefois que leur recrutement était aussi bien volontaire que forcé, "pour le bien et l'intérêt supérieurs".175(*) Ce que corrobore Séverin Nwaha, s'appuyant sur les propos de son informateur Tong Longmo qui aurait été chargé du personnel sur les chantiers d'Edéa176(*). La main-d'oeuvre locale était repartie dans trois camps : le camp Bassa-Bakoko (pour les populations du Sud Cameroun), le camp Sahara (pour celles du Nord) et le camp pénal (pour les détenus)177(*). D'après cet informateur :

...le camp Sahara était composé essentiellement des déportés du Grand Nord. Ceux-ci étaient soit arrêtés dans les marchés, soit achetés auprès des lamibé et transportés dans les wagons et camions bâchés et gardés. La main-d'oeuvre sudiste était volontaire malgré le manque de culture salariale. "L'on procédait par des flatteries dans les bars et ventes à emporter"178(*). (Sic).

L'administration coloniale défendait l'idée opposée, s'appuyant sur l'évolution de la question du travail forcé dans les colonies : dans une circulaire intitulée "La nouvelle politique indigène pour l'AEF", datée du 8 novembre 1941, le gouverneur Félix Eboué édictait entre autres que : "Toute la main-d'oeuvre nécessaire peut-être recrutée et employée à condition que la vie indigène ne s'en trouve pas déséquilibrée".179(*) La question fut plus tard abordée au cours de la conférence de Brazzaville (30 janvier-8 février 1944). D'ailleurs, les débats démontrent que les administrateurs n'étaient en réalité pas favorables à l'interdiction du travail forcé. Le rapport final de la sous - commission des travaux publics est à ce sujet édifiant. On peut y lire, s'agissant de l'interdiction du travail obligatoire :

Elle est d'ailleurs inapplicable dans l'état actuel des choses, à moins de considérer que le recrutement des travailleurs par l'administration n'est pas du travail obligatoire, ce qui nous fera taxer d'hypocrisie. Sans ce recrutement, en effet, les grands travaux publics ne pourraient s'exécuter qu'avec lenteur extrême...180(*)

La position officielle et définitive intervint avec la loi Houphouët-boigny du 11 avril 1946 abolissant le travail forcé. On peut cependant demeuré perplexe quant à l'application effective et totale de cette loi, au regard des précédents témoignages. Ceci n'exempte cependant pas l'administration et ENELCAM de tout reproche, les conditions d'embauche et de travail se révélant discriminatoires. Pour le même travail exécuté, le camerounais le mieux payé percevait 10.000 francs soit trois fois moins que le salaire d'un ouvrier étranger bénéficiant d'un meilleur suivi sanitaire, de meilleures conditions d'hébergement et d'une alimentation plus complète.181(*) Cet écart de traitement, au-delà des considérations raciales qu'on pourrait y voir, tient également de la perception que les européens avaient du rendement de la main-d'oeuvre locale. L'inspecteur du travail Pierre Pivière écrivait à cet effet :

Si le développement économique du territoire souffre de l'insuffisance de la main-d'oeuvre locale, ce n'est pas parce que celle-ci n'est pas assez nombreuse, mais bien plutôt à cause du bas niveau de son rendement.182(*)

La main-d'oeuvre locale était ainsi présentée comme instable, désertant le chantier par simple fantaisie individuelle ou pour procéder à la vente de leur récolte lors de la traite du cacao par exemple.183(*) On aurait alors imaginé le recours à une main-d'oeuvre suffisamment éloignée du chantier pour contraindre leur stabilité. Ce furent tout d'abord des travailleurs Toupouri, près de 250 individus venus du Nord-Cameroun.184(*) Les Toupouri étaient présentés comme "des travailleurs sérieux, taillés en force et de caractère très ouvert".185(*)

Photo II : Main-d'oeuvre locale sur le chantier hydroélectrique d'Edéa

Source : Rapport annuel du gouvernement français...année 1949.

Au cours de la première phase d'aménagement (Edéa I), de 1948 à 1953, la main-d'oeuvre locale était affectée à des emplois de manoeuvres ; sans véritable spécialisation, elle versa dans le chômage à la fin des travaux. Cependant, la seconde phase du chantier, entre 1955 et 1958 (Edéa II), vit émerger en plus des manoeuvres, des ouvriers, des aides maçons, des maçons et même des contremaîtres. Cette évolution résulte de l'expérience acquise par celle-ci au cours de la première phase du chantier. Le plan décennal retenait ainsi que la solution permanente au problème était la formation professionnelle de la main-d'oeuvre locale. Le recours à des travailleurs italiens sur le chantier semble y avoir participé grandement.

2. L'utilisation de la main-d'oeuvre italienne sur le chantier hydroélectrique d'Edéa

Devant le problème inquiétant que posait le recrutement d'une main-d'oeuvre locale qualifiée au Cameroun, il fut envisagé de faire appel à des travailleurs italiens. Par l'intermédiaire de la Chambre des métiers d'Udine, 350 travailleurs immigrèrent au Cameroun,186(*) venant aussi bien de la région d'Udine, de Vénétie que de Frioul dès janvier 1949. Décrits comme des hommes robustes et athlétiques, des ouvriers adroits, travailleurs, expérimentés et consciencieux, ils avaient pour certains participé à de grands travaux en Libye, notamment en Cyrénaïque.187(*) C'est pourquoi on leur confia des emplois de techniciens et d'ouvriers : mineurs-terrassiers, charpentiers, maçons, mécaniciens-motoristes. Quant à eux, les Français exerçant sur le chantier occupaient des emplois d'ingénieurs et plus généralement de cadres. Pour les accueillir, il avait fallu installer une cité ouvrière pour 350 européens avec boulangerie, boucherie, abattoir, fabrique de glace et de sodas, salle de réunions et de spectacles, buanderie, magasin de vente, centre sanitaire, cabinet dentaire, etc.188(*) Ce qui ne manqua pas de faciliter leur séjour sous les tropiques. Leur rendement fut présenté comme exceptionnel et célébré par les différents orateurs lors de l'inauguration de l'ouvrage le 5 février 1954. Léon Kaptué ne manque pas de noter que "... ce rendement "exceptionnel" était le résultat naturel d'un traitement tout aussi "exceptionnel"189(*) (sic).

Lors d'un congrès Nord-africain du Patronat sur l'émigration et l'immigration au sein de l'Union française en mai 1952, les participants qualifièrent l'expérience italienne à Edéa de coûteuse, mais rentable tout en se félicitant de ses effets sur la formation de la main-d'oeuvre locale. Certes, Claude Welch notait : "The influx of Europeans into the Bassa area, many of them Italians laborers on the Sanaga River dam at Edea, led to an increase in racial incidents"190(*) ; on retient cependant que la cohabitation entre les travailleurs locaux et leurs collègues italiens n'ait pas entraîné d'incident notable. Tout au moins, les différents rapports d'administration n'en fournissent pas d'évidences. A contrario,

... certains ouvriers noirs, releva du Jonchay, deviennent les "compagnons", au sens ancien, des ouvriers italiens, un ferrailleur de ciment armé par exemple. Peu a peu, l'ouvrier indigène se lie d'amitié avec son camarade blanc et, à ses côtés, apprend avec patience les tours de main d'un métier entièrement nouveau. Tout ceci se passe dans le calme et peu à peu se forment ainsi de nouveaux spécialistes de qualité.191(*)

Il s'est agi alors d'un véritable transfert de technologie allant au-delà de l'objectif initial : fournir de l'électricité à la zone industrielle de Douala et d'Edéa.

Il devient alors indéniable que l'essor de l'électricité dans le Territoire ait visé à favoriser l'implantation d'industries métropolitaines, ce qui a conduit à mobiliser d'importants moyens financiers et humains. Bien que seuls les grands centres en furent concernés, ceci reste une des réussites de la France au Cameroun et l'héritage énergétique du futur Etat indépendant. Toutefois, la recherche minière énergétique (pétrole, uranium...) retint également l'attention du colonisateur.

CHAPITRE IV : LA RELANCE DES ACTIVITES MINIERES LIEES A L'ENERGIE AU CAMEROUN (1947-1959)

L'activité minière au Cameroun avait connu un certain développement avant, mais surtout pendant les hostilités qui secouèrent le monde de 1939 à 1945. Certes, la production se limita à l'or de Bétaré Oya, à la cassitérite dans le Mayo Darlé, au rutile aux environs de Yaoundé qui étaient destinés aux usines américaines et britanniques192(*). D'autres gîtes de minéraux étaient connus, le cas du pétrole et du charbon, bien que n'offrant pas de possibilités économiques d'exploitation. Cependant, l'industrie minière entra dans une situation difficile après la guerre : la chute des cours des minéraux en était la principale cause. L'administration justifia également cette situation, notamment dans la production du rutile, par une défection de la main-d'oeuvre locale193(*).

La guerre avait valorisé des minéraux jusque-là de moindre intérêt ; ce fut le cas pour l'uranium. Elle avait aussi consacré la nécessité croissante des hydrocarbures qui, de par leur facilité de transport et le développement de nouvelles applications, supplanta définitivement le charbon. Pour les colonies, il fallait se résigner à croire que la métropole avait besoin de cette énergie davantage que son outre-mer. La tâche des administrations centrale et locale consista alors à donner une impulsion nouvelle à cette activité d'une importance économique indéniable, bien que le plan n'en donna que très peu d'orientations.

I- UN INTERET CROISSANT POUR LES HYDROCARBURES AU CAMEROUN 1947-1951

A l'instar des autres sources d'énergies, il s'est développé après la Deuxième Guerre mondiale un réel intérêt pour les hydrocarbures. Le Cameroun n'était pas en marge de cette évolution. Disposant du point de vue géologique de bassins sédimentaires propices à la présence d'hydrocarbures, le Territoire devait être mis à contribution pour assurer l'approvisionnement de l'Empire en produits pétroliers. La présence du Bureau de Recherche du Pétrole dans le Territoire renseigne alors sur le désir d'y voir couler l'or noir.

* 160 A.S. Mbock Minlend, "L'équipement hydroélectrique du Cameroun", Revue de géographie du Cameroun, vol IX, n°s1 et 2, 1990, p.73.

* 161 B. Peux, "La réforme du régime foncier", Marchés coloniaux du monde, n°340..., p.1269.

* 162 Njomkam, "L'énergie et le développement...", p.108.

* 163 A. Mbekek Peg, "Le barrage hydroélectrique d'Edéa de 1947 à 1981 : Approche historique", mémoire de maîtrise en histoire, Université de Yaoundé I, 2006, p.60-61.

* 164 Njomkam, "L'énergie et le développement ...", p.107.

* 165 ANY, APA 11549, Rapport annuel de la région Sanaga-Maritime, 1950, p.7.

* 166 ANY, APA 11549, Rapport annuel de la région de la Sanaga-Maritime, 1951, p.3.

* 167 Ibid, p.4.

* 168 Rapport annuel du gouvernement français ... année 1949, p.71.

* 169 Njomkam, "L'énergie et le développement ...", p.154.

* 170 Pianet, L'industrie minière..., p.15.

* 171 ANY, 1AC507, Justifications des crédits demandés, p.1. La France métropolitaine, à cet effet, bénéficiait de la priorité pour la fourniture de matériel à ses territoires. Elle instaurait ainsi, à la faveur du plan d'équipement, une véritable économie intégrée au sein de son empire colonial.

* 172 P. Pivière, "Le problème de main-d'oeuvre et la mission de l'inspection du travail", Marchés coloniaux du monde, n°340..., P.1271.

* 173 ANY, 2AC1931, Lettre du chef de région au haut-commissaire relative à l'aménagement du centre urbain d'Edéa, île d'Edéa et environs, 8 avril 1948, p.3

* 174 ANY, 2AC8627, Rapport annuel de la subdivision d'Edéa, 1954.

* 175 Nicolas Janvier Ngue, 45 ans, chef de département Exploitation à la centrale hydroélectrique d'Edéa, Edéa, 17 janvier 2007.

* 176 S. Nwaha, "Influence des centrales hydroélectriques d'Edéa et Song-loulou sur le développement de la Sanaga- maritime de 1953 à 2003", mémoire de maîtrise en Histoire, Université de Yaoundé I, 2003, p. 21.

* 177 Ibid.

* 178 Ibid.

* 179 H. d'Almeida-Topor. L'Afrique au XXe siècle, Paris, Armand colin, 1999, p.152-153.

* 180 Marseille, Empire colonial..., p. 471.

* 181 Lire à ce sujet L.Kaptué, "Travail et main-d'oeuvre au Cameroun sous régime français 1916-1952, approche historique", mémoire de master's degree en Histoire, Université de Yaoundé, 1978, pp.279-285.

* 182 P. Pivière, "Le problème de la main-d'oeuvre...", p.1273.

* 183 Ibid.

* 184 C. Lebarbier, "L'aménagement de la chute d'Edéa sur la Sanaga", Marchés coloniaux du monde, n°340..., p.1393.

* 185 Njomkam, "L'énergie et le développement...", p.173.

* 186 du Jonchay, L'industrialisation, p.241-242.

* 187 Kaptue, "Travail et main-d'oeuvre..." p.279.

* 188 Lebarbier, "L'aménagement de la chute d'Edéa...", p.1393.

* 189 Kaptue, "Travail et main-d'oeuvre...", p.282.

* 190 C. E. Welch Jr., Dream of unity: pan-Africaism and political unification in west Africa, New York, cornell university press, 1966, p.181.

* 191 du Jonchay, L'industrialisation..., p.242.

* 192 J.Clairet, "La production minière", Marchés coloniaux du monde..., pp.1317 - 1318.

* 193 Ibid.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein