IV.2. RESULTAT DE L'ESTIMATION DE LA RELATION COURT
TERME
|
|
|
|
(5)
|
Tableau n°7: Résultats de l'estimation de la
relation de court terme
|
|
|
Variable dépendante : D(LINVpriv)
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
0.025906
|
0.031535
|
0.821510
|
0.4173
|
D(LINVPUB)
|
0.381651
|
0.132821
|
2.873419
|
0.0070
|
D(LPIB)
|
0.905517
|
0.776614
|
1.165981
|
0.2520
|
D(LINT)
|
-0.095548
|
0.222660
|
-0.429118
|
0.6706
|
R(-1)
|
-0.257029
|
0.125945
|
-2.040810
|
0.0493
|
Source : Calcul de l'auteur à partir du
logiciel eviews 5
IV.3. INTERPRETATION
Les résultats des estimations sont globalement
satisfaisants: Sur le long terme
(6)
l'investissement public a un effet positif et significatif sur
celui du secteur privé. Toute augmentation de 1% de l'investissement
public entraine une augmentation de l'investissement privé de 0,52%. Ce
qui confirme notre hypothèse de base qui affirmait qu'il n'existe pas
d'effet d'éviction entre investissement public et privé en
Côte d'Ivoire, mais plutôt un effet d'entraînement.
le PIB influence positivement et significativement
l'investissement privé ce qui confirme la théorie du
modèle de l'accélérateur flexible qui sous tend
l'hypothèse de l'existence d'une relation fixe entre le stock de capital
désiré et le niveau de la production l'économie.
On peut donc affirmer qu'en Côte d'Ivoire, les
opérateurs privés affectent une grande partie du fuit de leur
production à l'accumulation du capital. Ainsi, toute augmentation du la
richesse nationale de 1%, entraine une augmentation de l'investissement
privé de 2%.
le taux d'intérêt a un effet négatif sur
l'investissement privé. Ce résultat est conforme à la
théorie classique. En effet, une augmentation du taux
d'intérêt de 1% entrainerait une baisse de l'investissement
privé de 0,43%.
De façon plus générale, les résultats
indiquent que les fluctuations de l'investissement privé sont
expliquées à 90% par les variables du modèle
(R2 ajusté = 0,9).
A court terme
(7)
A part l'investissement public qui influence positivement la
dynamique de l'investissement privé, les relations entre
l'investissement privé et les autres variables du modèle sont
indéterminées. Ce qui se traduit par des probabilités non
significatives.
On ne peut donc pas se prononcer sur un éventuel effet de
ces variables sur l'investissement privé en Côte d'Ivoire à
travers cette étude.
Par ailleurs, le coefficient associé à la force
de rappel est négatif et significativement différent de
zéro (-0.257029). Il existe donc bien un mécanisme de correction
d'erreur. Le modèle à correction d'erreur peut donc être
validé.
|