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3GPP LTE interface radio long term evolution: single carrier FDMA

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par Didace et Iskill KETA-WAPOUTOU et MOUSSE
ENST Paris - Master spécialisé 2007
  

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1.1 Principe de l'OFDMA

L'accès par radio évolué adapte les paramètres de transmission non seulement dans le domaine de temps, mais également dans le domaine de fréquence. L'adaptation de domaine de fréquence est rendue possible par l'utilisation d'OFDM et peut réaliser de grands gains d'exécution dans les cas où le canal change de manière significative audessus de la largeur de bande de système (cas de trajets multiples). Ainsi, l'adaptation de domaine de fréquence devient de plus en plus importante avec une largeur de bande accrue. Les informations sur la qualité de canal de downlink, obtenue par la rétroaction des terminaux, sont fournies l'ordonnancier (scheduler) de station de base.

L'ordonnancier détermine quel bloc de spectre de downlink à assigner à tel ou tel utilisateur et choisit dynamiquement des débits appropriés pour chaque bloc de spectre en changeant le niveau de puissance de sortie, le taux de codage de canal et/ou l'arrangement de modulation. Les modulations QPSK (Quadrature phase shift keying),16-QAM et 64-QAM sont utilisées comme schéma de modulation dans le

downlink. Pour le downlink, l'adoption d'OFDMA a permis un meilleur appui de différentes options de largeur de bande. La chaîne de base d'émetteur d'OFDM est montrée sur la figure 1[MoBr06].

Figure 1 : Principe de l'OFDMA [MoBr06]

La forme de onde en ODFMA présente des fluctuations autour de l'enveloppe du signal provoquant une puissance moyenne crête élevée (PAPR). Dans le paragraphe suivant, on se propose de présenter le PAPR en OFDMA.

1.2 Le PAPR ou PAR (Peak Average (Power) Ratio) en OFDM

La plupart des systèmes de transmission réellement implémentés sont limités en terme de puissance maximale, mais les contraintes matérielles en terme de linéarité des amplificateurs nécessitent des puissances opérationnelles bien en dessous de la puissance maximale du système1. C'est le compromis coût- performance. En pratique pour profiter au maximum des performances des amplificateurs c'est-à-dire fonctionner avec des faibles back-offs, on tolère des saturations occasionnelles des amplificateurs de puissance

1 La linéarité d'un amplificateur de puissance est quantifiée par son point de compression à 1dB, définit comme la puissance d'entrée pour laquelle les effets non linéaires diminuent d'1dB la puissance de sortie comparée à un amplificateur idéalement linéaire.

ou le clipping dans les CNA (Convertisseur Numérique Analogique). Cette légèreté provoque des non linéarités (inter modulation) qui dégradent la qualité du signal et engendrent une occupation spectrale nuisible (interférence canal adjacent) [HyGMy]. Peak to Average Power Ratio PAPR est aussi parfois appelé Peak to Average Ratio PAR et constitue une mesure de la dynamique du signal. La PAR est définie pour les signaux discrets et la PAPR pour les signaux continus. Pour un signal continu x(t) dont t=1..N est le signal échantillonné2.

2

x t

( )

t

max

2

(1)

x t

(

N

Ex

2

x t

( )

)

t

max

2

0

x t

( )

1

NT

NT

E x

dt

PAR

 

( ( ) )

x t =

(2)

PAPR ( ( ) )

x t =

Le PAPR est constitué de 2 termes: la puissance de peak ou maximale et la puissance moyenne. Etant donné qu'en communication numérique nous traitons des signaux aléatoires le plus souvent discrets, la définition la plus appropriée de la puissance maximale est probabiliste. Elle se traduit par la puissance au delà de laquelle on a une probabilité très faible (Pe) d'existence du signal, soit:

Pr[ x (t ) = x p ] =P e (3)

xp est alors la valeur maximale considérée de x(t).

Ainsi le PAPR (valeur maximale/valeur moyenne) d'un processus aléatoire x(t) peut être entièrement déterminé par l'histogramme de x(t), donc par sa réalisation temporelle. Quand le nombre d'échantillons est infini histogramme et densité spectrale de puissance coïncident (on sait que lorsqu'un signal est ergodique, ses propriétés temporelles et

2 En général PAPR(x(t)) = PAR(x(t)) pour cela des évaluations de performances faites avec le PAR sur une signal discret peuvent être très optimiste. De plus, les contraintes de design citées plus haut sont relatives au signal continu car c'est lui qui est amplifié. Ces deux facteurs amènent donc à ne prendre en compte que le PAPR pour une analyse pertinente en pratique.

statistiques sont identiques pour plus de détails [JoTeMo]), ainsi la densité spectrale de puissance affecte la PAPR.

Il est prouvé et admis que les systèmes de modulation mono porteuses ont des PAPR plus faibles que les systèmes multi porteuses [HyGMy].

Un des inconvénients majeur de l'OFDM est la fluctuation importante de l'enveloppe du signal OFDM (fluctuation due à l'usage d'une IFFT). Cette fluctuation est quantifiée par le PAPR. Pour un signal OFDM, la fonction de répartition complémentaire (Complementary Cumulative Distribution Fonction (CCDF)) de la PAPR est caractérisée par [HyGMy] :

(4)

Pr PAPR w 1 (1 e - )

w N

{ = = - -

}

N le nombre de sous-porteuses. Cette expression est justifiée en [RiVaNe_ArWi].

En OFDM un PAPR élevé se traduit par la dégradation de l'orthogonalité des sous- porteuses due au non linéarité des CNA et amplificateurs. Plusieurs méthodes sont proposées pour y remédier dont:

- le clipping consiste à limiter la puissance de sortie du signal. Il est souvent associé à un filtrage du signal avant amplification afin d'en atténuer les pics. Les distorsions dues au clipping sont ainsi réduites mais pas éliminées. C'est la méthode la plus utilisée : simplicité au prix d'une dégradation des performances.

- le scrambling: Des signaux corrélés génèrent souvent des peaks d'où l'idée de les décorréler.

- le codage: Des codes blocs appropriés permettent d'éviter les séquences de symboles engendrant des pics. Le gain de codage permet aussi de réduire la puissance d'émission.

- la rotation de phase (constellation) : certaines valeurs de phase de la constellation minimisent la PAPR

- la tone reservation : Consiste à réserver certains canaux fréquentiels afin d'y injecter des signaux qui réduisent le PAPR.

Ces méthodes se traduisent toutes par un compromis bande passante puissance et un coût
supplémentaire. Or même sans un mécanisme de réduction de PAPR une diminution du
débit pourrait réduire les variations du signal et donc la PAPR. Ces techniques sont

implémentées au niveau de l'émetteur. Le terminal mobile étant soumis à d'importantes contraintes de coûts, une nouvelle approche est adoptée par l'utilisation du SC FDMA.

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