2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Introduction générale
La conception du contrôle de gestion dépend
étroitement de l'analyse de l'entreprise tant du point de vue de ses
caractéristiques internes que de ses relations avec l'environnement.
L'entreprise est définie comme étant un
système finalisé et adaptatif selon la théorie
générale des systèmes. La notion de finalité
traduit le fait que l'entreprise n'est pas entièrement
déterminée par son environnement mais qu'elle à la
possibilité de choisir des buts, des objectifs et des moyens qui
influencent ses comportements futurs.
La notion d'adaptation implique que l'entreprise a la
faculté de transformer ses structures et de modifier ses buts et ses
moyens pour les harmoniser avec l'évolution de l'environnement. En tant
que système , l'entreprise est constituée d'un ensemble de
personnes qui , eux aussi , sont des système finalisés .ils ont
la possibilité par leur action dés organiser la vie de
l'entreprise et de la remettre en cause.
L'entreprise doit fixer ses objectifs et s'adapter a
l'environnement pour réaliser ses objectifs et assurer sa
pérennité. La mission de l'entreprise consiste a intégrer
au mieux la complexité externe et interne par l'élaboration de
procédures et de structures organisationnelles, pour atteindre cet
objectif, il est nécessaire de mettre en place un système de
contrôle.
Le contrôle suppose la définition implicite ou
explicite d'un état désiré à partir de ce qu'elle
perçoit des environnements externe et interne et en fonction de ses buts
propres. L'information recueillie sur l'état actuel est ensuite
comparée a celle issue de l'état désiré. Si un
écart apparaît, une action correctrice doit être
envisagée.
Au sein de l'organisation, il peut y avoir différents
types d'action :
· Des action de pilotage : réalisées par le
sommet de la hiérarchie, elles ont pour mission de déterminer les
objectifs et les moyens de les atteindre
· Des actions d'exécutions :
généralement réalisées a la base de la
hiérarchie
· Des actions de gestion : dans ce cas, l'objectif est une
donnée mais pour le réaliser
dans les meilleures conditions, le manager dispose de
liberté des moyens.
Il y a lieu de signaler que le système de
contrôle doit faire en sort que les objectifs et les tâches de
chaque partie soient en harmonie avec les objectifs et tâches des autres
parties. Ceci nécessite une coordination et une aptitude de
prévision des réactions des individus. Ainsi, dans le processus
de contrôle, jugement humain intervient en grande partie.
Le contrôle de gestion englobe six tâches :
· Le processus de planification de l'entreprise
· La coordination des différentes parties de
l'entreprise
· La communication de l'information
· L'évaluation de l'information et la prise de
décision menant l'action correctrice
· L'incitation des individus à changer leur
comportement
· Le traitement de l'information utilisée par les
autres fonctions
Le système de contrôle de gestion constitue un moyen
d'information essentiel pour la direction générale mais il n'est
qu'une partie du système d'information.
Anthony et Dearden définissent le contrôle de
gestion comme étant (un processus par lequel les dirigeants s'assurent
que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficience et
efficacité pour réaliser les objectifs de l'organisation).
Pour que le contrôle de gestion remplisse sa mission
d'une manière efficace, il doit couvrir l'ensemble de l'activité
de l'entreprise et s'intégrer dans le système d'information
global pour faciliter la comparaison entre les réalisations et les
prévisions.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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PREMI~RE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET
DIMENSION DU CONTROLE DE GESTION
Chapitre1 : le contexte et la problématique du
contrôle de gestion
Section 1 : le contexte du contrôle de gestion
A l'origine, le contrôle de gestion s'est
développé au sein des entreprises pour répondre au besoin
des dirigeants de mieux maîtriser la gestion, compte tenu des contraintes
organisationnelles, et fin d'évaluer ses performances.
I- : l'entreprise
A. l'approche pragmatique
« L'entreprise est un groupe humain de
production, autonome, disposant d'une patrimoine, exerçant un effet
d'attraction sur son environnement et donc le devenir dépens de vente du
produit de son activité ».
Etant un groupe humain les problèmes de motivation de
communication, de contrôle son donc fondamentaux, et la
personnalité du ou des leaders joue un rôle essentiel dans les
choix des objectifs et dans le mode d'organisation du groupe.
La production du groupe est l'ensemble des services mis à
la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être
antérieurs ou concomitants ou postérieurs à la vente.
L'entreprise est autonome, elle détermine elle-même
ses objectifs.
L'environnement lui fournit des modèles juridiques,
techniques, de relations sociales, parmi les quels elle choisit.
Son patrimoine est constitué d'élément
corporels et incorporels, des séances et des dettes. La plus part son
comptabilisés et apparaissent au bilan.
Mais certains éléments immatériels comme
l'image de marque, le savoir faire l'esprit d'équipe ne son pas
représentés au bilan en tant que tels.
L'entreprise exerce un effet d'attraction sur ses clients, ses
salaires, ses bailleurs de fond etc....cet effet, essentiel à se survie,
fait partie des éléments immatériels évoqué
ci-dessus.
Elle procède par échange et non par contraintes ou
don. Elle achète pour transformer et vendre, et ne peut survivre que si
ses recettes son supérieures à ses dépenses.
B. l'approche système
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système des variables liées ayant une
finalité.
On peut distinguer quatre sortes des variables :
- les variables opérées
- les variables de régulation
- les buts
- l'environnement
Les variables opérées correspondants à la
mission de système. Elles comprennent les intrants, par exemple des
matières primaires, des programmes de production, des extrants par
exemple les produits l'appréciation des clients.
L'entreprise est considérée comme une boite noir
traversée par des flux : les intrants qui a y convertissent en extrants.
Ces dernières son qualité d'essentiel lorsqu'ils aux buts.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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Les variables de régulation comprennent des variables
d'information des variables d'action et un comparateur. Les variables
d'information peuvent porter sur des extrants ou des intrants sur lesquels on
peut agir. Le comparateur compare l'information sur les variables essentiels
par apport aux buts et déclanche la mise en oeuvres des variables
d'action.
Les buts tendent a imposer une certaine finalité au
système, ils résultent soit dans système plus large (par
exemple le groupe pour une filiale ou la direction générale pour
une division). Soit du fonctionnement passé, ce dernier induisent des
comportements son laissées en dehors de l'analyse.
Appliquons le model explicative précédemment
d'écrit un système de climatisation.
· Les variables opérées sont :
- les extrants : la température effective de la
pièce,
- les intrants : la température externe, l'isolation de la
pièce, etc.
· Dans la boite noire la température
extérieure est convertie en température interne
· Les variables de régulation comprennent des
variables d'information : la mesure ou température de la pièce
(variable essentiel), un comparateur chargée de mesure l'écart
entre la température de la pièce et la température
désirée. Selon l'importance de l'écart de climatiseur
(variable d'action) se met ou non en marche.
· Le but est la température
désirée.
· L'environnement est constitué par la
température extérieure, les modifications de cette
température, l'ouverture des portes et fenêtres, etc.
La transposition du mode de fonctionnement du climatiseur
à l'entreprise exige de complexité. En effet, dans une entreprise
il faudra tenir compte de plusieurs « sous-système
opérés » chacun d'eux correspondant à un
découpage de l'organisation l'approvisionnement, la vente, la
logistique, la direction etc. chaque sous-système disposition, de son
propre régulation des relations doivent exister entre les
régulateurs, relation de coordination lorsqu'il s'agit de
régulateur de même niveau, relation de subordination entre niveaux
différents.
L'entreprise est donc un système complexe. C'est
également un système que nous avons qualifie d'adaptatif. En
effet, au cours du temps, des modifications interviendrons elles porteront sur
:
- les variables d'action qui seront remplacées ou
enrichies ;
- la structure, s'il se crée de nouveaux
régulateurs (adjonction d'un service par exemple) ; - les buts.
L'adaptation de ce système complexe aura toujours lieu
dans le cadre de boucles qui fiées de « feed-back ».
Action
Correction effets
Mesures des effets
Figure I. Boucle de feed-back
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La correspond se fait en tenant compte d'informations internes
et externes et sous la pression éventuelle d'impulsions de
l'environnement. C'est pourquoi le système est également
qualifié de système ouvert.
L'approche système devrait nous permettre de mieux
comprendre la fonction de régulation assignée au contrôle
de gestion et la nécessaire prise en compte de la structure
organisationnelle.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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II- : la gestion de l'entreprise
Nous retiendrons une définition mettant en valeur les
éléments clés : gérer une entreprise c'est : -
fixer des objectifs ;
- mettre en oeuvre des moyens pour atteindre ces objectifs ;
- contrôler que les résultats obtenus sont bien
conformes aux objectifs poursuivis tout ceci à travers une structure
donnée de l'organisation.
Le contrôle fait donc partie intégrante du
processus de gestion. « la planification donne des indications sur les
objectifs poursuivis ainsi que sur la mise en oeuvre des stratégies qui
sont adopter par les atteindres. L'organisation peremet de fournir le support
structurelle nécessaire a la réalisation des objectifs. L' «
activation » fait vivre cette structure et anime les hommes. Le
contrôle, quant a lui, a pour vocation de vérifier tous les
efforts déployés concours à la réalisations de
l'objectif ».
La structure organisationnelle est le cadre dans lequel
s'exerce la gestion. Elle a une influence sur les différentes phases de
la gestion, comme l'indique la figure suivante inspirée de l'ouvrage de
Lauzel p . et Teller R. (voir bibliographie).
Organisation
Planification résultats
(Objectifs)
Activation
(mise en oeuvre des moyens)
Contrôle
Figure II. Processus de gestion
III- : l'organisation
L'organisation comportes deux aspects : d'une part la
spécialisation des organes, c'est-à-dire des entités aux
comprenant des hommes, des machines , des capitaux et d'autre part la
coordination ou régulation des organes entre eux et par rapport a
l'environnement.
Les deux aspects à savoir la structuration et la
régulation, son complémentaires. La division du travaille
nécessite des processus de régulation. Plus la
spécialisation des taches est grande plus la productivité est
importante mais plus les réaction des individus tende a être
différentes et plus les besoins de coordination est grand. La
spécialisation a généralement en effet négatif sur
la motivation et selon le système des régulation des individus
seront plus ou moins motivé dans leur travaille.
Dans les entreprises on trouve généralement un
système organisationnel combinant plusieurs types de régulateur.
Selon la taille, l'activité, la personnalité des dirigeants on
trouvera des systèmes base davantage sur une coordination par
hiérarchie, ou par les procédures ou par la participation et la
recherche de consensus, ou par la décentralisation.
L'organisation basée sur la décentralisation est
considérée comme la plus motivante ; c'est celle qui accorde les
plus d'autonomies aux individus. Parmi les déterminants du
système de ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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régulation, il ne faut pas négliger la culture
propre à l'entreprise et la culture du pays. Selon les pays on trouvera
des organisations dominante et la hiérarchie (pays latins et pays
d'Afrique, par exemple), ou la recherche de consensus, ou les
procédures.
La décentralisation est le principe d'organisation
généralement affiché par des entreprises dans tous les
pays du monde, mais il s'agis d'une décentralisation souvent assez
limitée les dirigeants des entreprises d'une certaines tailles, par
obligation, délègue une partie de leur pouvoir mais souvent dans
des domaines bien balisée et contrôlée. La
décentralisation est très difficile a mettre en place car non
seulement elle se traduit par une perte de pouvoir mais elle entraîne en
mode de fonctionnement diffèrent. En effet, elle se traduit par l'effet
que les objectifs globaux de l'entreprise sont éclatés en sous
objectifs et que chaque délégataire de pouvoir à un suite
une certain autonomie dans la mesure pour réalise ces objectifs on luis
attribue les moyens de les atteindre, il dispose d'une autonomie source de
motivation. Le corollaire est le contrôle qui sera exercé sur les
degrés de validation des objectifs et sur les respects de limite des
moyens alloués. Le contrôle de l'efficacité et de
l'efficience ne se justifie donc pleinement que si dans l'entreprise il existe
un minimum de décentralisation.
La structure organisationnelle à une incidence importante
sur le système de contrôle.
IV- : les performances
Les entreprises poursuivent des objectifs varies, chacun d'eux
constituant une facélle du contrôle. Ainsi, dans une entreprise
publique, les dirigeants soucieux de l'intérêt des usagers,
rechercheront des améliorations des productivités ; dans le
groupe financier les managers, sous la pression des investisseurs surveilleront
la rentabilité ; les stratégies seront davantage
intéressées par la profitabilité des activités.
L'ensemble des référentiels forme le système
d'évaluation des performances de l'entreprise. La priorité
donnée a tel ou tel élément constitutif de la performance
modèle le système de contrôle de gestion. Nous examinerons
les éléments constitutifs de la performance globale, chacun d'eux
prouvent être décliné au niveau « segments », ces
derniers correspondant aux entités de l'entreprise dont on veut mesurer
la performance. Selon le découpage organisationnel, les segments seront
les activités, les départements, les produits, les zones
géographiques etc.
La profitabilité
Elle fait référence à l'écart
existant entre le prix de vente d'un produit ou d'un service et la somme des
coûts engendrés par sa mise sur le marché. C'est la
comptabilité analytique, appelée encore comptabilité de
gestion qui permet de déterminer l'aptitude d'un produit (ou service).
D'une ligne de produit, ou d'une entité, à dégager un
profit. Le taux de profitabilité est le pourcentage de profit par
rapport au montant de vente.
La rentabilité
C'est le profit (ou la « rente ») revenant a celui ou
ce qui ont apporté les capitaux ( ) est
donc mesuré par le ratio : profit/capitaux propres
*100.
Pour les gestionnaires, qui travaille avec l'ensemble du capitaux
propres ou emprunt elle est mesuré par les ratios : profit/capitaux
permanents *100.
Les capitaux permanents composés des capitaux propres et
les dettes a long terme, son considérés comme ceux ayant
financé l'outil de production.
La relation entre profitabilité, rentabilité pur le
capitaliste, et rentabilité manager, peut se faire grâce au ratio
développé suivent :
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Profit = profit * ventes *
capitaux permanents
Capitaux propres ventes capitaux permanents capitaux
propres (a) (b) (c) (d)
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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2009
La rentabilité pur les apporteurs des capitaux
apparaît alors comme la résultants de trois éléments
:
- la profitabilité, mesuré par le
- ratio (b)
- la rotation des capitaux, mesuré par le ratio (c)
- le coefficient d'endettement, mesuré par le ratio (d)
Les ratios (b) et (c) fond les lient entre profit et
rentabilité pour le gestionnaire, l'intérêt d'une
activité et du à sa profitabilité mais également
à l'aptitude des capitaux utilisé à générer
un chiffre d'affaires important. Le ratio (d), traduit ce qui est appelé
« l'effet de levier » financier.
L'entreprise à intérêt a s'endetter si la
rentabilité des capitaux utile supérieure au taux des emprunts.
Il convient naturellement de rester dans les limites à l'endettement
conformes a l'orthodoxie financière.
En ce qui concerne la mesure de la rentabilité,
signalons la tendance a remplacé le profit par la trésorerie, ou
compléter l'évaluation de la rentabilité par la
capacité à dégager de la trésorerie.
Cette dernière est considérée comme plus
objective par ce que non biaisée par les politiques comptables et
fiscales de l'entreprise.
La productivité ou efficience
La recherche de la productivité consiste à
économiser les moyens utilises dans l'exercice de l'activité de
l'entreprise. Au niveau de chaque fonction on tante d'aboutir aux «
combinaison de facteurs qui assurent le maximum d'effet utile avec le minimum
de moyen »
La mesure de l'amélioration de l'efficience se faire par
le calcul de certains ratios :
Valeur ajoutée /effectifs,
matière consommée /nombre de produits fabriqués,
nombre d'heures travaillées /production, etc.
Le concept de productivité demeure entaché d'une
certaine connotation tylorienne. Il fait penser à la
rémunération au rendement. Les gains de productivité sont
souvent associés aux mesures de licenciement. Pourtant dans les
périodes de crise et de forte concurrence,ce sont souvent les gains de
productivité qui permettent aux entreprises des survivre d'ailleurs
cette notion peut être associé a la lutte contre le gaspillage des
métiers, de l'énergie , à l'aménagement et la
réduction du temps de travaille.
Si la productivité partielle est recherchée au
niveau d'une entité de l'entreprise (une fonction, un service), au
niveau globale on peut se référer à une notion plus
synthétique, celle de productivité globale des facteurs.
Performance financière et performance
économique et sociale
L'entreprise est une cellule économique et sociale et
l'on peut, a ce titre, considéré que les entreprises
performantes, celle qui perdurent et savent retenir leur partenaires
(actionnaires salariés, etc.). Apportant également une
utilité à l'ensemble du corps sociale, sur les plans
économique humain.
Mais on peut également se poser la question de savoir
si, dans un univers des fortes concurrence, sous la pression des marchés
financiers, les entreprises ne poursuivent pas d'abord et essentiellement des
objectifs de rentabilité, sans considération de l'utilité
sociale, ni même de l'intérêt des agents qu'elle
emploient.
Les objectifs financiers sont-ils compatibles avec les
objectifs macro-économique, sociaux, humains? Des travaux de chercheur
peuvent répondre aux attentes des entreprises qui, soucieuses de leurs
rentabilité, s'intéressent également a la mesure et au
suivi d'autres performances, comme : la créativité, la
performance sociale, la productivité globale, la lutte contre la
pollution, etc. parmi les entreprises qui considèrent qu'elles ont
à la fois des finalités internes et externe, on trouve en premier
lieu les entreprises publiques, particulièrement les entreprises des
pays en voie de développement, ces dernières ont a faire face
à de nombreux
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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objectifs sociaux, macro-économique, politiques, et
doivent rendre compte de la manière d'ont-elles remplissent leurs
missions en intégrant les entente des tous les partenaires.
Section 2 : la problématique du contrôle de
gestion
Si l'ont fait référence au processus de
management décrit précédemment (voir le schéma II)
le contrôle fait partie intégrante de ce processus. Il nous reste
à définir ce que l'on entend par contrôle de gestion,
à quel niveau il se situe, et quelle est sa spécificité
par rapport aux autres formes de contrôle.
I- : le concept de contrôle de gestion
« Le contrôle n'est pas seulement l'action de
vérification dans une but plus ou moins coercitif, c'est aussi la
volonté de maîtrise des soi d'une organisation ». Il est
d'usage des rappeler qu'en français le mot « contrôle »
fait souvent l'objet d'une interprétation erronée très
éloignée de l'acception anglo-saxonne et qui signifie
(maîtrise) ou pilotage de même que lorsque l'on conduit une voiture
on doit la contrôler, et que le contrôle exerce est fonction de la
constitution de la voiture et de l'environnement, lorsque l'on gouverne une
entreprise on doit la contrôler. Contrôler signifie donc à
la fois vérifié, surveiller, évaluer maîtriser
l'entité que l'on gouverne par rapport a son système
organisationnelle par rapport a l'environnement.
a) les types de contrôle
Selon le mode de fonctionnement de l'entreprise, le
système de contrôle de gestion va osciller
entre deux types extrêmes que l'on peut caractériser
de la manière suivant :
· Le contrôle dit << classique>> est
basé sur la détection des erreurs, puis sur leurs connexions. le
support de ce contrôle, le système l'information comptable, va
trouver sources dans les seules observation chiffrées disponibles
supposées sans biais et par conséquence perçues comme
étant « objectives ». le contrôle « classique
» est ainsi certain, rationnel, espéra disposer d'une information
suffisante pour associer le résultat à son responsable ».
· Le contrôle de type « cybernétique
» fait référence à la théorie des
systèmes et notamment au concept de feed-back tel que nous l'avons
évoqué plus haut. Le caractère automatique de ce
contrôle présente de nombreux avantages par rapport à
précédent : c'est un contrôle dans lequel la constatation
de l'erreur et la correction de l'erreur sont quasiment simultanées ; on
peut parler de contrôle en temps réel, par ailleurs il permet
l'auto -contrôle et assure l'interconnexion planification - activation -
contrôle.
b) les définitions
Reprenons d'abord les définitions auxquelles on fait
le plus souvent référence selon le cas elles correspondants
davantage à l'un des types de contrôle précédemment
évoques
La définition du plan comptable général de
1982
.l'objectif du contrôle de gestion d'une entreprise est
« de maîtrise sa conduite s'efforcent de prévoir les
événements pour s'y préparer avec son équipe et de
s'adapté une situation évolutive.
Il faut à cet effet :
- définir un ensemble cohérent d'objectif des pou
tous les responsables des conceptions d'exécution.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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- Faire mettre en place les moyens en hommes, en
équipements, en services extérieurs, en organisation et moyens de
commandement et de coordination pour atteindre ces objectifs ;
- Observer régulièrement les excès et les
insuffisances des performances réaliser relativement aux objectifs
assignés ;
- Utiliser des observations pour entreprendre, le cas
échéant, l'aménagement raisonné des objectifs de
départ ou les actions correctives appropriées sur moyens mis en
place ». Selon Anthony Dearden
Le contrôle de gestion est un processus par lequel les
dirigeants de l'entreprise s'assurent que les moyens sont utilisés de
manière efficace et efficiente pour atteindre les objectifs
visés. Pour l'Association Nationale des Directeurs Financiers et
Contrôleurs de Gestion (DFCG), les responsabilités du
contrôleur de gestion sont les suivantes :
- concevoir le système d'information ;
- contribuer à la conception de la structure de
l'entreprise sur la base d'une décentralisation efficace de
l'autorité ;
- faire fonctionner correctement le système d'information
;
- effectuer des études économiques (ou y participer
seulement).
Ces définitions un peu anciennes ont toutes
été critiquées parce que prises isolement elles sont
considérées comme incomplètes. C'est pourquoi nous avons
jugé utile d'en présenter deux autres plus récentes qui
viennent compléter l'échantillon en insistant sur les dimensions
jusqu'ici négligées du contrôle :
Celle d'A. Burlaud :
« Le contrôle de gestion est l'un des rouages
essentiels de la régulation interne et du pilotage. Il a pour objectif
de :
- mettre sous tension les ressources humaines de l'organisation
;
- rendre cohérentes les activités des
différents acteurs au sein de l'entreprise afin qu'elles concourent
à la réalisation de l'objectif commun » ;
- celle de R. Teller :
« Le contrôle de gestion peut se définir
comme un processus d'aide à la décision permettant une
intervention avant, pendant et après l'action. C'est un système
global d'information interne à l'entreprise qui permet la
centralisation, la synthèse et l'interprétation de l'ensemble des
données figurant les performances de chacune des activités ou
fonctions de l'entreprise. Outre le fait qu'il doit contribuer à la
« reconfiguration » de l'entreprise, le contrôle de gestion
remplit sa fonction d'interface, notamment en donnant des
éléments d'arbitrage entre le référentiel interne
et le marché »
II- : Les différents niveaux de contrôle
Le système de contrôle de gestion est un
système d'aide à la décision. Comme traditionnellement on
distingue trois niveaux de décisions dans l'entreprise : les
décisions stratégiques, les décisions de gestion et les
décisions opérationnelles, la question se pose de savoir si le
contrôle de gestion couvre indifféremment l'ensemble des
niveaux.
Cette typologie, qui a une dimension à la fois
hiérarchique et temporelle, trouve sa source dans l'ouvrage d'Anthony
R.N de 1965.il distingue :
- les décisions stratégiques prises par les
dirigeants, qui ont une incidence plutôt globale, c'est-à-dire sur
l'ensemble de l'entreprise, et sur le long terme ;
- les décisions de gestion, prises au niveau
intermédiaire de la hiérarchie, qui ont une incidence
plutôt partielle (sur une fonction, un département, par exemple)
et sur un horizon plus court et, en conséquence, sont davantage
réversible.
- Les décisions opérationnelles, encore
appelées d'exécution qui font référence aux
actes
réalisés quotiennement par les agents dans le
cadre de moyens et d'objectifs fixés. Dans cette typologie on retrouve
le classement effectué par H. Simon en 1957 :
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
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- les décisions non programmées, faiblement
structurées (c'est-à-dire que le problème à
résoudre n'est pas clairement défini, de même que les
hypothèses) ;
Pour lesquelles l'aptitude du décideur est
déterminante car il ne peut être fait l'inventaire des
conséquences de la décision et des liens de causalité
directe entre la décision et les résultats ;
- les décisions non programmées mais fortement
structurées, pour lesquelles le décideur
peut s'aider de techniques d'aide à la décision,
la simulation par exemple ;
- les décisions programmées, routinières,
dont les conséquences peuvent être inventoriées
et qui peuvent donc être modélisées en vue
de la recherche de la solution optimale.
Cette typologie ne recouvre pas exactement la
précédente mais apporte un éclairage utile quant au type
de contrôle pouvant exister à chaque niveau. Ainsi la
première catégorie de décisions, qui correspondant grosso
modo aux décisions dites stratégiques, met l'accent sur la
difficulté de mettre en place un contrôle stratégique
notamment la difficulté de planifier et de faire le lien entre
l'activité et les résultats de cette activité.
En s'appuyant sur ces typologies nous pouvons tenter de
caractériser les différents niveaux de contrôle (tableau
1).
Comme l'indique ce tableau, les typologies
présentées ont l'avantage de mettre l'accent sur la
différentiation des contrôles exercés à chaque
niveau ; mais il ne faudrait pas en déduire que le contrôle de
gestion ne concerne que le niveau intermédiaire, le système de
contrôle de gestion doit assurer la liaison et la cohérence entre
les trois niveaux. Chaque niveau constitue un sous système et les
anomalies détectées à un niveau, selon leur importance,
peuvent constituer des signaux pour les autres et déclancher des actions
correctives à différents niveaux.
Niveaux de
contrôle
|
Responsables Concernés
|
Horizon
|
Nature du système
|
Outils
|
Référentiels
|
Stratégique
|
Direction Générale
|
Plusieurs Années
|
Système :
-d'aide à la décision
-de planification,
- de communication et de motivation
|
Plans
|
· Efficacité
· Rentabilité globale
· Niveau satisfaisant (benchmarking)
|
De gestion
|
Directeurs de : département -usine
-zone
|
Une et
plusieurs années
|
Système de pilotage des centres de
responsabilité
|
Programmes Budgets
|
· Efficacité
· Efficience
· Optimum
|
opérationnel
|
Chefs de : -service
-équipe
|
<1an et
jour le jour
|
Système de mobilisation des
équipes
|
· Nombre
· Tableaux de bord
· Ecarts
|
· Conformité aux :
- règles
- normes
· Economie
(réduction des coûts)
|
|
Les différents niveaux de
contrôle
La configuration d'un système de contrôle de
gestion va dépendre du poids donné à chaque niveau, des
outils, des procédures, de la périodicité des
contrôles etc...
Quant à la valeur du système mis en place, elle
sera fonction :
- de sa capacité à évoluer de
manière à toujours répondre aux attentes de
l'entrepris.
- de son aptitude à réguler chaque
sous-système et d'assurer l'interface entre les soussystèmes ;
- du processus d'apprentissage qu'il engendre par l'accumulation
d'une expérience au cours du temps.
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9
III- : Le contrôleur de gestion
Contrôleur de gestion, également appelé
responsable de la planification et de la gestion, exerce un contrôle
permanent sur les budgets de l'entreprise. Il élabore la
prévision budgétaire et met en place des procédures du
contrôle. En fin, il fournit une assistance dans tous les domaines afin
de permettre l'utilisation optimale des ressources.
Description des tâches / conditions de travail
Le contrôleur de gestion réalise des budgets
prévisionnels et élabore les outils nécessaires au suivi
des résultats (tableaux de bord, indicateurs). En terme de
prévision, le contrôleur de gestion participe à la
définition des objectifs d'un service ou d'un département,
à partir des éléments donnés par les services
commerciaux. Il met ensuite au point un projet de plan avec les responsables
opérationnels : niveau de production à atteindre, moyens
financiers, humains et techniques à mettre en oeuvre. Il peut aussi
être amené à réaliser des études
économiques et financières. En terme de contrôle des
résultats obtenus, c'est lui qui élabore ses outils. Ce sont les
tableaux de bord qui font apparaître l'ensemble des résultats de
l'entreprise (production, activité commerciale, stocks,
rentabilité des investissements...). Ces tableaux sont
réalisés à partir de programmes de collecte et de
traitement des informations comptables et financières mis au point avec
des ingénieurs.
Toutes ces interventions du contrôleur de gestion
servent notamment à l'analyse des écarts existant entre les
chiffres de prévisions et les chiffres réalisés. Il fait
remonter l'information jusqu'à la direction générale et
préconise des solutions pour remédier aux difficultés
rencontrées. Les missions du contrôleur de gestion sont plus ou
moins étendues suivant l'entreprise dans laquelle il travaille. Dans les
PME, le contrôle de gestion est assuré en même temps que
d'autres fonctions comme la comptabilité, les finances,
l'administration, la gestion du personnel ou l'informatique. Dans les grandes
entreprises, la fonction est plus spécialisée. Le
contrôleur de gestion doit avoir une solide formation comptable et
financière et une bonne maîtrise de l'informatique. Il est
amené à se déplacer notamment dans les filiales des
entreprises.
La place de contrôleur de gestion n'a pas
d'autorité hiérarchique dans l'ensemble de l'entreprise sauf dans
son service s'il regroupe plusieurs personnes.
Il a une position de place du contrôleur de gestion n'a
pas d'importance intrinsèque. La place et le rôle du
contrôleur dépendent de l'importance intérêt que
porte le décideur, le management au contrôle de gestion. Le
service peut rester une <coquille vide> ou à l'inverse
déverse devenir <l'éminence grince > de la direction.
L'identité de l'entreprise, le système de valeur et le
comportement du dirigeant sont déterminants pour fixer le rôle du
contrôleur de gestion.
En conclusion, il faut noter que les techniques du
contrôleur peuvent être les mêmes dans toutes les entreprises
mais que le rôle, l'importance et la place accordés au
contrôle de gestion sont fonction des stratégiques.
10
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Choa3'utve, 2 : Ii'u4tor'uaIAe, cie, contv6-1e, cie,
ae,4t'uov
En effet, l'entreprise est une organisation qui évalue
dans environnement qui influence fortement son activité. Pour mieux se
tenir dans cet environnement hostile, le problème est qu'il va falloir
évaluer les performances de l'entreprise.
Section 1 : naissance du contrôle de gestion
Avant la naissance du contrôle de gestion, il
était difficile de mesurer la contribution des individus, des
équipes ou des usines aux sucées d'une entreprise donc elle se
contenait d'évaluer ses performances financières. Or, si ses
dernières sont importantes pour évaluer sa
pérennité, elles se révèlent inadaptées pour
évaluer finement son aptitude à satisfaire, ses partenaires
(clients, salaries, fournisseurs, ....)
Elles n'indique rien de précis sur ses
caractéristique essentiels : ses savoir faire, la fidélité
de ses clients,....
Elles manquent de pertinence ; ce qui s'impose aux entreprises
de recouvrir, en complément, à des indicateurs, non financier
pour évaluer ses performances globales.
Le levier de la performance va en fait aussi s'appuyer sur des
principes de gestion incluant des compétences, une organisation des
tâches, des techniques, des technologies de point .
Toute fois, ils restent difficiles à identifier et
à mobiliser.
Pour piloter la performance, la gestion à utiliser des
connaissances et des outils spécifiques pour rationaliser les action de
l'entreprise.
Des mécanismes des contrôle on t
été instaurés pour s'assurer en permanence que tous se
passe le mieux. Pour bien gérer l'organisation, les dirigeants ont du
mettre en place des systèmes d'informations.
Et ce d'informateur est entendu dévolu au contrôle
de gestion. Ce dernier est doté des moyens pour comprendre et orienter
les actions à terme pour atteindre les objectifs fixés.
Donc pour garantir la performance, il faut que l'entreprise
arrive à minimiser ses coûts (efficience), et atteindre les
objectifs (efficaces).
L'entreprise dans son environnement concurrentielle n'est
figée, sa gestion et devenu de plus en complexe, car elle doit s'adapter
au monde dans lequel elle vit, si elle ne veut pas mourir.
Son environnement est incertain, complexe et turbulent, par
ailleurs, le soucis d'améliorer sans cesser les performances, les des
entreprise à des recherches contenues vers l'amélioration de ses
pratiques internes.
Section 2 : Développement de contrôle de
gestion :
Néanmoins, le contrôle de gestion a mis en place du
temps pour se mettre en place, et développes ses bases nous voir ici
brièvement les grandes étapes de la construction du
contrôl
e de gestion actuel.
Au début du XX siècle, le contrôle de
gestion s'est pratiqué dans des très grandes entreprises
industrielles américain comme GENNERALE MOTOR, STANDAR OIL
Qui expérimente le besoin d'améliorer leurs
structures, d'informations précises ; sur la réalisation des
tâches des opérationnelles et sur leur environnement.
HENRI FAYOLE écrivain en 1916 affirme que « les
dirigeants d'une entreprise devaient s'assurer que les actions entreprises
etaient conformes aux programmes retenus et
aux instructions donnees »
L'essentiels des missions étaient alors du contrôle
opérer par la direction pour motiver les personnels, identifier,
corriger leurs erreurs et anticiper pour les éviter.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
11
Cependant le contrôle de gestion ne s'impose que dans
les grandes entreprises industrielles que au milieu des 1960, beaucoup plus
tard dans les petites et moyenne entreprises, les entreprises de services et de
l'administrations. Il portait essentiellement son attention sur les
performances des productions, en délaissant encore le suivi des
activités commerciales, des coûts de distributions des recherches
et des développements des frais généreux.
Les outils sont ensuite perfectionnés au fur et
à mesure que l'informatique, les mathématiques, la sociologie, la
psychologie, l'économie, ......apportaient leurs renforts, du même
coup des concepts nouveaux pur les gestionnaires.
Les premiers système globaux du contrôle de
gestion se sont alors développés, permettant de collecter,
d'analyser, et de trier des informations sur les comportement des acteurs de
l'entreprise.
A la fin des années 1960, de nombreuses initiatives ont
été prise pour améliorer le contrôle de gestion tel
que le : « budget à base zéro » .....
Dans le même temps, les succès de l'industrie
japonaise ont révélés les des méthodes nouvelles de
management et de l'organisation. L'entreprise de services et de la distribution
a été également contrainte à une maîtrise de
gestion.
C'est alors que la gestion s'est décloisonnée
pour obtenir davantage des activités et mieux piloter les projets.
Lorsque les premiers outils de la gestion sont utilisés dans le cycle de
production industrielle était simple (achats de matières,
stockages, production et vente) :
Ce qui favorisait le cloisonnement et l'approche analytique.
Le contrôle de gestion était alors limité,
mais les entreprise ont du apprendre à devenir flexible avec la
concurrence.
Ainsi de nouvelles approches ont vu jour, grâce aux
pionniers ; comme R. Anthony 1965.
Ont alors associés les objectifs de l'organisation, des
moyens mis en oeuvre, le système
d'information et le suivi des résultats même si le
modèle souffrait encore des lacunes.
En réaction des travaux de recherches ont permis de
mieux cerner la réalité, notamment avec les travaux de H. Simon,
car le problème avec la vision du contrôle de gestion
précédemment observée, une entreprise pouvait être
en difficulté, alors il semblait bien gérer et avait atteint ses
objectifs. La vision du contrôle de gestion était trop
restrictive
Les concept de définitions, ont ainsi
évolué vers un élargissement du champ d'intervention du
contrôle de gestion comme l'indique R. Anthony dans double rôle
:
« Éclairer les dirigeants pour aborder l'avenir
» « De chefs d'orchestre pour les opérationnelles »
En 1995, R. Simon est allé plus loin ; « en
partant des routines et procédures basées sur l'information que
les dirigeants utilises pour maintenir ou transformer certaines configurations
des activité de l'organisation. » Ainsi, le contrôle de
gestion peut se contenter de cueillir l'information qui passe, il lui faut la
maîtriser complément et s'assurer de sa qualité
(fiabilité, ponctualités ) ; il aura besoin d'information
spécifique, sans autre usage que celui qu'il fera, et il peut avoir de
la construire lui-même.
La conception actuelle du contrôle de gestion s'efforce
de mieux intégrer les jeux des acteurs ainsi que les articulations avec
la stratégie, la structure et la culture, de façon à
proposer un modèle adaptable à chaque organisation. Ainsi le
contrôle de gestion à pour mission d'assister les décideurs
dans leurs choix afin d'assurer l' stabilité de l'organisation mais
aussi sa dynamique dans son environnement. Il va donc essayer de comprendre
comment doit se comporter pour
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
12
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
satisfaire au mieux les attentes de ses partenaires en rendant
compte régulièrement à la direction
générale.
La logique qui intervient dans les administrations d'Etats
est tous autre que celle des entreprises du secteur privé car leurs
services sont non marchands, et dans un monde non concurrentiel, au même
sens que le monde privé.
Comme l'indique Réne Demestére « A la place
de la régulation par le marché on a une régulation par les
textes ; les autorités politiques les ressources budgétaires
».
Les administrations doivent donc faire face à des
nombreux acteurs et à la pression de ceux ci. Nous allons voir comment
le contrôle de gestion s'est généralisé.
Section 3 : place du contrôle de gestion dans le
processus stratégique :
le schéma classique du mode de fonctionnement de
l'entreprise servant de référence au processus de contrôle
de gestion montre que le souci de l'interconnexion entre la planification
stratégique et la planification opérationnelle est bien
présent. Toutefois n'est plus adapté à un environnement
complexe. Par ailleurs des démarches stratégiques nouvelles
obligent à imaginer de nouvelles formes de contrôle de gestion
stratégique.
1- le schéma classique du mode de fonctionnement
de l'entreprise
Des plans formalisent les choix qui ont été
arrêtés à différents niveaux, à l'issue d'un
diagnostic portant sur l'entreprise et sur son environnement. Selon l'horizon
temporel retenu on trouvera : le plan stratégique, le plan
opérationnel et les budgets comme l'indique le schéma suivant
:
13
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
2009
Le plan stratégique est établi à l'issue
d'une confrontation entre les caractéristiques de l'environnement et le
diagnostic des forces et faiblesses de l'entreprise en termes de
compétences, de potentiel humain, technique et financier. C'est en
réalité un portefeuille de stratégie possible dans lequel
on pourra ultérieurement puiser des stratégies de rechange.
Parmi les stratégies répertoriées, un choix
est effectué en fonction des différents critères : part de
marché espérée, profit attendu, incidence sur
l'organisation ....
Le plan opérationnel se présente sous forme
d'un résultat prévisionnel à un horizon de 2 à 5
ans. Il est global, mais pour l'établir des informations
chiffrées ont été établies par fonction. Il servira
de base à l'élaboration de budgets annuels. C'est par le plan
opérationnel que les orientations stratégiques seront traduites
en programmes d'actions réparties dans l'espace et dans le temps.
Le contrôle budgétaire qui est ensuite exercé
permet de s'assurer que les actions réalisées ont bien
été conformes aux chois effectués en amont, notamment aux
orientations stratégiques.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
14
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Les analyses d'écarts servent à déclencher
des actions correctives conformément à la boucle de FEED -
BQCK.
2- l'adaptation du modèle
La turbulence de l'environnement et la
nécessité de mettre place des réorientations
stratégiques dans des délais très brefs conduisent
à adapter le modèle traditionnel en le dotant d'un
véritable contrôle stratégique.
L'objectif de ce contrôle stratégique.
- le réalisme des hypothèses retenues lors de
l'établissement des plans ;
- la bonne évaluation des compétences et autres
potentiels dont dispose l'entreprise par rapport à la concurrence ;
- la pertinence des choix stratégiques effectués
;
- les risques de toute nature : risque de portefeuille, risque
pays dans la zone d'implantation, etc.
L'existence de ce contrôle induit une modification en
aval de la planification opérationnelle et de la budgétisation
afin de les rendre plus flexibles. Ce qui est alors important est la mise en
place de procédures de révision et de structures favorables au
changement. Celles - ci prennent le pas sur le système de pilotage
fonctionnant dans le respect strict des plans. Si le contrôle
d'efficacité et le contrôle d'efficience ont toujours lieu
d'exister, dans un univers changeant, il faut d'une part tenir compte du fait
que les référentiels peuvent changer, d'autre part introduire
d'autres contrôles. En effet, les choix effectués à un
moment donné peuvent ne plus être valables parce que les moyens
mis en oeuvre pour atteindre les objectifs ne sont plus pertinents et parce que
les modèles de liaison ressources- finalité ne sont plus
cohérents.
Section4 : place du contrôle de gestion dans la
structure organisationnelle
Le contrôle de gestion occupe un poste de relais. En
effet, il doit donner à la direction les informations qui lui sont
nécessaires et fournit aux responsables de services les moyens de
surmonter les difficultés et de maîtriser leur
évolution.
Sont rôle est en particulier décisif dans les
grandes entreprises, qui pour survivre ont du adopté des méthodes
de gestion décentralisées parce que' elles permettent une plus
grande participation des cadres à la prise de décision. Ainsi le
contrôle de gestion a un rôle important à jouer dans la
satisfaction du besoin de participation à la gestion qui se manifeste au
sein des entreprises.
1- la fonction du contrôle de gestion doit- elle
être sous forme d'un service distinct ?
La réponse dépend de la taille de l'entreprise.
Une petite entreprise n'a pas les moyens de disposer d'un tel service. Elle
dépend aussi du mode de d'organisation adopté :
décentralisation ou pas.
2- place du service de contrôle de gestion dans
l'organigramme
- rattachement à une direction
fonctionnelle
Le contrôle de gestion peut être rattaché aux
services suivants :
· service administratif
· service comptable
· service financier
Le service mentionnés se préoccupent souvent de
régler le court terme, d'où la vision à court terme de la
tâche du contrôleur de gestion. Il est possible que le
contrôle de gestion privilège les outils du service auquel il est
rattaché.
- rattachement à la direction
générale
Ce rattachement acquiert au contrôle de gestion un certain
prestige (autorité). Il a pour conséquence d'outils assez
variée.
Il a pour risque de se détacher des problèmes
quotidiens et à terme de se substituer à la direction
générale.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
15
CHAPITRE 3 : LA DIMENSION BUDGETAIRE DU CONTROLE DE
GESTION
L'on assiste ces dernières années à une
responsabilisation accrue des différents décideurs au niveau de
la hiérarchie suite à un mouvement
généralisé de décentralisation. Cette tendance est
induite essentiellement par le développement économique des
entreprises et l'intégration de nouvelles fonctions de gestion telles
que le marketing, la finance ou la gestion des ressources humaines.
La nécessité d'un mode de contrôle plus
complet et plus adéquat n'est plus à démontrer.
D'où l'extension des procédures budgétaires à
l'ensemble des fonctions de l'entreprise.
La gestion budgétaire à court terme a laissé
sa place à un mode plus complet englobant à la fois la
prévision du futur et l'analyse du passé
Section 1 : la budgétisation
Le budget est un plan à court terme chiffré
comportant une affectation de ressources liées à une assignation
de responsabilités pour atteindre les objectifs de l'entreprise. Il doit
être accompagné d'un plan d'action qualitatif et daté.
Les budgets ont un rôle de coordination et d'orientation.
Pour s'assurer de leur efficacité, leur élaboration doit suivre
une démarche impliquant les différents responsables de
l'entreprise
A ce niveau, il faudra à la fois avoir des capacité
de management, d'information et de coordination afin d'assurer la
cohérence entre les différents budgets.
La chronologie d'élaboration des budgets est la
suivante
1. la détermination des objectifs généraux
de l'année
2. la détermination des hypothèses communes
3. l'élaboration des prévisions physiques et
valorisées
4. mise en cohérence.
Section2 : le contrôle budgétaire
I- : Importance de se doter d'un contrôle
budgétaire
Le manque de contrôle sur les ressources
financières, après l'erreur humaine, est la cause la plus commune
des faillites au Canada. Du fait que la préparation des budgets au sein
de l'entreprise n'est pas exigée légalement, certains
administrateurs commettent l'erreur grave de considérer le
contrôle budgétaire comme un instrument de gestion
Secondaire pour fins de planification, de coordination et de
contrôle. Trop souvent, quelques administrations se fient à
l'aide-mémoire pour gérer leur entreprise. Cette approche est
fortement à déconseiller car sans la préparation
systématique de budgets, de quelle façon ces derniers peuvent ils
savoir que
Leurs objectifs sont réalistes, compte tenu des ressources
humaines, techniques et financières de leur entreprise ?
Les budgets permettent à l'administrateur d'apporter
une bonne dose de réalisme à leurs objectifs et à leurs
politiques, compte tenu des ressources de l'entreprise. Il arrive
fréquemment que certains dirigeants déterminent des objectifs
irréalistes, hélas trop tard, qu'ils ne pourront jamais
être atteints. C'est alors qu'on essaie, sans trop de succès,
d'apporter toutes sortes de mesures correctives tardives incluant le recours
désespéré au financement externe. Les budgets permettent
de limiter au minimum les situations de crise en aidant
L'administrateur à prévoir d'avance les
périodes difficiles qui pourront survenir au cours de l'exercice. En
se dotant d'un système de contrôle budgétaire,
l'administrateur est à même de
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
16
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
déterminer des objectifs réalistes à son
entreprise, et de prendre longtemps, à l'avance des mesures
préventives pour éviter les périodes désastreuses
qui risqueraient même la faire disparaître.
Connaissant à l'avance les périodes difficiles,
le dirigeant disposera de plusieurs moyens préventifs pour corriger la
mauvaise situation prévisible. Il pourra négocier à
l'avance un emprunt de banque en précisant au prêteur le moment et
le but de l'emprunt ainsi que les périodes de remboursement. N'est il
pas procéder ainsi au lieu de faire appel au gérant de banque
à la dernière minute alors que l'entreprise est en pleine
période de crise ? avec un bon système de contrôle
budgétaire, l'administrateur possède en plus d'autres moyens pour
prévenir les situations précaires, comme modifier sa politique
d'achat et de crédit, activer la période de perception des
comptes à recevoir, retarder l'acquisition de certains biens, modifier
la politique de dividendes, etc.
La majorité de ces politiques ont un point en commun :
elles demandent toutes un certain laps de temps à l'avance pour
être établies correctement.
En somme, grâce au budget, les cadres auront à leur
disposition plusieurs possibilités pour éviter les
périodes creuses connues à l'avance.
La préparation des budgets est définitivement
une preuve de saine gestion qui motive le personnel interne en lui fournissant
l'assurance que l'administrateur est sérieuse, et qui rehausse la
confiance des personnes extérieures envers l'entreprise, comme par
exemple les banquiers, les créanciers, les gouvernements, etc.
II- : Etapes à suivre dans la préparation des
budgets
Contrairement à ce que certaines personnes croient, les
budgets ne sont pas préparés avant l'établissement des
objectifs et des politiques de l'entreprise. Agir ainsi nous amènerait
à mettre la charrue avant les boeufs.
Avant de passer à la phase de la préparation des
budgets, il est évidement importantes essentiel que d'autres
étapes soient préalablement franchies, dont celles
extrêmement importantes de la formulation des objectifs et des politiques
de l'entreprise. Il va de soi que la pertinence et l'utilité des budgets
seront directement proportionnelles au soin apporté à
énoncer des butes et des politiques réalistes, compte tenu des
ressources détenues par l'entreprise.
Il est bien plus difficile formuler correctement des objectifs
et des politiques cohérents que de préparer des budgets. Les
budgets constituent l'expression,en termes financier, des politiques à
suivre afin d'atteindre les objectifs de l'entreprise pour une période
déterminée. Conséquemment, les budgets peuvent aider le
dirigeant à repenser certains objectifs ou certaines politiques à
cause d'un certain manquer sur le plan sur le plan des ressources
financière, humaines et techniques. En somme, le budget sert en quelque
sorte à affiner les politiques et les objectifs préalablement
établis.
La préparation des budgets doit être
précédée d'un certain nombre de phases ou d'étapes
que nous pouvons succinctement résumer à dix-sept. Ce sont :
Phase 1- Enoncé di rôle économique et social
de l'entreprise
Phase 2- inventaire des ressources financières, techniques
et humaines de l'entreprise. Phase 3- identification des facteurs externes
à l'entreprise :
- conjoncture économique, politique et sociale
- concurrence locale, nationale et internationale
- politiques gouvernementalistes concernant la monnaie, la
fiscalité, les taux d'intérêt, les subventions,
l'entreprise privée, etc.
- taux d'inflation.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
17
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
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Formulation des objectifs à long terme de l'entreprise
compte tenu des phases préalables. Formulation des objectifs à
court terme de l'entreprise compte tenu des phases préalables.
Etablissement des politiques et moyens à prendre en vue d'atteindre les
objectifs à court terme et à long terme de l'entreprise :
- politique de publicité et de promotion
- politique de recherche et de développement
- politique de prix et d'escompte
- politique de crédit
- politique d'achat et d'inventaire
- politique rémunération
- politique de dividendes
- politique d'emprunt
- politique d'expansion : acquisition, ouverture divisions,
lancement de nouveaux produits
- politique d'exportation
- politique de formation et de perfectionnement.
Détermination des responsabilité du budget : ce
comité doit jouir d'un rôle uniquement fonctionnel, et être
composé de personnes ayant un niveau hiérarchique
élève et incluant automatiquement le contrôleur ou le vice
président aux financier de l'entreprise. Tous les services et
départements doivent être représentés convenablement
à ce comité.
Communication des objectifs et politiques de l'entreprise
à toutes les personnes ayant la responsabilité d'un centre de
coût ou de profit.
Acceptation de ces objectifs et politiques de l'entreprise par
les personnes responsables, chargées de les mettre en application.
Préparation des budgets, par les personnes responsables de
chaque centre de coût et de profit. Collecte de tous les budgets
individuels par la personne mandatée à cet effet par le
comité du budget.
Etude par le comité du budget, des données
financière fournies par le responsable de chaque unité
administrative. Négociation entre les membres du comité du budget
et les responsables de chaque centre de responsabilité
Afin d'arriver à des montants acceptables pour les deux
parties, et en accord avec les objectifs et
les politiques de l'entreprise. Acceptation du budget par les
personnes impliquées.
Phase 14- préparation du budget global ou directeur de
l'entreprise
A) budgets d'exploitation (état des résultats)
reliés aux objectifs à court terme
B) budgets d'investissement reliés aux objectifs à
long terme
C) budgets finances reliés aux objectifs à court
terme de l'entreprise
Phase 15- A la lumière des résultats prévus,
révision, s'il y a lieu, des objectifs et des politiques établis
au préalable afin que ceux-ci soient atteignables dans une situation
normale. Phase 16- communication sur une base régulière, aux
personnes responsables, des données réelles comparées aux
montants budgétés avec les remarques du comité du budget.
Réaction des personnes responsables.
18
Phase 17- mesures proposées par le comité du budget
au conseil d'administration afin de pallier aux situations
problématiques.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Section 3 : les différents budgets
La structure du système budgétaire était
étroitement liée à la culture et à
l'activité de la firme. Ceci se traduit au niveau de l'entreprise par le
fait que les budgets peuvent être établis par fonction (ventes,
production, achats, etc.), par produit (ou branche d'activité) ou par
zone géographique.
L'architecture générale d'un système
budgétaire peut donc varier énormément d'une entreprise
à une autre étant
Donné la variété du système sur
lequel elle se calque ; ainsi on peut avoir les principaux budgets comme suit
:
· le budget commercial
· le budget d'investissement
· le budget de production
· le budget d'approvisionnement
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
De.A.taine. partie. : Cointrole. cle.
0e.stioin
aA. Nive.aA. cle.
la SOCOGIM Chap~tre. 1 : L a
prese.ntattoin cle. la SOCOOIM
Section 1 : Cadre juridique, les objectifs,
dénomination, siége et durée
I- : Cadre juridique
Il est crée en la forme commercial, entre les
souscripteurs ou propriétaires ultérieurs des actions
ci-après crées et les attributions, souscripteurs ou
propriétaires de celles qui pourront l'être par la suite, une
société à capitaux publics au sens ou cette expression est
entendue par l'ordonnance 90-90 du 04 avril 1990 relative aux
établissements publics et aux sociétés à capitaux
publics, et par les présents statuts.
La Société de Construction et de Gestion
Immobilière de la Mauritanie est une société mixte au
capital de 1 088 233 000 d'ouguiya, à la été
créée en 1974 dans l'objectif d'étudier et réaliser
toute opération visant directement ou indirectement
l'amélioration et le développement de l'habitat à bon
marché en Mauritanie.
II- : les objectifs de la SOCOGIM
La société a pour objectif de procéder
à l'étudier et à la réalisation de toutes
entreprises et de toutes opérations concernant directement ou
indirectement l'amélioration et le développement de l'habitat en
République Islamique de Mauritanie.
A cet effet, la société effectuera toutes les
opérations mobilières, immobilières, commerciales et
financières se rapportant aux objectifs définis ci-après
et à des objets similaires ou annexes.
Elle pourra notamment :
- acheter, aménager et lotir des terrains
- construction des logements et éventuellement en
acheter, en vue de la vente au comptant, de la vente à crédit
sous toutes ses formes, de la location simple, ou de la location vente en
consacrent la priorité à la viabilisation des terrains
destinés aux usages nationaux à revenu moyen.
- Conclure et exécuter toutes conventions, avenant et
accords avec l'état, les collectivités publiques et d'une
manière générale, tous établissements ou
entreprises publics ou privées, en vue de faciliter ou d'assurer
l'aménagement, la construction de la gérance de tous
bâtiments et terrains, de recenser toutes opérations
immobilières d'intérêts publics et tous travaux
correspondant à la l'objet au présent.
- Participation dans le cadre des programmes d'assistance
technique toutes études et réalisation : dans le domaine de
l'urbanisation.
III- : dénomination, siége et
durée
La société prend la dénomination de «
Société de Construction et de Gestion Immobilière de
Mauritanie » en abrége SOCOGIM.
Dans tous les actes, factures, annonces publicitaires et autre
document émanent de la société, la dénomination
sera procédé ou suivie immédiatement des mots
écrits lisiblement et toutes lettres « société
d'économie mixte » et de l'énonciation de son capital.
Le siége social est fixé à Nouakchott. Il
peut être transféré en tout autre lieu de la
République Islamique de la Mauritanie, par décision de
l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Les
siéges administratifs d'exploitation et de direction pourront être
établis partout où le conseil d'administration le jugera
opportun.
La durée de la société est fixée
à quatre vingt dix neufs ans (90) à compter du 07 janvier
1974,
sauf le cas de dissolution anticipée ou des prorogations
prévues aux présents statuts. ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
20
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Section 2 : actionnaires et organigramme de la
SOCOGIM
I- : actionnaires de la SOCOGIM
Actionnaires
|
Nombre des actions
|
Montant participatif
|
Montant libéré
|
Participation en pourcentage
|
Etat mauritanien
|
1 025 683
|
1.025.683.000
|
1.025.683.000
|
94.250%
|
CNSS
|
31 800
|
31.800.000
|
31.800.000
|
2.922%
|
SONIMEX
|
5 000
|
5 000.000
|
5 000.000
|
0.459%
|
PORT AUTONOME DE NOUAKCHOTT
|
5000
|
5.000.000
|
5.000.000
|
0.459%
|
GBM
|
3 000
|
3.000.000
|
3.000.000
|
0.276%
|
ARCM Ex UBD
|
2 600
|
2.600.000
|
2.600.000
|
0.239%
|
SONELEC
|
2 000
|
2.000.000
|
2.000.000
|
0.184%
|
BALM (chinguityBANK)
|
2 000
|
2.000.000
|
2.000.000
|
0.184%
|
MAURIPOST
|
2 000
|
2.000.000
|
2.000.000
|
0.184%
|
CGEM
|
2 000
|
2.000.000
|
2.000.000
|
0.184%
|
AGANCE
MAURITANIENNE D'INFORMATION
|
1 000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
0.092%
|
CAISSE DES DEPOTS CONSIGNATIONS SCET
INTERNATIONAL-SCIC
|
2 200
|
2.200.000
|
2.200.000
|
0.202%
|
CHAMBRE DE COMMERCE
|
6 00
|
6.00.000
|
6.00.000
|
0.055%
|
EGB
|
5 00
|
5.00.000
|
5.00.000
|
0.046%
|
GROUPE DES ASSOCIES DU GEDM
|
4 00
|
4.00.000
|
4.00.000
|
0.0368%
|
BNM Ex SMB-BIMA (400+200)
|
6 00
|
6.00.000
|
6.00.000
|
0.055%
|
SOCIM
|
2 50
|
2.50.000
|
2.50.000
|
0.0229%
|
TVM
|
1 100
|
1.100.000
|
2.50.000
|
0.101%
|
TOTAL
|
1.088.233
|
1.088.233.000
|
1.088.233.000
|
100%
|
21
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Section vérification et suivi des Comptes
Service Exploitation
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
II- : Organigramme de la SOCOGIM
Directeur Générale
Cellule informatique
Chargés de mission
Contrôle de gestion
Bureau d'ordre
Directeur Générale Adjoint
Direction Administratif et financier
Direction du Patrimoine
Service Comptable
Service marchés
Section Moyens Généraux
Section Trésorerie
Service Administratif
Service Financier
Section Surveillance
Section Tenue de compte
Section Quittance ment
Section
Ressources
Humaine
~~~ M L ~OHAMED
Section caisse
22
Service Comptable
Service Recouvrement
Section contrôle chantier
Service dessin
Chopitre. 2 : A noloe.
finon~ilre.
L'analyse permet d'avoir une vision d'avoir une vision
chiffrée à posteriori de l'évolution d'un organisme.
Elle permet à la fois de mieux connaître ce
dernier et de mieux évaluer ses atouts et ses faiblesses. Cette
technique permet d'évaluer un certain nombre de risque aux quels la
collectivité pourrait se voir exposer et ainsi de les prévenir.
Le retraitement de l'information comptable (bilan et compte de résultat)
vise ainsi à évaluer des grandeurs utiles en ce domaine : la
solvabilité et l'équilibre financier d'une part information que
l'on tire de l'analyse du bilan, les soldes intermédiaires de gestion
d'autre part que l'on calcul à partir du compte de résultat.
Section 1 : Analyse du bilan
Actif
|
2006
|
2007
|
Immobilisations nettes
|
1 226 806 566
|
1 083 444 688
|
Valeurs d'exploitation
|
0
|
0
|
Valeurs réalisables disponibles
|
1 008 246 509
|
1 428 285 913
|
Compte de régularisation et d'attente
|
162 229 290
|
310 461 924
|
Total
|
2397282365
|
2822192525
|
Passif
|
2006
|
2007
|
Capitaux propres
|
1 342 834 909
|
1 372 916 267
|
Dettes à long et moyen terme
|
157 555 598
|
237 321 367
|
Dettes à court terme
|
673 292 334
|
985 632 184
|
Compte de régularisation et d'attente
|
223 599 524
|
226 322 707
|
Total
|
2397282365
|
2822192525
|
I- : le fonds de roulement de la SOCOGIM
Le fonds de roulement exige un traitement préalable du
bilan et pose surtout le problème de la détermination du montant
des immobilisations nettes c'est-à-dire après déduction
des amortissements.
S'il s'agit d'un bénéfice son affectation se
traduit par l'inscription d'une dette à court ternie pour le montant des
bénéfices distribués et l'enregistrement des postes
réservés du solde.
S'il s'agit d'une perte, il convient de la poster en diminution,
son calcul en cours d'exercice est plus délicat, il est
nécessaire de retraiter préalablement l'information comptable qui
aboutit à la présentation d'un bilan financier. Deux
méthodes se présentent pour son calcul : FR = capitaux
propres - valeurs immobilisées ;
FR = actif circulant - dettes à court
terme.
23
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
|
2005
|
Variation
|
2006
|
Variation
|
2007
|
Capitaux permanents (I)
|
1570727353
|
-70336846
|
1500390507
|
109847127
|
1610237634
|
Immobilisations nettes (H)
|
1422014069
|
-195207503
|
1226806566
|
-143361878
|
1083444688
|
Fonds de roulement : FR= (1)- (H)
|
148713284
|
124870657
|
273583941
|
253209005
|
526792946
|
Durant ces deux années le fond de roulement est
positif, ce qui confirme le résultat des ratios déjà
calculés précédemment, ces ratios étaient
supérieurs à 1ce qui nous a permis de dire que le fonds de
roulement est positif bien avant son calcul : cela est du par le fait que les
dettes à court terme soient inférieures aux actifs circulants.
II- : Besoin en Fonds de Roulement de la SOCOGIM
Le besoin en fond de roulement se calcule à la date de
clôture du bilan ou des situations intermédiaires.
Il est claire que le besoin en fonds de roulement varie en
fonction de variation du fonds de roulement et de la trésorerie ou en
fonction du chiffre d'affaires,
Calcul du BFR = actif circulant -dettes à court
terme - disponibilité
|
2005
|
Variation
|
2006
|
Variation
|
2007
|
Actif circulant (I)
|
1 101 493 783
|
68982016
|
1 170 475 799
|
568272038
|
1 738 747 837
|
Dettes à court terme (II)
|
952 780 499
|
-55888641
|
896 891 858
|
315063033
|
1 211 954 891
|
disponibilité (III)
|
47 439 976
|
13234070
|
60 674 046
|
331190410
|
391 864 456
|
Besoins en Fonds de roulement : BFR =
(I)-(II)-(III)
|
101273308
|
11163657
|
212909895
|
-77981405
|
134928490
|
III- : Calcul de la Trésorerie de la SOCOGIM :
Elle joue un rôle fondamental dans l'entreprise et
réalise l'équilibre financier à court terme entre le fonds
de roulement constituant et le besoin en fonds de roulement fluctuant dans le
temps. Trésorerie = FR - BFR
|
2005
|
Variation
|
2006
|
Variation
|
2007
|
Fonds de roulement (FR) I
|
148713284
|
124870657
|
273583941
|
253209005
|
526792946
|
Besoin en fonds de roulement (BFR) II
|
101273308
|
111636587
|
212909895
|
-77981405
|
134928490
|
Trésorerie =I-II
|
47439976
|
13234070
|
60674046
|
331190410
|
391864456
|
24
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Section 2 : L'analyse du compte de résultat de
la SOCOGIM
Produits
|
|
exploitation
|
Hors exploitation
|
Totaux
|
|
2006
|
2007
|
2006
|
2007
|
2006
|
2007
|
Détermination des résultats
d'exploitation et hors exploitation
|
|
|
|
|
|
|
Loyers
|
239752873
|
205382859
|
124559636
|
250000
|
364312509
|
205632859
|
Honoraires et divers
|
885 000
|
0
|
0
|
0
|
885 000
|
0
|
Vente de parcelles
|
434470539
|
437 028070
|
0
|
0
|
434470539
|
437028070
|
Pénalités de retard
|
1646903
|
712669
|
|
|
1646903
|
712669
|
Sous total : production
|
676755315
|
643123598
|
124559636
|
250000
|
801314951
|
643373598
|
Produit &profit divers
|
15126439
|
1485892
|
400000
|
3437874
|
15526439
|
4923766
|
Q/P subvention virées au
résultat
|
4516667
|
4516667
|
0
|
0
|
4516667
|
4516667
|
Reprise sur amortis
|
|
|
35950992
|
3699974
|
35950992
|
3699974
|
Sous total
|
696398421
|
649126157
|
160910628
|
35273574
|
857309049
|
684399731
|
Solde débiteur : PERTE
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
696398421
|
649126157
|
160910628
|
35273574
|
857309049
|
684399731
|
Détermination des résultats sur cession
d'éléments de l'actif
|
|
|
Produits de cession d'éléments
d'actif
|
|
|
Amortissements correspondants aux éléments
cédés
|
|
|
Solde débit : MOINS VALUE CESSION
|
733204
|
2 345 174
|
|
733 204
|
2 345 174
|
DETERMINATION DU RESULTAT NET AVANT IMPOT
|
|
|
Résultat d'exploitation (solde
créditeur)
|
7 638 204
|
79 115 241
|
Résultat hors exploitation (solde
créditeur)
|
64 583 743
|
|
Plus value de cession
|
|
500 000
|
Solde débiteur : PERTE AVANT IMPOT
|
72 221 816
|
79 615 241
|
DETERMINATION DU RESULTAT NET DE LA PERIODE
|
|
|
Bénéfice avant impôt
|
71 488 611
|
79 615 241
|
Solde débiteur : RESULTAT NET DE LA PERIODE
(PERTE)
|
71 488 611
|
49 384 341
|
25
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Charges
|
|
exploitation
|
Hors exploitation
|
Totaux
|
2006
|
2007
|
2006
|
2007
|
2006
|
2007
|
Détermination des résultats
d'exploitation et hors exploitation
|
|
|
|
|
|
|
Achats& variation de stocks
|
|
|
|
|
|
|
Charges externe liées à
l'investissement
|
36 550 335
|
42 877 350
|
|
1 657 894
|
36 550 335
|
30 733 561
|
Charges externes liées à
l'activité
|
42 691 345
|
51 966 062
|
|
2 422 584
|
42 691 345
|
54 388 646
|
|
112 968 794
|
8 473 273
|
3 090 563
|
2 048 439
|
116 059 357
|
90 521 712
|
Sous total: consommations
intermédiaires
|
192 210 474
|
183 316 685
|
3 090 563
|
6 128 917
|
195 301 037
|
189 445 602
|
Charges et pertes diverses
|
59 171 813
|
22 265 670
|
56 402 048
|
8 467 891
|
115 573 861
|
30 733 561
|
Frais de personnel
|
274 582 455
|
241 635 260
|
35 955 604
|
17 657594
|
310 538 059
|
259 292 854
|
Impôt et taxes
|
16 759 096
|
3 506 488
|
|
219 172
|
16 759 096
|
3 725 660
|
Charge financier
|
199 027
|
57 253
|
0
|
0
|
199 027
|
57 253
|
Dotations aux amortissement et provisions
|
145 837 483
|
119 229 560
|
878 670
|
2 800 000
|
146 716 153
|
122 029 560
|
Sous total
|
496 549 874
|
386 694 685
|
93 236 322
|
29 144657
|
589 786 196
|
684 399 731
|
Solde débiteur:BENEFICE
|
7 638 073
|
79 115 241
|
64 236 322
|
|
72 221 816
|
79 115 241
|
TOTAL
|
696 398 421
|
649 126 157
|
160910628
|
35 273574
|
857 309 049
|
684 399 731
|
Détermination des résultats sur cession
d'éléments de l'actif
|
|
|
Valeurs des éléments
cédés
|
|
|
Frais annexes de cession
transférés
|
|
1 845 174
|
Solde créditeur : plus value de
cession
|
|
500 000
|
Total
|
|
2 345 174
|
DETERMINATION DU RESULTAT NET AVANT IMPOT
|
|
|
Résultat d'exploitation (solde
débiteur)
|
|
|
Résultat hors exploitation (solde
débiteur)
|
733 204
|
27 885 726
|
Moins value de cession
|
|
2 345 174
|
Engagement à réinvestir
|
|
|
Solde créditeur : BENEFICE AVANT IMPOT
|
71 488 611
|
49 384 341
|
Total
|
72 221 815
|
79 615 241
|
DETERMINATION DU RESULTAT NET DE LA PERIODE
|
|
|
Perte avant impôt
|
|
|
Impôt IMF
|
|
|
Solde créditeur : RESULTAT NET DE LA PERIODE
(BENEFICE)
|
28 046 023
|
19 302 983
|
|
43 442 588
|
30 081 358
|
TOTAL
|
|
|
|
71 488 611
|
49 384 341
|
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
I- : Calcul des Résultats par les soldes
intermédiaires de gestion
Signes
|
Années
|
2006
|
2007
|
|
Production de l'exercice
|
801 314 951
|
643 373 598
|
-
|
Consommation intermédiaire
|
195 301 037
|
189 445 602
|
=
|
Valeur ajouter (VA)
|
606013914
|
453927996
|
+
|
Q/P subvention virées au
résultat
|
4 516 667
|
4 516 667
|
-
|
Frais de personnel
|
310 538 059
|
259 292 854
|
-
|
Impôts et taxes
|
16 759 096
|
3 725 660
|
=
|
EBE
|
283233426
|
195426149
|
+
|
Reprises sur amortissement
|
35 950 992
|
3 699 974
|
+
|
Produits divers
|
15 526 439
|
4 923 766
|
+
|
Produits financiers
|
0
|
0
|
-
|
Dotation aux amortissements
|
146 716 153
|
122 029 560
|
-
|
Charges diverses
|
115 573 861
|
30 733 561
|
-
|
Charges financières
|
199 027
|
57 253
|
=
|
Résultat avant impôt courant
|
72 221 816
|
51 229 515
|
|
|
2006
|
2007
|
|
Résultat exceptionnel avant
impôt
|
0
|
0
|
|
Produit de cession d'élément
d'actif
|
0
|
0
|
+
|
Amortissement des éléments d'actifs
cédés
|
0
|
0
|
-
|
Valeurs des éléments
cédés
|
0
|
0
|
-
|
Frais annexes de cession
transférés
|
0
|
-1 845 174
|
+/-
|
Moins value/plus value
|
(-733204)
|
500 000
|
=
|
Résultat sur cession d'éléments
d'actif
|
(-733204)
|
-1345174
|
|
Années
|
2006
|
2007
|
|
Résultat courant avant impôt
|
72 221 816
|
51 229 515
|
+
|
Résultat sur cession d'éléments
d'actif
|
(-733204)
|
-1 345 174
|
=
|
Bénéfice avant impôt
|
71 488 611
|
49 384 341
|
-
|
Impôt
|
28 046 023
|
19 081 358
|
=
|
Résultat net de la période
|
43442588
|
30 302 983
|
En analysant ce tableau de calcul de résultat par
les soldes intermédiaires de gestion on constate que :
- une diminution de la production qui signifie une
déduction de chiffre d'affaire de 157882183 entre 2006 et 2007
- une diminution de la valeur ajoutée de 152085918 en
2007 ce qui veut dire la SOCOGIM avait eu de problèmes à
maîtrisé les charges et approvisionnement qui augmentaient durant
la période 2006-2007.
27
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
II-
: les Ratios de Résultat
- rentabilité
économique
Il s'agit de mesurer le taux de rémunération de
l'ensemble de ressources utilisés par la SOCOGIM, quelle qu'en soit
l'origine, fonds propres ou empruntes à court terme ou long terme. C'est
la rémunération du capital investi mesuré par l'actif
total qui est égal :
Résultat net/actif total *100. La
rentabilité de l'ensemble de l'actif qu'il soit affecté à
l'exploitation ou à l'investissement.
|
2006
|
2007
|
Résultat net
|
43442588
|
30 302 983
|
Actif total
|
2397282365
|
2822192525
|
Rentabilité économique
|
0.018 1.8%
|
0.010 1%
|
|
Nous remarquons qu'en 2006 chaque 100 investi fait
rentrer 1.8 en 2007 chaque 100 investi fait rentrer 1 donc une diminution de
rentabilité en 2007 de 0.8%.
- La rentabilité
financière
Rentabilité du point de vue des actionnaire :
il s'agit d'estimer le taux de rémunération du capital financier
de la SOCOGIM, c'est-à-dire la rentabilité des investissements
réalisés qui est égal à résultat net/
capitaux propres*100.
|
2006
|
2007
|
Résultat net
|
43442588
|
30 302 983
|
Capitaux propres
|
1 342 834 909
|
1 372 916 267
|
Rentabilité financière
|
0.032 3.2%
|
0.022 2.2%
|
|
III- : les Ratios des liquidité
On peut distinguer deux types des ratios des liquidités
son ratio de liquidité minimum et ratio de liquidité
générale, et on peut les calculer comme suit :
Ratio 1 :
Règle de liquidité minimum = capitaux
permanents / immobilisations nettes. Ratio 2
:
Ratio de liquidité générale = actif
circulant/dettes à court terme.
Si ces ratios sont supérieurs à 1, le fonds de
roulements est positif ce qui est considéré comme un signe de
santé financière. On dit qu'il est négatif si les
immobilisations sont supérieures aux capitaux permanents (mode de
financement dangereux à priori).
Ces ratios mesurent de degré de financement des actifs
à court terme par des capitaux à court terme.
Années
|
2006
|
2007
|
Capitaux permanents (I)
|
1500390507
|
1610237634
|
Immobilisations nettes (II)
|
1 226 806 566
|
1 083 444 688
|
Ratio 1 : (I)/ (II)
|
1.22
|
1.14
|
Actif circulant (III)
|
1 150 299 995
|
1 428 285 913
|
Dettes à court terme (IV)
|
673 292 334
|
985 632 184
|
Ratio 2 : (III)/ (IV)
|
1.70
|
1.44
|
28
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
On constate que les deux ratios supérieurs à 1
donc cela veut dire que la SOCOGIM est financièrement liquide et que son
fonds de roulement est positif durant ces deux années : ce qui est
considéré comme un signe de santé financière.
On remarque aussi qu'au niveau du ratio 1 les capitaux permanents
en fonction de l'actif immobilisé passe de 122% en 2006, et à
144% en 2007.
Section 3 : l'analyse du tableau de financement
Détermination de la capacité
d'autofinancement I
|
2006
|
2005
|
Résultat net de l'exercice
|
43 442 588
|
73 185 351
|
0 Dotation aux amortissements
|
146 716 153
|
142 158 663
|
0 Amortissement en LV
|
35 952 764
|
21 520 220
|
Total (I)
|
226 111 505
|
236 864 234
|
En déduire
|
|
|
*quotte part des subventions d'équipement
virée aux résultats
|
4 516 667
|
4 516 667
|
* reprise sur amortissement et provision
|
35 950 992
|
21 475 705
|
* plus value de cession
|
|
|
Total (II)
|
40 467 659
|
25 992 372
|
Capacité d'autofinancement (I)- (II)
|
185 643 846
|
210 871 862
|
|
|
|
29
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
Tableau de financement (variation entre le bilan de
clôture et d'ouverture)
Emplois fixes
|
2006
|
2005
|
Ressources de financement
|
2006
|
|
2005
|
|
1. dividendes et tantièmes payes
|
74 324 247
|
87 411 415
|
1. capacité d'autofinancement
|
185
|
643
|
846
|
210 871
|
862
|
2. réduction du capital
|
2. cession des éléments de
l'actif
|
122 122
125
|
813 813
867
|
826 826
640
|
-18 498 -18 498
161 139
|
897 897
000
|
3. acquisition d'éléments de
l'actif
|
2.
|
12 160 346 53 121 080 9 042 821
235 130 408
|
16 473 315 68 657 881 2 280 219
575 551 612
|
|
2.
|
|
4. augmantation des capitaux
|
5. épargne logement
|
5. augmantation DLT
|
6. epargne logement
|
Solde créditeur : accroissement du FR
|
124 870 657
|
|
Solde débiteur : diminution du FR
|
|
|
|
309 951
|
062
|
|
|
TOTAL DES EMPLOIS
|
434 325 312
|
663 463 027
|
Total des ressources
|
434
|
325
|
312
|
663 463
|
027
|
30
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
CHAPITRE 3 : LE BUDGET DE LA SOCOGIM 2007
Le budget prévisionnel de la SOCOGIM en 2007 se chiffre
à 1 061 600 000 UM contre
1 002 600 000 UM pour l'exercice précédent, soit
une augmentation de 6% environ. Ce budget se décompose en
dépenses de fonctionnement (592 600 000 UM) et en dépense
d'investissement (469 000 000 UM).
Pour faire face à ces dépenses de fonctionnement et
d'investissement, la société dispose de 617 861 184 UM de
produits et 474 745 888 UM de ressource, soit 1 092 607 072 UM.
Le budget d'exploitation dégagerai un résultat net
prévisionnel positif de : 18 945 888 UM.
Section 1 : Les dépenses de fonctionnement et
d'investissement I- : Les dépenses de fonctionnement
Elles se chiffrent à 592 600 000 UM, soit 56% environ de
la masse budgétaire globale.
La prévision 2007 augmente de 8% environ par rapport
à la prévision 2006 dont le taux de réalisation est de
87%.
Cette augmentation s'explique par plusieurs faits au niveau de
quelques postes tels que :
v Réception : ce poste couvre les frais
de réception et autres cérémonies organisées par la
tout au long de l'année.
Ce poste tien compte également de l'organisation par
la société de l'assemblée générale. De
réseaux habitat et francophonie à Nouakchott en fin
d'année, la prévision 2007 augmente légèrement.
v Frais divers :
Ce poste prend en charge tous les frais divers (photocopies,
reliées et autres). La prévision 2007 augmente
légèrement.
v Publicité :
Cette rubrique couvre les charges liées au Marketing
de la société, ainsi que tous les avis et communiqués
télévisés et radiodiffusés destinés aux
locataires et aux tiers. Tels que les annonces, appels d'offres ...etc.
La prévision 2007 augmente légèrement.
v Salaires et appointements :
Ce poste est destiné à couvrir les charges
salariales du personnel de la société au cours de
l'année.
La prévision 2007 augmente pour tenir compte de la
révision des salaires du président du conseil d'administration,du
directeur général,du directeur général adjoint,des
avancements annuels du personnel ainsi que le recrutement d'un informacien, de
deux
ingénieurs ,d'un financier et de trois technicien BTS
comme conducteurs de chantiers . La prévision 2007.
31
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
PREVISIONS DES CHARGES 2007
Codes
|
Rubriques
|
Prévision
2006
|
Réalisation 2006
|
Ecarts
|
Prévision
2007
|
60
|
Achats et approvisionnements
|
45800000
|
34557446
|
11242554
|
4600000
|
62
|
Charges ext. liées à
l'investissement
|
70000000
|
54002216
|
15997784
|
68500000
|
63
|
Charges ext. liée à
l'activité
|
123100000
|
92900762
|
30199238
|
125100000
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
16000000
|
15195000
|
805000
|
16000000
|
65
|
Charges du personnel
|
267000000
|
256320069
|
10679931
|
306000000
|
66
|
Impôts et taxes
|
4500000
|
3925879
|
574121
|
5000000
|
67
|
Charges financières
|
2000000
|
0
|
2000000
|
2000000
|
68
|
Dotations aux amortis, et provision
|
22000000
|
23000000
|
-1000000
|
24000000
|
|
TOTAL
|
550400000
|
479901372
|
70498628
|
592600000
|
Calcul d'écart : Prévisions -
Réalisation =+/- Ecart Exemple d'application sur la SOCOGIM
:
Ecart = 550 400 000 - 479 901 372 = 70 498
628
|
Les exemples sont très nombreux à citer mais
qu'à même toutes les informations se trouvent dans le budget
prévisionnel de la SOCOGIM 2007
II- : dépenses d'investissements
Elles sont de 469 000 000 UM, soit 44% environ de la masse
budgétaire globale.
Le taux de réalisation de la prévision 2006 est
seulement de 16%, compte tenu de la non exécution du programme de 100
logements économiques à Teyarett qui devrait être
réalisé sur ressources propres de la société.
La prévision 2007 augmente sensiblement car la
société prévoit la réalisation du programme de 100
logements à Teyarett sur fonds propres de la société ainsi
que certains aménagements au centre commercial et au siége.
Cette augmentation s'explique par plusieurs postes
d'investissement de la société, tels que :
> Matériel et mobilier de bureau : ce
poste enregistre les besoins de la société pour son exploitation
en matériel et mobilier de bureau au cours de l'exercice.
La prévision 2007 est détaillée en
annexes n°1
> Matériel informatique : ce poste
enregistre les besoins de la société pour son exploitation en
matériel informatique au cours de l'exercice.
La prévision 2007 est détaillée en
annexes n°2
> Matériel de transport : ce poste
enregistre le matériel de transport à acquérir par la
société. La prévision 2007 concerne l'acquisition de deux
véhicules pour la direction générale et le service
recouvrement.
32
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Le tableau récapitulatif de prévisions de
dépenses d'investissement de la SOCOGIM 2007
Immobilisation corporelle
|
Prévisions 2006
|
Réalisations 2006
|
Prévision
2007
|
ETUDES
|
15 000 000
|
12 054 000
|
15 000 000
|
MATERIEL ET MOBILIER DE BUREAU
|
10 000 000
|
8 329 750
|
15 000 000
|
MATERIEL D'INFORMATIQUE
|
18 000 000
|
17 665 900
|
20 000 000
|
AGENCEMENT
AMENAG.ET
CONSTRUCTION
|
371 000 000
|
20 472 857
|
370 000 000
|
MATERIEL APPARTEMENT
|
12 200 000
|
11 708 988
|
8 000 000
|
MATERIEL DE TRANSPORT
|
5 000 000
|
0
|
20 000 000
|
REMBT EMPRUNT CFD
|
21 000 000
|
0
|
21 000 000
|
TOTAL INVESTISSEMENT
|
452 200 000
|
70 231 495
|
469 000 000
|
Pour trouver le résultat net de la SOCOGIM, on
procède par la manière suivante :
- le résultat brut = total de produits -total de
charges
- calcul de BIC=25% X le résultat brut
- résultat net = résultat brut - BIC
Application sur la SOCOGIM :
L'évolution de la situation financière de la
SOCOGIM au cours des trois derniers exercices
se présente comme suit ( les unités en MILLIONS
d'ouguiya) :
Application sur la SOCOGIM :
- prévision 2006 : Résultat brut = 593 382 784 -
550 400 000 =42 982 784
BIC = 42 982 784 * 25% = 10 745 696
Résultat net =42 982 784 - 10 745 696 = 32237088
Résultat net de la prévision 2006 = 32 237 088
- Réalisation 2006 : Résultat brut = 509 087 089 -
479 901 372 = 29 185 717
BIC = 29 185 717 * 25% = 7 296 429.25
Résultat net = 29 185 717 - 7 296 429.25= 21889287.75
Résultat net de la réalisation 2006 = 218 892
287.75
- Prévision 2007 : Résultat brut = 617 861 184 -
592 600 000 = 25 261 184 BIC = 25 261 184 * 25% = 6 315 296
Résultat net = 25 261 184 - 6315296 = 18 945 888
Résultat net de la prévision 2007 = 18 945 888
33
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
Sec t'unv 2 : Prodmitk et
Re/J.40144,re*
I- : les produits
La prévision 2007 se chiffre à 617 861 184 UM, soit
une augmentation de 4% par rapport à la prévision 2006.
Le taux de réalisation de la prévision 200.6 a
été de 86% et ceci malgré la non réalisation des
produits attendus sur le programme de 100 logements à Teyarett et sur le
programme de 1002 logements.
En regardant le tableau de prévision des produits 2007, on
remarque une augmentation au niveau de certains postes. Cette augmentation
s'explique au niveau de certains postes par :
loyer centre commercial : ce poste enregistre
les produits liés à l'exploitation des boutiques, Kiosques,
Hangars et annexes (buvettes, sous escaliers, toilettes) du centre commercial.
La prévision 2007 augmente pour tenir compte de la nouvelle
stratégie de rentabilisation de ce centre engagée cette
année.
Programme de 1002 logements :
Ce poste enregistre les produits attendus par la
commercialisation du programme de 1002 logements à Nouakchott. Ce
programme, dont l'achèvement était prévu en 2003 a connu
des retards de réalisation.
Prévisions budgétaires 2007
Produits 2007
Produits
|
Prevision 2006
|
Réalisations
|
Previsions
|
|
|
|
|
2006
|
|
|
2007
|
|
LOYER DES CITES
|
|
30
|
321
|
600
|
26
|
312
|
200
|
30
|
000
|
000
|
HONORAIRES & DIVERS
|
|
20
|
000
|
000
|
2
|
400
|
000
|
20
|
000
|
000
|
VENTE PARCELLES & TERRAINS
|
|
395
|
000
|
000
|
415
|
477
|
680
|
350
|
000
|
000
|
LOYERS CENTRE COMMERCIAL
|
|
60
|
000
|
000
|
52
|
057
|
825
|
80
|
000
|
000
|
AUTRES PRODUITS CC
|
|
10
|
000
|
000
|
4
|
978
|
200
|
20
|
000
|
000
|
PROGRAMMES 1002 LOGEMENTS
|
|
70
|
000
|
000
|
|
|
0
|
110
|
000
|
000
|
PENALITES DE RETARD
|
|
2
|
000
|
000
|
1
|
800
|
000
|
1
|
800
|
000
|
SUBVENTIONS
|
|
6
|
061
|
184
|
6
|
061
|
184
|
6
|
061
|
184
|
TOTAL PRODUITS
|
593
|
382
|
784
|
|
509
|
087
|
089
|
617
|
861
|
184
|
34
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
II- : les Ressources et les Emplois
Emplois
|
PREVISIONS 2006
|
REALISATIO NS 2006
|
PREVISIONS 2007
|
ETUDES
|
15 000 000
|
12 054 000
|
15 000 000
|
MATERIEL ET MOBILIER DE BUREAU
|
10 000 000
|
8 329 750
|
15 000 000
|
MATERIEL D'INFORMATIQUE
|
18 000 000
|
17 665 900
|
20 000 000
|
AGENCEMENT
AMENAG.ET CONSTRUCTION
|
371 000 000
|
20 472 857
|
370 000 000
|
MATERIEL D'APPARTEMENT
|
12 200 000
|
11 708 988
|
8 000 000
|
MATERIEL DE TRANSPORT
|
5 000 000
|
0
|
20 000 000
|
REMBT EMPRUNT CFD
|
21 000 000
|
0
|
21 000 000
|
TOTAL EMPLOIS
|
452 200 000
|
70 231 495
|
469 000 000
|
RESSOURCES
|
|
|
|
RESULTAT NET
|
49 233 216
|
21 889 288
|
18 945 888
|
AMORTISSEMENT & PROVISIONS
|
22 000 000
|
23 000 000
|
24 000 000
|
ENCAISSEMENT PARCELLES A.
|
800 000
|
785 000
|
800 000
|
VENTE PARCELLE & TERRAINS
|
30 000 000
|
60 000 000
|
120 000 000
|
PROGRAMME DE 1050 LOGEMENTS
|
10 000 000
|
0
|
90 000 000
|
EPARGNE LOGEMENT
|
140 000 000
|
120 000 000
|
120 000 000
|
AMORTISSEMENT DES LV (cités et cc)
|
20 812 300
|
29 646 453
|
29 000 000
|
SOLDE TRESORERIE
|
180 000 000
|
30 000 000
|
72 000 000
|
TOTAL RESSOURCES
|
452 845 516
|
285 320 741
|
474 745 888
|
SOLDE (RESSOURCE- EMPLOIS)
|
645 516
|
215 089 246
|
5 745 888
|
35
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
Budget Prévisionnel 2007
|
Prévisions 2006
|
Réalisation 2006
|
Prévisions 2007
|
CHARGES
|
|
|
|
ACHATS ET APPROVISIONNEMENTS
|
45 800 000
|
34 557 446
|
46 000 000
|
CHARGES EXT.LIEES A L'INVESTISSEMENT
|
70 000 000
|
54 002 216
|
68 500 000
|
CHARGES EXT. LIEES A L'ACTIVITE
|
123 100 000
|
92 900 762
|
125 100 000
|
CHARGES ET PERTES DIVERSES
|
16 000 000
|
15 195 000
|
16 000 000
|
CHARGES DU PERSONNEL
|
267 000 000
|
256 320 069
|
306 000 000
|
IMPOTS ET TAXES
|
4 500 000
|
3 925 879
|
5 000 000
|
CHARGES FINANCIERES
|
2 000 000
|
0
|
2 000 000
|
DOTATIONS AUX AMORT.
|
22 000 000
|
23 000 000
|
24 000 000
|
TOTAL CHARGES
|
550 400 000
|
479 901 372
|
592 600 000
|
PRODUITS
|
|
|
|
LOYERS DES CITES
|
30 321 600
|
26 312 200
|
30 000 000
|
HONORAIRES & DIVERS
|
20 000 000
|
2 400 000
|
20 000 000
|
VENTE PARCELLES & TERRAINS
|
395 000 000
|
415 477 680
|
350 000 000
|
LOYER CENTRE COMMERCIAL
|
60 000 000
|
52 057 825
|
80 000 000
|
AUTRES PRODUITS CC
|
10 000 000
|
4 978 200
|
20 000 000
|
PROGRAMMES DE 1002 LOGEMENTS
|
70 000 000
|
0
|
110 000 000
|
PENALITES DE RETARD
|
2 000 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
SUBVENTIONS
|
6 061 184
|
6 061 184
|
6 061 184
|
TOTAL PRODUITS
|
593 382 784
|
509 087 089
|
617 861 184
|
RESULTAT BRUT
|
42 982 784
|
29 185 717
|
25 261 184
|
BIC (25%)
|
|
-7 296 429
|
- 6 315 296
|
RESULTAT NET
|
|
21 889 288
|
18 945 888
|
EMPLOIS
|
|
|
|
ETUDES
|
15 000 000
|
12 054 000
|
15 000 000
|
MATERIEL ET MOBILIER DE BUREAU
|
10 000 000
|
8 329 750
|
15 000 000
|
MATERIEL D'INFORMATIQUE
|
18 000 000
|
17 665 900
|
20 000 000
|
AGENCEMENT
AMENAG.ET
CONSTRUCTION
|
371 000 000
|
20 472 857
|
370 000 000
|
MATERIEL D'APPARTEMENT
|
12 200 000
|
11 708 988
|
8 000 000
|
MATERIEL DE TRANSPORT
|
5 000 000
|
0
|
20 000 000
|
REMBT EMPRUNT CFD
|
21 000 000
|
0
|
21 000 000
|
TOTAL EMPLOIS
|
452 200 000
|
70 231 495
|
469 000 000
|
RESSOURCES
|
|
|
|
RESULTAT NET
|
49 233 216
|
21 889 288
|
18 945 888
|
AMORTISSEMENT & PROVISIONS
|
22 000 000
|
23 000 000
|
24 000 000
|
ENCAISSEMENT PARCELLES A.
|
800 000
|
785 000
|
800 000
|
VENTE PARCELLE & TERRAINS
|
30 000 000
|
60 000 000
|
120 000 000
|
PROGRAMME DE 1050 LOGEMENTS
|
10 000 000
|
0
|
90 000 000
|
EPARGNE LOGEMENT
|
140 000 000
|
120 000 000
|
120 000 000
|
AMORTISSEMENT DES LV (cités et cc)
|
20 812 300
|
29 646 453
|
29 000 000
|
SOLDE TRESORERIE
|
180 000 000
|
30 000 000
|
72 000 000
|
TOTAL RESSOURCES
|
452 845 516
|
285 320 741
|
474 745 888
|
SOLDE (RESSOURCE- EMPLOIS)
|
645 516
|
215 089 246
|
5 745 888
|
36
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
CONCLUSIONS
La mise en place d'un contrôle efficace de gestion dans une
entreprise quelconque nécessite l'existence de certains moyens qui son
:
- des moyens techniques par exemple une
informatisation adaptée à la société assurant un
contrôle surtout les opérations monétaires et financiers
- des moyens humains : l'existences des
personnes (gestionnaires) est un défit de réussite, aussi elle
peut donner des bons résultats
- des moyens financiers : permettant
d'acquérir les deux moyens précédents.
Dans toute entreprise, il est nécessaire d'instaurer un
système de contrôle de gestion qui va favoriser la
durabilité de la société, puisqu'il constitue un moyen de
renforcement, un moyen de solidité de l'entreprise par rapport à
son environnement : concurrence et mondialisation de l'économie.
Mais si la société arrive a mettre en place
définitivement un tel système il faut qu'il soit à la fois
financière, commerciale et technique.
Si nous avons mis en exigence tous les aspects
budgétaires, comptables et financiers, il n'en demeure pas moins que les
aspects techniques et commerciaux sont très importants au niveau d'une
société de production c'est-à-dire au niveau de la
SOCOGIM.
La SOCOGIM, dans son volet exploitation, le budget 2007 ne
présente pas de différence notoires par rapport à celui de
l'exercice précédent : rigueur dans la gestion des
dépenses de fonctionnement, amélioration des sources des
produits, dégagement d'un résultat prévisionnel positif
etc
Il traduit en revanche l'engagement de la société
dans une nouvelle phase de
Développement caractérisé par
l'intensification de ses activités à Nouakchott et à
l'intérieur du pays.
Cette politique permettra l'évolution encore plus positive
de la situation financière de la société.
37
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
ANNEXE 1
LISTE DU MATERIEL DE BUREAU DONT L'ACHAT EST PREVU EN
2007
BENEFICIAIRE
|
DESIGNATION
|
PRIX ESTIMATIFS
|
DG
|
1 bureau complet
|
200 000
|
DG
|
1 salon européen
|
600 000
|
DG
|
5 fauteuils + 20 chaises visiteurs
|
400 000
|
DG
|
3 Split
|
900 000
|
DG
|
Table de réunion + 30 fauteuils fixes
|
1 500 000
|
DG
|
Moquette et rideaux
|
500 000
|
DG
|
4 climatiseurs
|
600 000
|
DG
|
4 armoires métalliques GM
|
450 000
|
DP
|
3 fauteuils + 3 chaises visiteurs
|
300 000
|
DP
|
3 rideaux
|
300 000
|
DP
|
1 table ordinateur
|
80 000
|
DP
|
1 photocopieur
|
600 000
|
CELLULE INFO
|
1 Split
|
280 000
|
DAF
|
1 bureau secrétaire +1chaise secrétaire
|
200 000
|
DAF
|
1 Bibliothèque
|
400 000
|
DAF
|
1 fauteuil +2 Chaises visiteurs
|
100 000
|
DAF
|
1 photocopieur
|
600 000
|
DCC
|
3 climatiseurs
|
500 000
|
DCC
|
1 bureau complet
|
300 000
|
DCC
|
4 Armoires métallique
|
600 000
|
DCC
|
1 photocopieur
|
600 000
|
DCC
|
3 Fauteuils + 3chaises visiteurs
|
300 000
|
DEM
|
2 Tapis pour bureaux
|
300 000
|
DEM
|
5 chaises visiteurs
|
50 000
|
DEM
|
4 Classeurs métallique 5 clapets
|
300 000
|
DEM
|
1 bureau complet
|
300 000
|
DEM
|
2 climatiseurs Split
|
560 000
|
DEM
|
photocopieur
|
600 000
|
DEM
|
3 fauteuils + 3 Chaises visiteurs
|
300 000
|
CG
|
1 photocopieur PM
|
400 000
|
CG
|
Salon européen
|
600 000
|
CG
|
1 bureau secrétaire + chaises visiteurs
|
250 000
|
CG
|
Split
|
280 000
|
CG
|
Fauteuil + 4 chaises visiteurs
|
150 000
|
CG
|
Moquette et rideaux
|
300 000
|
CG
|
3 Armoires métalliques GM
|
300 000
|
|
15 000 000
|
38
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
ANNEXE 2
LISTE DU MATERIEL INFORMATIQUE DONT L4ACHAT EST PREVU
EN 2007
BENEFICIAIRE
|
DESIGNATION
|
PRIX ESTIMATIFS
|
CELLULE INFO
|
1 Ordinateur + imprimante
|
600 000
|
CELLULE INFO
|
2 portables
|
1 200 000
|
CELLULE INFO
|
2 antivirus, 5 flaches et 2 switchs
|
8 00 000
|
CELLULE INFO
|
1 disque dure externe 80 GO
|
2 00 000
|
CELLULE INFO
|
1 logiciel de conception de sites web
|
4 00 000
|
CELLULE INFO
|
1 logiciel de traitement d'images
|
4 00 000
|
CELLULE INFO
|
1 scaner + 1 appareil photo numérique
|
8 00 000
|
CG
|
1 ordinateur + Imprimante
|
6 00 000
|
CG
|
3 flashs disc
|
1 00 000
|
DAF
|
3 Ordinateurs + imprimantes laser
|
2 000 000
|
DAF
|
1 portable
|
6 00 000
|
DAF
|
1 imprimante matricielle + 3 onduleurs
|
5 00 000
|
DAF
|
10 Flashs disc + 1 antivirus 2007
|
3 00 000
|
DCC
|
3 Ordinateurs + imprimantes laser
|
2 000 000
|
DCC
|
5 zips de sauvegardes + 10 flashs
|
6 00 000
|
DEM
|
3 Ordinateurs + imprimantes laser
|
2 000 000
|
DEM
|
10 Flashs disc + 1 antivirus 2007
|
3 00 000
|
DP
|
3 Ordinateurs + imprimantes laser
|
2 000 000
|
DP
|
Imprimante couleur diskjet 3845
|
5 00 000
|
DP
|
2 imprimants lasers
|
6 00 000
|
DP
|
Application immobilière
|
3 000 000
|
DP
|
6 zips pour sauvegardes + disquettes
|
3 00 000
|
DP
|
5 flashs disc
|
2 00 000
|
20 000 000
39
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
ANNEXE 3
LISTE DU MATERIEL DE BUREAU ACQUIS EN 2006
BENEFICIAIRE
|
DESIGNATION
|
PRIX
|
DAF
|
2 ARMOIRES + 3 FAUT +2 CLIM
|
1 085 000
|
DAF
|
2 BUREAUX + 2 SPLIT + 2FAUT + 4CHAISES + MOQ
|
1 233 550
|
DAF
|
4 BUREAUX + 4 FAUT + 6 CHAISES + 2 SPLIT +MOQ
|
1 838 000
|
DAF/CG
|
RIDEAUX
|
488 700
|
DG
|
3 BUREAUX+4 FAUTEUILS + 7 CHAISES +1 SPLIT+MOQ
|
1 103 500
|
DG
|
1 TABLE BASSE + 4 CHAISES + 1 TAPIS
|
183 000
|
DG
|
1 PANNEAUX LIMINEUX
|
285 000
|
DG
|
1 SPLIT
|
280 000
|
DG
|
RIDEAUX
|
89 000
|
DG
|
3 BUREAUX + 1 FAX + 1 FAUT + MOQ
|
1 733 00
|
40
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
LES Rt~tRENCES
- Claude ALAWARD, agregee d'economie et gestion,
professeur en classe preparatoire au DECF
- SABINE SEPARI, agregee d'economie, et gestion, Dr en
science de gestion maitre de conference a l'universite de paris 1
Partkon-Sorbonne.
Gervais M, controle de gestion et planification de
l'entreprise Economica 1990.
J. Barreau et J .Delahaye : gestion financier universite
n° 4 cal « gestion sup. * DECF, dunod, 1996.
Manuel de gestion volume 1 La SOCOGIM
41
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
SOMMAIRE :
|
Pages
|
INTRODUCTION GkNkRALE
|
01
|
PREMIÉRE PARTIE : PROBLkMATIQUE
ET DIMENSION DU CONTROLE DE GESTION
|
02
|
Chapitre 1 :
|
|
le contexte et la problématique du contrôle
de gestion
|
02
|
Section 1 : le contexte du contrôle de gestion
2
|
02
|
I- : l'entreprise
|
02
|
II- : la gestion de l'entreprise
|
04
|
III- : l'organisation
|
04
|
IV- Les Performances
|
05
|
Section 2 : La Problématique de Contrôle de
Gestion
|
07
|
I- : le concept de contrôle de gestion
|
07
|
II- : Les différents niveaux de contrôle
|
08
|
III- : le contrôleur de gestion
|
10
|
Chapitre 2 :
|
|
Historique et dimension de contrôle de
gestion
|
11
|
Section 1 : naissance du contrôle de
gestion
|
11
|
Section 2 : Développement de contrôle de
gestion
|
11
|
Section 3 : place du contrôle de gestion dans le
processus stratégique
|
13
|
Section4 : place du contrôle de gestion dans la
structure organisationnelle
|
15
|
Chapitre 3 :
|
|
la dimension budgétaire du contrôle de
gestion
|
16
|
Section 1 : la budgétisation
|
16
|
Section 2 : le contrôle
budgétaire
|
16
|
I- : importance de se doter d'un contrôle
budgétaire
|
16
|
II- : étapes à suivre dans la préparation
des budgets
|
17
|
|
Section 3 : les différents budgets
|
19
|
DEUXIÉME PARTIE : CONTROLE DE GESTION AU NIVEAU DE
LA SOCOGIM
|
|
Chapitre 1 :
|
|
la présentation de la SOCOG IM
|
20
|
Section 1 : cadre juridique, les objectifs,
dénomination, siége et durée
|
20
|
I- : cadre juridique
|
20
|
II- : les objectifs de la SOCOGIM
|
20
|
III- : dénomination, siége et durée
|
20
|
|
Section 2 : actionnaires et organigramme de la
SOCOGIM
|
21
|
I- : Actionnaires de la SOCOGIM
|
21
|
II- : Organigramme de la SOCOGIM
|
22
|
Chapitre 2:
|
23
|
Analyse financière
|
23
|
Section 1 : Analyse et calcul du bilan
|
23
|
I- : le fonds de roulement de la SOCOGIM
|
23
|
II- : besoin en fonds de roulement de la SOCOGIM
|
24
|
III- : calcul de la trésorerie de la SOCOGIM
|
24
|
Section 2 : L'analyse du compte de résultat de la
SOCOGIM
|
25
|
I- : calcul des résultats par les soldes
intermédiaires de gestion
|
27
|
42
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
: les ratios de résultat
28
|
III- : les Ratios des liquidités
|
28
|
|
Section 3 : l'analyse du tableau de
financement
|
29
|
Chapitre 3 :
|
|
le budget de la SOCOG IM 2007
|
31
|
Section 1 : Les dépenses de fonctionnement et
d'investissement
|
31
|
I- : Les dépenses de fonctionnement
|
31
|
II- : dépense d'investissement
|
32
|
Section 2 : produits et ressources
|
34
|
I- : les produits
|
34
|
II- : les Ressources et les Emplois
|
35
|
Conclusions
|
37
|
ANNEXE
|
38
|
Les références
|
41
|
Sommaire
|
42
|
43
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
Remerciement
Tout d'abord je rends grâce au tout puissant ALLAH de
m'avoir accordé La vie, la santé, et les moyens d'arriver
à réaliser ce modeste oeuvre.
Je remercie tout d'abord et très sincèrement mes
parents de m'avoir donné les chances d'étudier: ma mère :
TOUTOU MINT OUBEID,
Mon père SIDI MOHAMED OULD NOUNOU, mon oncle : MOHAMD
ABDELLAHI OULD NOUNOU (BAHI).et tout mes frères mes soeurs et mes amies
...
Je remercie profondément mon directeur de mémoire :
ABDELLAHI OULD MOHAMED EWAH, qui malgré sa charge à bien voulu
diriger ce travail avec sérieux.
Je remercie également le Personnels de la SOCOGIM pour
leurs appuis et la mise à ma disposition les outils et documents
nécessaires pour le réussite de ce mémoire.
44
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2009
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Dédicace
Je dédie ce modeste travail aux militants de l'Union
Autonome des Etudiants Mauritaniens et particulièrement à mon
amis yahya ould larabas et je ne cesse pas de le dédier a tous ce qui
s'attende a mon dédicace
45
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
|