Chapitre III : Arrêt bilan
Echéance arrivée à terme, il convient de
faire un zoom sur les résultats du programme MOUKAWALATI, et de les
situer par rapport aux objectifs du départ.
Pour faire, une étude a été
concrétisée par les institutions compétentes, à
savoir l'ANAPEC, le ministère de l'emploi et de la formation
professionnelle et le comité national MOUKAWALATI.
Le 9 février 2009, les ministres des affaires
générales, de l'emploi et la formation professionnelle,
respectivement M NIZAR BARAKA, et M JAMAL RHMANI, ont organisé une
conférence de presse pour revenir sur les résultats maigres du
programme MOUKAWALATI, et présenter les nouveautés que le
gouvernement souhaite apporter au programme pour le relancer.
Après aveu de l'échec de l'échec qu'a
connu l'expérience, les ministres ont expliqués les attentions du
gouvernement vis-à-vis du programme.
Chose qui était tout sauf facile, surtout que
l'échec est admis au préalable, alors qu'il était
jugé trop ambitieux au départ, les ministres se sont
montrés trop réalistes, puisque le programme n'a atteint que 2000
TPE jusqu'à présent.
Les enseignements ont été le fruit des erreurs
commises lors du lancement de MOUKAWALATI, et les ministres se sont
relayés pour expliquer qu'in plan de relance du programme sur de
nouvelles bases a été finalisé.
Avant de dévoiler ce plan de relance, il convient de
citer les failles et erreurs ayant été commises lors de la mise
en oeuvre du programme MOUKAWALATI.
Chapitre IV : les failles du programme
MOUKAWALATI.
Certes, l'inexpérience est la clé de
l'échec, surtout quand il s'agit de plan à vocation structurelle,
pour MOUKAWALATI, l'idée n'est pas mauvaise, mais les résultats
fixés était un peu l'ouvre de l'irréalisme.
Après constat des résultats obtenus à
terme de l'échéance, et après analyse, statistiques et
études à différents niveaux, il s'est avéré
que les failles étaient maîtresses du sort du programme,
c'est-à-dire le décalage entre objectif initial et
résultat final, une identification de ces failles montre l'existence
de :
· Une insuffisance des banques concernées par le
programme.
· Une inadéquation des objectifs tracés avec
les moyens disponibles.
· Une incohérence des projets avec la conjoncture
internationale et l'état actuel de l'économie.
· Un manque d'encadrement et d'accompagnement des candidats
porteurs de projets, expliqué par l'incompétence des encadrants
aux niveaux des GACE.
· Une complexité des procédures
administratives.
· Une insuffisance des GACE.
· Une mauvaise évaluation des profils des
candidats : les tests adoptés ne pouvant dégagé les
bon profils.
· Le retard des réponses des banques, et surtout leur
prestation très minime, seuls 1743 dossiers ont été
approuvés parmi 4000 déposés.
· La garantie de 15% du crédit accordé par
l'Etat, est un réel frein à la réalisation, puisqu'on note
un grand retard lié au déblocage des fonds, alors que les banques
l'exigent avant de parapher les dossiers, il faut attendre 5 à 6 mois
parfois. Et les charges s'alourdissent, chose qui pousse bon nombre de jeunes
promoteurs à abandonner leurs projets.
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