CHAPITRE II. NOTION SUR L'HOPITAL
2.1. INTRODUCTION
L'hôpital a été décrit comme un
lieu ayant servi, à diverses reprises au fil des siècles, de
pension, de prison, de retraite religieuse, d'asile, d'hospice pour les
pauvres, de centre social, d'école, de salle d'attente de la mort et de
centre thérapeutique.
Si l'on examine plus attentivement les nombreuses taches
hospitalières, ils en sont trois que l'on peut considérer d'une
importance primordiale. La tache primordiale dans un service pour
blessés, dans une salle d'opération ou dans un service de
Gérontologie ou dans un hospice pour mourants, elle est en premier lieu
d'enseigner.
Ces trois taches sont généralement
indiquées mais dans les pays en voie de développement, c'est la
première (guérir) et la troisième (enseigner) qui
prévaut.
La figure ci-après expose les trois primordiales de
l'hôpital
Ces sont les trois devoirs fondamentaux d'un
établissement hospitalier ; pour WILSON, (1971) par ailleurs,
l'hôpital est un théâtre de l'apprentissage. En effet,
lorsque l'infirmier fait une injection au malade, elle peut être entrain
de le guérir en le soignant tout à la fois par la douceur
qu'elle témoigne. En outre, elle peut simultanément enseigner
à une élève auxiliaire comment faire une injection et
expliquer au patient par quels effets cette injection l'aidera à ce
rétablir.
On suggère actuellement une quatrième
façon de considérer le rôle de l'hôpital en tant
qu'institution. Du fait que les entrants et les sortants sont des êtres
humains. Nous (et nos familles) sommes sensibles aux événements,
les éprouvons et en tirons un enseignement. Les membres du personnel
ont également leur place dans ce processus, car en travaillant, ils
apprennent également au point ou âpres plusieurs années de
service, ils acquièrent une grande expérience.
La description de l'hôpital sous la forme d'un
théâtre vivant de l'apprentissage prend un caractère encore
plus important dans les pays en voie de développement. Tandis qu'en
Europe et en Amérique, les gens comprennent plus ou moins les origines
de la maladie et les méthodes de la médecine scientifiques, dans
les pays en voie de développement, la mère qui conduit par
exemple en enfant auprès des services pédiatriques qui n'avoir
jamais en affaire aux services de santé au paravent, son attitude
à l'égard de la médecine scientifique sera
déterminé par la façon dont elle est immédiatement
annulée à son arrivée et par l'expérience de cette
première visite.
On est en mesure d'espérer que, durant le temps que la
mère passe à l'hôpital avec son enfant
déshydraté, une infirmier complaisante viennent s'assoir
auprès d'elle et tout en lui expliquant en quoi consiste la
déshydrations, lui apparent comment administre à la
cuillère une solution saline à l'enfant, la mère dont elle
peut-être exercée, il se peut également qu'elle reporte
convaincue de l'efficacité de cette façon de soigner l'enfant
déshydraté, ainsi son séjour à l'hôpital aura
permis d'acquérir plus d'assurance et d'apprendre comment soigner les
enfants, qu'il s'agisse des soins ou de ceux de ses voisins, en cas de
déshydratation.
Nous comprendrons par là que cette approche
psycho-sociale et ce qu'elle implique quant à la structure de
l'hôpital a été décrite comme le point de croissance
de la médecine contemporaine. Ce n'est plus seulement le patient en tant
qu'individu qui est en jeu, mais le patient au sein de la
société, ce n'est plus seulement le patient qui s'instruit mais
la société.
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