le souci comme être du Dasein chez Heidegger Martin( Télécharger le fichier original )par Serge MUTUMBO Institut saint Jean Bosco kansebula - Graduat en philosophie et sciences de l'éducation 2003 |
CHAPITRE III APPRECIATION CRITIQUE3. O IntroductionAprès avoir parlé dans nos chapitres précédents sur le souci comme être du Dasein chez le philosophe allemand Martin Heidegger, nous sommes maintenant à l'étape de la critique de cette pensée que nous avons développée au cours de ce travail. Comme toute oeuvre scientifique et humaine digne de ce nom ne peut échapper à des critiques puisque justement oeuvre humaine marquée d'imperfections de par sa nature, ce travail n'est pas une exception à cette règle naturelle. Ainsi, nous aurons à critiquer ce travail avec beaucoup d'objectivité. Nul n'est sans ignorer que toute critique est comparable à une pièce de monnaie qui a deux faces. De même, la critique a deux aspects à savoir : le positif et le négatif ou point à améliorer. Dans l'aspect positif, nous louerons notre auteur pour ses mérites, ses efforts qu'il a fournis pour donner à la communauté scientifique des nouvelles connaissances. Outre ses louanges, dans l'aspect négatif, nous parlerons de ce qu'il devrait être mais qui malheureusement n'a pas été fait suite à des paramètres divers. Les lignes qui suivent, nous donneront plus de lucidité sur tout ce que nous venons dire à ce sujet. 3. 1 Les méritesNous devons reconnaître en notre auteur Martin Heidegger le mérite d'avoir trouvé avec lucidité que le Dasein est un être-au-monde qui implique directement l'être-avec-autrui. Le fait d'être dans le monde implique ipso facto que nous sommes avec l'autre qui est dans le monde comme nous. L'homme ne peut éviter ce fait d'être jeté dans le monde où il rencontre l'autre. C'est un existential d'être-avec-autrui dans le monde. Le Dasein ne peut se croire comme étant une conscience pure qui est une intériorité présente à lui-même en excluant les autres. Avec cette conception du Dasein comme conscience pure comme l'a pensé et défendu Descartes quand il a parlé de son cogito ergo sum. On perd avec cette façon de voir les choses, la possibilité de reconnaître une autre conscience différente de moi et qui est authentique67(*). Avec cette vision, l'alter-ego n'existe pas. L'ego est. Si l'alter-ego existe aussi dans le monde, donc l'ego n'est pas puisque pour lui, il est la conscience pure. Nous ne comprendrons mieux l'autre que si nous changeons dans notre conscience qu'il y a d'autres consciences comme nous. Et cela, Heidegger Martin l'a très bien dit quand il s'exprima en ces termes : « Mon être-là ne peut être coexistence offerte à la rencontre d'autrui que parce qu'il a lui-même la structure essentielle de l'être-avec-autrui »68(*). Toute subjectivité implique déjà l'être-au-monde qui a son tour nous porte vers l'extériorité, l'altérité puisque ce que nous sommes dans notre subjectivité est partie liée avec le réel, ce que nous percevons dans le monde. Nous ne pouvons pas nous dérober d'être-avec. « Quoique nous en ayons, nous sommes rivés à l'autre-que-moi, contraints de l'accueillir en nous »69(*). Comme le philosophe allemand de l'être et le temps a défini l'être-là que je suis moi-même, Alphonse cherche aussi l'identité de cet autre indépassable. Il a le même statut ontologique que moi. Alphonse découvre que ce n'est pas la raison qui caractérise ou distingue l'homme des autres étants, mais la compréhension de l'être qui a la base de toute conception de la raison qui rend l'homme supérieur aux autres étants. Cette compréhension de l'être fait que l'homme soit le lieu du dévoilement, un lieu où tout prend sens au fur et à mesure que se dévoile l'être. Et donner un sens veut dire autrement donner de l'autonomie au sujet face à l'objet. Il s'agit de mettre la distance entre le soi et l'objet. L'autre n'est plus vu comme un objet mais comme un alter-ego que je rencontre au sein de moi, mais qui n'est pas moi non plus puisqu'il est lui différent de moi. L'autre est un autre ego qui a sa subjectivité qui ouvre à l'intersubjectivité. Il est fait ainsi. Pour qu'il se réalise comme vrai homme, il doit s'ouvrir à l'autre. Cette ouverture n'est synonyme de confusion-fusion d'identité comme dans l'anonymat. Il reste subjectif dans l'intersubjectivité qui l'aide à se réaliser comme ego. L'auteur s'exprime mieux en ces termes : « Toute subjectivité est déjà intersubjectivité »70(*). Comme nous l'avons dit ci-haut que le ego est fait pour vivre l'intersubjectivité même si dans le monde, il peut souffrir de l'absence des autres, cela n'édulcore en rien sa structure principale qui est d'être subjectif dans l'intersubjectivité. Et d'ailleurs, l'absence est une forme de présence puisqu'elle se définit par une présence fondamentale. L'absence signifie que l'autre est là mais pas là. Nous savons qu'il est là quand même lorsqu'il n'est pas avec nous physiquement. C'est une présence ontologiquement. Cette présence qui sait dépasser le temps et l'espace. Et la présence est plus forte puisqu'on voit l'Etre qui nous a jeté dans le monde71(*). Nous sommes ontologiquement être-avec puisque étant être-au-monde. Jamais nous ne cesserons d'être-avec-autrui, d'être-avec. C'est un existential et donc l'absence est une forme de présence et de présence profonde. Pour Alphonse, l'autre restera toujours un autre qu'on ne saura jamais connaître dans le tréfonds de son être et dont on ne pourra manquer de quoi dire sur lui puisqu'il est moi de par sa nature d'être-au-monde comme moi72(*). Il est celui dont je ne pourrai jamais me fusionner à lui pour disparaître en lui et vis versa. A ce propos, l'auteur illustre cette vérité dans cette belle proposition : « On se contredit si on gémit sur l'inaccessibilité absolue d'autrui ; mais on ne se contredit tout autant si on persiste à nommer « autrui », un être que je pénétrerais radicalement »73(*). Martin Heidegger l'a dit de sa façon en ces termes : « L'être-là-à-l'égard-d'autrui n'est pas seulement un rapport ontologique autonome et irréductible, il est en tant qu'être-avec-autrui, existant dès qu'existe l'être-là »74(*). Pour le philosophe allemand, l'autre n'est autre que dès que l'être-là existe qui le rend autonome et irréductible. Heidegger a plus d'une fois le mérite d'avoir trouvé dans l'assistance la constitution ontologique de l'être-là comme être-avec-autrui. Comme l'être-là est un être-au-monde, cela implique qu'il soit déjà et toujours un être-avec-autrui. Il ne peut ne pas être dans l'assistance envers l'autrui qu'il rencontre dans le monde où il est jeté. Heidegger a découvert que l'assistance avait deux dimensions : positive et négative. La dimension positive de l'assistance consiste à rendre l'autre authentique, à assumer ses soucis à partir des possibilités qu'il a dans son être comme on dit : « Aimer l'autre ne signifie pas le remplacer mais lui donner la possibilité d'être lui-même »75(*). Cette assistance veut la promotion de l'autre. Celui qui veut vraiment le bien de l'autre qui est avec lui jetés dans le monde doit travailler pour que celui-ci sache être responsable de sa vie. Il doit être capable de prendre en main sa vie avec les soucis, les préoccupations qui accompagnent toute vie. Elle veut que l'autre puisse savoir se suffire dans sa vie. Cette assistance est bien illustrée dans le proverbe chinois qui dit : « si tu me donnes un poisson, j'aurai toujours faim mais si tu m'apprends à pécher, je n'aurai plus faim ». L'assistance doit arriver à apprendre à l'autre à pécher et non à venir chaque jour prendre du poisson chez son assistant social. Il faut que l'autre qui est assisté, puisse après un moment être en mesure de se prendre en charge. C'est le grand souhait d'un homme qui vient en aide à un autre parce qu'à un moment celui qui aide se fatigue et trouve son travail embêtant. La vraie assistance est celle dont nous venons de parler dans ces lignes. Cette forme d'assistance diffère de celle négative qui veut se substituer à autrui. Elle veut se préoccuper des soucis de l'autre qui ne doit rien faire. Il ne doit se soucier de rien puisqu'il y a l'assistance. Il ne sait pas résoudre ses problèmes. Il ne peut que compter sur l'autre qui l'assiste. Lui-même ne fait plus rien si ce n'est que compter sur l'aide qu'il reçoit de celui qui vient à son aide. Cette forme d'assistance rend l'autre parasite. C'est un phénomène que nous rencontrons dans notre société actuelle. Les gens ne veulent pas travailler ni même fournir les efforts pour se développer dans leurs entreprises. Ils ne comptent que sur un frère ou une soeur qui a émergé dans ses activités. Toute la famille vient demander à ce monsieur ou à cette dame de l'aide. Et souvent nous voyons que certains frères qui ont une stabilité dans leur vie du point de vue économique se plaisent quand ils voient les autres venir demander de l'aide chez eux. Au lieu de les aider à être responsables de leur propre vie, ces frères qui ont émergé dans la vie pratiquent cette forme d'assistance qui veut substituer l'autre dans ses soucis. Dans la première assistance, le souci est de libérer l'autre et dans le second de se substituer à lui. L'angoisse vient du fait que nous sommes des êtres jetés dans le monde. Ce dernier nous angoisse selon Heidegger puisqu'on ne se sent pas chez soi. Et ce qui angoisse l'angoisse, c'est le rien et le nulle part. Ce qui angoisse est indéterminée et Heidegger l'a très bien dit en ces termes : « Ce qui angoisse l'angoisse, c'est le monde en tant que tel »76(*). L'angoisse nous donne le sentiment d'être étranger. On n'est pas chez soi quand on est dans l'angoisse. Le-rien-et-le-nulle-part que nous vivons dans le monde prouve à suffisance qu'on n'est pas chez soi. On est dépaysé dans l'angoisse. Et ce dépaysement est bénéfique puisqu'il fait que l'être-là se retire de la déchéance où il se trouve pour vivre chez soi, dans son être authentique77(*). L'angoisse d'être-au-monde fait que l'être-là prenne conscience de ses potentialités pour se mettre au travail en vue du perfectionnement de son être. Ce dépaysement pousse le Dasein à être plus. Il aide le Dasein à mettre tous les moyens en jeu pour vivre comme son être l'exige. Il nous pousse chez nous, dans l'Etre qui nous a jetés dans le monde pour nous y réaliser. Notre maison est la vérité de l'Etre qu'il faut à tout prix sauvegardée. L'être-là se sentira chez soi que lorsqu'il vivra dans la vérité de l'Etre qui l'a jeté dans le monde avec la mission d'être son berger, son gardien. Il à doit penser l'Etre, sa vérité pour vivre chez soi. Le philosophe allemand a le mérite de trouver que le souci est l'être du Dasein qui le pousse à être en avance de lui-même. Le souci touche toutes les situations du Dasein. Le souci est celui de l'être. Dans le souci qui est l'être de l'être-là, nous trouvons la structure unitaire de celui-ci. C'est le souci qui fait que l'être puisse vivre le présent dans la sérénité parce que le passé a été assumé pour un avenir meilleur. Nous sommes des étants qui sont appelés à un plus dans notre être. Le Dasein doit toujours se dépasser dans son être. Il doit se dépasser puisque de par sa nature, il est marqué d'incomplétude. Cette dernière inhérente étant a la nature finie de l'homme fait que celui-ci soit toujours appelé à être un être-en-avance-de-soi-même. En aucun jour, le Dasein ne pourra dire qu'il est arrivé à une réalisation complète. Il est toujours et déjà un être appelé au dépassement. Cet appel au dépassement de notre être nous distingue des autres étants que nous rencontrons dans le monde où nous sommes jetés. Nous n'avons pas une nature figée. L'homme n'est pas comme une pierre qui manque les potentialités pour son perfectionnement. Il souffre de ce manque de par sa nature. Il n'est pas non plus comme l'oiseau ni même comme l'arbre qui ne sait pas perfectionner sa nature. Cette dernière est donnée une fois pour toutes pour lui. Tandis que l'homme est ontologiquement marqué des failles, des manques, d'incomplétudes qui l'obligent au dépassement de ce qu'il est pour être toujours plus dans son être. Et c'est aussi une des preuves qui montrent la supériorité de l'homme sur les autres étants qui se trouvent avec lui dans le monde. Heidegger a aussi mérite d'avoir considéré l'homme comme l'étant le plus privilégié de tous les autres étants. Il est celui qui a la charge de la sauvegarde de la vérité de l'être. Il est le « là » de l'Etre, son lieu de dévoilement comme l'a dit notre auteur à penser : « L'homme est le berger de l'Etre »78(*). Il est son voisin. Il veille à ce que la vérité de l'Etre soit sauvegardée. Notre auteur place l'homme à un niveau élevé par rapport aux autres étants. Il jouit de la proximité de l'Etre, mais il n'est qu'un simple berger qui n'est pas l'Etre lui-même. Il ne peut l'épuiser, car il est plus que l'être-là qui le dévoile dans ce monde où il est jeté. L'Etre utilise l'être-là comme voie obligée pour se dévoiler et ils sont liés l'un à l'autre. Le premier est celui qui se dévoile dans le second tandis que ce dernier est le lieu incontournable que l'Etre emprunte pour se dévoiler dans le monde. Le Dasein tient son être de l'Etre qui l'a jeté dans le monde et celui-ci ne peut se dévoiler qu'à travers l'être-là qui est le lieu du dévoilement, de l'ouverture de l'Etre. Il y a réciprocité entre le Dasein et l'Etre. Nous voyons que Martin Heidegger a une bonne conception anthropologique. Il ne dénigre pas l'homme mais le considère comme l'étant privilégié de tous les autres. Le philosophe allemand a distingué aussi les étants que nous rencontrons dans le monde où nous sommes jetés. Il y a des outils, des choses que nous rencontrons dans le monde et qui ne sont pas d'autres Daseins. Ces outils, ces instruments que nous rencontrons dans le monde ne sont pas des Daseins, mais ils font penser à ceux qui les ont fabriqués. Avec cette conception, le philosophe de l'être et le temps trouve que l'être-là est un être-avec. Quand je suis devant une oeuvre d'art même si elle n'est pas un autre Dasein comme moi, mais je trouve en elle un renvoi à celui qui l'a fabriquée. Et donc nous sommes toujours et déjà avec. Nul ne peut dire qu'il est seul. Nous sommes toujours avec les autres qui peuvent être des hommes ou des choses fabriquées par les hommes qui nous renvoient à leurs auteurs. A travers le choses de ce monde (vêtements, stylos, ordinateurs etc.), nous sommes avec les fabricants. Pour Heidegger, la coexistence est un existential. Le souci caractérise le Dasein dans l'assistance et l'égard de l'autre qu'il rencontre dans le monde. A ce sujet, le Père Joseph Van Waelvelde affirme ceci : « l'altérité de mon être est de nature ontologique et elle implique que je dois construire des liens, des relations et vivre en relation. D'où le repli sur soi-même diminue la valeur ontique même de la personne »79(*). On ne peut comprendre l'homme sans mettre en évidence la relation avec les autres qui sont avec dans le monde où il habite. On ne pensera l'homme que comme un « être-avec », un « Mit-sein ».80(*) L'auteur de Sein und Zeit a le mérite une fois de plus d'avoir découvert ce qui angoisse l'angoisse : l'être-au-monde. Il a aussi trouvé que la peur n'est pas l'angoisse puisque cette dernière est angoissée par le fait d'être-au-monde. La peur est causée par un intramondain, un objet déterminé, une réalité précise, une situation concrète. Nous devons reconnaître qu'à côté de tous les mérites que nous venons d'énumérer dans ces lignes, il y a aussi des limites dans cette pensée heideggérienne. Ainsi, devons-nous reconnaître que l'auteur n'a pas identifié l'Etre dont il parle dans son oeuvre. Il est resté un Etre impersonnel. Il n'a pas été identifié comme l'Etre Absolu des chrétiens. Il n'est pas le Dieu en qui les chrétiens croient ferment comme un Père Bon qui se communique à ses filles et fils qui l'aiment comme un Etre personnel qui connaît leurs problèmes. Comment un Etre impersonnel peut être l'auteur de notre identité, si lui-même n'est pas un Etre personnel ? Nous trouvons que l'être qui nous donne d'être doit aussi avoir une identité, sinon il est dans l'anonymat, et comme notre auteur l'a si bien éclairé dans son oeuvre l'être et le temps, dans l'anonymat il y a la confusion et on n'est pas dans notre identité d'être qui a reçu sa vie de l'être. L'Etre doit être. Il ne peut pas ne pas être puis qu'il est toujours et déjà. Et comment concevoir un Etre qui est sans identité ? Cela est inconcevable puisque celui qui est doit nécessairement avoir une identité qui le manifeste comme un Etre authentique qui vit dans la vérité de son être. Etre implique sans autre forme de procès l'identité. Et nous trouvons incohérent comment notre maître à penser n'a pas pu identifier son Etre dont il parle dans son oeuvre. La question de l'Etre l'a préoccupé du début à la fin et malheureusement, nous venons de constater qu'il n'a pas pu l'identifier comme un Etre personnel qui est celui qui donne aux étants d'être ce qu'ils sont. Il a encore dit que le Dasein est jeté dans le monde. Le fait d'être jeté dans le monde est péjoratif parce que l'Etre nous engendre dans sa bonté. L'Etre est bon, simple. Il se communique parce qu'il est bon. Il ne peut jeter l'être-là qui est son lieu de dévoilement. Nous voyons d'un mauvais oeil que l'Etre nous jette dans le monde. Le fait de nous jeter dans le monde nous renvoie à la réalité de reconnaître que nous sommes orphelins dans ce monde où nous vivons pour notre réalisation. Comment pourrions-nous être jetés par l'Etre qui est toujours avec nous puisqu'il est Bon dans son essence ? L'Etre ne peut nous jeter, mais il nous engendre dans sa bonté puisqu'il est Bon. Nous sommes fruits de la bonté de l'Etre qui nous a engendré comme des étants privilégiés qui le dévoilent comme Etre. Quand notre maître à penser a dit que nous sommes jetés dans le monde, nous voyons ce fait comme étant incompatible avec notre être puisque que si l'Etre nous jette vraiment dans le monde, nous pouvons donc conclure que l'Etre n'est pas avec nous dans ce monde où il nous avons jetés. Nous ne comptons pas vraiment aux yeux de cet Etre qui est Bon. Nous sommes des moyens que l'Etre utilise pour se dévoiler. Nous ne sommes pas des fins en soi qui reçoivent leur être en soi-même. Force est de reconnaître que l'Etre est celui qui nous a engendrés puisqu'il est Bon dans son essence. L'Etre ne peut être celui qui nous considère comme des moyens pour son dévoilement. Nous avons du prix aux yeux de l'Etre qui nous a engendrés dans sa bonté. * 67 A. De WAELHENS, La philosophie et les expériences naturelles, 132-133 cité dans MBULUNGU NDOLU « A Propos de l'intersubjectivité. Une approche d'Alphonse De Waelhens » in les Nouvelles rationalités Africaines, 616-617. * 68 M. HEIDEGGER, l'être et le temps, 152. * 69 A. De WAELHENS, Existence et subjectivité, in l'existence, Paris, Gallimard, 1945, 181 cité dans MBULUNGU NDOLU « A Propos de l'intersubjectivité. Une approche d'Alphonse De WAELHENS » les Nouvelles rationalités Africaines, 618. * 70Ibid., 257 cité dans MBULUNGU NDOLU, Art. Cit., 623. * 71 Cf. Ibid., cité dans Ibid., 624. * 72 Ibid, 624. * 73Idem, une philosophie de l'ambiguïté, 249-250, cité dans MBULUNGU NDOLU « A Propos de l'intersubjectivité. Une approche d'Alphonse De Waelhens » in les Nouvelles rationalités Africaines, 626. * 74 M. HEIDEGGER, L'être et le temps, 157. * 75 Je cite cette phrase de mémoire puisque je l'ai entendue, je l'ai rencontrée dans mon parcours. * 76M. HEIDEGGER, Op. Cit., 229. * 77 Cf. Ibid, 231-233. * 78M. HEIDEGGER, Lettre sur l'Humanisme, 109. * 79 J. V. WAELVELDE, Pour une Renaissance Métaphysique en Terre Africaine, 24. * 80Cf. Ibid, 24. |
|