SECTION 2 : ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L'OCI
L'OCI présente une structure de type
hiérarchico-fonctionnel1 subdivisée en directions,
services et sections. La Direction Générale coiffée par Le
Directeur Général, regroupe quatre (4) directions divisionnaires
à savoir : la Direction Technique ; la Direction Commerciale, la
Direction Administrative et du Personnel, la Direction Financière et
Comptable.
Il est rattaché à la Direction
Générale, un cabinet servant d'état-major, composé
essentiellement d'attachés, de conseillers, d'un contrôleur de
gestion et d'une secrétaire particulière. Sont rattachées
au même niveau hiérarchique que les directions centrales
(divisionnaires), les Directions Départementales à savoir : la
Direction Départementale de Pointe-Noire (Kouilou) ; de Dolisie (Niari)
; de Mossaka, Oyo (Cuvette) et de Ouesso (Sangha).
On distingue au sein des directions : des services et des
sections. L'OCI est un établissement public dont Le Directeur
Général répond de ses actes devant le Comité de
Direction qui se réunit deux fois par an.
1 Cf. organigramme OCI en annexe II
CHAPITRE III: INCIDENCES DES PRATIQUES DES
POUVOIRS PUBLICS SUR LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES PUBLIQUES
SECTION 1 : CADRE THEORIQUE SUR LE GE
a- Définition générique
Le monde de l'entreprise pour être de plus en plus
compétitif sur le marché a fait l'objet de profondes mutations,
notamment avec l'avènement du concept de GE. Le GE découle de la
traduction approximative de l'expression américaine « corporate
governance », laquelle désigne un puissant courant d'opinion ayant
pris naissance au Etats-Unis au début des années 1970, en
réaction à une série de scandales occasionnés par
certaines entreprises en particulier en Angleterre1 et aux Etats
Unis2. Ainsi, le phénomène de Gouvernement ou
Gouvernance d'Entreprise s'est répandu dans le monde dans les
années 1990 dans le but de prôner plus de transparence et
d'éthique au sein de nos sociétés afin de délimiter
les responsabilités des dirigeants.
Plusieurs définitions sont attribuées au concept
GE :
o On entend par GE : l'ensemble des relations
entre la direction d'une entreprise, son conseil d'administration, ses
actionnaires et les autres parties prenantes ;
o Le GE désigne un ensemble de règles, de
mécanismes mises en place dans les sociétés afin de
garantir l'équilibre de pouvoir entre les organes de direction, de
gestion, et de contrôle de la société.
L'analyse de ces définitions montre que le GE touche
alors différents thèmes notamment la séparation des
pouvoirs entre le conseil d'administration et le dirigeant d'entreprise, les
relations entre dirigeants, administrateurs et actionnaires mais
également les contrôles sur la gestion des dirigeants qu'ils
soient menés en interne par le conseil d'administration ou en externe
par les auditeurs. Le conseil d'administration est alors un
élément ou encore une composante particulière du GE.
b- Les différentes approches de GE :
définitions
Selon certains auteurs3, le GE concerne la
responsabilité en matière de performance et que, le
problème central du GE est de concevoir des systèmes
spécialisés d'incitation, de sauvegarde et de
réglementation des différends de nature à favoriser la
continuité au sein de l'entreprise de relations qui soient efficientes
en présence d'un opportunisme régi par l'intérêt
personnel.
1 Affaires Maxwell, Poly Peck et BCCI
2 Affaires Savings & Loans
3 Cf. sites internet en bibliographie.
D'après G. Charreaux le GE 1 se
définit comme : l'ensemble des mécanismes organisationnels ayant
pour objet de délimiter les pouvoirs et d'influencer les
décisions2 des dirigeants, autrement dit, qui gouvernent leur
conduite et définissent leur espace discrétionnaire. Mais aussi
poursuit G. Charreaux, le GE désigne l'ensemble des relations
qu'entretiennent l'entreprise avec ses différents
stakeholders3
Il apparaît donc que les problèmes
rencontrés dans la gestion des entreprises publiques présentent
de nombreux symptômes communs avec ceux qui retiennent l'attention
lorsque l'on analyse le gouvernement des entreprises en général
car une gouvernance inefficace, suppose « la disparition certaine de
l'organisation ».
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