Evaluation de la fonction hépatique des patients soumis au traitement par les tuberculostatiques( Télécharger le fichier original )par Henri KAKULE MAKOMBANI Institut Supérieur des Techniques Médicales - Licence en Biologie Médicale 2007 |
Chapitre III : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSEIII.1 Diagnostic de la tuberculoseIII.1.1 Examens cliniques de la tuberculoseEn souffrant d'une tuberculose infectieuse active des voies respiratoires et/ou de la tuberculose extra-pulmonaire, on se sent habituellement malade. Le patient éprouve notamment les symptômes généraux suivants : § une mauvaise toux qui dure plus de trois semaines ; § des douleurs thoraciques : cracher des mucosités (flegme) ou du sang et éprouver des douleurs à la poitrine en toussant ou en respirant; § une faiblesse ou une extrême fatigue § une perte de poids ; § une perte d'appétit ; § des frissons ; § de la fièvre et des sueurs nocturnes ; § des problèmes, surtout des douleurs, dans la partie du corps affectée par la maladie. De part ces symptômes, on peut alors constater : § La tuberculose pulmonaire commune26(*) : autrefois appelée phtisie, provient de la réactivation d'un foyer de primo-infection pulmonaire : elle se traduit par une altération de l'état général (fièvre à prédominance vespérale, fatigue, amaigrissement), des sueurs nocturnes, une toux plus ou moins grasse, ..... § La pleurésie tuberculeuse : se traduit par un essoufflement et par un épanchement pleural causant des douleurs thoraciques ; § La péricardite tuberculeuse : se signale par des douleurs thoraciques et un épanchement péricardite progressif ; § La tuberculose miliaire : est une forme particulière grave de la tuberculose se traduisant par un essoufflement intense ou, chez les sujets âgés, par une altération importante de l'état général. Elle se caractérise en outre par la dissémination hématogène (par voie sanguine) de bacilles vers de multiples organes : méninges, abdomen, os, organes hématopoïétiques ou uro-génitaux, glandes surrénales... selon sa localisation, son expression clinique est alors variable et d'évolution subaigüe : tuberculose méningée, tuberculose hématopoïétique, tuberculose génito-urinaire, tuberculose digestive... III.1.1.1 Le diagnostic direct :Il consistant à isoler, à identifier et à tester la sensibilité aux antituberculeux de la souche provenant d'une personne malade. Ce qui permet aussi, quand cela s'avère utile, de soumettre la souche à des comparaisons épidémiologiques. C'est-à-dire l'intérêt qu'il y a d'isoler la souche de M. tuberculosis du malade, au besoin en multipliant les prélèvements comme dans la tuberculose pulmonaire, avant tout traitement. Il n'existe pas de diagnostic sérologique fiable de la tuberculose, même si des tests sont régulièrement proposés. L'intérêt de la recherche d'une hypersensibilité retardée par intradermoréaction (IDR) ne se dément pas. * 26 Carola Strang et al., op. cit. |
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