3.1.3. Présentation du
protocole SNMP
Le système de gestion de réseau est basé
sur trois éléments principaux: un superviseur, des noeuds (ou
nodes) et des agents. Dans la terminologie SNMP, le synonyme manager est plus
souvent employé que superviseur. Le superviseur est la console qui
permet à l'administrateur réseau d'exécuter des
requêtes de management. Les agents sont des entités qui se
trouvent au niveau de chaque interface, connectant l'équipement
managé (noeud) au réseau et permettant de
récupérer des informations sur différents objets.
Switchs, hubs, routeurs et serveurs sont des exemples
d'équipements contenant des objets manageables. Ces objets manageables
peuvent être des informations matérielles, des paramètres
de configuration, des statistiques de performance et autres objets qui sont
directement liés au comportement en cours de l'équipement en
question. Ces objets sont classés dans une sorte de base de
données appelée MIB (« Management Information Base
»). SNMP permet le dialogue entre le superviseur et les agents afin
de recueillir les objets souhaités dans la MIB.
L'architecture de gestion du réseau proposée par
le protocole SNMP est donc fondée sur trois principaux
éléments :
Les équipements managés (managed devices)
sont des éléments du réseau (ponts, hubs,
routeurs ou serveurs), contenant des « objets de gestion »
(managed objects) pouvant être des informations sur le
matériel, des éléments de configuration ou des
informations statistiques ;
Les agents, c'est-à-dire une application de gestion de
réseau résidant dans un périphérique et
chargé de transmettre les données locales de gestion du
périphérique au format SNMP ; Les systèmes de management
de réseau (network management systems notés NMS),
c'està-dire une console à travers laquelle les
administrateurs peuvent réaliser des tâches d'administration.
Concrètement, dans le cadre d'un réseau, SNMP
est utilisé:
- pour administrer les équipement de réseau
(Ordinateur, Onduleur, Hub, Routeur, Serveur.... ) au Projet Limete
Université Cardinal Malula.
- pour surveiller le comportement des équipement du
PL/UCM...
Une requête SNMP est un datagramme UDP habituellement
à destination du port 161. Les schémas de sécurité
dépendent des versions de SNMP (v1, v2 ou v3). Dans les
versions 1 et 2, une requête SNMP contient un nom appelé
communauté, utilisé comme un mot de passe. Il y a un nom de
communauté différent pour obtenir les droits en lecture et pour
obtenir les droits en écriture. Dans bien des cas, les colossales
lacunes de sécurité que comportent les versions 1 et 2 de SNMP
limitent l'utilisation de SNMP à la lecture des informations car la
communauté circule sans chiffrement avec ces deux protocoles. Un grand
nombre de logiciels libres et payants utilisent SNMP pour interroger
régulièrement les équipements et produire des graphes
rendant compte de l'évolution des réseaux ou des systèmes
informatiques (MRTG, Cacti, Nagios,...).
Le protocole SNMP définit aussi un concept de Trap. Une
fois défini, si un certain évènement se produit, comme par
exemple le dépassement d'un seuil, l'agent envoie un paquet UDP à
un serveur. Ce processus d'alerte est utilisé dans les cas où il
est possible de définir simplement un seuil d'alerte. Dans nombre de
cas, hélas, un alerte réseau ne devrait être
déclenchée qu'en corrélant plusieurs
événements.
3.1.3.1. Les Trames
La trame SNMPv1 est complètement encodée en
ASN.1 [ISO 87]. Les requêtes et les réponses ont le même
format :
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