IV.CONCLUSION
Notre continent, l'Afrique a été le plus meurtri
de l'histoire de l'humanité, les raisons sont partagées.
Actuellement après 40 ans d'indépendance
politique, l'afrique lutte pour sa survie. Toutes les structures pour assurer
le bien-être de ses populations, mises en place par les Etats, en
communauté et particulièrements ont échoué.
Malgré les investissements, les financements par des
dettes publiques en millions de dollars déstinés aux nombreuses
institutions économiques et financières pour le
développement, comme la communauté économique des pays des
grands lacs (CEPGL), les populations sont restées les plus pauvres de la
planète.
La CEPGL a fait, particulièrement à travers son
plan quinquenal de développement socio-économique des pays des
grands lacs (1987 - 1991), l'objet de nos analyses critiques . Elle
s'était à sa création assigné une mission
principale à savoir l'intégration économique des pays de
la sous-régions pour améliorer les conditions de vie
socio-économique de ses populations.
Une planification de développement exige un choix des
orientations, des stratégies à prendre pour réussir. Un
mauvais choix amène bien sûr à un échec.
Nous avons cherché à savoir à travers le
constat de l'échec, car les évidences nous prouvent que il n y a
jamais eu amélioration; par contre des déteriorations au niveau
social, économique et environnemental, si le choix des orientations et
stratégies ne serait pas la cause principale des échecs.
Nous avons analysé ces stratégies suivant une
grille nous proposée par des éminents professeurs comme Michel
MALDAGUE, Jean Philippe Peemans, R.P Georges DEFOUR,..., il s'est
avéré donc en définitive que: l'idée qui domine
largement la politique de cette organisation internationale et par
conséquent des gouvernements responsables est celle de
privilégier les stratégies de développement basées
sur des capitaux, des technologies et des experts.
Le planificateur a négligé les facteurs
endogènes les dynamismes internes des sociétés. Ces
stratégies imposent des grands moyens financiers qui obligent les pays
membres à avoir la main tendue vers les institutions internationales de
financement et les pays occidentaux.
Nous avons enfin proposé une piste de planification
adaptée à nos réalités pour un développement
endogène et auto-centré; nous espérons que malgré
les conflits du présent, le futur nous obligera à repartir, nous
sommes sûr que le technicien de développement aura un rôle
très primordial à jouer.
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