2.3 Dimensionnement du réseau hydraulique :
Z3-Z0 : dénivellation entre le niveau du puit et
l'entrée du réservoir
Z1-Z0 : dénivellation entre niveau pompe et niveau
puits
Z3-Z2 : dénivellation entre niveau réservoir
et niveau puits
Le débit d'eau journalier est de Q = 10m3/j ; le
diamètre des tuyaux est de d =100mm
Détermination de la vitesse du fluide dans la
canalisation :
Avec Q = 10 m3 / j
V = 0.353 m / s
Calcul du nombre de Reynolds :
=>
Re = 35300 > 2000
L'écoulement est laminaire
Pertes de charges linéaires
ë = 0.316 Re - 0.25 => ë
= 0.316 x (35300) - 0.25
ë = 0.023
ÄPf,03 = 573.201 Pa
La puissance hydraulique de la pompe
Pour déterminer cette valeur nous devons auparavant
l'équation de Bernoulli qui donne entre le niveau du
réservoir et celui du puits :
Qn : débit nominal
Pge : puissance hydraulique
Z : hauteur manométrique
ÄPf,03 : pertes de charges le long du
circuit
On sait que la vitesse est uniforme donc :
V3 = V0
De même
P0 = P3 = Patm
Pge = g x Qn x (Z3 - Z0 ) -
ÄPf,03
D'après la formule I.5, on a :
Phy = ñ x g x Q x HMT
Le reservoir du maraîcher se remplit à deux moments
précis de la journée, donc nous prendrons en compte dans les
calculs la moitié du debit journalier c.a.d Qj = 5 m3
A.N : Ph = 1000 x 9.81 x 3.5 x 5
Ph = 1.715 W
Pression à l'entrée de la pompe :
Or V0 = 0 et V1 ? 0
Et P0 = Patm
P1 = ñ x [ ÄP01 - g x
(Z1 - Z0 ) -1/2 x V12 ] +
P0
P1 = 1000 x [ 28.66 .10-5 - 9.81 x 3 - 0.5
x 0.353 2 ] +1
P1 = 29491 Pa
P1 = 0.29 bar
Pression à la sortie de la pompe
P2 = ñ x [ ÄP32 - g x
(Z3 - Z2 ) -1/2 x V22 ] -
P3
Avec P3 = Patm
= 544.541 Pa
A.N : P2 = [ - 544.541 .10-5 + 9.81 x
0.5 + 0.5 x 0.353 ² ] x 1000 - 1
P2 = 4960.86 Pa
Détermination de la consommation journalière
= 216.761 Wh / j
ç onduleur = 0.85
estimation de l'onduleur :
Rendement generateur : = 40 %
Rendement batterie accumulateur = 75 %
Tension nominale = Vacc = 48 V
Decharge maximale des accumulateurs : DM = 50%
Nombre de jours de stockage Jr aut = 4 j
Capacité des accumulateurs (Ah)
= 48 Ah
Estimation du champ de photovoltaïque requis :
= 39.27
Mais sachant que le réservoir est rempli deux fois dans la
journée, on :
Puissance champ = 80 Wc
La tension Vmax que peut fournir une cellule est de l'ordre de 14
V et 16 V. donc il nous faudra 6 modules pour avoir une tension d'alimentation
de 100 V.
Le champ aura une puissance de 300 W, composé de 6 modules
PV en série.
Eelec
|
Ensoleillement G
|
Pertes
|
P champ
|
Tension
|
Intensité
|
Wh
|
h
|
%
|
Wc
|
V
|
A
|
217
|
7
|
20
|
80
|
120
|
3.5
|
Troisième partie :
Maintenance et exploitations :
3.1 Maintenance du
système :
3.1.1 Définition :
La maintenance est l'ensemble des actions permettant de maintenir
ou de rétablir un bien dans un état clairement
spécifié ; bien maintenir, c'est assurer ces opérations
à un coût global minimal. Une pompe photovoltaïque de bonne
qualité, bien conçue et bien installée, peut fonctionner
correctement pendant plusieurs années si elle est bien entretenue.
On distingue deux types de maintenances : la maintenance
préventive (systématique ou conditionnelle) et la maintenance
corrective (palliative ou curative). L'objectif commun de ces deux types est de
diminuer le coût de défaillance. L'analyse
technico-financière des risques encourus impose le choix d'un type de
maintenance.
3.1.2 La maintenance
préventive :
La maintenance préventive a pour objectif d'éviter
que l'installation tombe en panne. Pour y arriver, on effectue
régulièrement un suivi et un contrôle rigoureux de chacun
des constituants de la station, tout en prenant soin de remplacer les
pièces usées juste avant que leur état ne perturbe le
fonctionnement normal du système. Cependant, on doit différencier
deux modes de maintenance préventive : la maintenance
systématique et la maintenance conditionnelle.
3.1.2.1 La maintenance préventive
systématique :
La maintenance systématique consiste à changer les
pièces selon un échéancier préétabli. Elle
ne donne pas de résultats directement visibles immédiatement,
mais elle permet surtout d'assurer la fiabilité du système.
L'objectif de ce type de maintenance étant de maintenir
l'équipement dans l'état de son rendement initial. Les
coûts directs de cette maintenance (main-d'oeuvre et prix des
pièces) ne doivent pas être supérieurs à la valeur
des conséquences des pannes que l'on cherche à éviter.
Ce type de maintenance, souvent appelé entretien du
système, se limite généralement au nettoyage des panneaux,
au désherbage de la station, à la prévention de l'ombre
sur les panneaux et au contrôle visuel de l'état des câbles
et des autres constituants externes (supports, réservoirs...).
Cet entretien est assuré au niveau local par les
utilisateurs eux-mêmes. Il est généralement confié
à une structure technique locale constituée d'opérateurs
techniques.
Le tableau 3.1 donne une récapitulation des actions et
contrôles en maintenance préventive
Tableau 3.1 Tableau récapitulatif de maintenance
préventive
Contrôles à effectuer
|
Actions à mener
|
Nettoyage hebdomadaire des panneaux solaires
|
Utiliser un chiffon bien propre et mouillé ; ne pas
utiliser de détergents grenus
ou de composés contenant des particules
abrasives ou des produits décapants
|
Protection des panneaux
|
· Enlever les arbustes autour du
générateur
· S'assurer que personne n'a rien entreposé qui
puisse masquer les panneaux
· Ne pas permettre la construction de
maisons risquant de faire de l'ombre
sur les panneaux
|
Inspection des constituants des câbles et de
l'aménagement
|
· Vérifier l'état de propreté et le
blocage de toutes les connexions visibles (pompe, panneaux, conditionneur
d'énergie...)
· Une fois par semaine, vérifier les câbles
partout où c'est possible et rechercher les détériorations
éventuelles (coupures, isolants usés ou mangés par les
rongeurs...)
· Contrôle quotidien de l'état
des équipements et de l'aménagement
|
3.1.2.2 La maintenance préventive
conditionnelle :
La maintenance préventive conditionnelle a pour objectif
la correction de la dérive éventuelle du rendement technique de
la station, ceci à travers une exploitation rigoureuse des
relevés de mesures et des constats effectués sur le site. C'est
une maintenance préventive qui nécessite un diagnostic avant le
remplacement de la pièce. Elle dépend des résultats des
visites et des inspections (apparition d'un symptôme extérieur).
Ces inspections doivent être confiées au maître d'oeuvre ou
à toute autre structure compétente et doivent être
assurées par un technicien spécialisé. L'équipe
d'intervention pourrait être composée de deux personnes : un
technicien spécialisé, électromécanicien de
préférence.
La maintenance préventive peut se présenter sous
deux formes : la maintenance améliorative (actions
d'amélioration permettant d'accroître la fiabilité et la
maintenabilité) et la maintenance prédictive
(détermination de l'époque optimale d'intervention
à partir de l'évolution dans le temps des symptômes
constatés).
3.1.3 La maintenance corrective :
La maintenance corrective consiste à remettre en
état de marche une installation tombée en panne. L'arrêt de
la station peut être dramatique pour les populations (absence d'eau,
pertes agricoles...), d'autant plus que les pièces de rechange peuvent
ne pas être disponibles localement. Afin de répondre le plus
rapidement à cette situation, la maintenance corrective se fait
habituellement en deux étapes.
3.1.3.1 La maintenance corrective palliative
(dépannage) :
Le dépannage permet de remettre provisoirement en service
un équipement victime d'une défaillance partielle ou totale, en
attendant une réparation définitive. Dans ce cas, la
rapidité de l'intervention prime sur la qualité.
Cette action doit répondre le plus rapidement possible
à l'arrêt du système en amenant des solutions de marche
même temporaires. L'action de dépannage peut être faite par
le personnel technique habilité au service de la pompe ou, si le
problème est grave, par une équipe technique rapide.
Le but de cette action n'est pas de réparer
l'équipement mais de lui permettre de fournir une partie du service pour
lequel il a été mis en place. Si nécessaire, une partie de
l'équipement sera court-circuitée afin de permettre le
fonctionnement partiel du système.
3.1.3.2 La maintenance corrective curative
(réparation) :
La réparation est la remise en état
définitive de tout le matériel usagé ou accidenté
ou d'une partie de celui-ci. Contrairement au dépannage, la
réparation est préparée et généralement
planifiée. Dans ce cas, la qualité de l'intervention prime sur la
rapidité.
Pour mieux appréhender les risques de défaillance
afin de mieux les éviter, on utilise parfois la méthode AMDEC
(analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur
criticité). Cette méthode est beaucoup plus utilisée que
la méthode exclusive de la maintenance ; par exemple lors d'un projet,
on peut s'en servir pour la modélisation, la conception, la
qualité et la contrôlabilité du produit.
Pour définir les priorités sur les interventions
à mener, on effectue un classement des coûts par rapport au type
de panne. L'analyse ABC (ou loi de Pareto) facilite cette
hiérarchisation. Elle consiste dans un premier temps à classer
les pannes par ordre décroissant de coûts, et ensuite à
établir un graphique faisant correspondre les pourcentages de
coûts cumulés à un pourcentage de types de pannes
cumulés.
On peut utiliser entre autre la méthode de
MAXER qui propose un dépannage rationnel en neuf
étapes :
a. s'informer et analyser la situation,
b. prendre éventuellement une décision
provisoire,
c. établir le diagnostic, chercher la cause la plus
probable,
d. réparer,
e. vérifier le résultat de la réparation,
f. chercher la cause première et y remédier,
g. trouver les conséquences,
h. vérifier les matériels semblables,
i. rédiger le rapport d'intervention.
Pour établir le diagnostic, on peut s'aider des questions
classiques suivantes :
Ø Qui ?
Ø Quoi?
Ø Où ?
Ø Quand?
Ø Combien?
Ø Comment?
Maintenance des panneaux :
· Les modules photovoltaïques doivent
être protégés par des diodes pour éviter le
phénomène de «hot spot» (O).
La tension de fonctionnement (en courant continu) des
systèmes photovoltaïques est souvent élevée (de
l'ordre d'une centaine de volts). Elle peut provoquer des dommages
irréparables sur des cellules lorsque l'une d'entre elles est
partiellement occultée. Pour éviter cette dégradation, les
fabricants fournissent systématiquement des diodes «by-pass».
Elles évitent un échauffement trop important des cellules
occultées.
Les générateurs photovoltaïques comportent en
général un ensemble de branches de modules solaires,
elles-mêmes constituées d'une série de modules. Dans des
circonstances exceptionnelles et anormales, il est possible qu'un courant
inverse parcourt les modules. Il est alors nécessaire de les
protéger contre ce phénomène en disposant une diode
anti-retour sur chacune des branches de modules. Ce phénomène est
cependant extrêmement improbable et il faut savoir que les modules sont
capables de supporter jusqu'à 5 fois le courant de court-circuit en
conditions standard (Icc).
Un fusible à l'extrémité de chaque branche
fournit aussi un moyen facile pour l'isoler du reste du
générateur. Ceci est utile lors des opérations de
maintenance ou en cas de défaut d'isolement.
Il est par conséquent utile de tenir compte des conseils
suivants :
Ø Les générateurs solaires
photovoltaïques constitués d'au moins cinq branches en
parallèle doivent être protégés contre le
phénomène de courant inverse (O);
Ø La protection par fusibles, calibrés pour
un courant de 2 à 4 fois le courant de court-circuit des modules en
conditions standards
La meilleure orientation correspond toujours à celle de
l'azimut du soleil, soit :
Ø L'orientation doit être au nord dans
l'hémisphère sud et au sud dans l'hémisphère nord
(O) ;
Généralement, le mois le plus mauvais correspond au
mois le plus chaud, soit, en été ou saison sèche.
Angle (°) = max {10°, abs (?) - 10°} (R)
(où ??représente la latitude du lieu d'installation,
exprimée en degrés)
Il faut incliner les modules d'un angle égal à la
latitude du lieu moins 10°. Dans tous les cas, il faut garder un angle
minimum de 10° afin de permettre un nettoyage par l'écoulement des
eaux de pluie. Il faut aussi savoir que de faibles variations en angle ou
azimut ne portent pas préjudice au fonctionnement global de
l'installation et peuvent être tolérées. Les ombres, par
contre, doivent être évitées à tout prix, leur effet
étant très préjudiciable aux performances de
systèmes photovoltaïques.
Ø Les convertisseurs fonctionnant à tension
constante ou munis d'un dispositif de recherche de puissance maximale sont
acceptables (S).
Ø Le système de pompage doit être
muni d'une protection manque d'eau (O) ;
La protection doit être de type détection de
survitesse de la pompe et non de niveau dans le puits ou le forage
(S).
Indépendamment de la modalité de protection, il est
nécessaire de prévoir un dispositif de redémarrage
temporisé de la pompe. Celui-ci permettra non seulement d'attendre que
le niveau d'eau retrouve sa valeur nominale (1 ou 2 heures), mais surtout
d'éviter les successions de démarrage et d'arrêt
(battement) dommageables au moteur et au convertisseur. En effet, chaque
démarrage entraîne de forts courants qui échauffent les
circuits et les bobinages. Il convient alors de remédier à cette
situation anormale en immergeant la pompe plus profondément. Si ce n'est
pas possible, c'est que le débit de la source a été mal
évalué. C'est pourquoi :
Ø La protection contre le manque d'eau doit
inclure une temporisation (O).
Dans un système bien conçu, l'accumulation de
matière en suspension est fréquente. Elle peut aller
jusqu'à engendrer un blocage de la pompe, provoquant, s'il n'est pas
protégé, une destruction du moteur par échauffement.
Pour parer à ce risque, il est nécessaire de
prévoir un dispositif de protection adapté. Ainsi :
Ø Un système de pompage doit être
protégé contre un blocage mécanique de la pompe
(O).
Le débordement du réservoir est possible,
même si le système solaire a été bien
dimensionné. Il peut se produire simplement car la consommation d'eau
peut varier pour des raisons inattendues et ponctuelles.
Si aucune protection n'est prévue pour arrêter le
système de pompage, l'eau en excès va déborder et
s'accumuler au pied du réservoir provoquant des nuisances importantes et
graves (création de zones humides propices à la présence
d'insectes, détérioration de la qualité
environnementale).
3.2 Exploitation :
L'exploitation est l'ensemble des taches qui permettent une
continuité de service afin d'assurer une meilleure qualité de
transmission. Ainsi, les fonctions d'exploitation du système permettent
de connaître les conditions de défaillance des équipements
et de procéder aux actions correctives.
III.2.1 Procédés de diagnostic du
système :
3.2.2 Dossier de maintenance :
Le dossier de maintenance est un dossier dans lequel tout sera
noté. Il devra permettre à toute nouvelle personne de s'informer
avec précision et d'exécuter les tâches aisément.
Nous présentons ci-dessous les renseignements à rassembler pour
une bonne connaissance du matériel et surtout la façon de
procéder pour constituer le dossier de maintenance d'une installation.
Les principes élaborés ci-dessous s'appliquent surtout à
la structure extérieure qui assurera la maintenance de la pompe.
3.2.3 Connaissance du
matériel :
Pour une bonne connaissance du matériel, on doit pouvoir
trouver, dans le dossier de maintenance de chaque pompe, les informations
suivantes :
· Fiche signalétique : nom et
adresse du constructeur ou du fournisseur, téléphone,
télécopieur, type et numéro de série, année
de fabrication...,
· Caractéristiques physiques :
encombrement, masse, capacité de production...,
· Commande: date et
références, spécifications techniques, conditions de
réception, conditions de garantie...,
· Plans : d'ensemble, de détails
de toutes les pièces susceptibles d'être remplacées ou
réparées, de montage donnant les jeux, les réglages, les
vues éclatées...,
· Schémas: cinématique,
électrique, hydraulique, électronique, de
régulation...,
· Plans d'installation : fondations,
raccordements électriques, hydrauliques,
· Fiches : entretien, réglage,
mise en route, arrêt, conduite...,
· Consignes particulières :
sécurité, incendie...,
· Liste : des ensembles pour
échange standard, des pièces de rechange...
III.2.4 Exploitation et diagnostic
général des pannes :
Bibliographie et webographie :
Conclusion :
Résumé :
a) Mesure de débit de la pompe : c'est la
correspondance entre l'ensoleillement et le débit :
b) Journée-type : elle donne la correspondance
entre l'ensoleillement et l'heure dans la journée
d) Calcul du débit pompé au cours de la
journée-type :
|