WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le chehabisme ou les limites d'une expérience de modernisation politique au Liban

( Télécharger le fichier original )
par Harb MARWAN
Université Saint-Joseph de Beyrouth - DEA en sciences politiques 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2,4- La résistance des monopoles économiques et financiers et le refus de coopération du secteur privé

« Le Liban est, en effet, un pays de structure économique très spéciale qui empêche de traiter son développement selon les schémas appliqués ailleurs. Deux économies, de type très différent, se juxtaposent au Liban : l'économie de mise en valeur des ressources naturelles, ou économique classique; et l'économie d'une fonction internationale de liaisons, rendue possible grâce aux aptitudes spéciales de la population et à un système complexe de présence libanaise dans le monde. L'importation des produits étrangers et l'exportation des produits nationaux mettent en relation continue ces deux économies qui conditionnent, l'une comme l'autre, la vie économique générale378(*) ».

« Pour expliquer l'échec du chéhabisme dit Georges Corm, il faut évoquer les questions économiques qui ont déchiré les élites dirigeantes une fois l'indépendance acquise379(*). » Ainsi, Corm expose dans un article intitulé « l'économie dans les conférences du Cénacle380(*) » la synthèse des conférences économiques prononcées au Cénacle et relève deux principaux courants économiques libanais qui se repartissent entre :

- Les Libéraux pour lesquelles l'Etat doit intervenir le moins possible dans l'économie nationale. Le libéralisme économique ne nécessite pas une régulation économique et financière ou des marchés compétitifs, mais implique un pouvoir central qui intervient le moins possible dans l'économie, et permet aux forces économiques de travailler librement sous des règles précises.

- Les réformateurs qui se déclarent en faveur de la justice sociale et s'opposent aux relations « anarchiques » du Liban avec son voisinage et notamment avec la Syrie ; au système économique libéral où le commerce n'occupe pas seulement la première place, mais colore les autres secteurs.

« L'essence de la polémique affirme Corm, entre ces deux courants dans les années quarante et cinquante de ce siècle autour la croissance du Liban et la capacité du système économique dominant à assurer une meilleure vie pour les différentes couches de la population n'a pas changé :

- Entre ceux qui invoque l'héritage phénicien et le caractère levantin des Libanais excluant toute intervention de l'Etat381(*).

- Et ceux qui veulent une économie diversifiée, exploitant les ressources hydrauliques et agricoles du Liban à côté de l'intervention du pouvoir politique pour empêcher la loi de la jungle de dominer les relations entre les membres de la société.382(*)

Dès son indépendance, le Liban a opté pour le système économique libéral. Ce choix était le choix naturel et évident pour l'économie d'un pays qui veut être libre et prospère car « l'histoire du Liban révèle que l'initiative privée et le libre marché ont favorisé la croissance du pays depuis l'époque des Phéniciens.» 383(*)

En effet, l'économie libanaise est dictée par une situation géographique, une structure sociale et une conception de la personnalité libanaise et de la société.384(*)

Les troubles économiques et politiques survenus dans la région vont confirmer la pertinence du choix libanais. Les capitaux arabes fuyant les nationalisations se sont réfugiés dans les banques libanaises, de même que les fortunes de la bourgeoisie palestinienne chassée de son pays ont renforcé l'économie libanaise385(*). Ces deux facteurs vont permettre à l'économie libérale libanaise d'afficher une prospérité « incomparable » voire « miraculeuse.»

Cependant, Toufic Gaspard remarque que le choix du pouvoir politique libanais pour le libéralisme économique constitue le « principal problème du jeune Etat.»386(*)

Dans le système économique libéral, l'offre et la demande jouissent du maximum de liberté. Ce qui aboutit aux fluctuations des prix, imprévisibles parfois, mais toujours en rapport avec leurs changements sur le marché mondial. La liberté d'importation et d'exportation est presque totale. La balance commerciale accuse un déficit croissant. Le régime douanier est beaucoup plus une source de richesse pour le trésor de l'Etat qu'un mécanisme régulateur des différents secteurs de l'économie.

Naaman El-Azhari précise que « L'Etat libanais se cantonnait pratiquement dans ce « rôle de gendarme » que les tenants du laisser-faire lui avaient assigné. Et encore, cette conception du rôle de l'Etat était-elle interprétée dans son sens le plus restreint, car aucun contrôle sérieux n'était effectivement exercé jusqu'à ces derrières années, même sur les entreprises qui drainaient l'épargne privée.»387(*) A cela s'ajoute une dynamique spéciale au libanais, celle de l'homme qui construit sa propre entreprise privée, là où le rendement peut être porté au maximum. Cette dernière cesse d'être dynamisée avec la même intensité chaque fois qu'elle se transforme en propriété collective.

Extrapolées et combinées, ces libertés économiques aboutirent à une discrimination qui a favorisé la formation de catégories sociales pauvres et miséreuses. Cinq catégories sociales se dessinèrent à la fin des années cinquante :

« 9% de miséreux avec un plafond budgétaire annuel de 1 200 L.L.

40% de pauvres avec un plafond budgétaire familial par an de 2 500 L.L.

30% de gens moyens, au revenu familial de 4 000 L.L.

14% de gens aises qui approchent de 15 000L.L.

4% de riches.»388(*)

Cette catégorisation montre un écart énorme entre les revenus. Miséreux et pauvres constituent presque la moitié de la population. Jean-Jacques Rousseau avait prévenu que « nul ne devrait être assez riche pour pouvoir acheter un autre, et nul assez pauvre pour se trouver dans la nécessité de se vendre à un autre.»

Ces inégalités économiques ne peuvent ne effet être légitimes selon John Rawls389(*)que si elles sont aménagées de sorte que :

- l'accès aux droits procurés par la citoyenneté doit être garantie ;

- la répartition de la richesse et des revenus n'a pas besoin d'être égale, elle doit être à l'avantage de chacun ;

- les positions d'autorité et de responsabilité doivent être accessibles à tous (égalité des chances).

Le premier point constitue un principe de liberté, prioritaire vis-à-vis des deux points suivants qui forment un principe de différence. Ces trois points constituent le contrat social établi entre les individus réunis au sein d'un même Etat. Ainsi si l'économie de marché ne peut garantir ces trois points, alors l'existence d'un Etat-Providence est essentielle. Puisque, toute inégalité ne peut être justifiée que si elle profite aux plus désavantagés.

Ainsi, l'intervention de l'Etat reste indispensable par exigence démocratique et sociale :

- Une exigence démocratique : la solidarité est indispensable car toute démocratie suppose l'existence d'un sentiment d'appartenance à une communauté ; les gouvernements doivent donc maintenir le lien social, le renforcer par la solidarité quand une tension sociale (pauvreté, chômage, etc.) menace l'intégrité de la Nation.

Une exigence sociale : le développement économique ne s'est pas fait au profit de tous. La pauvreté reste importante, le risque de chômage aussi. Les individus peuvent d'autant moins supporter seuls ces charges que ce sont les plus faibles qui restent les plus exposés aux risques.

Pour pallier aux conséquences néfastes d'une telle évolution de l'économie libanaise et par souci de justice sociale, l'Etat sous le chéhabisme s'est engagé à dépasser son rôle de gendarme par un autre plus actif et plus stimulant, car « les doctrines les plus sûres, dit Alfred Sauvy, ne peuvent avoir qu'une portée limitée dans le temps et l'espace »390(*)

En effet, le père Lebret insiste sur le fait que « le libanais doit renoncer à son individualisme » 391(*) et que la liberté n'est pas synonyme d'anarchie : « Qu'on ne nous dise pas que cela fait le charme du Liban. Le désordre actuel n'est pas ce qu'il est convenu d'appeler ce beau désordre. Ce n'est pas un effet de l'art. C'est l'effet de la négligence et de l'irresponsabilité. Il est temps que les Libanais comprennent que liberté ne veut pas dire anarchie.» 392(*)

Le président Chéhab appliqua une politique économique fidèle au libéralisme économique et au libre marché, mais donna à la planification et au développement harmonisé et équilibré entre les régions et les différentes classes sociales une place privilégiée. Sans pour autant négliger les secteurs qui favorisent la croissance tels les services, le tourisme, le commerce, l'agriculture, l'industrie et le secret bancaire.

Il était conscient que la réforme du système économique serait combattue par « les maîtres du système » si le moindre changement allait survenir dans les bases de la structure économique libanaise à savoir le libéralisme et le secret bancaire qui leur permet de contourner les impôts et d'assurer leurs profits. Ces « maîtres » sont les hommes d'affaire et les grands commerçants, en plus du clergé qui craignaient des lois financières susceptibles d'influencer négativement sur leur fortune foncière.

Au fond de cette opposition bénéficiaire du statu quo, il y a avait une cause politique qui est l'approfondissement de la relation du Liban avec l'Occident dès lors qu'à cette époque les musulmans étaient influencés par les idées socialistes en vigueur en Occident.393(*)

Wadah Chararra indique que « les régions dominées par les communautés chrétiennes » (Mont-Liban et Beyrouth) étaient essentiellement les plus développées économiquement et les plus perméables à l'influence occidentale, et représentaient par le fait les milieux modernes et libéraux. Parallèlement, les forces économiques représentées par les industriels, les banquiers, et les commerçants, se sont accaparés « les postes clés du système politique libanais, à un degré tel que leurs intérêts se sont combinés avec les conditions de la pérennité des relations économiques et politiques existantes394(*). »

Les chéhabistes ont compris que la réalité libanaise est structurée aux profits des forces économiques et que tout projet de réformes sociales et économiques se buterait au « mur de l'argent395(*) » de plus que « la classe politique est dominée par une solide ploutocratie régnante depuis l'indépendance du pays396(*). ».

Le président Chéhab ne voulait pas transformer radicalement le système économique libéral. Son but était la construction d'institutions modernes à l'exemple de l'Etat moderne occidental pour éloigner l'économie de l'exploitation et limiter ses effets négatifs sur les couches populaires.

Les hommes d'affaires et la bourgeoisie financière qui monopolisent les bienfaits du système économique libéral et qui se sont habitués au profit illimité s'opposèrent au projet de la Sécurité Sociale397(*) et au chéhabisme en général qui constituait une menace mortelle pour leurs intérêts. Abdallah El-Yafi ancien chef de gouvernement affirme : « Quand le président Chéhab est venu au pouvoir, il avait bien l'idée de lutter contre la cherté de vie. Qu'est-il arrivé ? Il a été confronté à ces réalités. A savoir que des trusts accaparent la plupart des denrées alimentaires. J'ai été chez lui et je lui ai exposé le problème des accaparements. Nous échangions des idées à propos du système et des causes de mécontentement. Il n'a pu rien faire. Nous avions établi un projet de loi en 1966 contre l'accaparement. Ils ne l'ont pas laissé passer.»398(*)

De même, les banquiers ont cherché à faire interdire l'application du code de la monnaie et du crédit qui créa la Banque Centrale, et menèrent de larges campagnes d'opposition. Ils considéraient que le nouveau code déroge au secret bancaire399(*) et confère à la Banque Centrale le droit de contrôle et de surveillance des banques privées comme « il permet à quelques employés de la Banque Centrale d'abuser de leur pouvoir dans la compétition. De plus, la spécialisation bancaire à un effet négatif au Liban puisque les banques libanaises sont habituées à exercer toutes les fonctions bancaires, c'est là que résident leur énergie et leur croissance.»400(*)

Sous la pression des banquiers, le président Chéhab s'est vu forcé de rayer quelques articles du nouveau code de la monnaie et du crédit. Mais une campagne médiatique opposée entamée par les chéhabistes « permis la mise en application du nouveau code malgré l'opposition des milieux financiers.»401(*)

Ainsi, les forces commerciales et financières au Liban n'aidèrent point l'Etat dans la mise en application de sa politique économique et monétaire, sous prétexte que cette politique s'opposait aux principes du libéralisme. Rappelons ici que la Banque centrale n'était pas capable d'intervenir comme de nos jours, puisque son rôle débuta en 1964 à la fin du mandat Chéhab402(*).

Ainsi, Philippe Takla précise dans son discours d'inauguration de la Banque Centrale qu'il est conscient de ce que nécessite le passage d'une situation à une autre « de flexibilité, de prudence et même d'indulgence parfois (...) dans un secteur où nous ne voulons pas toucher au secret bancaire, et nous concluons que ceci nécessite évidemment une coopération sincère entre la Banque Centrale et les banques privées.»403(*) En effet, la Banque Centrale a appliqué une politique flexible pour palier aux effets négatifs d'un passage précipité d'une liberté presque totale à une discipline consolidée.404(*)

A noter, que la fondation de la Banque Centrale et la mise en application du code de la monnaie et du crédit ont joué un rôle crucial dans la protection du secteur monétaire et financier des crises telle que la crise de la Banque Intra.405(*)

Quant au rôle du secteur privé dans l'opposition au chéhabisme ; il se manifeste par une relation perplexe avec la politique de planification. La politique de palification établie par la mission IRFED se heurtait souvent à l'opposition des hauts fonctionnaires dont l'influence fut réduite dans l'administration.

Cette politique se balançait entre un appui populaire général et une opposition institutionnelle continuelle. Mais la résistance et l'opposition des milieux des hommes d'affaires aux politiques chéhabistes restèrent solides et constantes. A ce sujet, le père Lebret écrit le 15 mars 1963, « nous mettons en garde le Président des manoeuvres des grands commerçants de Beyrouth. Et il est conscient que ces derniers ne comprennent rien de la situation» Et ajoute, « j'ai l'impression que la lutte des hommes d'affaires contre votre détermination à renforcer la Nation et à construire un Etat, est rentré dans une phase déterminante.»406(*)

Nous pouvons relever deux principales causes qui expliquent l'absence de la coopération avec le secteur privé et qui se sont aggravées avec le dédain du président Chéhab pour l'oligarchie commerciale et financière :

- D'une part, une méfiance agressive du secteur privé vis-à-vis de l'intervention de l'Etat dans l'économie nationale, concluant de façon hâtive que cette intervention met en danger le libéralisme économique. De plus, les milieux libéraux ont affiché des réserves envers l'importation d'études dans le domaine de la planification, et envers les politiques sociales pour la redistribution de la richesse.

- D'autre part, le refus des experts de la planification de coopérer avec un secteur privé dont le seul et l'unique but est le profit maximal.

Malgré les efforts accomplis sous le mandat Chéhab pour réduire les effets néfastes du libéralisme économique sur le plan de la répartition de la richesse et de la justice sociale, les mesures prises dans ce cadre furent loin de mettre fin à cette défaillance dans le régime libanais, d'autant plus que l'ampleur des inégalités n'a pas tardé à révéler sa dimension communautaire. En effet, « le déséquilibre de la croissance économique libanaise se répercute sur la structure sociale du pays, et les inégalités dénoncées par le rapport de l'IRFED ne font que croître en l'absence d'une politique de redistribution des ressources de l'Etat et de protection des salaries.»407(*)

Toufic Gaspard rappelle que : « le pouvoir politique n'est pas intervenu de façon significative et suffisante pour réglementer le marché. En réalité, nous pouvons considérer dit-il que la modernisation des infrastructures économiques et des institutions sous le mandat Chéhab ont crée un espace plus favorable au fonctionnement de l'économie de marché.»408(*) Et affirme que « tous les gouvernements libanais ont fidèlement appliqué les principes du libéralisme économique et l'économie de marché à savoir la libre circulation de la main d'oeuvre et des capitaux.»409(*)

Kamal Dib précise lui que « même en 1970, les mouhazats périphériques sont restés noyés dans leur régime traditionnel et sous-développés dans les domaines économiques, éducatifs et sanitaires.»410(*) Il n'en demeure pas moins que d'une manière générale, « les diverses communautés sont inégalement intégrées au mode de production de l'économie moderne et donc inégalement représentées dans les diverses classes liées à ce mode de production.»411(*)

* 378 - IRFED, Le Liban au tournant , Beyrouth, 1963, p. 37.

* 379 - Georges CORM, Le Liban contemporain, Edition La Découverte, Paris, 2003, p. 111

* 380 - Georges CORM, « l'économie dans les conférences du Cénacle », les années Cénacle, Dar Annahar, 1997, p. 577 à 585.

* 381 - Pierre Eddé, ancien ministre des finances et défenseur acharné du libéralisme économique considère que « ce qui cache derrière la plupart des arguments contre le marché libre, c'est le manque de foi dans la liberté elle-même» et pour lui « la planification est synonyme de dirigisme ». L'Orient-le-Jour, du 16 juin 1972.

* 382 - Georges CORM, « L'économie dans les conférences du Cénacle », op. cit. p. 577.

* 383- Toufic GASPARD, L'économie politique du Liban 1948-2002, ( en arabe), Dar Annahar, Beyrouth, 2005, p.73 (362 pages).

* 384 - Le père Joseph Mouwannes propose, dans une étude publiée en 1973, de cerner la personnalité libanaise, en décelant les «éléments structuraux» de « l'âme libanaise ». L'« ethnotype » libanais décrit par Mouwannes est surtout marqué par son «individualisme». Et «sa personnalité est un témoignage de l'aspiration de l'homme à être fière de ses croyances, sa pensée, ses activités et ses aspirations.» Joseph MOUWANNES., Les Eléments structuraux de la personnalité Libanaise: essai anthropologique , Kaslik, 1973. Joseph Oughourlian, parlant des activités économiques des Libanais, « les a qualifiés de prodiges d'agilité, d'intelligence, d'audace, d'ingéniosité, de souplesse et de subtilité. » Hamid FRANGIE, « Considérations sur l'Etat», les années Cénacle, Dar-Annahar, 1997, p. 322. De même, pour le père Selim Abou, «les facteurs permanents, à la fois élémentaires et fondamentaux, de la mentalité libanaise » seraient l'«héritage phénicien» du «goût de l'aventure et de la mer, un attachement à toutes les formes de liberté jusqu'aux plus anarchistes, un sens poussé du négoce et des intérêts.» Selim ABOU,  Le Bilinguisme arabe français au Liban. Essai d'anthropologie culturelle , Paris, 1962, p. 34.

* 385 - Naaman EL-AZHARI, L'évolution du système économique libanais, LGDJ, Beyrouth, 1970, pp. 73-74

* 386 - Toufic GASPARD, L'économie politique du Liban 1948-2002, ( en arabe), Dar Annahar, Beyrouth, 2005, p. 69 (362 pages).

* 387 - Naaman EL-AZHARI, L'évolution du système économique libanais, LGDJ, Beyrouth, 1970, p. 3.

* 388 - IRFED, Le Liban au tournant, op.cit. p.23

* 389- John RAWLS , Theory of justice, Oxford University Press, Oxford Melbourne, 1980 (607 pages)

* 390- Cité dans Naaman EL-AZHARI, L'évolution du système économique libanais , op. cit. p. 125

* 391 - Conférence du père Lebret le 26 juin 1963 au Phoenicia

* 392 - Idem

* 393 - Bassem EL-JISR, Fouad Chéhab, op.cit. pp. 119-120 ; et Kamal JOUMBLATT, La vérité sur la révolution Libanaise, op.cit. p. 80.

* 394 - Wadah CHARARRA, La paix civile froide, op.cit.Vol 2, p. 47

* 395 - Georges NACCACHE, «Un nouveau style, le chéhabisme», op.cit. p. 398

* 396 - Toufic KFOURY, op.cit. p. 221

* 397 - Bassem EL-JISR, Fouad Chehab , cet inconnu, op.cit. pp. 83-84

* 398 - An-Nahar, du 14 Juin 1971.

* 399 - La loi sur le secret bancaire au Liban fut exécutoire à partir de novembre 1956. Pour plus de précision Cf. : Raymond FARHAT, Le secret bancaire : étude de droit comparé, Bibliothèque de science financière, LGDJ, (suite de la note précédente) Paris, 1970.

* 400 - Bassem El-JISR, Fouad Chéhab, cet inconnu, op.cit. pp. 83-84

* 401 - Ibid, p. 83

* 402 - Bassem EL-JISR, Fouad Chéhab, op.cit. p. 120.

* 403 - Wadah CHARARRA, La paix sociale froide, Vol 1, op.cit. p.58

* 404 - Charles HELOU, Mémoires, pp. 237 - 254

* 405 - Cf, Kamal DIB, Les Seigneurs de la guerre et les marchants du temple, les hommes du pouvoir et de l'argent au Liban» (en arabe) , préface Georges Corm, Dar Annahar, Beyrouth, 2007, Chapitre 8.

* 406 - Fonds Lebret, 45 AS, archives nationales. Cf. Stephane MALSAGNE, op. cit, p. 235

* 407 - A. KHALIL cité par Elizabeth PICARD, Liban Etat de discorde, Flammarion, Paris, 1988, p.152

* 408 - Toufic GASPARD, L'économie politique du Liban 1948-2002, les limites du libéralisme économique, op. cit. p. 77

* 409 - Idem

* 410 - Kamal DIB, Les Seigneurs de la guerre et les marchants du temple, les hommes du pouvoir et de l'argent au Liban» (en arabe) , préface de Georges Corm, Dar Annahar, Beyrouth, 2007, p. 165 ( 605 pages)

* 411 - CERMOC, Etat et perspectives de l'industrie au Liban, Publication de CERMOC, Beyrouth, 1978, p.60.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo