Les problèmes du développement de l'environnement( Télécharger le fichier original )par Elie LABORIEUX Université des Antilles et de la Guyane - Science Economie et Gestion 2008 |
INTRODUCTION GENERALE
L'idée de développement a été comme une cible où nous sommes tous concernés. Car sa définition même renvoie à des controverses auxquelles il est question d'un ensemble de pratiques parfois contradictoires en appartenance pour assurer la reproduction sociale, oblige à transformer et à détruire de façon généralisée le milieu naturel et les rapports sociaux, en vue d'une production croissante de marchandises, de biens, et de services à travers l'échange pour une demande solvable. Le développement concerne fondamentalement des êtres humains. Il se fait par et pour eux. Il doit consister à identifier les besoins humains, à élever le niveau de vie des populations et à donner à tous les êtres humains la chance de développer leurs potentiels. Le principal objectif du développement humain est d'élargir des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Historiquement, le mode de pensée à l'origine de la Révolution industrielle du XIXème siècle a introduit des critères de croissance essentiellement économiques: ainsi le Produit national brut dont l'origine remonte aux années 1930, est souvent vu comme l'indicateur de la bonne santé d'un pays. Mais les pays développés (ou pays du Nord) ont pris conscience depuis les années 1970 que leur prospérité était basée sur l'utilisation intensive de ressources naturelles finies, et par conséquent, outre l'économique et le social, un troisième aspect avait été négligé: l'environnement. Pour certains analystes, le modèle de développement industriel n'est pas viable ou insoutenable sur le plan environnemental, car ne permettant pas un "développement" qui puisse durer. Les points cruciaux sont l'épuisement des ressources naturelles ( matières premières, énergies fossiles pour les humains), la destruction et fragmentation des écosystèmes, la diminution de la biodiversité qui diminuent la résilience de la planète ou encore le changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre. Les problèmes environnementaux globaux sont caractérisés par une dimension mondiale, une incertitude radicale sur leur évolution et leurs conséquences. Une liste non exhaustive de tels sujets de préoccupation contient entre autres le changement climatique, la destruction de la couche d'ozone, les pluies acides, la diminution de la biodiversité, le risque nucléaire, la désertification, la diminution des ressources halieutiques. Pour combattre ce défis l'organisation des nations unies (ONU) a fixé certains objectifs parmi les quels on retient l'idée d'assurer un environnement durable reposant sur une intégration des principes du développement économique dans les politiques et les programmes nationaux et d'inverser la tendance actuelle à la dégradation des ressources environnementales.
La science économie contribue à rendre le concept du développement opérationnel et dynamique, cette économie n'est pas prise comme une science exacte mais comme une science sociale. En Europe, les pollutions d'origine industrielles, la disponibilité et la qualité de l'eau sont considérées comme des problèmes majeurs nous témoignent la plupart de la législation européenne. Ce concept est le résultat de plusieurs étapes car l'histoire de la genèse du développement dégage différentes approches: -Une approche mondiale qui cherche à dépasser le clivage Nord-sud en insistant sur le fait que la dégradation de l'environnement a une dimension planétaire. -Une gestion écologique qui a comme objectif la transmission inter générationnelle du capital naturel et la promotion de nouvelles images sociales de la nature comme ressources, une source de bien-être telle la beauté d'un site, la santé et des loisirs. -Une crise de conscience des inégalités sociales et d'une éthique nouvelle qui cherche à remédier aux conditions inégales dans lesquelles s'exprime les choix économiques industriels. Toutes ces approches nous conduisent à un écosystème qui désigne une unité fonctionnelle de cellules vivantes et de son environnement. D'où l'économie n'est pas fondamentalement contrainte par la nature, le développement est complémentaire à la théorie des ressources naturelles enfin on dira que l'économie est un sous-système environnemental qui l'englobe.
Par contre; pour régler les rapports entre pollueurs et pollués, il faut établir à qui appartient l'environnement. L'État doit définir le droit à polluer, le taux d'émission de gaz carbonique (CO2) maximum à dégager dans la nature et des principes de répartition sur l'écotaxe (taxe écologique). Via le réchauffement climatique les dirigeants Européens ont adopté un accord pour mettre en oeuvre les ambitieux objectifs de la protection du climat sans oublier c'est aussi une politique majeure du nouveau président des USA (Barack H. Obama). Une des priorités accordées aux énergies et principalement au système écologique afin de réparer l'erreur du gouvernement de Bush qui n'a pas voulu ratifier le protocole de kyoto. Donc nous pouvons dire que les politiques environnementales représentent les voies et méthodes retenues, à la lumière de conditions données, pour guider et déterminer les décisions présentes et futures concernant l'environnement.
Nous sommes amenés à répondre aux différentes questions que nombre de consommateurs et observateurs de grandes perturbations écologiques pourront se poser: « Le développement est-il lié à l'écosystème ? Quelles sont les luttes contre la pollution et la dégradation des ressources environnementales? Le développement durable serait-il un remède au problème du développement de ce siècle?» Pour mener à bien notre démarche nous nous intéresserons dans un premier temps d'analyser le développement durable son objet et son rôle, une efficacité pour une conscience collective et d'autre part nous pencherons sur la situation écologique, les rapports de l'homme avec la nature, la position entre pollueurs et pollués et enfin nous évoquerons les débats sur la taxe écologique, la responsabilité sociale des entreprises et des citoyens, enfin l'emprise sur les ressources non renouvelables. |
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