PARTIE DEUX
II
Influence de la profondeur de conduit de
sortie du cyclone A sur l'écoulement
3-6) Optimisation de la longueur du conduit de
sortie
Dans cette partie destinée spécifiquement pour
l'étude du cyclone (A) fréquemment utilisé par
l'industrie, on cherche à optimiser la longueur du conduit de sortie et
on essaie de voir l'influence de sa profondeur sur l'écoulement. Dans
cette partie d'étude, On considère la même hauteur
d'implantation du cyclone (A) et on rajoute deux autres cas à
étudier soit : une diminution où un allongement de la longueur
S.
3-6-1) Comparaison des pressions statiques dans les trois
cas du cyclone A
Figure-(3II-1) : Pression statique (Pa) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite).
Cyclones
|
?P (Pa)
|
A
|
336,66
|
A1
|
340,39
|
A2
|
344,72
|
Tableau- (3-1) : différence de pression pour A, A1 et
A2.
On remarque sur le tableau (3-1), indiquant la
différence de pression entre l'entrée et la sortie des trois
cyclones A, A1 et A2. . Le cyclone A donne moins de pertes de charge par
rapport aux deux autres cyclones, par ailleurs moins de puissance fournie. Du
point de vue construction, il sera préférable de choisir ce type
de cyclone.
3-6-2) Contours des vitesses moyennes
On ce qui concerne les contours des vitesse axiales, vitesses
radiales, vitesses tangentielles, énergie turbulente et intensité
turbulente I, il est plus commode de rassembler les résultats dans un
seul tableau (3-2), indiquant les valeurs maximums et minimums données
par légendes des figures respectives suivantes (3II-2), (3II-3),
(3II-4), (3II-5) et (3II-6), pour mieux faciliter la différence et la
lecture des résultats:
|
Vit.radiale
|
Vit. axiale
|
Vit. Tang
|
Energie. Turbulente
|
Intensité turbulente
|
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
max
|
mini
|
A
|
5.094
|
-11.26
|
17.81
|
-5.48
|
13.93
|
-1.90
|
3.88
|
0.23
|
1.56
|
0.18
|
A1
|
2.29
|
-11.16
|
17.56
|
-3.84
|
13.17
|
-2.58
|
4.01
|
0.28
|
1.58
|
0.20
|
A2
|
2.30
|
-11.16
|
17.84
|
-5.45
|
12.94
|
-2.97
|
4.34
|
0.3
|
1.65
|
0.20
|
Tableau - (3-2) : tableau récapitulant les
résultats du cyclone en variant l'implantation S
Il est clair que la composante de la vitesse axiale est nulle
dans la conduite d'entrée (courant entrant perpendiculaire à
l'axe du cyclone), négative dans l'espace annulaire (courant descendant)
et positive dans le conduit de sortie (courant ascendant). Ces résultats
sont consistant avec les résultats expérimentaux de Talbi (2004),
Slack
(2003) et Kharoua (2004), la plus grande partie du flux
descendant se fait prés de la paroi externe dans l'espace annulaire et
crée une dépression auprès de la paroi interne. Le flux
ascendant dans le conduit de sortie se fait essentiellement prés de la
paroi, loin de l'axe.
En analysant le tableau, en remarque que l'énergie
cinétique de turbulence et l'intensité de turbulence sont un peut
élevés comparativement avec les cyclones A1 et A2 par rapport
à A. Ceci, va de soit avec le tableau (3-1), où on note que la
chute de pression du cyclone A est minime.
Figure-(3II-2) : contours de la vitesse axiale (m/s) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite)
|
|
|
Figure-(3II-3) :
Contours de la vitesse radiale (m/s) dans les
géométries A1 (gauche), A2 (droite). Ventrée=1 2. 5m/s.
|
Figure-(3II-4) : contours de la vitesse tangentielle (m/s) dans
les géométries A1 et A2
Figure-(3II-5) : contours de l'énergie cinétique
turbulente (m2/s2) dans les géométries A1 (gauche), A2
(droite).
Figure-(3II-6) : Contours de l'intensité turbulente (?)
dans les géométries A1 (gauche) et A2 (droite).
3-6-3) Composantes de vitesse moyenne station à z =
200 (mm) sous le conduit de sortie :
Dans les figures - (3II-7), (3II-8), (3II-9) et (3II-10)
montrent la comparaison des profils de vitesse des composantes axiale, radiale,
tangentielle et la résultante des vitesses de vitesse moyenne
respectivement des trois cyclones A, A1 et A2 au niveau de la position z = 200
(mm) sous le conduit de sortie.
a) vitesse moyenne axiale :
En cette station, on remarque que la vitesse axiale du cyclone
(A) a une légère accélération de la vitesse axiale
qui atteint 15 (m/s) à l'intérieur du conduit de sortie par
rapport aux deux autres, et des valeurs prés des parois négatives
de -7.58 (m/s) à la paroi gauche et de 2.5 (m/s) à la paroi
droite. La plus grande partie du flux descendant se fait prés de la
paroi externe et crée une dépression auprès de la paroi
interne dû a l'effet centrifuge de l'écoulement. Le flux ascendant
dans le conduit de sortie se fait essentiellement prés de la paroi, loin
de l'axe. On peut noter aussi qu'il y a une section fictive ou la vitesse
axiale s'annule symétriquement par rapport à l'axe de
l'écoulement se trouvant sur le prolongement de section du conduit de
sortie.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure:-(3II-7)vitesse axiale (m/s) à z = 200 (mm) sous le
conduit de sortie
b) Vitesse moyenne radiale :
Dans la figure -(3II-8), On remarque une présence
à ne pas négliger de la vitesse radiale donnant des valeurs
positives allant jusqu'à 2 (m/s) et des valeurs négatives allant
jusqu'à -7(m/s) de part et d'autre de l'axe du cyclone de la
géométrie A. Ces grandeurs de vitesse sont plus importantes que
celles obtenues dans les cyclones A1 et A2. On note aussi, une présence
notable des vitesses radiales négatives dans la zone du noyau de
l'écoulement. (éloignement de l'axe du vortex de celui du
cyclone). En effet, le modèle RNG-k-å s'adapte bien à cette
situation anisotrope.
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-8), vitesse radiale (m/s) sous le conduit de sortie
à z =200 (mm)
c) vitesse moyenne tangentielle :
La figure (3II-9) représente la vitesse moyenne
tangentielle sous le conduit de sortie. On remarque une
accélération de la composante de vitesse tangentielle consistante
avec le comportement du champ de pression déjà mentionné
au tableau (3-1). Comme, il a été déjà
mentionné plus haut dans le tableau (3-2) des contours de vitesse, les
vitesses tangentielles les plus élevées sont enregistrées
dans la région juste en dessous du conduit de sortie. Encore une fois,
les résultats montrent que le modèle RNG-k-å simule
parfaitement le mouvement tourbillonnaire dans le conduit de sortie.
Vu le diamètre important des cyclones, le comportement
du vortex forcé est en bonne concordance avec celui de
littérature, mais le vortex libre coté droit de l'axe du cyclone
diminue puis on remarque une renaissance du vortex forcé prés de
la paroi, ce phénomène physique reste à expliquer pour les
trois cyclones. De même, du côté gauche de
l'écoulement, on note l'absence du vortex libre particulièrement
pour le cyclone A et A1.. Pour le cyclone A2, le comportement du vortex
apparaît normal.
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-9): vitesse tangentielle (m/s), sous le conduit de
sortie à
z = 200 (mm)
Dans la figure-(3II-10), on représente la vitesse
moyenne résultante. Comme remarque, le profil de la vitesse
résultante donne une accélération des particules plus
accentuée (15 m/s) au centre du conduit de sortie. On enregistre, une
légère augmentation de cette résultante de A par rapport
aux deux autres.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-10): vitesse résultante (m/s); à z =200
(mm) sous le conduit de sortie
3-6-4) Pression statique :
A la figure-(3II- 11) qui représente la pression
statique des trois cyclone (A, A1 et A2). On distingue une légère
augmentation de pression sur la paroi et une dépression bien ressentie
sur l'axe du cyclone du cyclone A comparativement aux deux autres. Ce
résultat est en concordance avec les résultats obtenus à
la figure (3II-9) et (3II-10).
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3II-11): Pression statique (Pa) à une station de
z= 200 (mm) au dessous du conduit de sortie
3-6) Profils de pression et vitesse à la station
z = 741 (mm) dans la partie conique
Rayon du cyclone (m)
figure-(3II-12): pression styatique (Pa) A, A1 et A2 à la
station z = 741mm
rayon du cyclone (m)
Figur-(3II-13): vitesse résultante des cyclone A, A1 et A2
à la station z = 741mm
A cette station, on présente les profils de la pression
statique et les profils de la vitesse résultante. Une remarque
importante, c'est que dans cette partie conique les profils obtenus des deux
cas sont similaires et se coïncident avec une légère
différence.
PARTIE TROIS
III
Comparaison entre les modèles
RNG K-å et le modèle RSM
Appliquée à la géométrie A
Figure-(3III-1) : Contours de la pression statique obtenus par le
modèle RSM
|
|
|
Figure-(3III-3) Contours de la vitesse radiale obtenus par le
modèle RSM
|
3-7-1) Contours des vitesses :
Il est très importants de mentionner à ce stade
que la discussion dans les paragraphes précédentes sur une zone
de recirculation dans la partie cylindrique trouve un support de soutien dans
la figure-(3III-2). Cette figure mentionne des vitesses négatives
à ce niveau. A la figure -(3III-3), les zones en rouges indiquent des
vitesses radiales à ne pas négliger. Par ailleurs, à la
figure-(3III-4), à la première vu, on remarque sur l'axe du
cyclone des zones en bleu qui signalent des vitesses tangentielles
négatives et en même temps ça expliquent une
dépression dans cette zone, voir figure (3III-1).
3-7-2) Champ de l'énergie cinétique
turbulente :
Le modèle de turbulence RSM donnent une énergie
cinétique turbulente relativement intense au niveau de l'entrée
du conduit de sortie visualisé à la figure-(3III-5). Le terme de
production de la turbulence est certainement important dans cette zone vu le
gradient des vitesses moyennes élevées. Le modèle RSM
donne aussi, mais à un degré moindre, une production de
turbulence non négligeable à l'intérieur du conduit de
sortie, dans la couche limite prés de la paroi : il est à noter
que dans l'espace annulaire, les deux modèles donnent une faible
intensité de la turbulence. Cela est dû essentiellement que la
turbulence transportée par convection depuis le conduit d'entrée
vers l'intérieur du cyclone, décroît au fur et à
mesure qu'on avance dans l'espace annulaire en l'absence de mécanisme de
production dans la zone du vortex quasi-libre. L'intensification de
l'énergie cinétique turbulente se fait juste à
l'entrée du conduit de sortie pour les deux modèles de turbulence
RSM et RNG-K-å.
|
|
|
Figure-(3III-5)- énergie cinétique turbulente
obtenus par le modèle RSM.
|
Dans la figure (3III-6) montre la comparaison des deux profils
des deux modèles à tester. On peut dire que ces deux
modèles dans cette zone s'adapte parfaitement.
Les figures (3 III-8), (3 III-9) et (3III-10)
représentent respectivement les résultats obtenus par les deux
modèles de turbulences de la vitesse moyenne axiale, radiale et
tangentielle sont en bonne accord et se coïncident parfaitement. Il est
toujours utile de rappeler que la valeur de la vitesse radiale de (-7 m/s)
obtenue à la figure (3III-9), station z = 200 (mm) est une valeur
importante à ne pas négliger.
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone
Figure-(3III-6); Pression statique à z = 200 mm 70
sous le conduit de sortie
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-7): vitesse résultante (m/s)à z = 200
mm sous le conduit de sortie
Rayon du cyclone (m)
figure-(3III-8): vitesse axiale (m/s)à z = 200 mm sous le
conduit de sortie
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-9): vitesse radiale à z = 200 mm sous le
conduit de sortie
rayon du cyclone (m)
Figure-(3III-10): vitesse tangentielle (m/s) à z = 200 mm
sous le conduit de sortie
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2
rayon du cyclone (m)
figure-(3III-11): contrainte de Reynolds
(m2/s2)
à z = 200 mm
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
rayon du cyclone (m)
Figure-(3III-12) : Contraintes de Reynolds dans
la partie conique Z= 741 mm de la géomètrie A.
3-7 -2-1) Contraintes de Reynolds Normales et
tangentielles
a) Station z = 200 mm sous le conduit de
sortie.
La figure (3III-11) montre les profils des contraintes
normales et tangentielles de Reynolds obtenues par le modèle RSM. Les
observations suivantes peuvent être baties :
*) Les contraintes de Reynolds normales atteignent des valeurs
maximales de l'ordre de 3,2 (m2/s2) à une station
z = 200 mm sous le conduit de sortie. En effet, cette intensité des
fluctuations dans les directions axiale, radiale et tangentielle pourrait
être dû à un mécanisme de production essentiellement
par des gradients élevés dans cette zone perturbée, juste
sous le conduit de sortie. En cette station, il y a une augmentation d'une part
et diminution d'autre part des composantes de vitesse moyenne tangentielle,
axiale et radiale en respectant la balance de l'équation de
continuité de l'écoulement.
*) La fluctuation axiale (ww) atteint la valeur de 3,2
(m2/s2) à z = 200 mm sous le conduit de sortie et
une valeur de 0.65 (m2/s2) prés de la paroi. On
remarque en cette station une turbulence anisotrope, dans le sens où la
fluctuation axiale est un peu plus intense que celle tangentielle. Cela est
probablement dû à un écoulement dans cette région,
fortement instable avec un courant ascendant dans un secteur et un autre
descendant dans un autre secteur, sans oublier de mentionner la forte
dépression du noyau de l'axe de l'écoulement.
Et ce, peut s'expliquer par une interaction relativement forte
entre la turbulence et les gradients de la composante axiale de la vitesse
moyenne favorisant une fluctuation axiale relativement intense par rapport
à une interaction plutôt faible entre la turbulence et les
gradients de la composante tangentielle de la vitesse moyenne. L'exception est
faite prés de la paroi du cylindre externe où la fluctuation
tangentielle augmente dans la couche limite externe ( voir figure-( 3III-11))
et figure-( 3III-12))
b) Station à z = 750 mm dans la partie
conique
IL est à noter que prés des parois, on remarque
une production intense de turbulence dans la direction radiale et axiale dans
cette partie conique du cyclone où, il y a une réduction de la
section ce qui provoque une conversion d'énergie. On remarque une
fluctuation relativement intense prés des parois et d'un degré
moins au centre de l'écoulement pour les trois composantes (uu, vv et
ww). Pour les profils de
contraintes de cisaillement de Reynolds elles sont plutôt
moins intense pré de la paroi. (Figure- (3III-12).
3-7-2-2) Contours de contraintes de Reynolds
:
D'après la figure-(3III-13), on remarque que le maximum de
la contrainte de Reynolds uu est atteint à l'entrée du conduit de
sortie, dans la partie conique et dans le récupérateur du
cyclone. La valeur maximum atteinte dans l'une de ces régions est de 5.7
(m2/s2). On analysant la composante axiale (ww), on
remarque que la perturbation est faite dans le conduit de sortie, sa valeur
maximum est de 4.81 (m2/s2). Par contre pour la
composante radiale elle est moins intense, elle se manifeste sous le conduit de
sortie, l'entrée du cyclone et dans le récupérateur. La
même observation sera donnée aux contraintes de cisaillement de
Reynolds mais avec des valeurs moins intenses, voir figure-(3 III-13).
Figure- (3III-13) : contours des contraintes normales de
Reynolds.
3-8) Conclusion et recommandation
La présente étude de simulation numérique
de la dynamique de l'air en écoulement turbulent dans trois
géométries différentes de cyclone se divise en trois
parties différentes :
) dans la première partie on étudie
l'écoulement aérodynamique par modèle de turbulence
RNG-K-å sur trois configurations géométriques à fin
de choisir une forme adéquate qui donne le moins de perte de charge
possible.
) Dans la deuxième partie et après le choix de
la géométrie, on étudie l'influence de la longueur du
conduit de sortie sur l'écoulement en deux stations à z = 200 mm
et z = 741 mm sous le conduit de sortie, et ceci toujours par le modèle
de turbulence RNG-k- å.
) dans la troisième partie, on a
préféré comparer deux modèles de turbulence et
à savoir le modèle RNG-K-å et le modèle RSM sur la
géométrie.
L'ensemble des résultats obtenus concernant le champ 3D
des composantes axiale et tangentielle des vitesses moyennes ainsi que des
intensités de turbulence suivant les directions axiale, tangentielle et
radiale peuvent être exploités dans le domaine par les industriels
et numériciens. Le premier pour choisir directement une forme
géométrique qui donne le moins de perte de charge, donc une
économie sûre sans passer par une expérience qui
coûte très chère. Le deuxième peut affronter l'effet
de la turbulence sur l'écoulement et en particulier le comportement des
fluctuations axiale et tangentielle de la vitesse dans un but de choisir une
bonne configuration des cyclones représente un cas test défiant
pour tester et comparer la performance de modèles de turbulence des
résultats dans le domaine par des codes développés.
En plus, on peut constater des phénomènes
physiques très importants des écoulements vortex sous le conduit
de sortie, le profil de la vitesse tangentielle peut se classer en trois zones
distinctes : le Noyau de l'écoulement ou une forte pression est
ressentie, une région d'un vortex forcé et une région de
relâchement appelée vortex libre. Il est très important de
mentionner que entre les deux vortex une forte viscosité est à
noter. Dans la région de noyau visqueux qui est
caractérisé par un mouvement de vortex forcé,
l'écoulement est stabilisé due à un gradient de pression
approprié, est la
turbulence est sous pression. Dans la région annulaire,
qui est similaire au mouvement d'un vortex libre l'écoulement est
instable et anisotrope de tell sorte que les hypothèses d'isotropie de
la turbulence ne sont pas satisfaites. Dans le modèle RSM les
contraintes de Reynolds sont calculées directement à partir de
leurs équations de transport, mais pour le modèle RNG.k-å
ces contraintes sont calculées en utilisant la supposition de
l'isotropie de la viscosité turbulente. On remarque que les
résultats obtenus sont presque similaires pour les deux
modèles.
L'outil informatique permet de nous renseigner efficacement sur
des phénomènes intéressant et ceci par l'application des
modèles de turbulence adéquat régissant
l'écoulement à tester. Sans oublier que ce logiciel
numérique peut nous éviter un travail expérimental
coûteux.
A la fin je souhaite faire des études
expérimentales sur ses trois géométries à l'aide
des instruments de mesures avancer pour bien confirmer nos résultats
numériques.
Sommaire
1] Yoshida, H. «Three-dimensional
simulation of air cyclone and particle separation by a revised-type
cyclone»; Physicochemical and Engineering Aspects, 109, p. 1-12, 1996.
2] Slack M. D., S. Del Porte, and M. S.
Engelman. «Designing Automated Computational Fluid Dynamics
Modelling Tools for Hydrocyclone Design», Hydrocyclone, 2003
3] Bruno Reinhardt et al «
Développement d'un Modèle de Turbulence pour
Modéliser un Ecoulement Vortex » ; Centre de recherche de FCB, bd
de l'usine, BP 2074, 59015 Lille Lamih/Lmpe, le Mont Houy, BP 311 59304
Valenciennes ». 1997.
4] Tov Elperin, et al. « Dynamics of
Particles Advected by Fast Rotating Turbulent Fluid Flow: Fluctuations and
Large-Scale Structures», Physical Review Letters Volume 81, Number 14, 5
October 1998.
5] Romualdo L. Salcedo and Manuel A. Coelho,
«Turbulent Dispersion Coefficients in Cyclone Flow: An Empirical
Approach», The Canadian Journal Of Chemical Engineering, Volume 77,
August, 1999
6] Li Xiaodong, et al. «Numerical
simulation of the effects of turbulence intensity and boundary layer on
separation efficiency in a cyclone separator» Chemical Engineering Journal
95, 235-240, 2003
7] Brennan. M.S, «Multiphase CFD
simulation of dense medium and classifying hydrocyclones» Third
international conference on CFD in the minerals and process Industries CSIRO,
Melbourno, Australia 10, 11, December 2003.
8] Richard Caetano et al.
«Modélisation de l'efficacité de filtration d'un
échangeur cyclone», The Canadian Journal of Chemical Engineering,
Volume 80, April 2003.
1]
Sommaire
9] Stefan Schmidt et al, «simulation of
turbulent flow in a cyclonic separator». Third international conference on
CFD in the minerals and process Industries CSIRO, Melbourno, Australia 11, 12
December 2003.
0] Souzaa .F. J and A. Silveira Netob,
«Preliminary Results of Large Eddy Simulations of a
Hydrocyclone», Engenharia Térmica (Thermal Engineering), Vol. 3 .
No. 2 pp. 168-173; December 2004.
1] Obermain S, Woisetschäger J and Staudinger
G,« The Flow Pattern in the Dust Outlet Geometry of a Gas Cyclone
and its Effects on Separation Effiency«; Paper presented at Filtech
Europa, Düsseldorf, Germany, 2001
2] Schmidt. St, Blackburn H.M. est Rudman M.,
«Impact of Outlet Boundary Conditions on the Flow Properties
within a Cyclone». 1 5th Australian Fluid Mechanics Conference The
University of Sydney, Sydney, Australia 13- 17, December 2004
3] Jolius Gimbun et al «The influence of
temperature and inlet velocity on cyclone pressure drop: a CFD
study»;2001.
4] Talbi . K et al « Etude de vortex d'un
Ecoulement turbulente de l'air sous le conduit de sortie d'un cyclone » ;
UMB Boumerdès, Algérie, 30, 1 et 2 nov. 2004.
5] Kharoua . N « Effet du Maillage et des
Schémas de Discrétisation sur les Résultats de Simulation
de L'écoulement dans un Cyclone Dépoussiéreur» ;
département génie Mécanique, UMC, magister 2005.
6] Zhao J.Q. est Abrahamson J. «The Flow
in Cyclones», Second International Conference on CFD in the Minerals and
Process Industries CSIRO, Melbourne, Australia, 6-8 December 1999
7] Noriler .D et al. « A new role for
Reduction in pressure drop in cyclones using
0]
Sommaire
computational fluid dynamics techniques» Brazilian Journal
of chemical Engineering, Vol.21, N° 01, pp.93-101, January-March 2004.
18] Fuping Qian et al. « Effects of the
prolonged vertical tube on the separation performance of a cyclone »,
Journal of Hazardous Materials, Elsevier, 2006
19] Lapple, C. E., «Dust and mist
collection, Air pollution Abatement Manual, Manufacturing Chemists Association,
Washington, DC, 1951.
20] Stairmand, C.J. «The design and
performance of cyclone separators», Trans. Inst. Chem.Eng. 29, p. 356-3
83, 1951.
0] Mothes, H. et F. Löffler,
«Prediction of Particle Removal in Cyclone Separators», Int.
Chem. Eng. 28, 23 1-240 (1988).
21] Kels ali . D. F., «A study of the
motion of solid particles in a hydraulic cyclone», Transactions Institute
Chemical Engineers, V. 30, p 87-108., 1992.
22] Boysan. F, Swithenbank . J and Ayers . W. H
«Mathematical modeling of gas-particle flows in cyclone
separators», in Encylopedia of Fluid Mechanics, editor N. P.
Cheremisinoff, Gulf, , V. 4, 1307-1329., 1986.
23] Spalart . P , Jou, W. H. Strelets, M. and Allmaras,
S., «Comments on the feasibility of les for wings, and on a
hybrid Rans / les approach, in Advances in DNS/LES», Editors C. Liu and Z.
Liu, Greyden Press, Columbus, OH, USA, 1997.
24] Boysan . F, Ayers. W and Swithenbank, J.
«Fundamental mathematical modelling approach to cyclone
design». Trans. Inst. Chem. Eng., N° 60, Vol.4, pp. 222-230, 1982.
25] Dirgo. J, and Leith. D «Cyclone
Collection Efficiency: Comparison of Experimental
18]
Sommaire
Results with Theoretical Predictions», Aerosol Sci.
Technol., Vol.4, pp. 401-410. 1985.
27] Rodi. W «Progress in Turbulence
Modelling for incompressible Flows» AIAA Paper 81-45, St. Louis, MO. ,
1981.
28] Schiestel . R « Modélisation et
simulation des écoulements turbulents » ; Traité des
Nouvelles Technologies, Ed. Hermes, 14, rue Lantiez Paris, 1993.
29] Rotta. J. C "Turbulent Boundary Layers in
Incompressible Flow," Progress in Aerospace Sciences, Vol. 2, p. 1., 1962.
30] Launder B.E «Prediction methods for
turbulent flows». Lecture series 76, V.K.I. for Fluid Dynamics, Rhode- St-
Genese, Belgique, 1975.
31] Daly. B. J. et Harlow. F. H «Transport
Equations in Turbulence» Physics of Fluids, Vol. 13, pp. 2634-2649,
1970.
32] Shir.C.C «A preliminary numerical
study of atmospheric turbulent flows in the idealized planetary boundary
layer». J Atmos.Sci.30: pages 1327-1339, 1973.
33] Jones. W. P, Launder. B.E «The
prediction of laminarization with a tow equation model of
turbulence». Int. Jl. Heat Mass Transfer, Vol.
15(n°2).pages 301-314, 1972.
34] Spalding. D.B «A tow equation model of
turbulence». VDI Forsch-Heft, 549: page 5, 1972.
35] Yakhot V. et S. A. Orszag
«Renormalization group analysis of turbulcnce. 1. Basic
theory.» Journal of Scientific Computing 1: 3-51. 1986.
36] Kato et Launder «the modeling of
turbulent flow around stationary and vibrating square cylinders»,
Proceeding of 9th Symposium on Turbulent Shear Flow, Kyoto.
1993
Sommaire
37] Markatos . N.C «Computer simulation
techniques for turbulent flow, in Encyclopedia of Fluid Mechanics», Vol.
3, (Ed). Cheminishoff, N.P., Gulf Publisching Co., 1986.
38] Nallaswamy «Turbulent models and their
application to the prediction of internal flows», A review, Computational
Fluids, 15, 151. 1987
39] Wilcox. D.C «Turbulence modelling for
C.F.D», DCW Industries, Inc., La Canada California, 1994.
40] Yakhot et al «Development of
turbulence models for shear flow by double expansion technique», phys.
Fluids A., 4 (7), 1510, 1992.
41] Guide Fluent, vol 4, 1997
42] Patel, V. C, Rodi . W et Scheuerer. G
«Turbulence Models for Near-Wall and Low Reynolds Number
Flows» A Review," AIAA Journal, Vol. 23, No. 9, pp. 1308-1319, 1985.
[42] Hrenya et Sinclair, «Effects of
particle phase turbulence in gas-solid flow, AIChEJ, 43, 853-869. 1995.
43] Amano. R. S «Development of a
turbulence near wall model», Numer. Heat Transfer, 7, 59. 1984.
44] Ferziger et Peric, «Computational
Methods for Fluid Dynamics», Springer Verlag, Berlin. 1995.
45] Patankar. S.V et Spalding «A
Calculation Procedure for Heat, Mass and Momentum Transfer in Three
dimensional Parabolic Flow, Int.J.Heat
Mass Transfer, Vol. 15, p, 1972.
46] Gibson .M. M et B.E. Launder «Ground
effects on pressure fluctuations in the
37]
Sommaire
atmospheric boundary layer. L.Fluid.Mech. 86, 491. 811. 1978.
47] Speziale C. G «Analytical Methods
for the Development of Reynolds-Stress Closures in Turbulence» Annual
Review of Fluid Mechanics, Vol. 23, pp. 107- 157, 1991.
48] Leonard. A «Vortex simulation of three
dimensional, spotlike disturbances in a laminar boundary layer», NASA
Tech. Memo., 78579, 1979.
49] Lien . F.S. and Leschnizer M.A «A
General Non-Orthogonal Collocated finite Volume Algorithme for Turbulent Flow
at all Speeds Incorporating Second-Moment Turbulence Transport Closure»,
Part1: Computation Implementation Comput. Methods Appl. Mech. Engineering,
V1 14, pp123-148, 1994.
0] ] Ogawa A., « la distribution de la
vitesse tangentielle et le rayon spécifique dans le cyclone
dépoussiéreur» , J. Coll. Engin. Nihon Univ., A-24, 1984.
50] Kolmogov A.N «Equation of turbulent
motion of an incompressible fluid» Izv. Akad. Nauk. SSR Ser. Phys. VI.
1942.
|