2-7-2) Equation modélisée de k :
L'équation modélisée de l'énergie
cinétique de turbulence s'écrit sous la forme semiempirique
suivante :
? k ? U ? U ? U ?
í í ? k
i j
= + + + -
j t ( ) (( ) )
i t
í å
? x ? x ? x ? x x
? ó ?
ó
j j i j j k L k t j
x
? ? ?? ?
1
|
? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ?? ?
2 3
|
? ??
4
|
Les termes de l'équation (2-16) sont
dénommés comme suit :
- 1) représente le taux de variation de l'énergie
cinétique k
- 2) représente le transport par diffusion de
l'énergie cinétique
- 3) représente la production par cisaillement de
l'énergie cinétique turbulente
- 4) représente la dissipation de l'énergie
cinétique turbulente k
2-7-3) Equation modélisée de
å :
La forme modélisée de l'équation de
transport du taux de dissipation de l'énergie cinétique
s'exprime
? ? ? í å å
? 2
å å å
? U U U ? ? í ?
( ) ( )
i i i t
+ U = í
C + + ? + ? - C
j å 1 t å 2
t ? x k ? x ? x ? x x
x
? ? ? ? k (2-18)
j j j j j L
ó
? å å
, ,
ó t j ?
les termes (a, b, c et d) de l'équation (4-17) sont :
- a) représente le taux de variation de å.
- b) représente le taux de production (source) de
å.
- c) représente le transport par diffusion de la
dissipation de l'énergie turbulente.
- d) représente la dissipation (puits) de å.
Ces deux équations donnent k et å qui permettent
à leur tour de calculer la viscosité turbulente ut.. Connaissant
ut , on peut déduire le tenseur des contraintes de Reynolds.
Les termes diffusifs sont du type gradient. óå
, L et óå , tétant les nombres de
Prandtl laminaire
et turbulent associés à å. En effet, les
sources et puits de k sont multipliés par k
å pour
corriger l'unité et des constantes sont injectées
et ajustées empiriquement pour satisfaire des conditions
d'écoulements turbulents de base.
2-7-4) Calages des constantes :
Pour rendre le système d'équations
opérationnel on adopte les constantes standards du modèle
donné par Launder et Spalding (1974). Elles sont réunies dans le
tableau suivant :
Cu
|
Cå1
|
Cå2
|
ók
|
ók , t
|
óå
|
óå , t
|
0.09
|
1.44
|
1.92
|
1
|
1
|
1
|
1.25
|
Tableau 2-1: Coéficients du modèle K,å
.
Il est à noter que le modèle k-å tel que
présenté ici, applicable aux écoulements à nombre
de Reynolds élevé, ne peut-être utilisé dans des
régions à faible nombre de Reynolds.
2-8) Modèle de k-å modifié
:
Le modèle RNG K- Epsilon est construit en utilisant une
technique statistique (nommé théorie du groupe de renormalisation
(renormalisation groupe theory en anglais). Supposons qu'on puisse
représenter un écoulement turbulente par un ensemble discret de
modes de Fourier bornés supérieurement par k0 qui se
trouve dans le domaine dissipatif (k0 kD). On
coupe alors le domaine spectral en deux parties en introduisant
un nombre de modes de Fourier k1 légèrement
inférieur à k0 et on s'intéresse aux mouvement
associés au domaine
spectral k1<k<k0. Comme on se
trouve dans le domaine dissipatif, l'équation de Navier Stokes
peut être linéarisée et le comportement de
ces modes est exprimé en fonction de celui des modes de l'intervalle
0<k<k1.
On écrit alors l'équation gouvernant
l'évolution des modes 0<k<k1 en utilisant la
solution précédente. On a alors une équation où
n'intervient que la bande spectrale 0<k<k1. On
peut réitérer la procédure pour un nouvel intervalle
0<k<k2. On élimine ainsi toute la bande
spectrale contenant les petites échelles. A chaque
itération, on renormalise en quelque sorte la viscosité, puisque
l'effet de l'élimination d'une bande est d'augmenter la dissipation
« vue » par la bande restante. Le principe de la méthode est
donc relativement simple mais malheureusement sa mise en oeuvre est
extrêmement difficile.
2-8-1 Conditions aux limites :
Avant la discussion sur les modifications du modèle
standard k-c et son récent version du groupe de
Renormalisation ( Yakhot et Orszag (1986), il serait utile de
récapituler les exigences du modèle k-c :
- la turbulence est presque homogène
- les distributions spectrales des quantités turbulentes
sont semblables
- la diffusion est du type gradient avec des nombres de Prandtl
effectifs constants - nombre de Reynolds élevés
Puisque les paramètres des modèles ne sont pas
vraiment universels mais sont des fonctions des paramètres
caractéristiques d'écoulement. Plusieurs tentatives ont
été faites d'augmenter l'application du modèle k-c en
modifiant ces paramètres empiriques pour convenir aux conditions
spécifiques de différents types d'écoulement. Une des
faiblesses du modèle standard k-c est qu'il est incapable de
prédire la génération de turbulence dans les
régions où l'écoulement moyen est fortement
accéléré ou ralenti. Kato et Launder
(1993) ont proposé un modèle modifié de k-c pour surmonter
ce problème. Plusieurs chercheurs ont essayé de modifier ce
modèle on cite par exemple Rodi (1984), Markos (1986), Nallaswamy (1987)
et Wilcox (1993). Des méthodes du groupe de renormalisation (RNG) ont
été employé pour formuler les modèles de turbulence
des deux équations. Ces méthodes sont un cadre
général pour la construction du modèle dans lequel la
dynamique complexe est décrite en termes dite équations
régissant le comportement à grande échelle et long terme.
L'idée fondamentale appliquée pour modéliser la turbulence
est l'élimination des échelles de petite taille en utilisant des
méthodes RNG. Comme les échelles de petite taille sont
enlevées, la viscosité effective du système est
augmentée. Par le procédé d'élimination
d'échelle, la théorie RNG développe une équation
pour la viscosité effectif et les équations de transport
correspondant de k-c Yakkhot et Orszag ( 1986 ) ; Yakhot et al (1992). Les
valeurs des paramètres du modèle dérivés par la
méthode RNG sont également énumérées dans le
tableau 2-1
No
|
Paramètres
|
(k-å) standard
|
RNG k-å
|
|
1
|
|
CD
|
0.09
|
0.0845
|
|
2
|
|
C1
|
1.44
|
1.42
|
|
3
|
|
C2
|
1.92
|
|
|
|
|
|
|
3 ? - ç
C D k G
ç ?
?? 1 4 . 3 8 ??
1 6 8 + =
|
u T
|
|
|
|
|
. , ç
3
+ çå
1 0. 0 1 2
|
|
4
|
ók
|
|
1.0
|
0.7179 (limite supérieur du Re)*
|
|
5
|
óå
|
|
1.3
|
0.7179 ((limite supérieur du Re)*
|
|
Tableau-2-2 : rapportant les constantes de k-å et leurs
modifications en modèle RNG *) L'expression générale pour
estimer le nombre effectif de Prandtl pour k et å est :
1 - 1.3929
ó
|
0.6321
|
1
ó
|
- 2.3929
|
0.3679
u ut
|
0.3929
|
|
|
3.3929
|
|
La différence principale entre la version standard et
RNG est dans l'équation du taux de la dissipation turbulente
d'énergie. Dans les écoulements à taux de contraintes
élevés, le modèle RNG prévoit une faible
viscosité turbulente (c.à.d un taux de dissipation å
élevé et une production de turbulence k faible) que le
modèle standard. Bien que le modèle RNG à
été découvert pour faire mieux que le modèle
standard pour les écoulements avec une grande courbure des lignes de
courant, et aussi non encore validé intensivement par les chercheurs que
le modèle k-å. La version du modèle RNG k-å a
été introduit dans les équations différentielles
pour le calcul de la viscosité effectif à partir du modèle
K-å (guide Fluent, vol 4, 1997)).
3
í í C u k
? ?
eff (2-18)
1 . ? ?
= + í å
?
?
? ?
Cette forme permet la prolongation au bas nombre de Reynolds
et aux écoulements proches paroi, où contraire du modèle
standard k-å, qui est valide seulement pour des écoulements
turbulents développé. La version standard de k-å est valide
pour les écoulements turbulents loin des parois. La présence de
paroi change le caractère de la turbulence, en atténuant la
turbulence dans la région prés de la paroi.
Puisque dans cette région dans la partie externe de la région de
proche-paroi, la turbulence produit rapidement un fort graduent de vitesse
moyenne. La présence correcte de l'influence de la paroi sur les
écoulements turbulents est un aspect important pour simuler des
écoulements délimités par la paroi.
Figure 2-3 : Différentes régions dans une couche
limite sur une paroi plan.
Il y a deux approches principales pour modéliser la
région de proche-paroi. Dans l'une des approches, appelé `
fonction de paroi ', les effets intérieures affecter par la
viscosité, ne sont pas modelées. Au lieu de cela, les formules
semi-empiriques (fonctions de paroi) sont utilisées pour lies la
région affectée par viscosité- entre la paroi et la
région entièrement turbulente. Dans l'autre approche, les
modèles de turbulence à bas nombre de Reynolds sont
développé pour simuler l'écoulement de la région
proche-paroi.
Dans la plupart des écoulements à nombre de
Reynolds élevés , l'approche par la fonction de paroi donne
des résultats raisonnable sans exigences excessives vis-à-vis des
ressources de
calcule. Pour les bas nombres de Reynolds le modèle
k - å exige les conditions aux limites
suivantes :
|
? å
k= 0 , = 0
?n
|
2
? ? Ut ?
, å í (2-19)
= n
?? ??
?
? ?
|
où Ut est la composante tangentiel de vitesse
au paroi et n est la normale au paroi. Un certain petit modifications du
nombre de Reynolds au modèle k - å ont été
proposés par Chen et
Patel (1988); Wilcox (1993); Hrenya et Sinclair, (1995). Dans
les approches par les fonctions de paroi, un profil universel de vitesse
supposé existe prés de la paroi de la forme suivant:
u + = ln + +
1 (2.20)
y B
k
où ê est la constante de Van Karman (=0.4 1),
B est un constante empirique liée a l'épaisseur de la
sous-couche visqueuse (B =5.2 dans une couche limite plan) et de
u+ et y+ sont définis comme suit
:
la où le nP est la distance normale du noeud
considéré au point P de la paroi. En outre, on assume que
l'écoulement dans un équilibre local, qui signifie que la
production et la dissipation sont presque égales. Ces suppositions
permettre alors l'utilisation de la résolution à la paroi. En
fait, l'approche de loi de paroi exige que la distance adimensionnelle du
noeud
voisin de la grille de la paroi doive être plus grands
que 30 (y+> 30). Pour un tel cas, la
contrainte de cisaillement de paroi peut être lié au
composant tangentiel de la vitesse à la grille, comme :
1
k C kU t
ñ u 4
ô (2.22)
w +
= ln ( y E)
Pour l'énergie cinétique turbulente, k, le
gradient normal à la paroi est habituellement égale à
zéro. En suppose que l'échelle de longueur près du paroi,
L donner par :
L p
kn
= (2.23)
3
4
En supposition qu'il y à équilibre entre la
production et la dissipation, le taux de dissipation de l'énergie
turbulente au noeud à côté du paroi (indice P, situé
à un distance
normal nP du paroi) peut être calculé sans
résoudre l'équation de transport pour å comme suit
:
3 3
C k 2
4
å = (2.24)
u p
p kn
Il convient de noter que l'approche de loi de paroi est valide
seulement quand le premier point de la grille à côté du
paroi (le noeud P) est dans la région logarithmique. Pour des
écoulements séparés dans les régions de
recirculation, de séparation et de reattachment, cette condition ne peut
pas être valide. Pour rectifier ceci dans une certaine mesure, plusieurs
fonctions de paroi ont été proposés (voir, par exemple,
Amano, (1984).Quand l'approche de fonction de paroi n'est pas applicable
au-dessus d'une grande partie des frontières de paroi, bas nombre de
Reynolds, des modèles de la turbulence devraient être
employés pour résoudre les détails plus fins des
écoulements de proche-paroi. En plus pour représenter l'influence
des parois sur la turbulence, nous sommes besoins à des conditions aux
limites appropriés et
doivent être indiquées pour résoudre les
équations du modelées k, å, a la région
loin de la paroi, les conditions à la limite suivante peuvent être
employé Ferziger et Peric, (1995) :
· Si l'écoulement entourant est turbulent :
2
? k ? å å
U ,
= -å U = - C 2
? x ? x k
|
(2.25)
|
pour les conditions au limite à l'entrée, il est
nécessaire d'indiquer les valeurs de k et å. Si
k n'est pas connu, il est généralement estimé
à partir d'une supposition appropriée de l'intensité de
turbulence (environ 5%) à l'entrée. La valeur de å est
habituellement estimée à partir d'une connaissance de k et de
fournir un' échelle caractéristique de longueur, L :
3
k2
å = (2.26)
L
La longueur caractéristique utilisée dans
l'équation ci-dessus peut être prise en tant que 0.07 fois du
rayon équivalent du tube. Si les contraintes de Reynolds et les vitesses
moyennes à
l'entrer sont mesurées, å peuvent
être estimées en utilisant l'hypothèse d'équilibre
local.
2-8-2 Traitement à la paroi :
Les effets d'une paroi sur le champ turbulent sont nombreux et
complexes, on peut citer cependant les principaux :
- la contribution réfléchie des corrélations
pression-déformation.
- la création d'une zone adjacente à la paroi dans
laquelle la viscosité moléculaire est prédominante.
- le caractère fortement anisotrope de la turbulence
prés de la paroi.
- le caractère fortement non homogène du champ de
la turbulence.
De ce fait, il existe au moins deux régions dans la
couche limite en cas de forte turbulence. L'une, loin de la paroi, est
contrôlée par la turbulence et l'autre prés de la paroi
dominée par la viscosité . Ces deux régions sont
raccordées par une région appelée région
logarithmique à cause de la loi suivie par le profil des vitesses. Il
existe deux types de formulations pour incorporer la condition à la
limite prés de la paroi. La première est celle de la fonction de
la paroi, Dans la deuxième région, appelée aussi
sous-couche visqueuse, zone très fine, la proximité de la paroi
cause des difficultés pour l'incorporation des conditions aux limites
prés de la paroi. D'après Patankar et Spalding (1972), la
deuxième formulation est celle utilisant les modèles à
faible nombre de Reynolds. Pour les fonctions de paroi le premier point du
maillage prés de la paroi doit être situé dans la zone
logarithmique; pour les modèles à faible nombre de Reynolds un
nombre de noeuds est utilisé dans la sous couche visqueuse.
Comme le modèle des contraintes de Reynolds s'adapte
bien aux nombre de Reynolds élevés ainsi que pour le
modèle de turbulence à deux équation de transport
(k-å), on emploie donc une fonction de paroi basée sur la loi
logarithmique afin d'arriver à des résultats satisfaisants. La
vitesse moyenne, l'énergie cinétique et son taux de dissipation
obtenus par les équations suivantes au niveau du noeud prés de la
paroi:
1 y U U
P 1 / 2 ô
et Ln E
( ); .
ô k C U -
= = =
, å
u ô
P
ê : constante de Von-Karman ( ê=0.09)
yp : distance entre le noeud adjacent à la paroi et la
paroi.. í : viscosité laminaire du fluide
E : constante, (E= 9, pour paroi lisse)
Ur : est la vitesse de frottement (égale à r p
p)
rp : est la contrainte de cisaillement à la
paroi
Plusieurs auteurs,par exemple Lien-Leshnizer (1994) ont
essayé d'imposer les valeurs de toutes les contraintes dans les noeuds
proches de la paroi, comme une fonction de l'énergie cinétique
turbulente k. Ces valeurs peuvent être dérivées dans une
région logarithmique en imposant le terme de production de k en
équilibre avec la dissipation, c.à.d Pk = pe.
Les
contraintes de Reynolds obtenues par les modèles de GL (GL
: Gibson-Launder ( 1978) et SSG Speziale et al (1991) sont :
GL
|
1.098
|
0.297
|
0.655
|
SSG
|
1. 067
|
0.413
|
0.520
|
3.8) Méthode numérique :
3.8.1) Maillage :
La méthode numérique des volumes finis est
employée pour discrétiser le domaine physique et les
différentes équations aux dérivées partielles
tridimensionnelles des modèles mathématiques appliqués
à l'écoulement considéré. Elle est basée sur
l'intégration de ces équations sur des volumes finis obtenus par
découpage du champ de l'écoulement suivant un maillage
imposé par le logiciel Fluent, voir figure (2.1). Selon la forme
géométrique, il faut bien choisir une maille adaptable à
la géométrie, les mailles utilisées par Fluent sont les
suivantes :
tétraèdre hexaèdre pyramide prisme
Figure-(2-4) Exemples de mailles utilisées en volumes
finis par Fluent
Pour bien contrôler le maillage, on a divisé la
géométrie du cyclone on zones. Chaque zone est maillée
à part. Pour le choix du type de volume de contrôle on a choisi
l'hexaèdre, mais là, où le volume ne s'adapte pas, par
exemple la conduite d'entrée, Fluent choisira par
défaut l'élément de maille convenable.
Vu, la capacité de stockage du PC, on ne peut raffiner le maillage
convenablement. Le nombre de noeuds atteint dans cette configuration est de
300000 noeuds. A l'aide, de Fluent on peur contrôler et visualiser par
image en plans, sections et perspectives du maillage. Ceci, nous laisse
améliorer la qualité de maillage de notre
géométrie, voir figure-(2-4) :
3) Discussion des résultats 3-1)
Les contours de vitesse
Nous présentons dans un premier lieu le maillage des
trois configurations à étudier envisageables. Nous rappelons que
les trois cyclones (A, B et C) à étudier ont un même corps
cylindrique supérieure mais diffères dans la partie
inférieure après le corps conique. Le cyclone (C) possède
un prolongement cylindrique jusqu'à le récupérateur
après la partie conique par contre, les deux autres cyclone (A et B)
juste après la partie conique se terminent directement par un
récupérateur. On implante pour le cyclone (B) dans le
réservoir récupérateur un organe anti-retour pour stopper
les particules (voir figure 3I-1).
Partie supérieure similaire pour toutes les
géométries.
Géométrie (A, B)
Figure-(3I-1) : maillage des
trois géométries.
Cette deuxième partie consacrée aux
résultats numériques présente les champs de pression, de
vitesses moyennes axiale, tangentielle, radiale et des paramètres
caractéristiques de la turbulence. Une confrontation de résultats
numériques et expérimentaux est aussi rapportée.
|