WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Aerodynamique et turbulence dans les Cyclone séparateurs

( Télécharger le fichier original )
par Nadjib GHITI
Mentouri Constantine - Magister en Thermofluids 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2-3) Equations de transport :

Dans ce chapitre, on se limite aux équations valables pour un fluide incompressible Newtonien (air). Afin, d'expliciter clairement chaque terme, on exprimera les équations dans un système de coordonnées cartésien. Les équations qui régissent l'écoulement sont :

2-3-1) Equation de continuité :

? ñ (2-1)

?

+ ( ) = 0

ñ U i

?

2-3-2) Equations de quantité de mouvement (de Navier Stokes):

La loi de conservation de quantité de mouvement traduite par les équations de Navier Stokes exprime tout simplement la loi fondamentale de la dynamique pour un fluide Newtonien. Les équations de quantité de mouvement écrites suivants xi (i =1, 2,3) sont :

forced inertie

'
6 44 7 44 8

force appliquées

6 444 7 444 8

? U ? U 1 ? P ? ? U

i i i

+ U + ( )

= - í

j

t ? x ñ ? x x ? x

? j

j i j

2.4) Moyennes

2-4-1) La moyenne d'ensemble :

On réalise N expériences indépendantes portant sur le même écoulement.

On enregistre à la iième expérience la valeur d'une même quantité à la même position et

au bout du même temps, soit( , )

f ( i ) x t .

La moyenne d'ensemble de la quantité f à la position x et l'instant t est définie par :

1

f x t ( , )

( , ) ( ) (2-3)

= ? f i x t N i

2-4-2) La moyenne temporelle :

La moyenne temporelle est définie pour une seule expérience, à une seule position, l'écoulement étant stationnaire sur le temps t.

t

? U x dt i ( )

j

0

t? 8

 
 

1
t

t

(2-4)

P

lim

 

? P dt

.

0

 

t? 8

2-5) Les équations de Reynolds

2-5-1) Décomposition statistique

Pour résoudre ce système une approche statistique est utilisée. Les grandeurs caractéristiques instantanées de l'écoulement turbulent seront décomposées selon les règles de Reynolds comme suit : le premier représente le mouvement moyen et le second le mouvement fluctuant, soient :

Ui U i u i u

= + =

, ' 0

(2-5a)

En général, la quantité f(x,t) est décomposée en deux parties distinctes

f f f

= +

'

f est la partie moyenne (d'ensemble) (2-5b)

f ' est la partie fluctuante

Remarque : la partie fluctuante est centrée 0.

f ' = ( 0

u ' = , voir figure-(2-2))

2-5-2) Règles de Reynolds

En utilisant les règles dites "règles de Reynolds", Hinze (1975) et qui sont les suivantes:

fö f .ö

 
 

f g f

+ =

+

g

f ö . f . ö + f 'ö ' , f ö ' ' (nouvelle variable du problème)

? x ? x

2-5-3) Les tensions de Reynolds :

Le formalisme des règles de Reynolds conduit en prenant la moyenne de chaque équation aux équations de Reynolds.

? ? 1 ? ? ?

( ' ) ( ' ) ( ' )

U u U u

+ + + U u

+ = - ( ' ) ( ( '

P p

+ + í U u

+

i j i i

j i i

? t ? x ñ ? x ? x x

?

j i j i

On moyenne ensuite ces équations et après réarrangement, on retrouve l'équation de continuité et celles de Navier-Stokes moyennées.

0 , (équation du champ moyen) (2-8)

 

' '

 

Les termes

ui uj donnent naissance aux tensions de Reynolds. Ils proviennent de la non

linéarité des équations de Navier Stokes et s'interprètent comme des contraintes. Le système (2-7) et (2-8) comporte plus d'inconnues que d'équations, c'est un système ouvert. Le problème qui se pose à ce stade est le problème de fermeture. On a 4 équations au total dont 3 pour la quantité de mouvement et 1 pour la continuité mais le nombre d'inconnues est

maintenant égal à 10 ! (U i ,i= 1,2,3,p et6u' i u' j ) ; d'où la nécessité de la modélisation des équations de Reynolds. Pour cela, beaucoup de chercheurs se sont investis dans le domaine et plusieurs contributions de modèles de résolution ont été proposées. Parmi ces modèles on peut citer deux modèles les plus utilisés qui sont le modèle (k-å) et le modèle des contraintes de Reynolds (appelé aussi RSM).

Le tenseur de Reynolds est alors défini par la matrice suivante :

?u u u u u u
' ' ' ' ' ' ?
1 1 1 2 1 3
? ?
Rij ñ

= -u u u u u u (2-10)

? 2 1 2 2 2 3

' ' ' ' ' ' ?

? ' ' ' ' ' ' ?

?u u u u u u
3 1 3 2 3 3 ?
2-5-4) Equations de transport aux tensions de Reynolds :

Les équations utilisées sont les équations (2-6) et (2-7) dans lesquelles on a introduit la décomposition de Reynolds. Reprenons l'équation de quantité de mouvement :

Ce terme ne fait intervenir que le gradient de vitesse moyenne et le tenseur de Reynolds qui sont les inconnues principales du problème.

2-6-2) Taux de dissipation visqueuse :

2

Ce terme de dissipation est pris égal à , ,

åäi j où å est le taux de dissipation de l'énergie

3

cinétique de turbulence. La viscosité du fluide dissipe l'énergie de turbulence en agissant sur les plus petits tourbillons (échelle Kolmogorov) dont le comportement est en moyenne isotrope. On en déduit que, de manière approchée, les taux de dissipation des contraintes

normales u'i 2 sont égaux entre eux et que ceux des contraintes u' i u' j avec i?j sont nuls.

2-6-3) Corrélation pression-taux de déformation :

p ' u ' '
? ? ? u ?
, ñ (2-13c)
i j
? = ?? + ??
i j x

?

? ? x j i ?

Il contribue à un échange entre les composantes ( 2

u 1 ' , u ' , u ' ) sans modifier leur

2 2

2 3

somme et, pour cette raison, on dit qu'il s'agit d'un terme de redistribution.

Ce terme se compose de deux parties d'après Rodi (1980) ou Schiestel (1993) on a :

öij , 1 : étant engendré par des interactions purement turbulentes, öij , 2 par des interactions entre

turbulence et gradient de vitesse moyenne, sont généralement modélisés séparément, d'après la proposition de Rotta (1961) :

å 2 ?

ö 3

ij C i j ä ij

, 1 1 ' '

= - ? u u - k

?? ?? , où C1= 1.5 ; ce terme favorise le retour à l'isotropie. En fait, il

k

est proportionnel à l'anisotropie de la turbulence. Il est positif (donc une source) dans

2

l'équation de 2

ui ' si 2

ui '< k

3

2

. Il est négatif (donc un puits) si 2

ui ' > k

3

. C'est en fait un

terme qui tend à redistribuer l'énergie turbulente entre les composantes normales 2

ui ' .

La deuxième partie est modélisée d'après Launder et Rodi (1975) :

ö ij = - ã ? P i j - 3 ä ij P

, 2 , ; avec ã = 0.6

?? ??

Ce terme est aussi redistributif car sa trace est nulle. öij , 2 traduisant une interaction entre la
turbulence et les gradients de vitesse moyenne, est analogue à öij , 1 : il est proportionnel à

l'anisotropie du taux de production de u' i u' j .

Pour tenir compte de l'effet de la paroi sur la turbulence le terme de corrélation pression-taux déformation utilisé dans le logiciel Fluent est supposé égal à :

öij , w est appelé terme de réflection de la paroi, il est responsable de l'amortissement de la contrainte normale prés de la paroi et perpendiculaire à celle-ci. Il est modélisé comme suit :

2 , 2 , 2

( ö ä ö

km k m ij ij j k

n n n n

- -

2

Où C'1= 0.5, C'2= 0.3, nk est la composante xk du vecteur unitaire normal à la paroi, yp est la distance normale à la paroi, Cl C u 4 / ê , où C u 0 . 09 et ê

= 3 = est la constante de Von Karman

égale à 0.4187.

2-6-4) terme de transport diffusif :

Le deuxième terme (diffusion de u' i u' j par interaction moléculaire) est négligeable aux

grands nombres de Reynolds. Aussi, le troisième terme diffusif par la fluctuation de pression est considéré négligé dans la plupart des travaux disponibles dans la littérature. Pour la triple corrélation des fluctuations de vitesse, Daly et Harlow (1970) ont proposé la relation suivante :

Les indices ijk ne présentent aucune symétrie. Shir (1973) a apporté une expression plus simplifiée en employant un coefficient de transport isotrope :

u u u

' ' '

i j k

k u u

2 ' '

? i j

å ?xk

2-7) Modèle (k-å) :

C'est un modèle à deux équations de transport pour deux paramètres de turbulence proposé par Jones et Launder (1972) qui se base sur le concept de Boussinesq (1877) utilisant l'analogie entre l'échange de quantité de mouvement par interaction moléculaire à l'échelle microscopique (contraintes visqueuses) et l'échange de quantité de mouvement par la turbulence à l'échelle macroscopique (contraintes de Reynolds).

2-7-1) Concept de Boussinesq :

? U ' ' ?

? ? U 2

' ' -

j

i

- =

u u í ? + ? k ä (2-14)

i j t ij

? ? x ?x ? 3

j i

? ?

L'idée du modèle k-å est que l'on peut construire à partir de ces quantités une « viscosité turbulente propre à l'écoulement », où la viscosité turbulente est donnée par la relation suivante :

í t = Cu (k2 å ) ; (2-15)

Avec u t =í t ñ viscosité dynamique turbulente

L'expérience montre que cette relation est bien vérifiée pour des écoulements à grand nombre de Reynolds à condition d'avoir une turbulence homogène.

Cu : est un coefficient sans dimension qui doit être évalué expérimentalement

k : est l'énergie cinétique de turbulence défini par :

1 2

1

' 2= u + u + u

( ' ' '

2 2

i 1 2 3

2 2

å : Le taux de dissipation de l'énergie cinétique turbulente k donné par la relation suivante :

? ?

??

'

? u ?

? xj

2

Ce terme de dissipation qui apparaît dans l'équation de l'énergie cinétique de turbulence reste
à déterminer. L'échelle typique de longueur des grosses structures de la turbulence L est

3

déduite de : k / L

å = .

2

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery