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Contribution du suivi de la faune sauvage à l'aménagement du Parc National de la Bénoué et au développement des riverains des zones d'intérêt cynégétique à cogestion (N° 1 & 4) au Nord-Cameroun

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par Samuel Christian TSAKEM
Université de Liège (Belgique) - Diplôme d'Etude Spécialisée Interuniversitaire en Gestion des Ressources Animales et Végétales en Milieux tropicaux 2005
  

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3.1.2 Etablissement et matérialisation des transects

A partir des feuilles NC-33-II de la carte topographique du Cameroun au 1/200.000e, la zone a été systématiquement subdivisée en 35 quadrats géographiques de 9x9 km chacun. A l'intérieur de chaque quadrat a été disposé un transect de longueur variant entre 5 et 9 km (en fonction des conditions de terrain), pour un effort de collecte de données de 239 km (figure 4). Soit un taux de sondage d'environ 3%, très faible, mais fonction de moyens très limités. Les points de départ de chaque transect et leurs coordonnées ont été déterminées sur la carte de manière aléatoire et repérés avec précision sur le terrain à l'aide d'un GPS. L'orientation des transects était perpendiculaire au cours d'eau, mais de façon à couvrir les différents types d'habitats et à ce que sa longueur ne sorte pas du quadrat concerné.

3.1.3 Collecte des données

1) Le long des transects linéaires

La collecte des données a été assurée par quatre équipes composées chacune de 04 membres dont 1 boussolier-Pisteur, 1 releveur, 1 garde chasse pour la sécurité et 1 porteur. Sous notre encadrement sur le terrain, une vingtaine de jeunes (gardes communautaires et guides touristiques pour la plupart) formés auparavant par le WWF sur les techniques de dénombrement pédestres des grands et moyens mammifères ont été recrutés dans les villages riverains et recyclés sur les mêmes techniques. Les recensements des animaux proprement dits commençaient entre 6 h30 et 8 h00 et se terminaient au plus tard à 17 heures, avec une vitesse moyenne de progression de 1,5 km/h. Lorsque le point de départ du transect était repéré sur le terrain à l'aide d'un GPS, le boussolier orientait l'équipe dans la bonne direction. Les membres de l'équipe se déplaçaient dans la direction indiquée l'un derrière l'autre en perturbant le moins possible l'habitat. Le boussolier surveillait la constance de l'azimut afin que l'équipe conserve la direction de marche jusqu'à la fin du transect. L'équipe parcourait le transect le plus silencieusement possible, en scrutant de part et d'autre de l'axe de marche pour détecter d'éventuels animaux. Quand un animal ou un groupe d'animaux était vu, les informations suivantes étaient notées sur des fiches de données préétablies (annexe 1) :

Source : données de terrain Réalisation : Tsakem S.C. Février 2006

Figure 4 : Disposition des transects dans la zone d'étude

· L'espèce ;

· Le nombre d'individus ;

· La répartition par sexe et par classe d'âge ;

· La distance parcourue ;

· La distance perpendiculaire, elle est mesurée entre la ligne de marche (transect) et le lieu où l'animal ou le groupe a été vu avant tout mouvement.

2) Matériels de terrain

Pour collecter les données, plusieurs outils étaient mis à la disposition des équipes de terrain, il s'agit de :

· GPS (Global positionning System) de marque Garmin 12 XL pour la prise des coordonnées géographiques des différentes observations ;

· Boussole pour s'orienter sur le terrain afin d'aller d'un point à l'autre ;

· Jumelles pour les observations éloignées ;

· Podomètre pour les mesures de distance parcourue ;

· D'un double décamètre pour les mesures de distances perpendiculaire ;

· Plusieurs fiches de relevé et de petits matériels (crayon, planchette, etc.) ;

· Matériels de camping.

3) Activités humaines

Le long des transects étaient collectées aussi les informations sur les activités humaines pour pouvoir évaluer leur importance et établir les relations avec la présence ou l'absence de la faune dans la zone. L'indice de l'activité humaine était également noté à chaque contact. Les IKA des ces activités humaines ont été calculés et les cartes de distribution élaborées.

3.2 Exploitation des plans de tir et analyse du document plan et de sa mise en oeuvre

Nous avons exploité les propositions de prélèvement ou plan de tir des 8 dernières années faites par l'administration chargée de la faune. A cet effet, nous avons analysé l'évolution annuelle de ces propositions et des prélèvements et ensuite proposé à partir de ces informations et des disponibilités réelles du terrain un réajustement.

Le document du plan d'aménagement du parc et de sa périphérie a été analysé et une comparaison des aménagements réalisés aux prévisions a été faite pour ressortir les contraintes qui ont emmaillé sa mise en oeuvre.

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