E/ Méthodes mathématiques.
1/ Principe de reconnaissance automatique de
voyelles.[48]
Pour réaliser une reconnaissance de voyelles, il existe un
grand nombre de méthodes, mais toutes sont basées sur le
même principe.
La voyelle est définie par un nombre N de variables.
On possède deux types de groupes de voyelles.
. Un groupe pour lequel on a la connaissance des voyelles et de
ces paramètres. Celui-ci va nous permettre d'établir les
références.
. Un autre groupe, à reconnaître, pour lequel on ne
connait pas les voyelles mais on a ses paramètres.
Le premier groupe va nous permettre d'établir, dans un
espace particulier, les sous- ensembles spécifiques à chaque type
de voyelle. La reconnaissance s'opèrera en comparant la voyelle inconnue
avec les différents sous-ensembles. Le sous-ensemble qui sera le plus
proche sera donc celui de la voyelle reconnue.
2/ La métriques euclidienne.[41,48]
Cette méthode consiste considère les N
paramètres, qui définissent un objet, dans un espace vectoriel
à N dimensions.
Pour avoir une notion de ressemblance entre deux objets A et B,
on utilise la distance euclidienne.
Si A a pour coordonnées (ai , a2 , · ·
· ,aN) et B (bi,b2 , · · · ,
bN), la distance euclidienne entre A et B est:
Plus la distance est petite, plus A est ressemblant de B et
inversement.
Souvent, avant de raisonner dans l'espace euclidien, on centre et
norme les données. Cela permet de donner le même poids à
chaque dimension, quelle que soit son unité.
On fait donc un changement de variable tel que:
(ai --ai)
Ai=
Ecart_typei
(bi -bi)
e=
Ecart_Cpei
3/ Logiques floues.[41,43,44,45]
La théorie des sous-ensembles flous permet de
considérer une apartenance à un ensemble d'une autre façon
que binaire. Elle postule, par similitude avec le raisonnement humain, qu'une
décision est prise qu'après avoir considéré un
ensemble d'éléments. Chaque argument apporte sa pierre au
raisonnement, avec un poids plus ou moins important, et la décision
finale tient compte de tous les éléments. En effet, avec cette
logique, on peut avoir un élément qui appartient à un
ensemble à 80 %.
Il faut pour cela, définir des règles
d'appartenace.
Par exemple considérons trois sous ensembles A, B,
C.définis par une variable et établissons la règle
suivante figure 20.
Figure 20 : règle d'apartenance à un ensemble.
On peut dire C(x)=(0.6,0.4,0). ( pourcentage d'apartenance
à respectivement A, B, C pour la valeur x; Car A(x)=0.6, Car B(x)=0.4,
Car C(x)=0.).
4/ Distance de Hamming
La distance de hamming est souvent utilisée pour comparer
deux matrices. Soit A, et B deux matrices de dimension n x m.
all
|
a12
|
...
|
aln
|
a21
|
a22
|
...
|
a2n
|
...
|
|
...
|
|
ami
|
am2
|
...
|
amn
|
bll
|
b12
|
....
|
bin
|
b21
|
b22
|
....
|
b2n
|
|
|
|
...
|
bm 1
|
bm2
|
....
|
bmn
|
n m
pE E , i; - 1=11=1 dH=
n m E E 4;1 + Ibul)
|
Cette distance est comprise entre [0,1] ; plus elle se raproche
de 0 plus le deux matrices se ressemblent et reciproquement..
1
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