MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
GROUPE ECOLES D'INGENIEURS
AGITEL-FORMATION
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
UNION- DISCIPLINE - TRAVAIL
THEME:
LA MISE EN PLACE D'un dispositif
RÉFÉRENTIEL DE contrôle interne
ANNEE
ACADEMIQUE: 2007 - 2008
Présenté par :
ASSAMOI Bernard Claude
Directeur de Mémoire :
Maître de
stage :
Mr SERY Parfait Mr
TATY Hippolyte Landry
Professeur de fiscalité
Expert comptable Stagiaire
Directeur de l'ISCF
Chef de Mission d'Audit
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
INTRODUCTION..... .........7
Première Partie :PROCESSUS DE PILOTAGE ET
CONCOURANT ....12
1- Processus de pilotage de l'organisation comptable et
financier....................................13
2- Processus concourant à
l'établissement de l'informations comptable et financière
publiée.22
Deuxième partie : METHODOLOGIE DU CONTROLE
INTERNE .. .................39
Chapitre I:PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE D'ACHATS 40
Chapitre II PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE DE EN MATIERE DE VENTES 54
Chapitre III : PRINCIPAUX OBJECTIFS DU
CONTROLE INTERNE EN MATIERE DE
TRESORERIE..................................................................................................60
Chapitre IV: PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE DE CHARGES DE
PERSONNEL...............................................................................79
Chapitre V: PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE
D'IMMOBILISATIONS.......................................................................................89
CONCLUSION...................................................................................................98
ANNEXE
..........................................................................................................99
BIBLIOGRAPHIE et
WEBOGRAPHIE..................................................................100
TABLE DE
MATIERES........................................................................................101
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
- Mon père (feu) ASSAMOI Yavo
François, qui a quitté le monde des vivants
à 1 mois de la fin de ma formation.
- Ma très chère mère YAVO
Kichy Jeannette, tradipraticienne à ERYMAKOUDJE
(AGBOVILLE).
- Ma très chère et tendre épouse
ASSAMOI Sopie Félicite, pour ses conseils
précieux dans la rédaction de ce mémoire.
- Mes enfants ASSAMOI Arnaulde
Stéphanie et ASSAMOI Pamela
Symphorienne.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire n'aurait pas vu le jour sans
l'aide bienveillante, la compréhension et le dévouement d'un
certain nombre de personnes qui, par leur présence et leurs conseils,
m'ont apporté leur soutien. Je les en remercie et m'excuse de ne pouvoir
toutes les citer. J'exprime ma profonde gratitude à :
· L'Eternel DIEU dans le nom puissant du
seigneur Jésus christ, pour son assistance et sa protection tous au long
de la rédaction de ce mémoire au sein de l'A.T.C.I.
· Monsieur le Président de l'ordre des
experts comptables et comptables agrées de Cote d'Ivoire, pour avoir
accepté de donner des conseils méthodiques qui m'ont permis de
structurer un cheminement des pensées ,l'expert comptable
diplômé, René EDI .
· Monsieur KLA Koue Sylvanus, Directeur
Général de l'A.T.C.I.
· Monsieur le vice président de
l'Académie des Sciences Arts et Cultures de la Diaspora
(ASCAD) le professeur Barthélemy
Kotchy.
· Monsieur le conseiller
économique et social, le Docteur, Pharmacien Jacobs Koutouan
TCHIMOU
· Madame, le Directeur administratif et financier de
l'ATCI, Geneviève AHY.
· Monsieur le sous directeur de la comptabilité et
finance, KOUAME Jean,
· Monsieur le chef comptable de l'ATCI, Diamala
Kouassi Raphaël
· Sans oublier, ce grand homme de coeur, qui a permis mon
intégration à l' A.T.C.I, Monsieur Faustin Ory DJETE,
anciennement Président du conseil d'administration de l'A.T.C.I.
· Pour leurs contributions à la réalisation
technique de ce travail.
J'exprime toute ma reconnaissance à toutes les personnes
rencontrées au cours de mes
Investigations.
AVANT PROPOS
Le Diplôme d'Ingénieur Comptable et Financier de
AGITEL-FORMATION, à été crée en 2004.
Le but principal de la création de ce diplôme de
cette école est de joindre l'excellence à la formation afin de
former des diplômés dynamiques au service du pays. C'est donc une
formation née de l'exigence du monde Professionnel d'aujourd'hui que
cette école assure aux étudiants.L'école regroupe de
nombreuses Filières entre autre l'ingénierie comptable et
finance, accrédité par le CAMES, l'école AGITEL est
membre de l'AACSB depuis 200.Il est nécessaire pour tout étudiant
admissible au diplôme d'ingénieur comptable et financier de faire
un stage pratique au sein d'une entreprise. Ce stage s'impose dans la mesure
où il permet à l'étudiant de mettre réellement en
Pratique toutes les techniques apprises à l'école, de se
familiariser à l'environnement du travail, de mesurer sa capacité
d'adaptation, d'intégration, de création au sein du groupe que
constitue l'entreprise, Ce stage est sanctionné par la rédaction
d'un mémoire,C'est dans ce cadre que nous avons effectué notre
stage à l'Agence des Télécommunications de,
Côte-d'Ivoire (ATCI) structure dans laquelle j'exerce depuis 05/11/2001,
dont une mission contractuelle d'Audit confiée au cabinet MOIHE, m' a
permise de constater cette absence, le présent mémoire
répond t- il avant tout à une exigence Pédagogique pour
tout étudiant en fin de cycle à AGITEL - FORMATION.
C'est un document de travail académique sanctionnant la
formation de troisième cycle en ingénierie comptable et
financier.
Aussi, vise t-il à montrer l'importance de la
comptabilité en entreprise à travers la mise en place d'un
service comptable performant, l'intérêt de cette étude est
de montrer la nécessité absolue, incontournable d'un service
comptable au sein d'une entreprise pour permettre à celle-ci de mieux
maîtriser ses comptes.
L'absence de référence d'audit dans beaucoup de
sociétés s'explique par le fait que celles-ci ne
Perçoivent pas réellement son rôle puisque l'audit dans
notre pays est en développement, en Plein essor, en outre, celles qui en
disposent ne lui donnent pas vraiment sa valeur.
Il se trouve que le service existe mais est dépourvu
de toutes attributions.
Au vu de ce qui précède, nous allons essayer
dans notre travail de montrer l'importance d'avoir un
Service comptable dynamique au sein d'une entreprise, de
faire ressortir son utilité et ses avantages. Ce
travail, « La mise en place d'un dispositif
référentiel de contrôle interne» nous
l'espérons, suscitera un intérêt pour la valorisation d'un
service contrôle interne au sein d'une entreprise.
PROJET DE GUIDE D'APPLICATION POUR UN CONTROLE
INTERNE
INTRODUCTION
Préambule
Le présent document constituera un guide d'application
des principes généraux de contrôle interne pour les
procédures de contrôle interne relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information financière et
comptable publiée.
Ce guide d'application, qui n'a pas un caractère
obligatoire ou normatif, constitue un outil de compréhension et
d'amélioration du système de contrôle interne comptable et
financier susceptible d'être consulté et utilisé par le
management (Direction Générale, Direction financière,...)
et l'organe délibérant (Conseil d'Administration).
Il vise à permettre aux sociétés ou
entités qui le souhaiteraient, en particulier les sociétés
d'Etat, de procéder par comparaison à une analyse interne de
leurs procédures de contrôle interne dans ce domaine.
Ce guide d'application comporte des principes et des points
clés d'analyse applicables à l'ensemble des secteurs
d'activités.
Comptes tenus des spécificités de chaque
société, et du fait que les dispositifs de contrôle interne
doivent rester flexibles et adaptés à l'organisation mise en
place, la présentation de ces points ne prétend pas non plus
à une couverture exhaustive de la matière. En outre, elle ne
sous-entend nullement qu'ils sont tous applicables, doivent tous être
présents ou que leur absence éventuelle doive être
expliquée. Enfin, l'existence d'écarts possibles, dans une
société, par rapport à ces principes ne traduit pas
nécessairement une faiblesse du contrôle comptable et
financier.
L'Approche a été centrée sur les
éléments concourant à l'élaboration et au
traitement de l'information comptable et financière publiée.
Définitions
Le contrôle interne comptable et financier est
constitué par le dispositif de la société défini et
mis en oeuvre sous sa responsabilité en vue d'assurer,dans la mesure du
possible,une gestion comptable et un suivi financier rigoureux de ses
activités , visant à répondre aux objectifs définis
ci-après.
Le contrôle interne comptable et financier des
sociétés est un élément majeur du contrôle
interne. Il concerne l'ensemble des processus de production et de communication
de l'information comptable et financière des sociétés et
concourt à la production d'une information fiable et conforme aux
exigences légales et réglementaires.
Comme le contrôle interne en général, il
s'appuie sur un dispositif d'ensemble comprenant notamment la conception et la
mise en place du système d'information de la société, les
politiques et procédures de pilotage, de surveillance et de
contrôle.
Objectifs
Le contrôle interne comptable et financier vise à
assurer :
· La conformité des informations comptables et
financières publiées avec les règles applicables ;
· L'application des instructions et orientations
fixées par la direction Générale ;
· La préservation des actifs ;
· La prévention et la détection des fraudes
et irrégularités comptables et financières, dans la mesure
du possible ;
· La fiabilité des informations diffusées
en interne à des fins de pilotage ou de contrôle dans la mesure ou
elles concourent à l'élaboration de l'information comptable et
financière publiée ;
· La fiabilité des comptes publiés.
Périmètre
Dans le cadre de la production de comptes consolidés,
le périmètre du contrôle interne comptable et financier
comprend la société mère et les sociétés
intégrées dans les comptes consolidés.
Acteurs
Le contrôle interne comptable et financier concerne la
majeure partie des acteurs de l'entreprise, avec des responsabilités et
des implications différentes selon les sujets. Toutefois, trois acteurs
du Gouvernement de la société sont particulièrement
concernés :
· La Direction Générale est responsable de
l'organisation et de la mise en oeuvre
du contrôle interne comptable et financier ainsi que de
la préparation des comptes en vue de leur arrêté.
· Le Conseil d'Administration, arrête les comptes,
ces travaux peuvent préparés par
le comité d'Audit, lorsqu'il existe ;
· Le président du conseil d'Administration, qui
est responsable de l'élaboration du
rapport sur les procédures de contrôle interne,
comprenant notamment celles de ces procédures relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information financière et
comptable.
L'Audit interne, lorsqu'il existe, peut apporter une aide
à ces différents acteurs en faisant des propositions pour
renforcer la qualité des processus de contrôle interne de
l'information comptable et financière publiée.
Les commissaires aux comptes ne font pas partie du dispositif
de contrôle interne .Ils certifient les comptes et, dans ce cadre,
prennent connaissance du contrôle interne afin d'identifier et
d'évaluer le risque d'anomalie significative dans les comptes et ce pour
concevoir et mettre en oeuvre les procédure d'audit .Ils
présentent leurs observations sur le rapport du président
sur les procédures de contrôle interne. En la matière, ils
ne se substituent pas à la société et leurs travaux ne
remplacent pas ceux de la société.
Environnement de contrôle
Le dispositif de contrôle interne comptable et financier
ne saurait se limiter à un ensemble de manuels de procédure et de
documents .Son organisation et sa mise en oeuvre reposent sur la
sensibilisation et l'implication des personnes concernées.
L'environnement de contrôle comprend ainsi les comportements des acteurs
du contrôle interne comptable et financier.
Dans ce cadre, la considération relative à
l'éthique, à l'intégrité et à la recherche
de compétence des acteurs, figurants dans le cadre de
référence, apparaît essentielle dans le domaine plus
spécifique du contrôle interne comptable et financier.
Processus comptables
Les processus comptable, au coeur du contrôle interne
comptable et financier, représente un ensemble homogène
d'activités permettant de transformer des opération
économiques (les événements élémentaires
correspondant à tous les actes de la vie de la société) en
informations comptables et financières grâce au passage par la
« mécanique comptable » (langage et règles du
jeu comptables) .Ils incluent un système de production comptable,
`arrêté des comptables et des actions de communication. Le
schéma ci après permet de constate r que les processus qui
concourent à la production de l'information ne sont pas uniquement
situés dans le «périmètre traditionnel' de la
Direction comptable et financière.
Les processus comptables, présentés dans ce
guide d'application, existent dans toutes les sociétés, qui
donnent une place importante à l'audite. Cependant, l'approche
adoptée ici est volontaire indépendante des modes d'organisation,
comme :
* Le caractère intégré ou non des
systèmes d'information (E R P par exemple) ;
* La centralisation, la décentralisation ou
l'externalisation des activités comptable ;
* L'identification des fonctions et des acteurs.
Plan du guide d'application
Les « processus comptables » qui
donnent lieu à un développement dans ce projet de guide
d'application s'analysent schématiquement en deux grands
groupes :
· les processus de pilotage de l'organisation comptable
et financière ;
· les processus concourant à élaboration de
l'information comptable et financière publiée .Au sein de
ceux-ci on distingue :
* les processus amont (achats, ventes trésorerie,
etc....) qui permettent d'alimenter la base de données comptables et les
processus de production de l'information comptable et
financière ;
* les processus d'arrêté comptable et de
communication financière.
Ce guide d'application présente les
éléments du contrôle interne comptable et financière
permettant d'assurer une maîtrise de ces trois familles de processus.
Première Partie:
PROCESSUS DE PILOTAGE ET CONCOURANTS
1. Processus de pilotage de l'organisation comptable et
financière
Les processus de pilotage de l'organisation comptable et
financière ont pour objectifs de définir et de mettre en oeuvre
la politique comptable, la gestion des moyens et la matrice des contraintes
permettant de répondre aux objectifs de la Direction
Générale.
Le pilotage de l'organisation comptable et financière
s'appuie sur des principes et points clés d'analyse
détaillés ci-après.Ce pilotage est assuré par les
Direction comptables et financières et par la Direction
Générale.
1 .1. Principes et points clés d'analyse
Afin d'assurer une cohérence d'ensemble au niveau de ce
processus, il convient de
Veiller a ce que :
La séparation des fonctions soit de
façon à permettre un contrôle indépendant. Cette
séparation des fonctions, adaptée à la situation la
société, doit s'efforcer de dissocier les taches et fonctions
relevant de l'opérationnel, de la protection des biens et de leur
enregistrement comptable ;
Les noms des personnes pouvant engager la
société et les différents niveaux d'approbation requis
selon le type d'engagement sont définis et mis à la disposition
des personnes chargées de l'enregistrement afin de leur permettre de
s'assurer que les opérations ont été correctement
approuvées ;
Dan le cadre de l'établissement des comptes
consolidés, il convient de vérifier qu'il existe un dispositif
organisé et documenté destiné à assurer
l'homogénéité des données comptables et
financières consolidées publiées.
1.1.1. Orgonisation générale
Il existe une documentation, permettant de fixer et de faire
connaître, au sein de la société, les principes de
comptabilisation et de contrôle des opérations et de leurs
flux.
Il existe des circuits d'information visant :
L'exhaustivité de la capture des
événement économiques pour chaque processus amont (achats,
personnel, juridique, engagements, événement post
clôture...) ;
Une centralisation rapide et régulière des
donnés vers la comptabilité ;
Une homogénéisation des données
comptables.
Il existe des contrôles portant sur la mise en oeuvre
de ces circuits d'information
Il existe un calendrier d'élaboration des informations
comptables et financières diffusées au sein du groupe pour les
besoins des comptes publiés de la société mère.
. Les responsables de l'établissement de l'information
comptable et financière publiée et les différents acteurs
qui participent à l'arrêter des comptes sont clairement
identifiés.
. Chaque collaborateur impliqué dans le processus
d'élaboration de l'information comptable et financière a
accès à l'information nécessaire pour appliquer
, faire fonctionner et /ou surveiller le dispositif de
contrôle interne.
. la Direction comptable dispose d'une autorité lui
permettant de faire valoir la règle comptable.
. Il existe des procédures pour vérifier si les
contrôles mis en place ont été effectués ,
identifier les éventuels écarts par rapport à la
règle et y remédier si nécessaire.
1.1.2. Gestion des ressources
. Il existe un processus visant à identifier les
ressources nécessaires au bon fonctionnement de la fonctionnement de la
comptable.
. il existe un suivi permettant d'adapter les effectifs et les
compétences à la taille et à la complexité des
opérations ainsi qu'à l'évolution des besoin et
contraintes.
1.1.3. Application des règles comptables
.Un manuel de principes/ procédures comptables
utilisés au sein du groupe et identifie le traitement des
opérations les plus importantes et les traitement comptables complexes
propres au secteur d'activité ou au groupe.
. il existe une procédure de mise à jour du
manuel de principes et/ ou de procédures comptables pour prendre, en
comptes les sujets comptables complexe nouveaux.
. En cas de publication de comptes établis suivant
plusieurs référentiels comptables pour un même niveau
(individuel ou consolidé) ; il existe des procédures pour
expliquer le principal retraitement.
. L'information nécessaire à la consolidation
est produite à l'endroit le plus adapté (au sein du groupe).
. Il existe une veille réglementaire permettant
d'appréhender et d'anticiper les évolutions de l'environnement de
la société (maîtrise des différents
référentiels comptables et des divergences entre ceux-ci
évolution de la doctrine comptable et de la fiscalité. le cas
échéant, recours à des spécialités).
1.1.4 Matrice des règles comptables
. Le processus de traitement et de production comptable et
financière au niveau consolidé et dans les filiales (planning de
clôture, ajustement des comptes sociaux,...) est maîtrisé
. Il existe des règles de conduite et
d'intégrité portant sur les problématiques de nature
comptable.
.Des contrôles réguliers sont organisés
pour s'assurer que le manuel des principes comptables et le manuel de produire
comptables sont suivis.
. Il existe des contrôles spécifiques sur les
points qui sera identifiés comme sensibles concernant des aspects
comptables,par exemple inscription à l'actif, constatation des
produits, spécialisation des périodes comptables, valorisation
des stocks...)
. Des mécanismes sont prévus afin d'identifier,
remonter et traiter systématiquement les incidents et les anomalies.
1.1.5. Organisation et sécurité des
systèmes d'information
Les processus suivants mettent sous contrôle les
composantes de l'outil de production de l'information comptable :
. la tenue de la comptabilité au moyens de
systèmes informatisés implique qu'une organisation claire et
formalisée soit établie ;, et que des dispositifs
destinés à assurer la sécurité physique et logique
des systèmes et données informatiques soient mis en
place ;
les systèmes d'information ont été
développés avec pour objectif de satisfaire aux exigences de
sécurité , de fiabilité, de disponibilité et de
pertinence de l' information comptable et financière ;
L'organisation et le fonctionnement de l'ensemble du
système d'information font l'objet de règles précises en
matière d'accès au système, de validation des traitements
et de procédure de clôture, de conservation des données, et
de vérifications des enregistrements ;
il existe des procédures et des contrôles
permettant d'assurer la qualité et la sécurité de
l'exploitation, de la maintenance et du développement ( ou du
paramétrage) des systèmes de comptabilité et de gestion
ainsi que des systèmes alimentant directement ou indirectement les
systèmes comptables et de gestion ;
Il existe des contrôle clés dans le
système d' information (blocage des doubles saisies, existence de seuils
à la saisie accès limités pour les transactions critiques,
rapprochements automatisés,...) ;
Les systèmes d'information relatifs à
l'information financière et comptable font l'objet d'adaptation pour
évoluer avec les besoins d la société ;
. La société est en mesure de répondre
aux obligations spécifiques de l'administration fiscale :
Conservation des données traitées par des
applications informatiques qui concourent à la constitution
d'enregistrement comptables ou à la justification d'un
événement transcrit dans les documents contrôlés par
l'administration fiscale ;
documentation, : il existe une description des
règles de gestion des données et des fichiers ,pour celles qui
sont mises en oeuvre dans les programmes informatiques ayant des incidences sur
la formation des résultats comptables et fiscaux et sur les
déclarations fiscales.
1.2. Rôle de la Direction
Générale.
1.2.1 Organisation, compétences et moyens
La Direction Générale veille à
l'existence d'un dispositif de contrôle interne comptable et financier
et en organise la surveillance .Ce dispositifs vise à produire une
information comptable et financière fiable et à donner en temps
utile une image fidèle des résultats et de la situation
financière de la société.A cette fin, la Direction
Générale s'assure que le dispositif aborde les points
suivants :
. L'organisation et le périmètre de
responsabilité des fonctions comptable et financière afin que le
groupe soit doté de dispositifs d'identification des risques et de
contrôle propres à assurer la fiabilité de l'information
comptable et financière publiée par la société
mère
. La comptabilité des dispositifs de motivation et de
rémunération au sein des fonctions comptable et financière
avec les objectifs du contrôle interne ;
. La formalisation et la diffusion de règles comptables
et de procédures (manuels des normes et de procédures) ;
.les obligation de conservation des informations,
données et traitements informatiques concourant directement ou
indirectement à la formation des états comptables et
financiers ;
. l'existence de mesures visant à assurer la
conservation et la sécurité des informations, données et
traitements informatiques concourant directement ou indirectement à la
formation des états comptables financiers (plans de continuité en
particulier dans le domaine informatique, archivage permettant de
répondre aux obligations réglementaire ;etc.)
.l'examen régulier de l'adéquation aux besoins
des dispositifs évoqués ci -dessus et des moyens mis à
disposition des fonctions comptable et financière (en personnel, en
outils par exemple informatiques...)
1.2.2 Pilotage et contrôle.
La Direction Générale s'assure de la mise en
place d'un dispositif de pilotage visant à analyser et maîtriser
les principaux risques identifiables ayant un impact potentiel sur
l'élaboration de l'information comptable et financière
publiée par la société
. En particulier, elle s'assure que les normes et
procédures diffusées au sein de la société tiennent
compte de l'évolution des besoins du groupe et de son environnement
(notamment réglementaire).A ce titre,la Direction Générale
veille à l'existence d'un processus adapté d'identification,de
justification et de validation des changement de principes comptables.
. Elle veille à la définition et s'assure de la
mise en place d'un dispositif de contrôle de gestion répondant aux
besoins de fiabilité de l'information comptable et financière
publiée,à savoir :
* la Direction générale s'assure, en tant que de
besoin, que le système d'information non comptable éventuellement
utilisé à des fins de pilotage des activités fait l'objet
de rapprochement avec le système d'information comptable ;
* elle s'assure également de la qualité des
prévisions publiées ou utilisées dans le cadre des
appréciations de valeur d'actifs et de dettes ou pour toute autre
information comptable et financière publiée.
Ceci suppose que le dispositif de contrôle de gestion
soit organisé de façon à permettre l'adéquation
à ces besoins et la qualité de ces informations et
prévisions (adéquation du rythme de mise à jour des
informations, des indicateurs et informations contrôlées,
qualité des analyses de variances ainsi que du processus
budgétaire et de prévision).
. Lorsque existe une structure d'audit interne, la Direction
Générale s'assure :
* de l'adéquation de l'organisation, des
compétences, des méthodes et des outils de cette structure en
matière d'audit comptable et financier ;
* du caractère approprié des plants d'audit
interne.
Elle prend aussi connaissance des conclusions des travaux et
s'assure de la mie en oeuvre de plans d'actions correctives adaptés.
.La Direction Générale effectue une revue
formalisée des principes comptables retenus qui ont impact significatif
sur la présentation des états financiers.
. Enfin,la Direction Générale s'assure que le
dispositif, de contrôle interne comptable et financier fait l'objet d'une
surveillance. Elle se tient régulièrement informée des
dysfonctionnements, insuffisances et des difficultés d'application, et
veille à ce que des actions correctives soient mises en
oeuvre .Cette surveillance peut utilement s'appuyer sur la fonction
d'audit interne, lorsqu'elle existe.
1.2.3. Préparation de l'arrêter des
comptes
. La Direction Générale veille à la
définition et à la mise en place de processus d'enregistrement
comptable des opérations majeures (acquisitions ou cessions
d'activité, restructurations conclusions de contras-clés) et de
processus et de validation de ces enregistrements.
. Elle obtient des informations adéquates sur les
entités exclues du périmètre de consolidation et examine
le bien-fondé de leur exclusion.
. Elle veille à la mise en place de procédure
d'arête de certains comptes jugés sensibles (traitement de la
comptabilisation des produits, analyse de la valeur des
actifs-clés,...)
. Elle veille à la définition et la mise en
place des processus de détermination et de validation des estimations
figurant dans les comptes ou informations financières publiés,
propres à assurer la qualité de ces estimations (informations
utilisées, départements ou personnes impliqués,
compétences techniques..).
. Elle veille à l'existence au sein de la Direction
comptable et financière de dispositifs de contrôle de la
qualité comptable (identification de suspens, de comptes non
analysés, ou de rapprochements non effectués ou non
approuvés...) afin d'engager des mesures correctIves.
. S4il existe des exceptions aux procédure
d'arrêté des comptes consolidés pour certaines filiales
appartenant au périmètre de consolidation, la Direction
Générale s'assure de l'existence de procédures permettant
de pallier la non-*application des règles du groupe.
Direction Générale établit les comptes(y
compris l'annexe) en vue de leur arreté.A cet effet, elle :
. Précise et explique les principales options de
clôture et les estimations impliquant un jugement de sa part ;
. Met en évidence les changements de principes
comptables et en informe le conseil ;
.S'assure de l'analyse des grands équilibres financiers
(ratios d'endettement, liquidités, couverture...) ; identifie et
explique les factures d'évolution des résultats
(réalisé N//-1 ) ;
.établit les états financiers en vue de leur
arrêté, en les accompagnant des commentaire et analyse de la
Direction comptable et financière ;
. Définir la stratégie de communication
financière (indicateur, modalités...) et propose ou arrête
les termes des communiqués financiers.
1.2.4 Prise en considération des travaux des
Commissaires aux Comptes
En tant que responsable de l'établissement des comptes
et de la mise en oeuvre des systèmes de contrôle interne comptable
et financier, la Direction Générale échange avec les
Commissaires aux Comptes.
. Elle s'assure que les Commissaires aux Comptes ont revu les
principes comptables retenus et les options comptables qui ont un impact
significatif sur la présentation des états financiers.
. Elle prend connaissance auprès des commissaires aux
Comptes du périmètre et des modalités de leur
intervention. Elle s'informe également des conclusions de leurs travaux
sur les comptes.
. Elle s'assure, le cas échéant, que les
commissaires aux comptes sont informés des faiblesses majeures de
contrôle interne identifiées au cours de l'exercice et
susceptibles d'avoir une incidence significative sur l'information comptable et
financière publiée
. Elle s'assure que les anomalies ou faiblesses majeures de
contrôle interne communiquées par les Commissaires aux Comptes
sont prises en considération dans les actions correctives mises en
oeuvre par la société.
1.3 Rôle du conseil d'Administration.
1.3.1 Contrôles et vérifications
Au titre de l'élaboration et du contrôle de
l'information comptable et financière et de sa communication, il est
important que le conseil soit informé des aspects majeurs susceptibles
de remettre en cause la continuité de l'exploitation.
Comme en toute matière, la loi donne au Conseil la
faculté de procéder aux contrôles et vérifications
qu'il juge opportuns il peut à ce titre vérifier auprès de
la Direction Générale que les dispositifs de pilotage et de
contrôle sont de nature à assurer la fiabilité de
l'information financière publiée par la société et
à donner une image fidèle des résultats et de la situation
financière de la société et du groupe.
Pour pouvoir effectuer ce contrôle :
. Un travail préparation peut être
effectué par le comité d'audit, s'il existe.
. il est informé des caractéristiques
essentielles des dispositifs de pilotage de la société et du
groupe ,et notamment des dispositifs de risques, de contrôle de gestion
et de suivi du financement et de la trésorerie, ainsi que des
contrôle réalisés par l'audit interne ou toute autre
fonction ;
. il peut demander à être informé des
principaux processus d'alimentation et de communication de l'information
comptable et financière ;
. le cas échéant, il est informé des
changement de méthodes comptables et des options comptables retenus par
la société qui ont un impact significatif sur la
présentation des états financiers ;
. Il veille à la qualité du processus de
sélection des commissaires aux comptes notamment au regard des
critères de compétences et d'indépendance de
ceux-ci ;
. il est informé des événements
significatifs intervenus dans l'activité et de la situation de
trésorerie ,dès lors qu'ils sont de nature à mettre en
cause la continuité d'exploitation (dans ce second cas, les flux de
trésorerie pris en compte dans l'analyse qui est présentée
au conseil indiquent les éléments dont l'utilisation fait l'objet
de restrictions).
.de plus, il est informé :
* s'il l'estime opportun, des prévisions de
résultat lorsqu'elles font l'objet d'une communication au marché
financier ;
* des projets majeurs d'investissement, de cession ou de
financement ;
. le cas échéant , il est également
informé des faits significatifs liés à des fraudes
commises, des cas identifiés d'infractions aux textes légaux et
réglementaires et des déficiences majeurs de contrôle
interne identifiées dont les conséquences seraient susceptibles
d'être prises en considération lors de l'établissement des
comptes ;
1.3.2 Arrêté des comptes
Le conseil d'administration ou le Directoire
arrêté les comptes annuels et examine les comptes semestriels. A
cet effet, il obtient toutes les informations qu'il juge utiles, par exemple
les informations relatives aux options de clôture, aux estimations, et
aux changements de méthode comptable et l'explication de la formation du
résultat et de la présentation du bilan, de la situation
financière et de l'annexe.
1.3.3. Relation avec les commissaires aux comptes
. Le conseil reçoit l'assurance des Commissaires aux
Comptes qu'ils ont eu accès à l'ensemble des informations
nécessaires à l'exercice de leurs responsabilités,
notamment s'agissant des sociétés consolidées.
. Il est informé du périmètre et des
modalités d'intervention des Commissaires aux Comptes ainsi que des
conclusions de leurs travaux.
. il veille à ce que les anomalies ou faiblesse
majeures de contrôle interne communiquées par les Commissaires aux
Comptes soient prises en considération dans les actions correctives
mises en oeuvre par la société.
. il reçoit l'assurance des Commissaires aux Comptes
qu'il ont suffisamment avancé leurs travaux au moment de
l'arrêté des comptes pour être en mesure de communiquer
toutes remarques significatives.
2. Processus concourant à l'élaboration
de l'information comptables et financière publiée
2.1 Critères de qualité
La qualité de l'information comptable et
financière également de l'information des risques d'erreurs
inhérents aux processus comptables .cette identification peut s'appuyer
utilement sur différents critères dont le respect devrait
être recherché de telle sorte que l'information contenue dans les
états financiers soit régulière et sincère. Ces
critères, détaillés ci après, sont repris de
l'arrêté du 19 juillet 2006 portant homologation de norme
d'exercice professionnel des commissaire aux comptes relative au
caractère probant des éléments collectés.
Maîtrise des Processus amont et de production
comptable
1. Réalité : les opérations et
les événement qui ont été enregistrés se
sont produire et se rapportent à l'entité ;
2 Exhaustivité : toutes les opérations
et tous les événement qui auraient du être
enregistrés sont enregistrés
3 Mesure : les montants et autres données
relatives aux opérations et événement ont
été correctement enregistrés ;
4 Séparation des exercices : les
opérations et les événements ont été
enregistrés dans la bonne période ;
5 Classification : les opérations et les
événements ont été enregistrés dans les
comptes adéquats.
Processus d'arrêter des comptes
1. Existence : les actifs et passifs existent ;
2. Droits et Obligations : l'entité détient
et contrôle les droits sur les actifs et les dettes correspondent aux
obligations de l'entité ;
3. Exhaustivité : tous les actifs et passifs qui
auraient du etre enregistrés l'ont bien été ;
4 Evaluation et imputation : les actifs et les passifs
sont inscrits dans les comptes pour des montants appropriés et tous les
ajustements résultant de leurs évaluation ou imputation sont
correctement enregistré ;.
5. Présentation et intelligibilité :
l'information financière est présentée et décrite
de manière appropriée, et les informations données dans
l'annexe des comptes sont clairement présentées.
6. Réalité/Droit et obligations : les
événements, les transactions et les autres éléments
fournis se sont produits et se rapportent à l'entité ;
7. Exhaustivité : toutes les informations
relatives à l'annexe des comptes requises par le
référentiel comptable ont été fournies ;
8. Présentation et intelligibilité :
l'information financière est présentée et décrite
de manière appropriée et les informations données dans
l'annexe des comptes sont clairement présentées ;
9. Mesure et évaluation : les informations
financières et les autres informations sont données
fidèlement et pour les bons montants.
2.2 Identification des risques affectant
l'élaboration de l'information financière et comptable
publiée
La qualité de l'information comptable et
financière publiée dépend en grande partie de la
fiabilité et de la régularité de la transmission et de
l'exhaustivité de l'information élaborée dans les
« processus amont », de production comptable et
d'arrêté des comptes, et donc de la maîtrise des processus
détaillés ci-après.
Processus amont et de production comptable
. L'identification des processus amont/catégories
d'opérations significatifs ainsi que des comptes qui leur sont
associés.
. la définition des activités de contrôle
à mettre en place pour prévenir, détecter ou corriger les
zones de risques, les irrégularités et inexactitudes ainsi que
les procédures liées à la prévention des fraudes et
erreurs.
. L'identification des dispositions légales et
réglementaires, à respecter en matière comptable, fiscale
et financière.
. La sauvegarde des actifs pour s'assurer de la production du
patrimoine, de l'outil de production...
. La traçabilité des informations (chemin de
révision ou piste d'audit) et une documentation suffisante pour
s'assurer que les événements comptables survenant dans la
société sont correctement identifiés et documentés.
. le respect des processus visant à la fiabilité
des informations nécessaires à la production des états
financiers publiés.
. L'exactitude et l'exhaustivité des enregistrements
comptables.
. La conformité aux règles comptables.
Processus d'arrêter des comptes
. La neutralité et l'objectivité, la pertinence
des informations comptables et financières publiées par rapport
aux besoins des utilisateurs, le respect des délais,
l'intelligibilité de ces informations.
. La définition et la diffusion à toutes les
entités intégrées de procédures
d'arrêté des comptes consolidés qui respectent ces
critères.
. La traçabilité des écritures
comptables d'arrêté au sein des systèmes d'information.
. Le contrôle, avant intégration des liasses de
consolidation (respect du référentiel comptable et des pratiques
du groupe, contrôles de cohérence...).
. L'existence de dispositifs d'analyse des comptes
(méthodologie de contrôle, identification des responsables de
l'analyse et de la supervision, nature des analyses et documentation).
2.3. Principes et points clés d'analyse
Les processus comptables sont souvent organisés de
façon à traiter des flux d'opérations homogènes ou
similaires (par exemple organisation par catégories
d'opérations). Le présent guide d'application se propose de
décliner les critères de qualité par catégories
d'opérations (ventes, achats, etc. ...) pouvant s'appliquer à
chacun de ces processus comptables.
Les principes et clés d'analyse suivants,
formulés sous forme positive plutôt qu'interrogative, permettent
d'identifier les principaux risques pouvant affecter les processus concourant
à l'élaboration de l'information comptable financière.
Pour l'ensemble des catégories d'opérations
détaillées ci-après,la société pourra
s,assurer qu'il existe des dispositifs organisés et documentés
qui permettent un traitement assurant l'homogénéité des
données comptables et financières consolidées
publiées.
2.3.1. Investissements / Désinvestissements /
recherche et Développement
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
. Les investissements et désinvestissements font
l'objet d'un processus organisé et documenté, qui prévoit
l'information des services comptables.
.concernant les frais de recherche et de
développement :
*les phases de recherche et de développement des sont
clairement définies et séparées ;
*les règles appliquées dans la
société définissent les conditions d'immobilisation des
coûts de développement.
Maîtrise des processus d'arrêter des comptes
.Concernant les frais de développement, une
vérification est faite à la date de clôture afin de
confirmer que les conditions ayant conduit à leur activation sont
toujours remplies
2.3.2 Immobilisations incorporelles et goodwills
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
· Les règles comptables appliquées dans la
société définissent pour les immobilisations incorporelles
et corporelles ;
- les critères d'identification comportant notamment
les règles de distinction entre les charges (entretien,
réparations) et les immobilisations ;
- les critères de comptabilisation des immobilisations
traitant des questions suivantes :
a. Les éléments constitutifs du coût d'une
immobilisation y compris les modalités de détermination et de
suivi du coût de remise en état des sites pour les immobilisations
corporelles ;
b. les méthodes et le point de départ de
l'amortissement. Cette rubrique comprend les modalités d'application de
l'approche par composants et les modalités retenues pour la
détermination des valeurs résiduelles ;
c. Les critères de détermination des pertes de
valeur et en particulier le mode d'établissement des taux
d'actualisation et le niveau (sectoriel par exemple) retenu pour définir
les unités génératrices de trésorerie et le calcul
des taux ;
d. les critères de classement en immobilisations
destinées à être cédées ;
e. les catégories d'immobilisations qui sont
réévaluées et le mode de réévaluation
adopté (juste valeur ou indiciaire).
. Ces règles sont revues
régulièrement.
. Les mouvements d'immobilisations font l'objet d'un suivi en
vue de leur comptabilisation.
. Les engagements d'achats d'immobilisations sont suivis, afin
d'être pris en compte dans le cadre de l'élaboration des annexes
aux comptes.
. La classification des contrats de crédit bail ou de
locations est clairement établie en vue de leur traitement comptable.
. L'existence des immobilisations corporelles est
vérifiée régulièrement par inventaire.
Les sorties ou mises au rebut sont soumises à
l'approbation d'un responsable et les corrections comptables
nécessaires sont prévues.
. Les titres de propriété font l'objet d'une
conservation adéquate (par exemple, a minima respect des obligations
légales).
. Les cessions d'immobilisations sont soumises à une
procédure d'autorisation diffusée au sein de l'organisation.
.Un processus d'identification, de comptabilisation et de
suivi des immobilisations incorporelles et des goodwills est mis en place, en
particulier concernant le goodwills et l'allocation du coût
d'acquisition, les marques ,brevets ,fonds de commerce, fichiers clients,autres
droits contractuels, etc....
. La protection juridiques et informatique des immobilisations
incorporelles fait l'objet d'un suivi régulier et de mesures visant
à sécuriser les ressources que la société pourra
obtenir de ces immobilisations (protection des marques, des noms de
domaine,...).
Maître des processus d'arrête des
comptes
. Lorsque la méthode de la valeur est appliquée,
les évaluations sont réalisées par des spécialistes
ou à partir de données de marchés et sont revues
périodiquement.
. Une démarche d'identification d'indices de perte de
valeur est mise en oeuvre au moins une fois par an et de façon
systématique à chaque clôture pour les actifs in
corporels non amortissables, les immobilisations incorporelles en cours et les
goodwills.
2.3.3. Immobilisations financières
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Les opérations sur titres (acquisitions, cessions
compléments de prix, garanties d'actifs et de passifs) font l'objet d'un
suivi en vue de leur comptabilisation.
.Les engagements fermes ou optionnels de toutes nature
(promesse, call, put ...) sont identifiés en vue de leur
comptabilisation ou inclusion dans l'annexe.
. L'attribution de prêts (notamment les prêts aux
filiales,...) fait l'objet d'un processus organisé.
. Les titres de propriété et les contrats de
prêts font l'objet d'une conservation adéquate.
. Dans le cas de l'établissement des comtes
consolidés en IFRS, les règles de classement dans les
différentes catégories d'actifs financiers définies par
IAS 39 sont
Clairement établies et une procédure permet de
s'assurer qu'a l'origine de l'opération la décision de classement
fait l'objet d'une autorisation appropriée.
Maîtrise des processus d'arrêter des
comptes
. Les produits se rattachant aux immobilisations
financières sont évalués à chaque clôture.
. L4existence d'une indication objective de
dépréciation des immobilisations financières est
appréciée à chaque clôture. Les
dépréciations à comptabiliser sont
déterminées le cas échéant.
2.3.4. Achats/ Fournisseurs et assimilés
Matrice des processus amont et de production
comptable
. Le processus achats est organisé et formalisé
dans le cadre de procédures applicables par tous les acteurs
concernés.
.Il existe une séparation des fonctions de passation
d'autorisation des commandes, de réception, d'enregistrement comptable
et de règlement des fournisseurs.
. Les achats importants font l'objet d'une commande
formalisée, validée par une personne autorisée.
. IL existe un suivi t un rapprochement entre les bons de
commande, les bons de réception et les factures (qualité, prix,
conditions de paiement). Les anomalies éventuelles font l'objet d'une
analyse et d'un suivi.
. il existe un dispositif permettant d'éviter le double
enregistrement / paiement des factures fournisseurs.
. Il existe un contrôle des avances sur fournisseurs
(autorisation, suivi, imputation).
. IL existe un suivi des réceptions refusées /
litiges et un contrôle de la comptabilisation des avoirs fournisseurs
correspondants ou des rabais, remises et ristournes.
. La gestion des règlements fournisseurs fait l'objet
de contrôles par une personne indépendante et autorisée.
. Les comptes fournisseurs font l'objet d'un examen et d'une
justification périodiques (exhaustivité, exactitude).
Maîtrise des processus d'arrêter des
comptes
. Il existe une procédure permettant de s'assurer que
les produits ont été enregistrés sur la bonne
période.
. Il existe un dispositif permettant d'enregistrer les
provisions pour factures non parvenues ou les charges payées d'avance de
manière exhaustive et exacte.
2.3.5 Coût de revient / Stocks et /Contrats à
long terme ou de construction
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
. Il est procédé à un inventaire physique
(au moins une fois par an ou à des inventaires de contrôle
tournants en cas d'inventaire permanent).
Les processus peuvent viser à l'application des points
suivants :
. Les réceptions physiques (matières ou
composants) sont entrées en stock et enregistrées en
comptabilité ;
. Les sorties de stock vers la production sont
enregistrées ;
. Le coût de production fait l'objet de calculs
adéquats et les frais correspondants sont imputés de
manière complète et exacte (dans la mesure ou ces coûts
sont utilisés pour la valorisation des stocks) ;
Le calcul des coûts de production est cohérent
avec les éléments comptables réels ;. Les autres
éléments permettant de valoriser les stocks (prix de revient
d'achat nets, entrées, sorties) sont dument enregistrés,
conservés et à jour.
Les marges font l'objet d'un suivi régulier, en vue de
permettre un correct de la dépréciation des stocks ;
Pour les contrats à long terme ou les contrats de
construction (IA 11) ; les règles comptables appliquées par
la société définissent un de mesure fiable de l'avancement
et les pertes à terminaison sont correctement identifiées ;
Tous les stocks enregistrés sont adéquatement
protégés, appartienne à la société et /ou
répondent à la définition d'un actif.
Maîtrise des procédures
d'arrêter des comptes
Il existe une procédure permettant de s'assurer que
la séparation des exercices à été respectée
de manière correcte.
Il existe un dispositif permettant de contrôler que les
encours sont cohérents avec les commandes reçues et avec les
travaux engagés.
Il existe un processus visant à ce que les provisions
pour dépréciation soient évaluées et
comptabilisées, le cas échéant.
2.3.6. Produits des activités ordinaires /client et
assimilés
Maîtrise des processus amont et de production
comptables
Les processus peuvent viser à l'application du point
suivant
Les règles comptables adoptées par la
société établissement clairement la distinction entre
ventes et prestation de service et indiquent si nécessaire les
modalités de séparation adoptées pour les contrats
à composantes multiples ;
Les produits des activités ordinaires provenant de la
vente de biens ont été comptabilisés lorsque l'ensemble
des conditions suivantes a été satisfaire :
La société a transféré à
l'acheteur les risques et avantages important incohérents à la
propriété des biens ;
La société a cessé d'être
impliquée dans la gestion, telle qu'elle incombe normalement au
propriétaire, et dans le contrôle effectif des biens
cédés ;
Le montant des produits des activités ordinaires peut
être évalué de façon fiable ;
Il est probable que des avantages économiques
associés à la transaction iront à la
société ;
Les coûts encourus ou à encourir concernant la
transaction peuvent être évalués de façon fiable.
L'ensemble des livraisons effectuées (ou services
rendus) donne lieu à facturation au cours de la période
appropriée ;
Toutes les factures (séquentiellement
numérotées) sont enregistrées dans comptes client ou
directement en chiffre d'affaires ;
L'émission des avoirs est justifiée et
contrôlée. Seuls les avoirs contrôlés, sont
enregistrés dans les comptes ;
Les fonctions de facturation et de recouvrement sont
effectivement séparées ;
Les fonctions de recouvrement et de gestion des comptes
clients sont effectivement séparées ;
Tous les comptes clients ouverts correspondent à des
clients réels ;
Les soldes des comptes sont périodiquement et
correctement justifiés ;
Les clients douteux sont correctement identifiés et
les risques d'insolvabilités comptabilisées en conformité
avec les règles applicables.
Enfin, il existe un dispositif visant à exclure des
produits des activités ordinaires,les produits facturés ou
à facturer pour compte d'autrui.
Maîtrise des processus d'arrêté
de compte
Il existe une procédure permettant de s'assurer que les
produits et charges ont été enregistrés sur la bonne
période.
Il existe un dispositif permettant d'enregistrer les factures
à émettre ou les produits constatés d'avance de
manière exhaustive et exacte.
Les provisions pour dépréciation sont revues en
vue de leur ré-estimation, le cas le plus échéant (par
exemple sur la base d'une balance âgée, ou des informations les
plus récentes sur les litiges avec les clients).
2.3.7 Trésorerie / Financement et instruments
financiers
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Les financements et la trésorerie font l'objet de
processus organisés (procédures, délégation,
etc....) et de critères formalisés.
Les processus peuvent viser à l'application des points
suivants :
Le plan de trésorerie permet de suivre à
échéance prévisible les disponibilités propres de
la société et le cas échéant les
disponibilités et ses filiales dont elle peut contractuellement
disposer.
Les encours de trésorerie et d'équivalent de
trésorerie pour lesquels existent des restrictions d'emploi sur 12 mois
ou plus sont identifiés et font l'objet d'un traitement comptable
spécifique ;
Les opérations de trésorerie sont
comptabilisées quotidiennement ;
Les comptes des banques font l'objet de rapprochements
réguliers avec les données reçues des banques et sont
revus périodiquement selon des modalités qui respectent le
principe de séparation de fonctions.
Le rapprochement est matérialisé et permet
d'expliquer les écarts éventuels ;
L'autorisation des dépenses, l'émission du
paiement et la comptabilisation sont effectuées par des personnes
distinctes ;
Les comptes d'emprunts sont régulièrement
rapprochés avec les données contractuelles, les tableaux
d'amortissements et les données reçues des établissements
financiers ;
Les tableaux d'amortissement calculés selon la
méthode du coût amorti (au taux d'intérêt effectif)
sont établis au démarrage de l'emprunt ;
Les opérations de couverture font l'objet d'une
documentation adéquate et les procédures mises en place
permettent de s'assurer que l'option pour la comptabilité de couverture
quand elle est exercée l'est des origines de l'opération ;
Les garanties reçues ou données sur
prêts et emprunts sont clairement identifiées et
comptabilisées et / ou incluses dans les annexes aux comptes.
Enfin :
Il existe une procédure visant à identifier
les instruments financiers complexes afin qu'ils soient approuvés
préalablement (selon les règles éditées) et qu'un
traitement conforme aux normes en vigueur leur soit appliqué ;
Les autres engagements donnés ou reçus relatif
à la trésorerie et aux instruments financiers font l'objet d'un
recensement permettant leur comptabilisation ou leur mention dans l'annexe.
Maîtrise des processus d'arrêté
des comptes
Les processus peuvent viser à ce que :
Les charges et produits financiers calculés selon la
méthode du taux d'intérêt effectif soient correctement
évalués et comptabilisés ;
La trésorerie et les emprunts en devises soient
correctement évalués ;
Les instruments dérivés de taux ou de change
soient correctement évalués.
2.3.8 Avantages accordés au personnel
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Les activités de « Paie » font
l'objet de procédures connues et adaptées aux choix
d'organisation retenus (traitements en interne ou externalisés).
Il existe une séparation des fonctions de calcul,
d'enregistrement, de contrôle, de paiement et de transmission des
feuilles de paie.
Il existe un dispositif permettant d'assurer la transmission
exhaustive, exacte, et en temps utile des éléments validés
nécessaires au calcul de la paie (temps passés, heures
supplémentaires, augmentations, primes, entrées et sorties de
personnel...).
Il existe un processus visant à assurer la
clarté des informations relatives aux avantages accordés au
personnel, notamment pour les avantages postérieurs à l'emploi
faisant l'objet de calculs actuariels complexes ainsi que pour les avantages en
nature ou autres avantages pouvant faire l'objet d'évaluations.
Les écritures de paie sont contrôlées
par une personne d'un niveau de responsabilité approprié.
L'exactitude du virement des salaires fait l'objet de
contrôles.
Les règles comptables appliquées par la
société précisent le traitement comptable des actions et
options attribuées aux dirigeants et aux salariés.
Les comptes de personnel et charges sociales font l'objet
d'un examen et d'une justification périodique.
Maîtrise des processus d'arrêté
des comptes
Il existe un dispositif de recensement, d'évaluation et
de contrôle du bon enregistrement comptable :
. des provisions pour congés payés ;
. des engagement en matière de plan épargne
entreprise ;
. des engagements à long terme au
bénéfice du personnel ;
.des engagements en matière se fait assister, si
nécessaire, par des actuaires pour évaluer ses engagements de
retraite et autres avantages accordés aux salariés
2.3.9. Impôts, taxes et assimilés
Maître des processus amont et de production
comptable
.il existe un processus de veille relatif aux obligations
découlant des lois, règlement et instructions fiscales.
. les opération
Maîtrise des processus amont et de
production comptable
Il existe un processus de veille relatif aux obligations
découlant des lois,
Réglementations et instructions fiscales.
Les opérations de l'exercice en cours, contrats,
conventions, structure de prix de
Transfert, etc., sont analysées
périodiquement sous un angle fiscal.
Il existe un processus visant à ce que le
traitement, la préparation et le dépôt des
documents fiscaux, ainsi que le paiement des
impôts et taxes soient effectués de
façon correcte et en temps voulu.
Il existe un processus de conservation des informations
nécessaires à l'enregistrement des impôts et taxes
et des évènements économiques en matière de
fiscalité, notamment pour la validation du taux d'impôt effectif
et la détermination des impôts différés.
Il existe un dispositif de suivi comptable de la position
fiscale différée.
Une réconciliation entre la charge d'impôt
totale comptabilisée dans le compte de
Résultat consolidé et la charge
d'impôt théorique (preuve d'impôt) est établie.
2.3.10. Opérations sur le capital
Il existe un processus visant à s'assurer que les
autorisations nécessaires ont été
données pour toutes les opérations touchant
le capital social.
Il existe une procédure de suivi des stock-options
(documentations des dates
d'attributions, suivi des options attribuées ou
devenues obsolètes...) Il existe une
procédure précisant la réglementation comptable en
matière d'acompte
versé sur dividende.
2.3.11. Provisions et engagements
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Les engagements sont identifiés selon un processus
organisé et selon des critères établis.
Une définition claire des engagements est
établie par la société et communiquée aux
services concernés.
Les engagements sont identifiés
régulièrement et donnent lieu à un reporting
centralisé.
La société s'assure de l'autorisation des
engagements donnés, reçus et réciproques.
Il existe un processus visant à ce que la
société donne en annexe de ses comptes une information sur ses
engagements aux principes comptables applicables.
Maîtrise des processus d'arrêter des
comptes
La société fait un point périodique sur
ses engagements et ses risques et détermine en coordination avec ses
experts et conseils s'ils doivent faire l'objet de provisions ou d'une
formation en annexe. Elle comptabilise une provision dès lors qu'il
existe une obligation juridique ou implicite, résultant
d'événements passés, et qu'il est probable que cette
obligation provoquera une sortie de fonds au bénéfice des tiers,
sans contrepartie au moins équivalente attendue de ceux-ci et lorsqu'une
estimation fiable du montant peut être faite.
Elle analyse les dotations et reprises sur provisions (en
distinguant la part consommée) afin d'apprécier la
fiabilité du recensement et de l'analyse des risques.
Elle passe en revue et évalue les charges et risques
liés en particulier :
- Aux ventes (remises, réductions sur ventes, bons,
cadeaux, garanties, etc.) ;
- Aux impératifs de remise en conformité, de
remise en état de sites, de
Dépollution et obligations
assimilées ;
- Aux restructurations (indemnités,
déménagements etc.) ;
-Aux pertes sur contrats et marchés ou sur
instruments financiers.
2.3.12. Consolidation (s'il s'agit d'une
société à filiale)
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Il existe des processus visant à ce que :
Le périmètre de consolidation soit tenu
à jour et documenté ;
Les liasses de consolidation soient établies en
application de principes et règles comptables homogènes au sein
des sociétés intégrées ;
Les opérations réciproques soient
identifiées et éliminées,en particulier les
opérations financières et les résultats internes(marges
sur stocks,dividendes,résultats sur cessions d'immobilisations...) En
outre ;
Les écritures de consolidation sont
enregistrées et suivies dans un journal spécifique ;
Une contrôle permanent est effectué sur les
variations de pourcentage de contrôle des filiales et participations afin
que les traitements appropriés puissent être mis en oeuvre lors
des arrêtes de comptes.
L'accès aux informations nécessaires au
traitement dans les comptes consolidés des sociétés mises
en équivalence est organisé.
Maîtrise des processus d'arrêter des
comptes
Les principes comptables applicables aux comptes
consolidés sont homogènes.
Les règles comptables appliquées.
Les pourcentages d'intérêt et la situation de
contrôle des filiales,participations et entités
contrôlées sont analysés au regard de la situation de
contrôle afin de vérifier l'adéquation de la méthode
de consolidation appliquée à chacune.
Les comptes sociaux des filiales sont rapprochés des
comptes intégrés dans la consolidation, afin d'analyser et de
suivre les impositions différées.
La variation entre situation nette consolidée de
clôture et situation nette consolidée d'ouverture est
analysée et expliquée.
Les variations issues du tableau de flux de
trésorerie sont analysées et expliquées.
2.3.13. Information de gestion nécessaires à
l'élaboration des informations comptables et financières
publiées
Maîtrise des processus amont et production
comptable
Il est procédé à des rapprochements
périodiques entre les données de gestion (comptabilité
analytique, reporting, budget...) nécessaires à
l'élaboration des informations comptables et financière
publiées et les données comptables correspondantes (notamment en
matière de justification de la valeur de goodwills et des actifs
incorporels non amortissables comptabilisés).
Les écarts éventuels font l'objet d'un e
analyse selon des modalités qui respectent le principe de
séparation de fonctions.
Maîtrise des processus d'arrêter des
comptes
Il existe un rapprochement entre les données
publiées et les informations internes.
La valeur de certains actifs est soumise à une
valorisation par rapprochement avec les données de gestion lorsque les
principes et règles comptables les rendent nécessaires.
Gestion de l'information financière externe
Maîtrise des processus amont et de production
comptable
Il existe des responsables et un processus aux fins
d'identifier et de traiter les obligations d'informations ou du marché
financier.
Il existe un processus de veille sur les obligations en
matière d'information financière.
Il existe un échéancier récapitulant
les obligations périodiques du groupe en matière de communication
comptable et financière au marché. Cet échéancier
peut préciser :
La nature et l'échéance de chaque
obligation périodique ;
Les personnes responsables de leur
établissement.
Il existe un processus visant à ce que les
informations communiquées en externe :
Les soient dans les délais requis ;
Soient en conformité avec les lois et
règlements.
Il existe un processus visant à assurer la
fiabilité des informations économiques individuelles non
comptables communiquées à l'appui de la communication
financière et comptable publiée.
Il existe un processus visant à ce que la
confidentialité des informations sensibles soit préservée,
dans le respect des règles définies par le règlement
Générale de l'OHADA.
Il existe un processus visant à ce que les
informations répondant à la définition l'information
privilégiée soient communiquées au marché en temps
utile, selon les règles qui leur sont applicables.
A cet effet, la société dispose d'un
système d'information lui permettant de suivre , d'une part les
événements et les opérations significatifs qui ont eu lieu
sur les différentes périodes comptables, d'une part,les
écart significatifs par rapport aux objectifs communiqués au
marché
Il existe un processus prévoyant le contrôle des
informations avant leur diffusion.
Deuxième partie :
METHODOLOGIE
DU CONTROLE INTERNE
Dans notre réflexions précédentes nous
avions exposé, dans des termes simples,les premiers
éléments du contrôle interne d'une entreprise .nous
poursuivons en abordant les éléments du contrôle interne en
matière d'achats,de ventes,de stocks,de trésorerie,de charges de
personnel,des immobilisations,de portefeuille titres, et de risques.
Le Contrôle interne, rappelons-le,
« est l'ensemble des sécurités contribuant
à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but, d'un
coté, d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la
qualité de l'information, et de favoriser l'amélioration des
performances.Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l'entreprise pour
maintenir la pérennité de celle-ci. » (OECCA).
Chapitre I - PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE
(EN MATIERE D'ACHATS)
Nous rappellerons que le contrôle interne
comprend :
Des éléments de base relatifs à
l'organisation, au personnel et à la documentation de
l'entreprise ;
Des contrôles de base sur les
opérations ;
Des contrôles sur les exécutants (contrôle
hiérarchiques, autocontrôles et audit interne.
Nous décrirons les objectifs d'un bon contrôle
interne et les principaux éléments qui permettent de les
atteindre pour chacune des phases du processus d'achats .Nous envisageront
successivement :
- Les services intervenants ;
- Le déclenchement de la commande ;
- L'acceptation des livraisons (ou services rendus) ;
- La constatation des dettes et le paiement des
factures ;
- L'information et le contrôle de l'information.
1 Les Services intervenants
Dans le cadre d'un bon contrôle interne, on rencontre
généralement les services (ou une séparation entre
différentes personnes des taches correspondantes à accomplir).
Services Initiateurs de la commande.
Ils émettent des « demande
d'achat »dans les limites strictement définies (en nature et
en montant), mais ils ne peuvent les envoyer directement aux fournisseurs.
Service « Achats »
Il établit les bons de commande sur la base soit des
demandes d'achat,soit de besoins spécifiques .Il négocie les prix
, choisit les fournisseurs et surveille les délais de livraison.
Service
« Réception ».
Il s'assure de la conformité de la livraison avec la
commande (qualité et quantité).
Service « Stocks ».
Il reçoit la marchandise du
service « Réception » et fait les
enregistrements correspondants.
Service
« Comptabilité »
Il enregistre les factures lorsque celles-ci ont
été approuvées.
Service
« Trésorerie ».
Il règle les factures en s'assurant de leur
approbation par les personnes compétentes (approbation sur la facture,
la date et le moyen de paiement).
2 Déclenchement de la commande
a) Objectifs du contrôle Interne
Le contrôle interne sur les opérations
relatives aux achats et aux charges doit donner l'assurance que les commandes
d'achat de marchandises ou de biens et services sont faites en fonction des
besoins de l'entreprise,pour des quantités optimales et par des
personnes autorisées à le faire.
En ce qui concerne les achats de matières et de
marchandises ces objectifs sont indissociables des problèmes de gestion
des stocks.
Les procédures mises en place doivent donc permettre de
répondre de manière satisfaisant aux questions
suivantes :
Qui peut déclencher la commande ?
Quand passer la commande ?
Quelle quantité faut-il commander ?
A quel fournisseur doit-on s'adresser ?
b) Organisation correspondant à ces
objectifs
Les éléments suivants constituent, en
général, les bases d'une organisation satisfaisante :
Une demande d'achat est
établie par les services utilisateurs et transmise au
service »Achats » ;
Un bon de commande est
systématiquement établi, si possible sur des exemplaires
standards et pré numérotés,à partir des demandes
d'achats par le service « Achats » ;
Les fonctions ayant trait aux
commandes doivent être distinctes de celles de réception, de
stockage, d'expédition, de tenue de l'inventaire permanent, de
l'enregistrement comptable et du règlement des factures.
Les personnes autorisées
à émettre des bons de commande sont désignées par
écrit et un montant maximum autorisé est défini ;
Les quantités à
commander sont déterminées en fonction des besoins de
l'entreprise ;
Les besoins de réapprovisionnement peuvent, par
exemple, être déterminées par le magasinier en fonction
d'un niveau minimal de stocks par produit déterminé à
l'avance, ou par le service « Approvisionnement » en
fonction des besoins de production.
La date de passation de la commande et les qualités
à commander dépendent essentiellement des quantités en
stocks, des consommations et des délais de livraison. Une
procédure particulière doit être envisagée afin de
procéder à la relance des marchandises non livrées
à la date prévue.
Le non respect de telles procédures peut
conduire :
Soit à des achats excessifs par
rapport aux besoins normaux,pouvant se traduire par des frais financiers ou des
coûts de stockage trop élevés, ainsi que par des pertes
dues au vieillissement ou à la détérioration des
produits ;
Soit à des achats insuffisants ou
à contretemps, pouvant se traduire par des retards de
production, des pertes de vente, des frais excessifs de
réapprovisionnement et des conditions moins avantageuses quant aux
prix.
La Signature des personnes autorisées
doit apparaître clairement sur le bon de commande ;
ce qui suppose que cette signature soit connue de la personne chargée de
vérifier le bon de commande avant son envoie. Dans les
sociétés importantes, il est recommandé qu'un cahier de
signatures reproduise un fac-similé des signatures
autorisées ;
Le choix du fournisseur doit permettre d'obtenir, par
comparaison des possibilités offertes, le meilleur prix eu égard
à la qualité exigée. Généralement, il existe
une liste de fournisseurs agréés pour les différents
produits ou services achetés comprenant les prix obtenus et leurs
délais de livraison ; cette liste fait l'objet d'une remise en
cause et d'une mise à jour périodiques.
3 Acceptation des livraisons (ou services rendus)
a) Les objectifs du contrôle interne
en ce domaine sont de garantir principalement que :
Les délais de livraison prévus sont
respectés ;
Les livraisons (ou services rendus) ne peuvent être
acceptées que si elles correspondent à une commande ;
Les Livraisons sont faites selon les spécifications de
la commande.
b) Organisation correspondante
Les éléments suivants constituent, en
général, les bases d'une organisation satisfaisante :
Un bon d'entrée (ou de
réception) est établi pour chaque
réception. Il est particulièrement utile que ces bons soient
pré-numerotés.
Dans les petites entreprises, un double du bon de
commande peut servir de bon de réception. On pourra même admettre
dans certains cas l'utilisation du bon de livraison du fournisseur, mais
à la condition que celui-ci soit numéroté des son
arrivée.
Un contrôle des réceptions est
prévu. Les livraisons ne doivent être acceptées
que dans la mesure ou la réception correspond à un bon de
commande de l'entreprise. Pratiquement, il est nécessaire que le service
chargé de la réception possède une copie de l'ordre
d'achat l'autorisant à effectuer une entrée de marchandises.
Un certain nombre de vérifications doivent être
effectuées ;
Elles sont généralement faites en deux
temps :
Contrôle de spécification et de
quantité par rapprochement entre le bon de commande et le bon
de réception ;
Contrôle de qualité de la
marchandises reçue ; il ne peut être fait que par une
compétente (en général un technicien) qui procèdera
soit de manière exhaustive, soit par sondages.
Les vérifications de qualité et de
quantité doivent être matérialisées sur le bon de
réception.
Les défauts de procédures quant aux
quantités et qualités reçues peuvent conduire, l'or de la
réception des marchandises :
à la non détection de quantités
reçues inférieurs à la commande ;
à l'acceptation de quantités ou de
qualités non commandées pouvant entraîner des
difficultés de production ou des coûts de retour de
marchandises.
Une fois ces contrôles effectués,
l'acceptation de la livraison doit être signifiée par
l'envoi de doubles du bon de réception au service
« achats »,à la comptabilité et,s'il s'agit
de marchandises à stocker,au magasin.
Pour le magasin, le bon de réception accompagne la
marchandise et sert de « prise en charge ».
Pour le service achats, cela lui permet d'être
informé de la livraison et de surveiller les délais de
livraison.
Quant à la comptabilité, nous verrons que le bon
de réception lui sert en attente de la facture.
Le service « achats » surveille les
délais de livraison à partir de bon de commande
expédiés et effectue les relances nécessaires.
4 Constatation des dettes
a) Objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne doit garantie que :
Les dettes sont constatées au fur et à mesure
de la réception des fournitures et des services ;
La comptabilité est correctement organisée
pour traiter ces opérations
b) Organisation correspondant à ces
objectifs
La comptabilité doit être en mesure de
détecter les marchandises reçues pour lesquelles
aucune facture n'est encore parvenue .A cet
égard,une bonne procédure (parmi d'autres possibles) consiste
à transmettre systématiquement à la comptabilité
les doubles des bons de commande et des bons de réception .Ceci permet
à cette dernière,d'une part,d'effectuer le regroupement en liasse
du bon de commande,du bon de réception et de la facture ; d'autre
part,de pouvoir connaître à tous moments l'ensemble des
réceptions effectuées pour lesquelles la facture n'a pas encore
été reçue.
Il est nécessaire que la comptabilité soit
organisée de manière que soient évités :
La perte ou simplement l'absence de suivi des
factures fournisseurs. Dans cet esprit, il est indispensable que les
factures soient centralisées dès réception par la
comptabilité. Celle-ci peut alors sans risque les transmettre aux
différents services qui peuvent avoir à les utiliser (par exemple
au service « achats » pour vérification des
prix facturés).De plus, les délais de circulation dans les
différents services et les litiges éventuels ne doivent pas faire
obstacle à la récupération de la TVA dans les
délais normaux ;
Les confusions dans la ténue des comptes
fournisseurs qui peuvent donner lieu à des litiges et
détériorer l'image de marque de l'entreprise ;
Les retards de règlement qui peuvent
se traduire par versement d'indemnités ;
L'enregistrement incorrect des charges
nées de ces opérations.
A cet égard, on peut mentionner les procédures
suivantes :
Dès leur réception, les factures sont
numérotées, afin de permettre leur identification et
datées afin de mémoriser leur date d'arrivée ;
Avant d'être vérifiées, elles doivent
être classées en attente.
Un certain nombre d'opérations est
effectué avant l'enregistrement de la facture ;
Rapprochement de la facture
et du bon de réception en vue de s'assurer que la
facture correspond à une réception effective et
acceptée ;
Vérification de la facture : additions,
multiplications, prix unitaire calcul des taxes ;
Affectation comptable des montants figurant
sur la facture : comptes de charges, de T.V.A,
fournisseurs éventuellement imputation analytiques ;
Concernant le problème particulier de la TVA
à récupérer, des instruction écrites
précises sont données aux comptables charges des imputations en
mentionnant les cas ou la récupération est possible,les cas ou
elle ne l'est pas,l'application éventuelle de pourcentage de
récupération,et ;
Approbation de la facture, par une personne responsable.
Une fois enregistrée, la facture doit être
classée dans un échéancier jusqu'à ce quelle soit
payée.
Certains cas particuliers sont susceptibles de se produire et
la comptabilité doit entre en mesure de les suivre, par
exemple :
En cas de retour des marchandises
après un premier usage qui n'a pas donné satisfaction,il convient
d'obtenir du fournisseur un avis de réception et il faut demander au
fournisseur d'établir un avoir. Ce genre de situation se traduit en
général par diverses négociations qui se prolongent dans
le temps. Dans tous les cas, il est indispensable que l'ensemble des
réclamations soit suivi par un responsable. Les factures en suspens
doivent faire l'objet d'un contrôle constant, notamment à
l'occasion de l'établissement des comptes de fin d'exercice ;
En cas de livraison incomplète, des
précautions doivent être prise quant aux modalités de
règlement ;
Si des avances sont versées au
fournisseur, une procédure doit être mise en place pour qu'elles
viennent en déduction du règlement définitif
Si des ristournes constituent une habitude de
la profession, une procédure particulière doit être mise en
oeuvre pour les suivre.
5 Paiement des factures
a) Objectifs du contrôle interne
Outre les objectifs relatifs aux trois phases
précédentes, les objectifs spécifiques à la mise en
paiement sont les suivants :
Les factures sont contrôlées avant mise en
paiement ;
La mise en paiement est dument autorisée ;
Les factures ne sont pas payées plusieurs fois.
b) Organisation correspondant à ces
objectifs
Les procédures suivantes sont
généralement considérées comme satisfaisantes au
regard du contrôle interne :
Le service comptable compare les éléments
figurant sur la facture (prix, qualité, quantités) avec une copie
des bons de réception et des bons de commande ;
La mention « bon à payer »
n'est portée sur la facture qu'après comparaison de celle-ci avec
les bons de réception et de commande correspondants.
Le « bon à payer » est porté
uniquement sur l'original, afin d'éviter de le donner plusieurs fois
pour la même facture. A cette fin, lorsque la facture est reçue en
plusieurs exemplaires, la mention « duplicata » est
indiquée, dès la réception, sur les exemplaires autres que
l'original.
Les factures comptabilisées porte la
référence de l'enregistrement afin d'éviter les doubles
comptabilisations ; les factures payées sont annulées par la
mention « payé » pour éviter un double usage
et portent la référence du paiement.
6 Informations et contrôle de l'information
a) Analyse des achats
La comptabilité générale n'établit
qu'une ventilation particulière des achats : ventilation par
nature. Elle est souvent insuffisante pour déceler certaines faiblesses
existantes. La comptabilité analytique permet normalement obtenir une
ventilation plus fine des achats et des frais,par service,par usine ou encore
par fonction (production,commerciale, etc.).
b) Rapport à la direction
Les informations à la direction peuvent s'avérer
utiles pour la prise de décision ; par exemple :
Analyse des engagements en cours (contrôle de
qualité, et de prix etc.) ;
Politique d'obtention d'escomptes ou de rabais ;
Evolution des acomptes sur commandes ;
Comparaison avec les dépenses
budgétées ;
Rapport sur le contrôle des factures.
c) L'Auditeur interne
L'Auditeur interne doit s'assurer en permanence que les
procédures sont correctement appliquées.
D'autres travaux peuvent porter sur l'examen des
justificatifs. Tels que factures, relevés des fournisseurs,
contrats importants (ceux-ci permettant éventuellement de
détecter des engagements non saisies).
Enfin, en relation avec les problèmes de
trésorerie, l'auditeur interne pourra porter une attention
particulière aux conditions de paiement acceptées par
l'entreprise (escomptes non demandés, paiements anormalement
anticipés, etc.).
PRINCIPALES QUESTIONS A SE POSER
Elles se regroupent autour de trois questions
essentielles :
Toutes les charges et dettes sont-elles
enregistrées ?
Toutes les charges et dettes enregistrées
correspondent-elles à des faits réels ?
Les achats sont-ils enregistrés dans le bon exercice
?
Nous verrons pour chacune d'elles les risques susceptibles de
se réaliser, l'examen des procédures de l'organisation propre
à chaque entreprise devant permettre de produire :
Soit non cela ne peut se produire, parce que
telle procédure existe.... ;
Soit oui cela peut se produire, parce que (pas de
procédure, procédure inadaptée, etc....).
1Toutes les charges et dettes sont-elles
enregistrées ? (Exhaustivité des
enregistrements)
a) Les risques pouvant exister
Omission de l'enregistrement d'une facture reçue.
Réception des marchandises (ou services rendus) sans
enregistrement de la facture à recevoir.
Omission de l'enregistrement d'un avoir.
Non comptabilisation de certains paiements dans les comptes
« fournisseurs »
b) Exemples de dispositifs de contrôle à
examiner :
Création systématique d'un bon de
réception à la livraison de la marchandise ou lors de la
réalisation de la prestation ;
Transmission systématique des bons de commande et des
bons de réception à la comptabilité (ou au service
chargé du rapprochement avec les factures) ;
Suivi des bons de réception et procédures de
rapprochement entre les bons de commande, les bons de réception et les
factures ;
Classement des bons de commande et des bons de
réception en attente de la facture (à la comptabilité ou
dans un autre service) ;
Utilisation de ces bons pour émettre des situations
comptables ou élaborer le bilan en fin d'exercice ;
Procédure d'apurement périodique des bons de
réception en instance depuis un certain temps (information auprès
auprès des services concernés, réclamation aux
fournisseurs, etc.) ;
Numérotation des factures reçues ;
Suivi des factures reçues et envoyées dans
différents services, soit pour approbation, soit pour mise en
paiement ;
Contrôles tendant à prévenir
l'enregistrement tardif des factures ;
Examen par la comptabilité des relevés des
fournisseurs ;
Procédure de centralisation des demandes
d'avoir ;
Procédure de suivi des ristournes à
obtenir ;
Séparation des fonctions entre demande d'avoir,
réception de la facture, comptabilisation et opérations de
trésorerie ;
Comptabilité ;
Relance des fournisseurs pour les avoirs non reçus.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
Sélectionner des bons de réception et s'assurer
de l'enregistrement des factures correspondantes ;
Sélectionner des doubles de bons de commande, retrouver
les bons de réception et les factures correspondantes et s'assurer de
leur enregistrement ;
Sélectionner des relevés
« fournisseurs » et comparer avec les factures
enregistrées pour détecter l'omission éventuelle de
certaines factures ;
Sélectionner des bons de réception en attente de
facture et vérifier que les charges à payer correspondante ont
été enregistrées en comptabilité ;
Sélectionner des factures de s'assumer que les bons de
réception, y sont joints ; Sélectionner des demandes
d'avoirs, retrouver les avoirs reçus et les enregistrements
correspondants.
2 Toutes les charges et dettes enregistrées
concernent -elles bien l'entreprise ?
(Réalité des enregistrements)
a) les risques pouvant exister
Il peut s'agir d'enregistrement fictif, d'enregistrement d'une
opération irrégulière ou non autorisée,
d'enregistrement entaché d'irrégularité, etc. Ces risques
peuvent se traduire de la manière
Enregistrement d'achats non effectués (ou de services
non rendus à l'entreprise)
Enregistrement de charges ou de dettes non autorisées
Non détection d'erreurs qui peuvent entacher les
factures
Non détection d'erreurs
b) Exemple de dispositifs de contrôle à
examiner
Procédures de commande : limites et autorisations
correspondantes ;
Rapprochements effectués entre bon de réception
et facture : liste des personnes habilités à signer les bons
de réception ;
Autorisation de paiement des factures ;
Annulation des originaux pour prévenir les
réutilisations éventuelles ;
Contrôles effectués par les différents
services (par la comptabilité en particulier) en ce qui concerne les
qualités facturées, les prix unitaires, les ports et le calcul de
laT. V. A. (apprécier en particulier dans quelle mesure ces
contrôles sont de nature à détecter toutes les erreurs
qu'un fournisseur aurait pu commettre sur sa facture par
référence aux contrats d'achats ou aux termes des
commandes)
Écritures f'imputation retenues pour les comptes de
charges ;
Organisation de la comptabilité
« fournisseurs » ;
Pointage et suivi des comptes «
fournisseurs » ;
Concordance entre la comptabilité
générale (comptes collectifs « Fournisseurs » et la
comptabilité auxiliaire (comptes individuels « Fournisseurs
» ;
Codification des factures reçues ;
Instructions données aux comptables chargés des
imputations en ce qui concerne la
T .V.A non déductible (T.V.A. sur, voiture de tourisme,
cadeaux, etc.) ;
Saisie des éléments de TVA à faire
figurer sur les déclarations des chiffres d'affaires : l'entreprise
travaille - t-elle à partir de la comptabilité (si elle est
terminée avant la date de la déclaration) ou sur des bases extra
- comptables ? Dans ce dernier cas, comment régularise-t-elle les
écarts éventuels ?
Respect des règles fiscales, notamment en
matière de déductibilité de la TVA.
c) Quelques pours s'assurer du bon
fonctionnement :
Sélectionner des factures enregistrées en
comptabilité, s'assurer que les commandes et les bons de
réception correspondants ont été approuvés par les
personnes compétentes ;
Vérifier la réalité de certains achats ou
prestations : contrôle de visu de la marchandise, recherche des
enregistrements sur les fiches de stocks, les fiches de consommations,
etc. ;
Sélectionner des factures et vérifier les
calculs et les imputations.
3 Les charges sont-elles enregistrées dans
le bon exercice ?
(Coupure des enregistrements)
a) les risques pouvant exister
Mauvais rattachement des charges à un bon
exercice (entraînant une surévaluation ou une
sous-évaluation des résultats).
b) Exemples de dispositifs de contrôle à
examiner :
Instructions données à la comptabilité
pour respecter la coupure ;
Suivi des factures reçues ;
Suivi des bons de réception en attente de facture
à la clôture ;
Procédures d'inventaire ;
Mention « avant inventaire » et
« après inventaire » sur les factures ;
Procédures relatives au suivi des ristournes à
recevoir.
b) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
Examiner pour chaque compte de charges : les
dernières (durée à prévoir) factures de l'exercice
et les premières (durée à prévoir) factures de
l'exercice suivant, et vérifier que les périodes auxquelles elles
se rattachent sont correctes.
Au préalable déterminer, selon l'entreprise, les
comptes ou les risques qui peuvent être les plus importants (assurance,
loyer, électricité ou achats, etc.) ;
Prendre les bons de réception correspondant aux
périodes précédant et suivant la clôture de
l'exercice et examiner la coupure ;
Rapprocher les comptes de charges à payer et des
charges payées ou comptabilisées d'avance avec les justificatifs
correspondants ;
Examiner les rabais, ristournes et remises obtenus (ou
à obtenir) des fournisseurs pour l'exercice.
Telles sont les questions essentielles que doivent, à
notre avis, se poser les responsables de l'entreprise pour procéder
à une première analyse de leur contrôle interne en
matière d'achats.
Chapitre II - PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE
(EN MATIERE DE VENTE)
Nous étudierons successivement :
Quels sont les principaux objectifs du contrôle interne
en matière de ventes ;
Quelles sont les questions essentielles à se poser pour
juger le contrôle interne en matière de ventes.
Nous les examinerons pour chacune des phases du processus de
ventes ; à savoir :
- L'acceptation, le traitement et l'exécution de la
commande ;
- La facturation ;
- L'enregistrement des factures ;
- Le suivi des
comptes « clients »
1 Acceptation,traitement et exécution de la
commande.
Le contrôle interne doit garantir que :
Toutes les commandes sont traitées
rapidement, cette pratique permettant d'entretenir de bonnes relations
avec les clients et prévenant les oublis.
L'enregistrement chronologique et quotidien des commandes et
la surveillance constante de exécution constituent à cet
égard une procédure satisfaisante.
Les conditions de la commande sont
acceptables (elles doivent, en effet, être
étudiées avec soin avant d'accepter la commande) : Le prix
offert et les délais de paiement sont - ils acceptables eu égard
à la politique de l'entreprise ? Les marchandises commandées
sont - elles en stock ou peut-on les fabriquer dans un délais
raisonnable ? Où ces marchandises doivent-elles être
livrées et par quel moyen de transport ?
L'approbation des conditions de la commande par un responsable
est le plus souvent nécessaire.
Le client est solvable : la commande
reçue ne doit pas impliquer un dépassement du crédit
maximum qui lui est alloué.
S'il s'agit d'un nouveau client, sa solvabilité doit
être examinée ;
Une fois la commande acceptée, l'exécution en
est prévue : il convient donc d'informer rapidement soit le service
de production, soit le magasin (et/ou le service livraison).
2 Facturation.
Que le système soit manuel ou automatisé, les
procédures de livraison et de facturation doivent donner l'assurance
que :
Les factures sont toutes
correctement et rapidement établies ;
Les quantités livrées ont
été correctement saisies et correspondent aux quantités
commandées ;
Les prix sont correctement
appliqués et les différents rabais ou remises
accordés en fonction de l'examen des contrats passés avec les
clients ;
La facture est arithmétiquement
correcte.
3 Enregistrement des factures.
Le contrôle interne doit garantir l'exhaustivité
de l'enregistrement des factures. Par ailleurs, les erreurs d'enregistrement
doivent pouvoir être détectées par des procédures
adéquates.
Ces objectifs sont généralement atteints, soit
par un système informatique générant directement les
enregistrements, soit par un système manuel comportant les
éléments suivants :
Les factures sont enregistrées
journellement afin d'éviter tout oubli ou retard ;
Les factures sont enregistrées selon leur suite
numérique, ce qui permet d'en vérifier rapidement
l'enregistrement de la totalité, soit par les pointages du journal des
ventes, soit par le pointage d'une liste récapitulative des ventes
journalières ;
Une séparation correcte des
tâches est assurée : les journaux de ventes doivent
être établis, dans la mesure du possible, par une personne ou un
service indépendant de la facturation et surtout de la tenue des comptes
« Clients » et n'ayant pas accès à la
trésorerie ;
Des contrôles et rapprochements
globaux sont effectués.
4 Suivi des comptes clients.
Le contrôle interne doit atteindre les objectifs
suivants :
Assurer la relance des arriérés ;
Permettre la constatation de la dépréciation de
certaines créances.
Cela suppose que soient, notamment, remplies les conditions
suivantes :
L'édition d'une balance par
antériorité de soldes échus permet de
détecter rapidement les arriérés, une procédure de
relance systématique la complétant efficacement ;
Le suivi des comptes «
Clients » est fait par une personne n'ayant pas accès
aux opérations de la trésorerie ;
Les provisions pour dépréciation sont
approuvées par un responsable indépendant du suivi des comptes
« Clients ».
PRINCIPALES QUESTIONS A SE POSER
Elles se regroupent autour de quatre questions
essentielles :
Toutes les opérations sont elles
enregistrées ?
Toutes les opérations enregistrées
correspondent-elles à des faits réels ?
Les ventes sont-elles enregistrées dans le bon
exercice ?
Les comptes « Clients » sont ils suffisamment
provisionnés ?
Nous verrons pour chacune d'elle les risques susceptibles de se
réaliser, l'examen des procédures et l'organisation propre
à chaque entreprise devant permettre de répondre :
Soit non cela ne peut pas se produire,
parce que telle procédure existe... ;
Soit oui cela peut se produire, par ce que ... (pas de
procédures, procédures inadaptée, etc.).
1Toutes les opérations sont-elles
enregistrées (exhaustivité des
enregistrements.
a) Peut-on effectuer des ventes (ou
des prestations de services) sans les facturer ? (Où
peut-il y avoir des sorties de stocks sans facturation ?).
Il faut examiner notamment :
La séparation des taches entre livraison, facturation
et encaissement ; en particulier, si deux de ces tâches sont
cumulées, comment une éventuelle expédition sans
facturation peut-elle être détectée ?
La réglementation de l'accès à
l'entrepôt et aux stocks : plus l'accès en est facile pour
des personnes non autorisées, plus le risque
d' « expédition » sans facturation est
grand,
A la mise en oeuvre par l'entreprise de rapprochements entre
les bons de livraison, les factures et les bons de sortie de stocks ;
L'existence et le contrôle des séquences
numériques sur les factures, bons de sortie et de livraison ;
Le contrôle des commandes et des livraisons
d'urgence ;
Le suivi des livraisons partielles ;
Le contrôle des factures annulées ;
Le contrôle des ventes au comptant.
Une question de même nature est de savoir s'il est
possible d'omettre d'établir un avoir sur retour de
marchandises.
b) Peut-on omettre d'enregistrer des
factures émises ? (Risque notamment de détournement
des correspondants).
Examiner notamment :
La séparation des tâches de facturation et
d'enregistrement,
L'existence de séquences numériques et leur
contrôle par une personne indépendante ;
L'importance des délais d'enregistrement et leur
contrôle ;
L'existence d'un pointage périodique des
comptes ;
La périodicité des balances ;
Tout autre élément de procédures pouvant
entraîner ou supprimer ce risque.
c) Des encaissements sur ventes peuvent-ils ne pas
être enregistrés ?
Examiner notamment :
La séparation entre l'enregistrement des ventes et la
tenue de la trésorerie ;
L'établissement d'une liste des encaissements
reçus par courrier (et les conditions générales
d'ouverture de courrier) et les rapprochements ultérieurs.
2Toutes les opérations enregistrées
correspondent-elles à des faits réels.
(Réalité des
enregistrements).
a) Peut-on facturer des ventes non
effectuées ?
Examiner notamment :
Les documents de base utilisés pour la facturation,
leur mode de ventilation, les rapprochements effectués à
posteriori ;
L'établissement (ou non) des factures avant l'envoi des
marchandises (fonctionnement des procédures de pré
facturation) ;
La procédure de facturation des livraisons.
b) Peut-on facturer des ventes
à des conditions non autorisées ?
Examiner notamment :
L'existence et l'utilisation d'une liste de prix
standard ;
La manière dont sont contrôlés les prix
facturés, les rabais consentis ; les conditions
particulières de paiement. Y a-t-il dans ce domaine une politique bien
définie ?
Y a-t-il dans ce domaine une politique bien
définie ? - quelles sont les autorisations
nécessaires ? etc. ;
Les ventes au personnel ;
Les ventes au comptant ;
Tout autre élément en rapport avec ce risque.
c) Peut-on émettre des avoirs
non justifiés ?
Examiner notamment :
Les autorisations d'émission d'un avoir
(procédure, matérialisation de l'autorisation) ;
Les documents de base utilisés ;
A la pré numérotation des avoirs et le
contrôle de la séquence ;
Les contrôles à posteriori sur les avoirs
enregistrés.
3Les ventes sont-elles enregistrées dans le
bon exercice ?.
(Coupure des
enregistrements).
a) Les ventes enregistrées dans l'exercice sont-elles
des ventes réalisées durant la période ?
b) Des ventes de l'exercice ne sont-elles pas
enregistrées l'exercice suivant ?
c) A-t-on tenu compte de tous les éléments, en
particulier des ristournes à émettre ?
Examiner notamment :
La rapidité de l'enregistrement des ventes (analyse du
décalage entre réalisations et enregistrement des
ventes) ;
Les instructions des données au service comptable pour
respecter la coupure ;
Le contrôle effectué par l'entreprise sur cette
coupure ;
L'enregistrement des ristournes globales correspondant
à l'exercice.
4Les comptes clients sont-ils suffisamment
provisionnés ?(évaluation des soldes)
a) Des ventes sont-elles effectuées à
des clients solvables ?
Examiner notamment :
L'existence et la qualité de la procédure
d'octroi de crédit ;
La documentation servant de base à l'octroi des
crédits (enquêtes bancaires, etc.) ;
La revue périodique des limitations de crédits
accordés aux différents clients ;
La mise à jour d'une « liste
noire » avec blocage éventuel des commandes ;
Le contrôle des commandes d'urgence.
b) Peut-il subsister des arriérés non
détectés ?
Examiner notamment :
L'existence d'une balance d'antériorité des
soldes ;
Le pointage et le suivi systématique des comptes
« clients » et la procédure de relance ;
L'approbation des imputations à pertes et profits des
créances reconnues irrécouvrables.
Telles sont les questions essentielles que doivent,à
notre avis, se poser les responsables de l'entreprise pour procéder
à une première analyse rapide de leur contrôle interne en
matière de ventes.
Chapitre III - PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE
(EN MATIERE DE Trésorerie)
Nous décrirons les objectifs d'un bon contrôle
interne et les principaux éléments qui permettent de les
atteindre.
Outre le fait que la trésorerie doit être
gérée de manière efficace, le contrôle interne sur
la trésorerie et les opérations de trésorerie doit
notamment donner l'assurance que :
- Les paiements sont faits à des fins autorisées
et par un nombre limité de personnes ;
- Les encaissements fonts l'objet d'un suivi (contrôle
des encaissements) ;
- Les actifs liquides sont suffisamment protéges du vol
ou du détournement (protection et conservation des valeurs) ;
- Les opérations de trésorerie sont correctement
enregistrées (enregistrement comptable des opérations de
trésorerie)
1Les paiements sont faits à des fins
autorisées et par un nombre limité de personnes?
La plupart des règlements effectués
habituellement dans une entreprise, le sont aujourd'hui par cheque ou par
traite. Cette pratique s'explique par la commodité que présente
ce mode de paiement, mais aussi par les avantages qu'il offre à
l'entreprise en matière de contrôle. Les fonds bancaires sont par
nature moins accessible que les espèces déposées dans une
caisse. En outre, les mouvements bancaires sont retracés sur des
états tenus par un tiers, la banque, et envoyés
régulièrement à l'entreprise qui peut les
contrôler.
Il en résulte que, si le contrôle interne est
bon,les sorties de caisse ne concernent que les sommes réduites ou
nécessitant une extrême urgence, telles les avances sur frais,
petites fournitures,menus frais de transport. Je note cependant que, dans
certaines entreprises, une part importante des salaires est par la caisse.
a) Paiements par chèques ou
virements
Même si le fait d'effectuer tous les règlements
par cheques offre en soi une sécurité, des procédures
complémentaires de contrôle interne doivent être
prévues Il est important en effet que tous les cheques émis
soient signés uniquement par des personnes autorisées, que soient
prévues des pièces justificatives attestant leur bien
fondé enfin, enfin que leur enregistrement et leur expédition
soient menés rapidement et correctement.
On notera une conception de la fonction de trésorerie
qui apporte sur ce plan des éléments de sécurité
appréciables : fonction de « caissier
(ère) » responsable de la conservation physique des fonds,
fonction de trésorier (ère) responsable de leur gestion
financière. Dans ce cadre, les fonctions comptables sont
rattachées à un poste de contrôleur.
Signatures autorisées :
Les personnes qui disposent de la signature des cheques,
agréées auprès des banques, doivent être
expressément désignées (procès-verbaux du conseil
d'administration, pouvoirs transmis aux banques). Il sera utile de
prévoir soit la nécessité d'une double signature à
partir d'une certaine sommes, soit un montant maximum pour chaque signature
(exemple : X signe les cheques jusqu'à 10.000 f , Y signe les
cheques jusqu'à 100.000 f , X et Y signent conjointement au-delà
de 100.000 f, etc. .) ;
Les signataires ne doivent pas avoir accès à la
préparation et à l'enregistrement des cheques et, lorsque cela
est possible, il est souhaitable qu'ils ne soient pas habilités à
approuver les pièces autorisant un règlement.
Etablissement des chèques ou des ordres
de virement.
Les dispositions suivantes constituent en
général un bon contrôle :
Les cheques présentés aux signataires sont
barrés et établis au nom des bénéficiaires
nommément désignés (donc nom »au
porteur » ou « en blanc ») ;
La responsabilité de leur conservation jusqu'au moment
ou ils sont envoyés à leurs destinataires incombe aux signataires
ou à des personnes en dépendant directement. Ils ne doivent en
aucune circonstance être retournés à la personne qui les a
préparés et il est préconisé de les envoyer le plus
rapidement possible.
Une machine à signer les cheques peut être
utilisée pour économiser le temps
du personnel d'encadrement. Toutefois :
-Elle ne supprime pas l'examen préalable et
l'approbation des documents Justificatifs ;
-Un contrôle de cette machine doit être
(système de verrouillage, indexation du nombre de cheques émis
et comparaison avec le nombre de règlements autorisés,
surveillance des plaques de signature).
Mentionnons aussi l'utilisation de machines de protection des
cheques : les montants des chèques sont portés en relief
pour éviter toute modification inscrit.
Examen et annulation des pièces
justificatives :
Les personnes ne doivent signer les chèques
qu'après avoir vérifié leur bien-fondé,
c'est-à-dire examiné les éléments justificatifs
joints. Ces justificatifs doivent en principe être, soit un simple
original de la facture correspondante si l'approbation par les
différents services responsables des calculs, prix, quantité
livrée et enliassée avec les documents qui portent ces
indications. Dans un cas comme dans l'autre, les signataires doivent refuser
les documents justificatifs qui ne constitueraient pas des originaux ;
Une fois le chèque correspondant aux pièces
justificatives émis, ces pièces doivent être
annulées par une mention de paiement inscrite manuellement ou avec
l'aide d'un tampon.
Par exemple :
Payé le
|
Référence du paiement
|
|
|
Les signataires des chèques, en examinant ces
pièces, peuvent ainsi voir immédiatement si elles ont
déjà fait l'objet d'un règlement ; les doubles
règlements, préjudiciables à l'entreprise à
l'entreprise et son image de marque, sont de la sorte évités.
b) Paiements par caisse
Principe de base.
En matière d'opérations de caisse, un principe
fondamental de contrôle interne est que les encaissements reçus ne
doivent pas être affectés directement au paiement des
dépenses. Son application permet non seulement de réaliser un
meilleur contrôle des décaissements et des encaissements, mais
aussi de stabiliser le fond de caisse à un niveau normal eu égard
aux besoins de l'entreprise
Signatures autorisées.
Les autorisations des dépenses peuvent être le
fait de personnes différentes, selon leur nature ou le service de
l'entreprise concernée. Néanmoins, il est nécessaire de
prévoir
Une organisation stricte d'autorisations qui doivent
être le fait de personnes limitativement désignées.
Par exemple, un plan d'autorisation peut prévoir de la
manière suivante le
Remboursement en espèces des notes de frais
inférieures à un montant donné :
Le magasinier livreurs : autorisation du chef de magasin
ou du directeur de la logistique ;
Représentants : autorisation du directeur
commercial ;
Services administratifs : autorisation du directeur
administratif ;
Directeurs et chefs de services : autorisation de la
direction générale.
Examen et annulation des pièces
justificatives.
Le caissier doit s'assurer que les pièces qui lui sont
présentées afin de justifier la dépense ont
été dûment autorisées, en comparant les signatures y
figurant avec les modèles dont il dispose préalablement ;
Il doit également s'assurer de l'identité du
bénéficiaire, notamment pour les avances, les salaires et les
remboursements de frais ; le bénéficiaire doit
obligatoirement signer un reçu que lui présente le caissier
(ère) et que celui-ci conserve ; ou encore, il faut contresigner
des pièces justificatives lui faisant reconnaître qu'il a bien
reçu les sommes demandées ;
Avant l'enregistrement comptable des dépenses, le
caissier (ère) doit aussi annoter les justificatifs, afin de
prévenir leur réutilisation. Ceci peut être le fait d'une
mention manuscrite telle que « payé par caisse le
....... » Et d'une numérotation. Les pièces sont
ensuite comptabilisées (ou font l'objet préalablement d'un
récapitulatif par période) et classées selon leur suite
numérique, ce qui constitue une défense efficace contre les
risques d'omission ou de double enregistrement ;
Enfin, les chèques du personnel contres espèces
doivent être réglementés .Les avances de caisse non
comptabilisées doivent être interdites pour éviter toute
perte de reçu figurant en fonds de caisse ou tout oubli de
réclamation. Dans ce cas, un comptage de caisse ferait ressortir une
différence injustifiée.
Une technique de contrôle interne efficace pour
contrôler les dépenses est système dit « solde
fixe ».
Son emploi n'est possible que dans le cas ou l'entreprise
gère séparément les fonds correspondants aux recettes et
ceux qui servent à couvrir les dépenses. Le système des
« soldes fixe » consiste à maintenir le fonds de
caisse à un niveau fixe, déterminé par le montant des
dépenses périodiques et courantes de la société
.Les dépenses donnent lieu à l'établissement de
justificatifs. A chaque instant, le solde en caisse ajouté aux
justificatifs de dépenses engagées correspond au montant fixe
précisé auparavant. Le solde en caisse s'épuisant ainsi
progressivement, Le caissier (ère) se réapprovisionne
régulièrement par virement en caisse d'un cheque du montant exact
des dépenses engagées. Les justificatifs sont alors
contrôler, puis annulés pour prévenir leur
réutilisation. En général, le réapprovisionnement
de la caisse fait l'objet d'un compte rendu mensuel.
Ce système permet à la direction de l'entreprise
de s'assurer un contrôle constant des espèces et valeurs
détenues en caisse. Il nécessite cependant que des
vérifications périodiques et inopinées oient faites par un
responsable.
2Les encaissements font l'objet d'un suivi
(Contrôle des encaissements)
De la même manière que les décaissements,
les encaissements peuvent être réalisés en espèces
ou par chèques, les encaissements en espèces concernent
essentiellement les ventes au comptant qui peuvent parfois s'avérer
assez importantes.
a) Les encaissements par chèques
Réception.
Le courrier doit parvenir non décacheté à
un service « réception du courrier » (ou
secrétariat de direction) dont les membres ne doivent en aucun cas avoir
accès à la trésorerie et aux comptes
« clients ». Les chèques doivent être
systématiquement Barrés s'ils ne le sont pas et
complétés si la mention du bénéficiaire n' y figure
pas. Le montant des chèques extraits du courrier peut être
suivi :
Par l'établissement d'une bande de machine
récapitulative ;
Par le listage sur un ou plusieurs registres. Ces registres,
tenus quotidiennement, récapitulent les dates de réception du
chèque, noms du tireur et de l'établissement financier
tiré, montant.
Endos.
Seules les personnes ayant la signature en banque ou les
personnes placées directement sous leur responsabilité (par
exemple celle ayant ouvert le courrier) peuvent être habilitées
à endosser les chèques soit par signature manuscrite, soit
à l'aide d'un tampon.
b) Les encaissements par caisse
Principe de base.
Ce principe est le même que celui énoncé
pour les décaissements : Les recettes de caisse ne doivent pas
être affectées au paiement des dépenses. Son application
permet un contrôle renforcé des différents types de
recettes.
Si on laisse de côté le cas rare et à
proscrire des réceptions d'espèces par courrier, qui doivent
alors être relevés systématiquement et portés
aussitôt en banque, on peut distinguer deux catégories
d'encaissements :
Ceux effectués par des agents de l'entreprise
(livreurs, représentants, etc.) ou par des tiers ;
Ceux provenant des ventes au comptant en usines,
dépôts ou magasins.
Les encaissements effectués par les agents de
l'entreprise ou par des tiers.
Ils représentent des risques assez élevés
et ne doivent donc être utilisés que pour des raisons
précises.
Lorsque les encaissements sont effectués par des
représentants ou des livreurs, la première caractéristique
d'un bon contrôle interne est de prévoir que ces agents se
constituent en équipes de deux personnes lors de la transmission des
fonds. Ceci n'est pas toujours possible et ne présente pas une
sécurité absolue. D'où la nécessité d'un
dispositif supplémentaire qui consiste généralement
à centraliser soit sur des registres, soit sur des carnets à
souche, les sommes que chaque agent est chargé d'encaisser au cours de
sa tournées, les noms des clients concernés et la date des
opérations. Le carnet à souche peut être constitué
de bons avec double pré numérotés afin qu'ils ne soient ni
déchirés ni égarés. Ces bons sont
détachés du carnet et confiés aux représentants
à leur départ. L'un des exemplaires sert de reçu au
client, l'autre par celui-ci, doit être remis directement au caissier
avec le fonds perçus. On peut alors annuler d'une manière
quelconque les talons des carnets et conserver les bons remis comme
justificatifs des recettes de caisse. A tout instant donc, les talons non
annulés correspondent aux encaissements non encore entrés en
caisse
Lorsque les encaissements sont faits par des tiers, la
procédure à suivre est de lister préalablement les
expéditions en notant les dates, nom des clients et montants à
percevoir afin de pouvoir les comparer avec les encaissements
réalisés et la liste justificative qui les accompagne.
Les ventes au comptant.
L'entreprise doit d'abord s'assurer qu'elle possède un
contrôle de toutes les recettes au comptant. A cet effet, Il faut
recenser les différents points de ventes (dépôts, usines,
magasins). Lors de la récupération des fonds, elle peut alors
s'assurer, par Comparaison avec le recensement primitivement effectué,
que toutes les recettes ont été centralisées à la
caisse principale et remise en banque.
Les contrôles à prévoir porteront ensuite
sur les deux phases constitutives d'une vente au comptant, c'est-à-dire,
d'une part, la livraison de la marchandise et le paiement du client à la
caisse du lieu d'émission , d'autre part, le suivi comptable de
l'opération et le transfert des fonds
La vente est enregistrée en général sur
une caisse enregistreuse et une pièce justificative (un ticket) est
nécessaire pour obtenir la livraison des marchandises. Souvent donc les
opérations de ventes, d'encaissement des fonds et d'enregistrement sont
le fait d'une seule et même personne.
Lorsque c'est possible, l'amélioration du
contrôle interne passe par l'introduction d'une seconde personne et la
dissociation de la vente des autres fonctions. Tel est le cas de certains
magasins ou la remise du bien est faites par une personne contre
récépissé du paiement effectué à une
caisse.
L'efficacité du contrôle interne est
également liée au fonctionnement de la caisse enregistreuse.
Mais ces éléments servent surtout à
opérer les vérifications ultérieures sur le montant des
fonds reçus et leur enregistrement comptable.
Tous les fonds (espèces ou chèques) doivent
être remis rapidement au caissier (ère) principal. Le vendeur doit
aussi envoyer ses fonds à la fin de chaque journée, sous
déduction éventuelle d'un montant fixe autorisé par la
direction et destiné à assurer son « fonds de
roulement » (et qui devra être justifié par des
pièces comptables). Une personne de services comptables n'ayant pas
accès à la trésorerie compare alors le total de la bande
d'enregistrement relative aux transactions de la journée avec les sommes
reçues par le caissier (ère) et avec le bordereau de remise en
banque (compte tenu du fonds fixe de roulement).
Toute différence, au-delà d'un seuil de
tolérance fixé, doit faire immédiatement l'objet
d'investigations et éventuellement d'un rapport à une personne.
Les ventes au comptant peuvent être établies au
moyen d'autres matériels que les caisses enregistreuses, soit
manuellement par des formulaires en liasses dont un exemplaire reste dans
l'appareil, à l'abri de toute modification, soit en utilisant des moyens
informatiques, la facture étant alors imprimée par le vendeur et
contrôlée dans ses mentions par l'ordinateur. Le paiement est
alors effectué à une caisse centrale au vu d'un double de cette
facture.
3Protection et conservation des valeurs.
Outre les protections dans le cadre d'une assurance-vie, il
convient de mentionner les points suivants :
a) Garde et conservation des carnets de
chèques.
Les carnets de chèques non utilisés ou en
service doivent être conservés en lieu sûr (coffre fort)
sous la seule responsabilité de la personne chargée de leur
préparation. Un contrôle peut en être fait
inopinément par la direction. A cet égard, un registre des
formules de chèques existants peut être utilisé.
Si possible, les chèques sont établis dans
l'ordre de leur suite numérique. Les chèques utilisés et
terminés sont gardés plusieurs années, afin de conserver
ainsi une des traces du paiement. Les chèques annulés doivent
être conservés après avoir été
détériorés pour prévenir leur réutilisation.
Une pratique courante est d'accrocher le numéro du chèque,
après l'avoir découpé, au talon du chéquier.
b) Dépôt rapide des chèques et des
espèces en banque.
Des instructions internes doivent prévoir une remise en
banque aussi rapide que possible des espèces et des chèques. Il
s'agit généralement d'une remise journalière.
Cette disposition permet de limiter le montant des fonds en
« transit » et les risques afférents de perte ou de
fraude ; elle constitue également pour l'entreprise un gain de
trésorerie et une réduction d'agios à payer. Un bon
contrôle interne sur les opérations de recettes en banque implique
que les personnes qui assurent le dépôt en banque des
chèques et l'enregistrement des mouvements passés au compte
« Clients » soient indépendantes.
Le suivi de l'entreprise ne s'arrête pas au moment ou la
remise en banque est effectuée. Il convient de contrôler les
écritures de crédit passées par la banque dans les jours
qui suivent le dépôt et de vérifier, pour un certain nombre
de remises, les bordereaux de remises, les avis de crédit et les
relevés correspondants ainsi que les dates de valeur servant à
calculer les agios.
Remarque :
Le dépôt rapide sur un compte bancaire des
chèques et des espèces reçues peut poser souvent un
problème technique : avant d'être déposés en
banque les chèques et les espèces reçus doivent en effet
être enregistrés en comptabilité sue les journaux de
trésorerie et imputés aux comptes clients concernés. Ceci
peut nécessiter un certain temps.
On mentionnera :
La possibilité de remettre les chèques à
la banque dès leur arrivée dans l'entreprise, mais en prenant le
soin de faire parvenir à la comptabilité la lettre
d'accompagnement ou tout autre document ;
La possibilité (en accord avec les banques)
d'aménager les bordereaux de remise dont les doubles peuvent être
utilisés par les différents services de l'entreprise (pour
imputer les règlements sur les comptes « clients »,
pour mouvementer la banque, etc.).
c) Tenue et conservation des valeurs en
caisse.
Les fonds et valeurs doivent inclure non seulement les
espèces, mais également, sous réserve des besoins propres
à chaque service, les timbres fiscaux, les timbres postes, les avances
(permanentes ou non) et éventuellement les tickets restaurant.
Si l'entreprise dispose d'une ou plusieurs caisses
disséminées en plusieurs endroits différents, chacune doit
être placée sous la responsabilité d'une seule
personne : Le caissier (ère).
Celui-ci pourra avoir accès à d'autres fonds, ni
participer de quelque manière que ce soit à l'approbation des
justificatifs de règlement, à leur autorisation et leur envoi.
Les fonds et ces valeurs doivent être placés dans
un lieu sûr et non accessible à tous. La caisse est
généralement constituée par un coffre, fermé tous
les soirs. Seul celui-ci, et quelques personnes limitativement choisies au sein
de la direction, en connaîtront la combinaison.
4Enregistrement comptable des opérations de
trésorerie et leur suivi.
a) Séparation des taches et
supervision.
Les journaux de trésorerie doivent être
établis par un service ou une personne n'ayant pas accès aux
comptes « clients » ou
« fournisseurs », à l'établissement et
à la signature des chèques, ainsi qu'à l'ouverture du
courrier et au dépôt des fonds en banque. Cette
distinction entre les fonctions de caissier (ère) (ou trésorier
(ère)) et de tenue des journaux de trésorerie est fondamentale.
En l'absence de cette distinction, les possibilités de fraude
s'avèrent nombreuses. Lorsque cette séparation des
taches ne peut être obtenue (cas de la petite entreprise), il est
nécessaire de prévoir des contrôles complémentaires.
Par ailleurs, les personnes responsables de
l'établissement des journaux de trésorerie ne doivent pas
établir seules les rapprochements bancaires. Toutefois, lorsque le
service comptable dispose d'effectifs restreints (petite
société), cette duplication des tâches peut être
admise à condition que les rapprochements bancaires soient
vérifiés régulièrement par une autre personne de la
comptabilité générale qui y appose alors son visa. La
séparation des tâches est donc dans ce cas accompagnée ou
suppléé par une supervision.
b) Contrôle des enregistrements.
Les contrôles comportent
généralement :
L'enregistrement des chèques émis selon une
suite numérique. En pointant les journaux de trésorerie et,
éventuellement, en les comparant avec les talons des chéquiers ou
les listes récapitulant les chèques émis (pour
identification des chèques annulés), il est alors possible de
vérifier que tous les chèques ont été
enregistrés ;
L'utilisation d'un journal différent, d'une part pour
chaque compte bancaire et pour chacune des caisses, d'autre part, pour chacune
des devises qui constituent l'encaisse. Pour la tenue des comptes bancaires en
devises, mentionnons les possibilités suivantes :
Le compte « Banque de devises » enregistre
les opérations en francs sur la base du cours du jour. A la fin de
l'exercice, le solde en devises est évalué au dernier cours
officiel à la date du bilan et une différence de change est
éventuellement constatée,
Le compte « Banque devises » enregistre
les opérations en francs sur la base d'un cours fixe ; les
différences constatées faisant l'objet d'une inscription au
compte « Différences de change » ;
Une comptabilité pluri monétaire est
utilisée, elle consiste à tenir autant de comptabilités
distinctes qu'il y a de monnaies différentes à enregistrer. Les
relations entre les comptabilités en monnaies différentes sont
assurées par des comptes de liaison fonctionnant de la même
manière que les comptes de liaison dans la comptabilité des
succursales ou des établissements multiples ;
Une comptabilisation rapide des enregistrements : les
chèques doivent être comptabilisés dès leur
émission et les sommes reçues dès leur réception,
ceci afin d'éviter tout oubli ou retard.
Le système de comptabilisation prévoir en
général l'enregistrement simultané des mouvements de
trésorerie sur les journaux afférents sur les comptes de
produits, charges, clients ou fournisseurs.
c) Les rapprochements bancaires.
Les soldes des comptes de banque doivent être
régulièrement rapprochés des montants apparaissant sur les
relevés bancaires, afin de détecter les erreurs
éventuellement commises par la banque ou l'entreprise.
Les soldes des comptes de banque et ceux figurant sur les
relevés ne sont en effet pratiquement jamais identiques, car un certain
nombre d'opérations peuvent ne pas avoir été
enregistrées provisoirement (soit en banque, soit dans les comptes).
Les réconciliations bancaires jouent un rôle
fondamental dans le contrôle interne. Elles ne sont pleinement efficaces
qu'à certaines conditions que nous récapitulerons en fonction des
développements précédents :
Leur établissement doit être
régulier ; une fois par mois semble être un minimum
communément pratiqué ;
L'employé responsable ne doit avoir aucun accès
à la réception et à la manipulation des chèques
émis ou reçus ou d'espèces. Les relevés bancaires
(celui de fin de mois) doivent lui parvenir directement de la banque pour
éviter que des modifications quelconques y soient
apportées ;
Si l'employé responsable passe également les
écritures sur les journaux de trésorerie, les rapprochements
doivent être vérifiés et supervisés par une personne
indépendante ;
La procédure de réconciliation comprend non
seulement une récapitulation des éléments en suspends mais
également une vérification de l'authenticité de ces
éléments.
d) Les vérifications de caisse.
Elles nécessitent un inventaire physique
périodique (non suffisant à lui seul) pouvant s'effectuer
à deux niveaux :
Chaque caissier (ère) ajuste quotidiennement ses
comptes en espèces détenues en caisse, ou selon une
périodicité acceptable eu égard aux mouvements
enregistrés. C'est donc une tâche qui lui incombe tout
particulièrement et qui lui permet de justifier « à la
demande » le solde figurant sur ses livres ;
Les caisses font l'objet de vérifications de
vérifications inopinées de la part de responsables de
l'entreprise n'ayant pas accès aux opérations d'encaissement ou
de décaissement des espèces. La première tâche de
ces personnes est de recenser les différents lieux d'existence de
caisses physiques. Les vérifications doivent être
opérées à intervalles irréguliers afin
d'éviter qu'un contrôle routinier effectué à des
dates fixes ne lui fasse perdre toute son efficacité. Un rapport sur ces
vérifications est établi à l'intention d'un responsable,
par exemple le chef comptable.
e) Synthèse sur les fonctions qui,
idéalement, doivent être accomplies par différentes
personnes.
Il s'agit principalement des fonctions suivantes :
Ecritures de comptabilité générale,
Ecritures de comptabilité auxiliaire
(comptes « clients » et « effets à
recevoir »),
Gestion des opérations de ventes,
Réception des encaissements,
Dépôt en banque des recettes,
Relevé des caisses enregistreuses,
Préparation des chèques,
Signature et envoi des chèques,
Etablissement des rapprochements de banque.
PRINCIPALES QUESTIONS A SE POSER
Elles se regroupent autour de deux questions
essentielles :
Tous les paiements et encaissements ont-ils été
enregistrés (exhaustivité des enregistrements) ?
Les paiements et les recettes enregistrés
correspondent-ils à la réalité (réalité des
enregistrements) ?
1 Tous les paiements et encaissements ont-ils
été enregistrés. (Exhaustivité
des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister :
Omission dans l'enregistrement de paiements
effectués ?
Elle peut provenir de deux facteurs :
- Un paiement est effectué sans qu'il y ait
établissement de pièce justificative, celle-ci servant de base
à la comptabilisation ;
- Un paiement est effectué avec une pièce
justificative, mais celle-ci n'est comptabilisée.
Omission dans l'enregistrement des recettes (erreur ou
fraude).
b) Exemples de dispositifs à
examiner :
Procédures de mise en
paiement :
- Existence d'une pièce justificative dûment
signée par un responsable pour toute mise en paiement ;
- Désignation des personnes pouvant autoriser ces mises
en paiement, ces personnes devant être connues du caissier (ère)
et du signataire des chèques ;
- Conservation en lieu sûr des carnets de chèques
et des avoirs en caisse ;
- Etablissement de chèques barrés ;
- Existence de procédures spéciales en cas de
paiements exceptionnels (par exemple : procédure d'avances au
personnel).
Contrôle des enregistrements sur les livres de
trésorerie :
- Contrôle réciproque (on ne peut tenir les
livres de trésorerie et être chargé soit de l'ouverture du
courrier, soit de la tenue des comptes débiteurs et créditeurs
« clients notamment », soit de la signature des
chèques) ;
- Pré numérotation des pièces
justificatives ;
- Contrôle arithmétique des écritures
à partir des pièces justificatives (liste de recettes, bordereau
de remises, etc.) ;
- Emission des chèques en suite
numérique ;
- Supervision à intervalle régulier des journaux
de trésorerie par une personne indépendante : rapprochement
avec les relevés de banque et avec les comptes.
Suivi des comptes :
- Réconciliation bancaire mensuelle, supervision du
rapprochement, suivi des éléments en suspens ;
- Inventaires de caisse (inventaires réguliers et
inventaires inopinés) ;
Identification de la recette :
- Distinction entre recette et dépenses ;
- Listage des recettes arrivées par voie postale avant
remise au caissier (ère) ou à la banque ;
- Supervision par un responsable indépendant de la
remise des fonds ;
- Procédure pour les recettes recueillies par des
tiers;
- Ventilation des recettes par l'entreprise ;
- Contrôle mis en place pour les recettes ayant un
caractère particulier (cantine, magasin pour personnel,
règlements reçus pour des créances amorties, etc.).
Protection physique de recettes :
- Rapidité de la remise en caisse ;
- Fréquence et rapidité des remises en
banque ;
- Protection des avoirs au sein de l'entreprise (coffre-fort,
accès réglementé à l a caisse, etc.) ;
- Barrement des chèques à l'ouverture du
courrier et éventuellement désignation du
bénéficiaire.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
Concernant les paiements:
- Parti des enregistrements sur les relevé bancaires et
vérifier l'enregistrement en comptabilité des paiements ;
- Partir des rapprochements bancaires et examiner
systématiquement les paiements qui figurent en rapprochement pour
s'assurer de leur bon enregistrement sur la base de la pièce
justificative ;
- Vérifier que les chèques annulés ne
peuvent être réutilisés (numéro
découpé et agrafé au talon) ;
- Sélectionner des pièces justificatives de
paiement et rechercher leur enregistrement ;
- Demander auprès du greffe du tribunal de commerce des
protêts.
Concernant les recettes:
- A partir des relevés bancaires, s'assurer que les
recettes en banque figurent en comptabilité ;
- A partir des enregistrements extracomptables des recettes
(relevés au courrier, tournées des livreurs, dossiers
détenus dans divers services, etc.) vérifier l'enregistrement en
comptabilité ;
- Contrôler les marges pour s'assurer que les ventes au
comptant sont bien enregistrées.
2 Les paiements et les recettes enregistrés
correspondent-ils à la réalité ?
(Réalité des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister :
Enregistrement de paiements non
autorisés.
Ce risque comporte deux aspects :
- Ou bien il s'agit de paiements effectués sans
autorisation qui correspondent soit à un paiement que la direction
entendait n'effectuer que plus tard, soit à un paiement
déjà effectué (ou qui le sera de nouveau plus tard avec
autorisation) avec les risques de double règlement qui s'y
attache ;
- Ou bien il s'agit de paiements fictifs qui se traduisent par
un détournement de fonds.
Enregistrement de recettes fictives.
b) Exemples de dispositifs à
examiner :
Nature et établissement des pièces
justificatives:
- Procédure d'autorisation des paiements et de saisie
des encaissements ;
- Création de pièces autorisant les
dépenses (formulaire spécial, signature nécessaire, mode
de transmission et possibilité d'altération du
document) ;
- Identification des encaissements dès leur
réception (le document de saisie peut-il être
altéré ?) ;
- Pièces justificatives autorisant les dépenses
(sont-elles rendues inutilisables après usage ?).
Contrôle sur les pièces justificatives
:
- Contrôle et rapprochement des écritures
passées sur les livres de trésorerie ;
- Suivi des comptes (réconciliation bancaire et
inventaire de caisse) pour détecter les erreurs éventuelles.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
Confirmation de l'autorisation des
paiements :
A partir des relevés bancaire et des journaux de
trésorerie :
- Retrouver la pièce justificative ;
- Vérifier qu'elle est signée par une
personne habilitée à autoriser le paiement ;
- Contrôler le montant, la date du
paiement ;
- Vérifier que la pièce justificative a
été annulée (par exemple au moyen d'un
tampon) ;
- Vérifier la contrepartie dans un compte
créditeur ou débiteur.
Recherches des recettes fictives :
- Effectuer des recoupements (audit analytique) ;
- Partir de la comptabilité et examiner l'encaissement
effectif des sommes dans les relevés bancaires ;
- Partir des rapprochements bancaires et examiner
systématiquement les recettes figurant aux rapprochements (sommes non
enregistrées par la banque et comptabilisées par
l'entreprise).
Chapitre IV - PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE
(EN MATIERE DE CHARGES DE PERSONNEL)
Nous rappellerons que le contrôle interne
comprend :
Des éléments de base relatifs à
l'organisation, au personnel et à la documentation de
l'entreprise ;
Des contrôles de base sur les
opérations ;
Des contrôles sur les exécutants (contrôles
hiérarchiques, autocontrôles et audit interne)
Nous décrirons les objectifs d'un bon contrôle
interne et les principaux éléments qui permettent de les
atteindre en matière de charges de personnel.
Le contrôle interne sur les opérations relatives
au personnel doit notamment donner l'assurance que :
- Les employés sont régulièrement
embauchés et font toujours partie du personnel ;
- Le personnel est payé conformément aux
décisions de la direction ;
- L'entreprise s'acquitte normalement des charges
sociales ;
- L'entreprise s'acquitte normalement des impôts sur les
salaires.
Ces points seront repris après avoir mentionné
les services intervenants.
1Les fonctions ou services intervenants.
Un bon contrôle interne suppose
généralement les services ou fonctions suivants :
Embauche et suivi du personnel. Ce service a la
charge de la gestion administrative des dossiers du personnel. En relation avec
les autres services de l'entreprise, il procède au recrutement,
participe aux évaluations des postes, aux promotions ;
Saisie des temps. Lorsque les salaires sont
payés sur la base d'heures travaillées (et non de montants fixes
mensuels) , la saisie des temps s'avère nécessaire. Elle peut
être effectuée soit à l'aide de relevés d'heures
établis par les intéressés et vérifiés par
les contremaîtres, soit à l'aide d'une horloge pointeuse. La
responsabilité de cette fonction peut être confiée au
responsable des prix de revient qui utilise les informations ainsi
recueillies.
Etablissement de la paie. Elle est faite
à partir des relevés d'heures mentionnés ci-dessus ou sur
des bases mensuelles. Les opérations relatives au calcul des charges
sociales y sont généralement rattachées.
Enregistrement de la paie. Cette fonction
est généralement prise en charge directement par le service
comptable.
Paiement des salaires. Il est
effectué par le service « Trésorerie » sur la
base des autorisations de paiement.
B2Les
employés sont régulièrement embauchés et font
toujours partie du personnel de l'entreprise.
Le contrôle interne sur les rémunérations
doit débuter dès le moment ou un nouvel employé est
engagé. LIOGRAPHIE
a) La qualité du personnel est un des
éléments essentiels du bon fonctionnement de l'entreprise. Il est
donc nécessaire que la procédure d'embauche soit
définie afin que la personne recrutée corresponde au profil
nécessaire.
Cette procédure doit comprendre notamment :
-La définition du besoin (demande d'embauche
émanant des services) ;
- L'acceptation écrite par une personne responsable de la
décision de recrutement ;
- La méthode de sélection (entretiens, tests,
analyses graphologiques) ;
- La désignation de la personne responsable de
décision finale d'embauche selon la nature du poste proposé.
c) Toute décision d'embauche doit faire
l'objet d'une autorisation écrite de la part de personnes
responsables.
Outre la direction du personnel, pourront intervenir :
- La direction générale, pour les cadres
supérieurs et agents de maîtrise ;
- Les directeurs d'usine pour les ouvriers ;
- Les directeurs de département pour les employés
devant travailler dans leurs services.
Le niveau de décision dépend à la fois de la
structure et de l'organisation de l'entreprise (en particulier de son
degré de centralisation et du niveau des fonctions que l'on envisage de
confier au nouvel employé). Quoiqu'il en soit, des instructions
écrites doivent être formulées à cet égard,
dans le cadre propre à chaque entreprise.
c) L'avis de décision d'embauche doit
être obligatoirement adressé au service de la paie par le
responsable indépendant qui l'a approuvé.
Cet avis doit contenir un certain nombre de mentions utiles,
telles que : la date prévue d'embauche ; les noms,
prénoms et adresse de l'employé ; les bases de
rémunération ; la qualification et donc la nature du
régime applicable (par exemple : retraite des cadres).
d) Chaque embauche doit donner lieu à la
création d'un dossier individuel comprenant tous les
renseignements nécessaires sur le salarié : date
d'engagement, montant de la rémunération fixée, lettre ou
contrat d'engagement, évolution des rémunérations,
exemplaire de la signature du salarié.
L'utilité d'un tel dossier est double :
-D'une part, il constitue un dossier de recensement et de gestion
du personnel ;
-D'autre part, il permet d'assurer un contrôle
indépendant et périodique des éléments de
préparation de la paie.
Des comparaisons par sondage entre les éléments de
la paie et ce fichier doivent être régulièrement
effectuées par un responsable n'intervenant pas dans l'autorisation, la
préparation et le règlement de la paie.
Toutes modifications des conditions de rémunération
des membres du personnel ou tous mouvements enregistrés (arrivée
ou départ) doivent être communiqués en temps utile, par
écrit et sous signature d'un responsable, d'une part au service du
personnel, d'autre part au service de la paie pour annotation des dossiers
correspondant.
Il s'agit notamment :
-Des augmentations générales et
individuelles ;
-Des retenues exceptionnelles à opérer sur
rémunérations autres que les cotisations normales, tels les
avances, prêts et acomptes sur salaire ;
-Des arrêts temporaires de travail (maladie, congés
de maternité, etc.) ou les cas de démission ou de
licenciement.
3Le personnel est payé conformément aux
décisions de la direction.
La direction de l'entreprise doit avoir l'assurance que,
conformément à ses décisions, la paie est
contrôlée. Ceci implique :
-Un suivi des temps travailles ;
-L'application des bases autorisées et le contrôle
de la préparation de la paie ;
-L'approbation par un responsable des éléments de
paie.
a) Le suivi des temps
Lorsque les employés sont
payés sur des bases mensuelles, le problème du
suivi des temps ne se pose pratiquement pas, sauf en ce qui concerne les
absences et les heures supplémentaires.
Lorsque les employés sont
payés sur d'autres bases (heures travaillées,
pièces produites, pièces produites, etc.) des procédures
doivent être mises en place pour déterminer le nombre d'heures ou
d'unités de production sur la base desquelles l'employé sera
rémunéré.
Dans ce cas, certaines règles doivent alors être
prévues :
-Les fonctions de comptabilisation des temps, de
vérification du calcul des relevés et de préparation de la
paie doivent être rigoureusement séparées ;
-Il est préférable, dans la mesure du possible, que
l'enregistrement des temps de présence ou de travail soit
effectué selon des moyens mécaniques ou automatiques, excluant
ainsi les aléas d'erreurs humaines et de fraudes
éventuelles ;
-Les relevés d'heures, hebdomadaires ou mensuels, doivent
être établis par des contremaîtres ou agents de
maîtrise dûment habilités ou par une personne des
services « paie » ou « Personnel »
n'ayant pas accès au calcul et à la préparation des paies.
Dans certains cas, ces relevés peuvent être effectués
directement par les employés et faire l'objet d'une approbation
(signature sur le relevé par exemple) de la part des contremaîtres
ou des chefs d'équipe.
Il peut s'avérer également possible ou souhaitable
de mettre en place des documents de procédures de recoupement des heures
travaillées ou d'utiliser ceux existant (émis en vue par exemple
de la détermination des prix de revient des produits fabriqués
par l'entreprise ; il en est ainsi notamment des bons de travail).
En ce qui concerne les salariés payés au nombre
d'unités produites, les contrôles peuvent être basés
sur la comparaison des relevés de travail aux pièces quotidiennes
ou hebdomadaires (établis et approuvés selon les mêmes
modalités que les relevés de temps) avec le montant de
pièces totalement achevées et entrées en magasin au titre
de chaque ordre de fabrication.
En ce qui concerne l'enregistrement, l'autorisation et le
contrôle des heures supplémentaires, il est
nécessaire que l'entreprise définisse :
-Sur quelle base les heures supplémentaires sont
payées ;
-Qui autorise ces heures et leur paiement (cette personne doit
être indépendante des
services « personnel » ou
« paie ») ;
-Comment cette autorisation doit être
matérialisée. Il est à noter que le contrôle des
heures supplémentaires effectivement réalisées doit
pouvoir s'effectuer selon les mêmes modalités que le
contrôle des horaires normaux de travail (exemple : horloge
pointeuse).
Le règlement intérieur de l'entreprise a
généralement prévu les heures d'ouverture et de fermeture
des locaux et la durée du travail.
Les horaires devant respecter la réglementation du travail
et les conventions collectives, ils constituent en eux-mêmes un excellent
contrôle de la base de calcul des rémunérations et des
limites à ne pas franchir.
En ce qui concerne l'enregistrement et le contrôle
des absences, le problème ne se pose pas pour les personnes
rémunérées au temps passé ou aux unités
produites, la prise en compte de leur temps de travail effectif traduisant
automatiquement, par exemple, leurs absences. En revanche, les
rémunérations dues au personnel payé à la semaine
ou au mois subissent généralement des retenues du fait d'absence.
Dans ce cas, différentes procédures peuvent être
utilisées afin de les relever : soit que les employés
utilisent des cartons de pointage (ceux-ci sont nécessaires en cas
d'horaire variable afin de s'assurer de leur présence durant le temps
minimum requis), soit qu'ils paraphent personnellement et quotidiennement une
feuille attestant leur présence ; soit enfin que le chef de
service signale les absences au service du personnel. On mentionnera
également la nécessité d'un suivi des vacances prises, des
jours fériés et des jours de congés spéciaux
accordés.
En cas d'accident de travail ou de maladie, une
information écrite doit être transmise au service responsable du
calcul de la paie, indiquant le nom de la personne, la date de prise d'effet de
l'absence et la date prévue de retour.
Enfin en ce qui concerne les congés payés,
la tenue de fiches individuelles par
salarié, récapitulant les droits annuels aux
congés acquis par chacun d'entre eux ainsi que les
dates de vacances effectives et prévisionnelles, permet d'assurer un
contrôle satisfaisant.
b) L'application des bases autorisées et le
contrôle de la préparation de la paie
Une personne ou un service n'ayant pas d'autres fonctions en
matière de paie doit être responsable de la préparation de
tous les documents relatifs à la paie et effectuer les calculs
nécessaires. Le chiffre final de paie est calculé en fonction des
heures travaillées réelles ou du nombre de pièces
réalisées, à partir de taux unitaires approuvés.
Les déductions pour cotisations aux organismes de
sécurité sociale, de retraites et d'assurance-chômage
doivent être calculées en veillant à respecter les
prescriptions légales (bases et taux d'imposition, plafond de
rémunération) ; il convient donc que le service ou la
personne responsable de ces calculs soit régulièrement et
rapidement informé des modifications affectant ces données et
leur date d'application. Les autres déductions doivent l'être en
fonction des autorisations ou éléments communiqués
(avances, acomptes, prêts) figurant au dossier de chaque
employé.
Un bon contrôle interne implique qu'un contrôle des
calculs relatifs à la paie soit effectué périodiquement
par un responsable comptable, administratif ou financier de l'entreprise.
c) L'approbation par un responsable des
éléments de paie.
Il est utile que les journaux de paie soient visés par les
responsables des services intéressés, qui ne participent pas
à la préparation de la paie, afin de s'assurer de la
conformité de ceux-ci avec l'effectif réel et avec les conditions
de rémunération fixées.
Il doit en être de même, à notre avis, si la
paie est informatisée (notamment, il est particulièrement
important de prévenir tout risque d'introduction de salarié
fictif lorsque le service « paie » a un contact direct avec
le service « informatique »).
d) Le paiement des
rémunérations.
Le paiement par virement bancaire présent de nombreux
avantages, mais il n'est pas toujours possible.
Lorsque certains salaires sont payés par cheques, ceux-ci
doivent être établis par une personne indépendante du
service « paie » à l'aide des bulletins de
paie. En aucun cas, les chèques signés (ou les enveloppes
contenant les espèces) ne doivent être renvoyés au service
de la paie pour qu'il en fasse directement la remise aux employés. De
même, il est à éviter de remettre les enveloppes aux
contremaîtres ou aux chefs d'équipe, une telle procédure
comportant un risque de constitution d'effectifs fictifs. Il est donc
souhaitable qu'une personne n'ayant aucune autre responsabilité dans le
domaine de la paie soit désignée pour effectuer la
distribution.
La liste des rémunérations non
réclamées doit faire l'objet périodiquement d'un examen
par le service comptable ou par les auditeurs internes.
4L'entreprise s'acquitte normalement des charges
sociales.
La comptabilité (ou service de paie ou le service du
personnel) doit être organisée pour connaître : la
liste des déclarations à effectuer (CGRAE ou CNPS, etc.) ;
les délais de paiement ; le taux à appliquer aux
salaires.
Les éléments de base du contrôle interne sont
à cet égard essentiellement la compétence du personnel et
la supervision par un responsable du respect des conditions propres à
l'établissement des déclarations (forme, délais, taux,
etc.)
5L'entreprise s'acquitte normalement des impôts assis
sur les salaires.
Ce sont principalement : la taxe sur le traitement des
salaires (ITS) ; la taxe d'apprentissage ; la participation des
employeurs à la formation professionnelle continue (FDFP) ;
contribution nationale à la reconstruction (CNR).
On mentionnera également :
Que la taxe professionnelle est assise en partie sur les
salaires ;
Que certaines taxes sont ; parfois temporairement,
instituées pour des motifs propres à la Nation (par par exemple
taxe pour la contribution nationale de reconstruction, cause de guerre.)
PRINCIPALES QUESTIONS A SE POSER
Elles se regroupent autour de trois questions
essentielles :
Toutes les charges et dettes de personnel ont-elles
été enregistrées ?
Toutes les charges et dettes enregistrées
concernent-elles bien l'entreprise ?
Les charges de personnel sont-elles enregistrées dans le
bon exercice ?
Nous verrons pour chacune d'elles les risques susceptibles de se
réaliser, l'examen des procédures de l'organisation propre
à chaque entreprise devant permettre de répondre :
- Soit non cela ne peut pas se produire, parce
que telle procédure existe ;
- Soit oui cela peut se produire, parce que pas
de procédures, procédure inadaptée, etc.
1Toutes les charges et dettes de personnel sont-elles
enregistrées ?
(Exhaustivité des
enregistrements)
a) Les risques pouvant exister
Non enregistrement de salaires et / ou de
rémunérations dues au personnel.
Non enregistrement des charges sociales sur les
rémunérations du personnel.
Ce dernier risque est particulièrement grave car il peut
entraîner le non-paiement de charges sociales et par suite des
pénalités.
Mentionnons également que le non-paiement de charges
sociales peut, dans certains cas particuliers, être assimilé
à une cessation des paiements. Il peut en résulter des risques
spécifiques sur la continuité de l'entreprise ou des obligations
de signaler la situation anormale (déclaration de cessation de
paiements)
b) Exemples de dispositifs à
examiner :
- Conditions de comptabilisation des
rémunérations ;
- Prise en compte de tous les éléments des contrats
(en particulier : primes, indemnités) ;
- Procédure de constitution des charges à payer en
fin d'exercice pour les frais de personnel ;
- Liaisons entre les services du personnel, de la paie et de la
comptabilité ;
- Procédure d'établissement des déclarations
suivie pour s'assurer qu'aucune n'est oubliée et que le
dépôt en est effectué en temps utile ;
- Procédure d'information du service
« comptabilité » pour les charges sociales à
enregistrer, provisionner et payer.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
- Sélectionner les dossiers de personnel et s'assurer que
toutes les rémunérations prévues sont
enregistrées ;
- Sélectionner certains avantages accordés au
personnel (primes, indemnités, etc.) et s'assurer qu'ils sont
enregistrés en temps utile :
- Vérifier pour plusieurs mois l'enregistrement effectif
des charges sociales.
2Toutes les charges et dettes
enregistrées concernent-elles bien l'entreprise ?
(Réalité des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister
Paiement de personnel fictif ;
Paiement de salaires pour des travaux non
effectués ;
Paiement de salaires à des conditions non
autorisées ;
Erreur dans le calcul ou l'enregistrement de la paie.
b) Exemples de dispositifs à
examiner :
- Séparation des taches entre l'embauche,
l'établissement de la paie, l'enregistrement des charges, le paiement et
l'enregistrement des opérations de trésorerie ;
- Rotation du personnel dans le service de paie ;
- Existence de dossiers individuels et de lettres d'engagement ou
de contrats comprenant les rémunérations
autorisées ;
- Notification systématique au service
« paie » des engagements et des licenciements ;
- Contrôle des salaires non
réclamés ;
- Contrôle sur les différents lieux ou les paies
sont effectuées ;
- Rapprochements avec les paies des mois
précédents ;
- Procédures de contrôle des effectifs ;
- Impression des noms sur les journaux de paie et contrôles
effectués avec les dossiers ;
- Conditions de paiement de la paie (signature des chèques
ou virements, comparaison de la liste des chèques et virements avec le
journal de paie et rapprochements de banque par des personnes
indépendantes de la paie ;
- Procédure d'octroi de primes ;
- Suivi des heures supplémentaire ;
- Suivi des absences ;
- Contrôle des commissions ;
- Procédure retenue pour les déductions à
opérer ;
- Contrôles sur les paies au service
« paie » ;
- Contrôles éventuels par les chefs de service avant
distribution de la paie ;
- Vérification des paies avec les informations
détenues au service du personnel.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
- Sélectionner des personnes figurant sur les listes de
paie mensuelle (ou hebdomadaires) et se faire confirmer par un responsable la
présence effective de chacune des personnes choisies ; la cas
échéant, utiliser des moyens de recoupement divers pour
contrôler l'existence de ces personnes (relevés d'effectifs,
signature éventuelle des reçus de paie, etc.) ;
- Assister à la remise de la paie ;
- Sélectionner, à partir d'informations
détenues dans certains services, des personnes ayant quitté
l'entreprise et vérifier qu'elles ne figurent plus sur les listes de
paie mensuelles ;
- Contrôler la concordance entre la date de départ
des employés et la date portée sur le dernier bulletin de
paie ;
- Contrôler les temps enregistrés avec les
relevés d'horloge, les temps standards, les contrats, les absences et
les vacances ;
- Contrôler les heures supplémentaires payées
avec les relevés d'horloge et les autorisations
nécessaires ;
- Contrôler les salaires à la pièce avec les
approbations des contremaîtres ;
- Rapprocher les commissions payées et les ventes
effectuées ;
- Sélectionner des dossiers de personnel et
vérifier que toutes les autorisations de modifications y figurent pour
justifier le dernier salaire apparaissant sur la liste de paie ;
- Relever les conditions de salaire figurant dans certains
dossiers et les faire certifier par les personnes compétentes (chef de
service, directeur, etc.) ;
- Contrôler des fiches de paie, vérifier ou refaire
les calculs concernant : la rémunération brute à
partir du contrat ; les heures supplémentaires ; les
primes ; les déductions (taux, base, plafond, CNPS, etc.) ;
les totaux et sous totaux ;
- Contrôler le récapitulatif des paies : selon
leur importance, vérifier soit quelques pages et le
récapitulatif, soit l'ensemble ;
- Contrôler les reports des journaux de paie ;
- Contrôler l'enregistrement comptable avec le
récapitulatif des journaux de paie.
Remarque : Les
rémunérations des dirigeants doivent faire l'objet d'une
autorisation par le conseil d'administration.
3La coupure des charges est-elle faite
correctement? (Coupure des enregistrements)
Les travaux effectués (examen théorique et
pratique) pour obtenir l'assurance que toutes les charges et dettes de
personnel ont bien été enregistrées (exhaustivité
des enregistrements) sont normalement suffisants pour obtenir l'assurance que
la coupure des enregistrements est correcte.
Toutefois, une assurance complémentaire peut
être obtenue par la recherche de dettes salariales non
enregistrées.
A cet égard, de manière usuelle, la
procédure la plus importante pour leur recherche consiste en un examen
des opérations enregistrées après la fin de l'exercice. En
effet, tout passif sera finalement transcrit dans les comptes soit par un
paiement, soit par tout autre moyen. Les journaux de trésorerie, les
journaux de paie ainsi que les pièces justificatives de l'exercice
suivant constitueront la base des recherches.
De manière complémentaire, une relecture
rapide des contrats importants du personnel et des litiges en cours avec le
personnel est susceptible de détecter des engagements auraient
déjà dû être comptabilisés.
Chapitre V - PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE
(EN MATIERE D'IMMOBILISATIONS)
Pour les principales opérations afférentes aux
immobilisations, les objectifs essentiels du contrôle interne sont les
suivants :
- Assurer le contrôle des opérations
d'investissement : celles-ci doivent être financièrement
bonnes et être régulièrement approuvées ;
- Assurer et vérifier la bonne conservation physique des
investissements au sein de l'entreprise ;
- Assurer le contrôle des opérations de
désinvestissement : les sorties d'immobilisations de l'actif
doivent être motivées et justifiées et
régulièrement approuvées ;
- Prévoir, sur chaque immobilisation, une information
individuelle qui soit suffisante pour son suivi comptable et les
décisions de gestion.
1Acquisition ou amélioration des
immobilisations.
Le montant des dépenses d'investissement envisagées
ou envisageables est le plus souvent bien supérieur aux fonds
disponibles dans l'entreprise ou susceptibles d'être mis à sa
disposition.
Dès lors, il est nécessaire que l'ensemble des
dépenses projetées fasse l'objet d'un examen
général permettant une sélection raisonnable des
dépenses à consentir.
Cet examen comprend :
-L'établissement d'une liste des investissements
possibles ;
-La détermination d'une enveloppe destinée à
l'investissement ;
-L' analyse de la rentabilité ou de l'utilité des
investissements prévus : ainsi un projet apparemment moins rentable
qu'un autre peut toutefois être retenu au vu de considérations
à long terme ;
-Une sélection des projets dans le cadre d'un budget
d'investissements ;
-L'autorisation de la dépense en fonction du budget
préalablement défini ; cette autorisation peut être
déléguée à des niveaux de responsabilités
différents. Ainsi, le budget d'investissement du service transport peut
comprendre soit une enveloppe globale de x milliers de francs, à charge
pour le chef de service d'en définir une affectation optimale, soit le
détail complet des investissements à effectuer (par exemple, 1
camion marque x, 1 camionnette marque y ) ; dans ce dernier cas, le chef
de service intervient seulement pour lancer la demande d'investissement
à la date souhaitée.
Il est souhaitable qu'il y ait une
homogénéité entre le classement comptable- immobilisation
ou charges- et le budget d'investissement.
2Maintenance et protection des immobilisations.
Les immobilisations constituent généralement une
grande partie du patrimoine de l'entreprise. Il est donc important que
l'entreprise se prémunisse contre les risques qui peuvent menacer leur
existence physique. Le plus souvent, les mesures qui devraient être
prises dans ce domaine sont :
-La mise en oeuvre d'inventaires physiques
périodiques, qui permettent d'identifier les pertes ou vols,
les destructions, etc., et de prendre éventuellement les mesures de
protections nécessaires. Des inventaires physiques périodiques
constituent l'un des éléments les plus importants du
contrôle interne ;
-L'existence d'un service chargé de la
« maintenance » des immobilisation, cette mesure
concerne particulièrement les entreprises de production qui utilisent
tout un parc de machines dont le fonctionnement et l'entretien doivent
être assurés. A cet égard, un système d'ordre de
travaux de production ou d'entretien peut être mis en place ;
-Une ASSURANCE suffisante des immobilisations contre les
principaux sinistres
3Opérations de désinvestissement et de mise
au rebut.
Au même titre que l'acquisition ou l'amélioration
d'une immobilisation, les opérations de cession, de mise au rebut et de
destruction doivent faire l'objet d'un processus de décision qui se
fonde sur des considérations à caractère
opérationnel. D'une part, il convient que toute sortie d'actif soit
contrôlée, afin d'éviter soit des cessions dans de
mauvaises conditions, soit la destruction ou la mise au rebut de
matériel pouvant encore servir, en pratique, toutes les sorties d'actif
doivent être autorisées par une personne non responsable de
l'immobilisation concernée. D'autre part, une bonne gestion suppose que
l'entreprise se sépare des immobilisations dont la possession ne
présent pas ou ne présent plus d'intérêt pour
l'entreprise ; l'ensemble des immobilisations doit donc faire
régulièrement l'objet d'un examen en ce sens par un
responsable.
4Suivi des immobilisations.
Etant donné l'importance des valeurs concernées, il
s'agit normalement d'un suivi individuel, seul capable de fournir les
éléments nécessaires à une comptabilisation
correcte des opérations et à une gestion efficace.
Le suivi comptable des immobilisations peut être
effectué par un système (manuel ou informatique) de fiches
donnant notamment pour chaque bien :
-La description (nature, numéro de série) ;
-La date d'installation ;
-La date de mise en service ;
-Le lieu ;
-Le compte concerné.
-Les renseignements comptables (factures, valeurs hors taxes,
T.V.A. récupérée, taux d'amortissement, etc.) ;
-Les valeurs d'expertise ;
-Le montant des amortissements pratiqués chaque
année ;
-Les conditions de cession en cas de sortie du
patrimoine ;
-Eventuellement, les dépense de réparation et
d'entretien engagée.
Le classement peut être fait ou par nature (compte 20 par
exemple) ou par fonction (production par exemple), les installations complexes
étant regroupées.
Il ne suffit pas que les fiches individuelles existent. Il faut
que les informations qu'elles recueillent parviennent au service comptable
chargé du suivi des immobilisations ; ce
Service n'ayant pas a priori de compétences techniques, a
besoin d'informations détaillées.
Ainsi, à l'occasion de toute acquisition, il importe que,
des approbation de la facture d'achat, parviennent à la
comptabilité des renseignements sur :
-La nature du bien et sa localisation,
-Sa durée de vie probable (nécessaire pour
déterminer la durée d'amortissement).
Dans certains cas, des travaux successifs peuvent se rattacher
à une même immobilisation. Il est alors utile d'avoir prévu
dans le cadre du budget d'investissement un numéro spécifique par
projet, chaque facture reçue concernant ce projet faisant l'objet d'une
référence précise à ce numéro. De la
même manière, il convient que la comptabilité soit
systématiquement informée lorsqu'une machine est
démontée, déplacée ou détruite.
Rappelons enfin que l'entreprise met normalement en oeuvre des
inventaires physiques périodiques. Ceux-ci peuvent être utilement
complétés par des expertises destinées à
apprécier soit des valeurs d'assurance, soit des valeurs
d'utilisation.
5Informations et contrôle de l'information.
a) Statistiques et rapports à la
direction
Outre les éléments de suivi de budgets, mentionnons
que des analyses pourront être utiles pour la direction en ce qui
concerne notamment :
-Les nouvelles machines apparues sur le marché et pouvant
présenter un intérêt pour
l'entreprise,
-L'état physique des éléments d'actif,
-Les dépenses par service (entretien, réparation,
amélioration, etc.),
-Les résultat de cession des élément d'actif
(plus ou moins-values),
-Des estimations de valeur des biens de l'entreprise (rapport
d'expertise, etc.).
b) Audite interne
Parmi les préoccupations de ce service, citons
notamment :
-L'inventaire physique des immobilisations (contrôle
périodique et instructions données à
cet égard) ;
-La politique de maintenance, la politique d'amortissement, le
respect de la distinction
entre charges et immobilisations :
-L'appréciation des assurances afférentes aux biens
immobilisés.
PRINCIPALES QUESTIONS A SE POSER
Elles se regroupent autour de trois questions
essentielles :
-Tous les mouvements concernant les immobilisations
ont-ils été traduits dans les
Comptes (exhaustivité des
enregistrements) ?
-Les mouvements enregistrés correspondent-ils
à la réalité (réalité des
enregistrements) ?
-Les comptes d'immobilisations sont-ils correctement
évalués (évaluation des soldes) ?
Nous verrons pour chacune d'elles les risques susceptibles de se
réaliser, l'examen des procédures de l'organisation propre
à chaque entreprise devant permettre de répondre :
-Soit non cela ne peut pas se produire,
parce que telle procédure existe ;
-Soit oui cela peut se produire, parce
que (pas de procédure, procédure inadaptée,
etc.)
1Tous les mouvements concernant les immobilisations
ont-ils été traduits dans les comptes ?
(Exhaustivité des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister :
- Non enregistrement de nouvelles acquisitions d'immobilisations
(acquisitions, constructions, améliorations).
- Non enregistrement de sorties d'immobilisations (cession,
destructions, mises au rebut).
b) Exemples de dispositifs de contrôle à
examiner :
Procédures de contrôle des
dépenses d'investissement :
- Existence d'un budget,
- Existence d'une procédure spéciale pour
acquisitions d'immobilisations,
- Approbation des investissements d'exploitation à un
niveau suffisamment élevé de la hiérarchie,
- Nécessité d'une autorisation pour le
dépassement du budget,
- Suivi de la mise en oeuvre du budget par la direction,
- Homogénéité de la procédure
d'autorisation dans la société,
- Contrôle des fonds alloués pour chaque
catégorie d'immobilisations.
Qualité des informations dont dispose la
comptabilité :
- Existence d'un suivi individuel de chaque immobilisation,
- Procédure de réception des immobilisations
(conditions de prise en charge par l'entreprise),
- Manière dont le service comptable est informé des
opérations concernant les immobilisations (quand est-il averti, comment,
etc.),
- Existence d'un registre des immobilisations rapprochées
avec la situation physique à intervalles réguliers
(inventaires),
- Existence d'une procédure d'autorisation par une
personne non responsable de l'immobilisation, quel que soit le motif pour
lequel l'immobilisation est sortie de l'actif,
- Existence de rapports sur les cessions et sur les mises au
rebut,
- Existence d'un inventaire physique, périodicité
(en fin d'année ou tournant), rapprochement effectué avec le
registre des immobilisations tenu par la comptabilité.
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
- Sondages des comptes de charges dans lesquels peuvent avoir
été enregistrées des immobilisations (notamment entretien
et réparations) : sélectionner les factures d'un montant
élevé pour apprécier si ces biens ne devraient pas faire
l'objet d'une inscription en immobilisation,
- Comparer l'inventaire physique avec les comptes
d'immobilisations (dans les deux sens),
- Sélectionner des biens figurant en comptabilité
et s'assurer de leur existence physique.
2Les mouvements enregistrés
correspondent-ils à la réalité
(réalité des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister :
- Enregistrement des charges d'exploitation dans les
immobilisations et autres erreurs d'enregistrement.
- Enregistrement de biens dont l'entreprise n'est pas
propriétaire.
- Enregistrement d'opérations portant sur des biens dont
l'acquisition ou la cession n'a pas été autorisée.
b) Exemples de dispositifs de contrôle à
examiner :
- Nature et qualité des informations parvenant à la
comptabilité au sujet des opérations concernant les
immobilisations ;
- Instructions données aux services comptables de
comptabilisation dans la société ;
- Formalisation et homogénéité des
procédures de comptabilisation dans la société ;
- Délai d'enregistrement des pièces de
base ;
- Procédure de comptabilisation des travaux
effectués par l'entreprise pour elle-même ;
- Formalisation des procédures d'acquisition et de cession
des biens (autorisations) ;
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
- Apprécier si les sommes portées en
immobilisations ne correspondent pas à des charges ;
- Contrôler que la valeur d'origine est
déterminées correctement (problème des frais
accessoires) ;
- Sur des acquisitions sélectionnées,
vérifier que les services comptables ont correctement suivi et
identifié l'acquisition (enregistrement hors taxe, nature, durée
d'amortissement, date de mise en service) ;
- Sur des cessions sélectionnées, vérifier
le calcul de la valeur résiduelle et des amortissements de l'exercice,
le calcul de la plus-value ou moins-value ;
- Pour les acquisitions, vérifier que la dépense
était prévue, que les autorisations nécessaires ont
été obtenues (visa du responsable sur la facture), que le montant
dépensé correspond au crédit alloué ou, s'il est
supérieur, que le dépassement à été
autorisé ;
- Pour les cessions ou les destructions, vérifier que
l'opération a été autorisée (visa sur la
pièce justificative) et que l'opération est conforme à la
politique de la société.
3Les comptes d'immobilisations sont-ils correctement
évalués ?
a) Les risques pouvant exister :
- Dépréciation (comptable) erronée des
immobilisations.
Une évaluation non sincère des immobilisations en
fin d'exercice résulte généralement :
- D'une mauvaise protection des immobilisations,
- De l'insuffisance de l'information servant de base à la
constatation des dépréciations.
Cette évaluation doit être effectuée dans la
perspective de la constatation de la continuité de l'exploitation.
b) Exemples de dispositifs de contrôle à
examiner :
Protection des
immobilisations :
- Organisation hiérarchique,
- Emplacement et surveillance des immobilisations,
- Existence d'un service de maintenance,
- Constatation périodique de l'état réel des
immobilisations,
- Existence d'une couverture d'assurance suffisante.
Informations servant de base à la constatation
des amortissements et des dépréciations :
- Existence d'un fichier d'immobilisations,
- Inventaire périodique,
- Examen des décisions de désinvestissement,
- Etude des plans de charge des machines,
- Expertise technique pour déterminer la valeur
d'utilisation,
- Etablissement et autorisation d'une liste des taux
d'amortissement à pratiquer, matérialisation de cette
autorisation (avis des services techniques),
- Transmission et enregistrement à la comptabilité
de la dépréciation anormale éventuellement
supportée par une immobilisation,
- Problème des matériels non utilisés,
- Tableaux de calcul des dépréciations,
immobilisation par immobilisation.
Politique suivie en matière
d'amortissement :
- Les taux retenus sont-ils suffisants ou excessifs (sur le plan
comptable et sur le plan fiscal) ? Dresser à cet égard un
tableau récapitulatif,
- Les taux ont-ils été modifiés par rapport
à l'exercice précédent ? se faite communiquer un
tableau comparatif,
- La règle de l'amortissement prorata temporis est-elle
respectée ?
- Le taux dégressif n'est-il appliqué qu'aux biens
y donnant droit sur le plan fiscal ?
c) Quelques tests pour s'assurer du bon
fonctionnement :
- Examiner les rapports du service chargé de la
maintenance ;
- Vérifier l'application des normes prévues (pose
de cadenas sur certaines machines, accès réglementé pour
certains locaux, etc.) ;
- Sélectionner les fiches d'immobilisations,
vérifier que ces fiches comportent tous les renseignements prévus
(date d'entrée et éventuellement de sortie, durée
d'amortissement et taux, etc.) ;
- Vérifier sur la base de rapports de maintenance que les
éventuelles dépréciations exceptionnelles signalées
ont été portées sur la fiche d'immobilisation ;
- Sélectionner les fiches au niveau du service
« entretien » relatant les conditions d'intervention et le
suivi des machines.
CONCLUSION
Au terme de notre réflexions, sur la mise en place
d'un dispositif de contrôle interne, au sein d'une entreprise, nous
avions proposer des principaux objectifs du contrôle interne en
matière d'achats, de ventes, de stocks, de trésorerie, de charges
de personnel, des immobilisations, des principales questions à se poser,
qui renferment les risques pouvant exister, les exemples de dispositifs
à examiner, et quelques tests pour s'assurer du bon fonctionnement, nous
pouvons dire que le contrôle interne étant l'ensembles des mesures
mises en place pour la maîtrise d'une entreprise est de nos jours
très indispensable , mais constat nous est donné de voire que
certains chefs d'entreprises restent méconnaissant de cet outil de
gestion.
Au regard de cet état de fait, notre projet de mise en
place d'un dispositif référentiel en matière de
contrôle interne restera un guide d'application pour toutes
entreprises.
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DE MATIERES
DEDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
INTRODUCTION..... .........7
Première Partie :PROCESSUS DE PILOTAGE ET
CONCOURANT ....7
1- Processus de pilotage de l'organisation comptable et
financier....................................11
2- Processus concourant à l'établissement
de l'informations comptable et financière publiée.21
Deuxième partie : METHODOLOGIE DU CONTROLE
INTERNE .. .................39
Chapitre I:PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE D'ACHATS 40
Chapitre II PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE DE EN MATIERE DE VENTES 52
Chapitre III : PRINCIPAUX OBJECTIFS DU
CONTROLE INTERNE EN MATIERE DE
TRESORERIE..................................................................................................60
Chapitre IV: PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE DE CHARGES DE
PERSONNEL...............................................................................79
Chapitre V: PRINCIPAUX OBJECTIFS DU CONTROLE
INTERNE EN MATIERE
D'IMMOBILISATIONS.......................................................................................89
CONCLUSION...................................................................................................98
ANNEXE
..........................................................................................................99
BIBLIOGRAPHIE et
WEBOGRAPHIE..................................................................100
TABLE DE
MATIERES........................................................................................101
|
|
1. VENTES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMPORTANCE
|
1-1 Ventes
|
|
|
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
|
|
|
|
|
fait
|
à faire
|
|
· Chaque facturation est autorisée avant sa
production;
|
|
|
|
· la facture du client est vérifiée :
montant,
|
|
|
|
données techniques, délai de facturation,
comparaison avec la
|
|
|
|
soumission fournie;
|
|
|
|
|
|
|
· l'autorisation de crédit est obtenue avant la
production;
|
|
|
|
· les factures sont prénumérotées,
la séquence
|
|
|
|
contrôlée et la comparaison avec le listing des
clients est
|
|
|
|
effectuée;
|
|
|
|
|
|
|
|
· les factures de vente sont
prénumérotées et la séquence
|
|
|
|
contrôlée;
|
|
|
|
|
|
|
|
· unefacturation hors de l'ordinaire est
|
|
|
|
autorisée et suit le même cheminement qu'une
vente
|
|
|
|
régulière;
|
|
|
|
|
|
|
|
· le dossier d'une mauvaise créance est
analysé par une
|
|
|
|
personne responsable;
|
|
|
|
|
|
· un contrôle sur l'autorisation des taux de vente
et des prix des
|
|
|
|
produits est exercé.
|
|
|
|
|
|
|
1.2 Recettes
|
|
|
|
|
|
|
· Tous les chèques du courrier sont
déposés intégralement tous
|
|
|
|
les jours;
|
|
|
|
|
|
|
|
· tous les chèques sont endossés «
pour dépôt seulement »;
|
|
|
|
· la conciliation détaillée des comptes
clients majeurs est
|
|
|
|
effectuée.
|
|
|
|
|
|
|
|
1.3 Escomptes et crédits
|
|
|
|
|
|
· Tout escompte ou crédit est autorisé
avant d'être accordé;
|
|
|
|
· toute radiation de solde de compte est
autorisée;
|
|
|
|
· toute demande d'ajustement de compte reçu du
client est
|
|
|
|
autorisée;
|
|
|
|
|
|
|
|
1.4 Conciliation comptable
|
|
|
|
|
|
· La conciliation de l'auxiliaire des comptes clients
avec le
|
|
|
|
grand-livre est faite;
|
|
|
|
|
|
|
· la conciliation bancaire est effectuée par une
personne
|
|
|
|
indépendante.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N.B. : Répartition des
tâches
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes
sont accomplies par des personnes différentes :
|
autorisation de transaction, comptabilisation,
livraison de marchandise, vérification de facture,
envoi
|
d'états de comptes, garde de l'argent,
encaissement de dépôts.
|
|
|
|
|
|
2. ACHATS
|
|
IMPORTANCE
|
|
|
|
|
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
2.1 Achats
|
|
|
|
fait
|
à faire
|
|
· La conciliation du bon de commande, du bon de
réception de
|
|
|
|
marchandise et de la facture du fournisseur est faite;
|
|
|
|
· pour toute facture reçue, il y a un bon de
commande autorisé;
|
|
|
|
· tous les achats, pour fins de production ou autre,
sont
|
|
|
|
préalablement autorisés;
|
|
|
|
|
|
· les bons de commande sont
prénumérotés et la séquence
|
|
|
|
contrôlée;
|
|
|
|
|
|
|
|
· les bons de réception sont datés et
signés par un préposé
|
|
|
|
dûment qualifié;
|
|
|
|
|
|
|
· la conciliation des factures avec l'état de
compte du
|
|
|
|
fournisseur est effectuée;
|
|
|
|
|
|
· les achats de production sont tous distribués
dans les
|
|
|
|
produits ou commande et inscrits à l'inventaire;
|
|
|
|
· un budget d'exploitation est approuvé et toute
dépense non
|
|
|
|
budgétée requiert une autorisation avant d'y donner
suite.
|
|
|
|
2.2 Déboursés
|
|
|
|
|
|
|
· Tout paiement est appuyé d'une facture
originale et des
|
|
|
|
autres pièces justificatives;
|
|
|
|
|
|
· une personne responsable fait le suivi des ententes
|
|
|
|
particulières avec des fournisseurs : date de paiement,
|
|
|
|
escompte de volume, mode de paiement;
|
|
|
|
|
· tout paiement est préalablement autorisé
et le chèque signé
|
|
|
|
par une personne responsable;
|
|
|
|
|
|
· les chèques sont
prénumérotés et la séquence
contrôlée.
|
|
|
|
2.3 Escomptes et crédits
|
|
|
|
|
|
· Une marchandise retournée est
contrôlée jusqu'à la réception
|
|
|
|
d'une note de crédit du fournisseur;
|
|
|
|
|
· les conditions et les inscriptions des escomptes sur
achats
|
|
|
|
sont vérifiées.
|
|
|
|
|
|
|
2.4 Conciliation comptable
|
|
|
|
|
|
· La conciliation des états de compte des
fournisseurs avec le
|
|
|
|
grand-livre auxiliaire est réalisée;
|
|
|
|
|
|
· la conciliation de l'auxiliaire des comptes
fournisseurs avec le
|
|
|
|
grand-livre est faite;
|
|
|
|
|
|
|
· la conciliation bancaire est effectuée par une
personne
|
|
|
|
indépendante.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N.B. : Répartition des
tâches
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes
sont accomplies par des personnes différentes :
|
autorisation des achats, réception de
marchandise, conciliation de facture, paiement,
comptabilisation.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3. SALAIRES
|
|
IMPORTANCE
|
|
|
|
|
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
3.1 Salaires
|
|
|
|
fait
|
à faire
|
|
· Toute modification sur les données de base des
employés est
|
|
|
|
autorisée;
|
|
|
|
|
|
|
|
· tout changement de salaire brut ou taux horaire est
autorisé;
|
|
|
|
· la conciliation des heures travaillées et
payées est faite;
|
|
|
|
· les dossiers du personnel sont à jour;
|
|
|
|
|
· la corroboration entre les chèques de paye, les
dossiers du
|
|
|
|
personnel et les endossements des chèques est
réalisée;
|
|
|
|
· il existe un compte de banque distinct pour les
salaires de
|
|
|
|
tous les employés;
|
|
|
|
|
|
|
· la distribution des chèques de paye est
assurée par une
|
|
|
|
personne responsable et un contrôle particulier est
exercé
|
|
|
|
pour les chèques des employés absents;
|
|
|
|
|
· le dossier et les conditions d'emploi d'un nouvel
employé sont
|
|
|
|
autorisés avant d'être intégrés au
système;
|
|
|
|
|
· les heures supplémentaires et autres
règlements spéciaux
|
|
|
|
sont autorisés avant d'être payés;
|
|
|
|
|
|
· il y a conformité entre la paye nette et le
total des chèques
|
|
|
|
individuels;
|
|
|
|
|
|
|
· les chèques sont
prénumérotés et la séquence
contrôlée;
|
|
|
|
· les déductions à la source sont en
conformité avec les
|
|
|
|
régimes gouvernementaux et les avantages sociaux de
|
|
|
|
l'entreprise;
|
|
|
|
|
|
|
· les autres formes de rémunération
(commissions, bonis) sont
|
|
|
|
contrôlées en fonction des politiques internes
autorisées;
|
|
|
|
· si la paye est produite à l'extérieur,
un contrôle rigoureux des
|
|
|
|
communications ainsi qu'une conciliation des résultats
sont
|
|
|
|
réalisés sous la surveillance d'une personne
responsable.
|
|
|
|
3.2 Conciliation comptable
|
|
|
|
|
|
· La conciliation du compte de banque-salaires est
faite;
|
|
|
|
· la conciliation des records de gains individuels avec
postes
|
|
|
|
de salaires au grand-livre est exécutée.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N.B. : Répartition des
tâches
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes
sont accomplies par des personnes différentes
|
: calcul du temps, calcul de la paye brute,
autorisation de payer, autorisation des heures
|
|
supplémentaires, comptabilisation,
distribution des chèques de salaires.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4. STOCKS
|
|
IMPORTANCE
|
|
|
|
|
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
4.1 Stocks
|
|
|
|
fait
|
à faire
|
|
· Les marchandises sont remisées dans des
endroits
|
|
|
|
convenables, sécuritaires et contrôlées;
|
|
|
|
|
· la couverture d'assurances feu et vol est
suffisante;
|
|
|
|
· des marchandises en consignation chez un tiers, ou
|
|
|
|
appartenant à un tiers, sont contrôlées
séparément;
|
|
|
|
· le décompte physique se fait
périodiquement, mais au moins
|
|
|
|
annuellement;
|
|
|
|
|
|
|
· une comparaison entre l'inventaire physique et le
registre
|
|
|
|
permanent est faite;
|
|
|
|
|
|
|
· les ajustements provenant d'écarts sont
acceptés par une
|
|
|
|
personne responsable, avant d'être inscrits;
|
|
|
|
|
· un inventaire physique est établi par une
personne différente
|
|
|
|
du magasinier;
|
|
|
|
|
|
|
· les entrées de stocks suivies d'un bon de
réception et les
|
|
|
|
sorties de stocks suivies d'un bon de réquisition
identifiant la
|
|
|
|
date, la commande, le lot, le projet sont faites;
|
|
|
|
· il y a conformité (type, quantité,
dimension, état matériel)
|
|
|
|
entre la réception de la marchandise et son inscription
au
|
|
|
|
registre;
|
|
|
|
|
|
|
|
· les marchandises et produits majeurs sont
conciliés souvent
|
|
|
|
entre l'inventaire physique et le registre permanent;
|
|
|
|
· la fiabilité du système d'imputation de
la main-d'oeuvre directe
|
|
|
|
aux produits en cours est démontrée;
|
|
|
|
|
· une comparaison de la main-d'oeuvre directe
estimée ou
|
|
|
|
standard avec la main-d'oeuvre directe réelle est
établie;
|
|
|
|
· un rapport sur les rebuts est rédigé
avant l'autorisation
|
|
|
|
d'aliénation;
|
|
|
|
|
|
|
· la pertinence des principes comptables utilisés
pour
|
|
|
|
l'évaluation des stocks est constatée.
|
|
|
|
|
4.2 Conciliation comptable
|
|
|
|
|
|
· L'inventaire physique est dûment compilé,
évalué et
|
|
|
|
enregistré au grand-livre;
|
|
|
|
|
|
· la conciliation de l'inventaire physique avec le
registre
|
|
|
|
auxiliaire des stocks et la répartition entre
matière première,
|
|
|
|
produits en cours, produits finis est effectuée.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N.B. : Répartition des
tâches
|
|
|
|
|
|
|
|
|