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L'exploitation forestiere et le developpement des forest communautaires au cameroun. une action collective pour la protection de la biodiversite( Télécharger le fichier original )par parfait thierry mbous institut universitaire d'etudes du developpement - Diplome d'etudes approfondies 2002 |
IIX- ConclusionAprès la chute du prix de cacao et la diminution des réserves pétrolières, l'économie du Cameroun reste encore basée largement sur l'exploitation forestière et, continuera à le faire. Mais ceci n'est pas une action durable car une grande partie de ces ressources biologiques sont male gérée, et ne peut être longtemps soutenue aux taux d'exploitation actuels ; un mouvement dans la direction d'un état durable est essentiel. Comme remarque, la législation forestière au Cameroun mise en vigueur n'est pas satisfaite car elle entraîne une exploitation non-durable des ressources naturelles malgré son application. Cette nouvelle loi forestière camerounaise a-t-elle vingt ans de retard ? C'est la question que Karsenty Alain aborde et mentionne que : « Sa mise en oeuvre chaotique le laisserait croire, au vu des développements inattendus autour des forêts communautaires et de la fiscalité forestière locale, et de 1 'enlisement des procédures de délimitation du domaine forestier de L 'Etat entravant la réalisation des plans d'aménagement forestiers. Les réformateurs forestiers n'ont pas prévu les recompositions partielles du champ politique qui ont affecté la société camerounaise à la faveur de différentes opportunités ou évènements sociaux : La décentralisation a accru les marges de manoeuvres des élites provinciales et dix années d'ajustement structurel ont modifié la composition sociologique des villages, avec le retour de jeunes adultes et de compressés de l'administration très active au niveau local »1°4 . Pour mieux améliorer ce patrimoine, Il faudrait que les programmes de conservation de la biodiversité s'étendent au- delà des parcs nationaux et des zones protégées. Une amélioration de l'aménagement des forêts à tous les niveaux, que ce soit au niveau national, provincial ou local, est vivement recommandée comme étant une action importante menant à la conservation de la biodiversité de manière plus rentable et, dans l'avenir, « le Cameroun devrait maintenir sa politique d'incitation à l'exportation de produits transformés. Les mesures fiscales adoptées à cet effet ( taxation uniforme à 30% de la valeur mercuriale des exportations de grumes ; 104 KARSENTY, Alain ,Vers la fin de l'état forestier ? Appropriation des espaces et partages de la rente forestière au Cameroun.Politique Africaine. ,1999,p.147. suppression des droits de sortie sur les bois débités et même de certaines taxes d'abattage en cas de transformation) ont été renforcées en 1985, à tel point qu'aujourd'hui la fiscalité sur le bois rapporte au pays entre 3 et 4 fois le budget alloué aux Eaux-et-forêts »105 L'implication des élites locales serait encore plus rentable car « la décentralisation institutionnelle a permis le renforcement d'élites provinciales directement intéressées par l'exploitation des ressources forestière ou tout au moins par la possibilité d'en contrôler les conditions d'accès. La possibilité qu'ont les services provinciaux du MINEF ( Ministère camerounais de l'environnement et des forêts ), de délivrer certains permis d'exploitation comme les permis de récupération censés concerner des parcelles déjà exploitées, à rapprocher les intérêts des services forestiers locaux, des exploitants, des maires et des élites villageoises, favorisant une recomposition du champ politique en dehors des grands centres urbains »106. L'exploitation forestière au Cameroun devrait inclure des mesures à plus longs termes, plutôt que de constituer des pertes d'espèces végétales et animales. Pour mieux contrôler le taux de pertes de biodiversité et augmenter la production, les techniques de conservation des forêts étrangères doivent s'adapter au contexte camerounais afin de compléter les techniques traditionnelles. De nouvelles combinaisons de méthodes traditionnelles et modernes peuvent être sensibles à la conservation des forêts, tout en fournissant des niveaux adéquats de participation durable. Cependant, ce processus ne peut réussir qu'avec la participation des populations locales qui doivent avoir des voix et doivent faire partie du processus de développement dans la mise en oeuvre de ces nouveaux systèmes. Il est à noter que les forêts communautaires ne constituent pas simplement une nouvelle forme d'exploitation du bois. Et le cadre juridique montre clairement que les forêts communautaires sont mises en place pour permettre aux 105 BUTTOUD.G , Les produits forestières dans l'économie Africaine.,France,1989,p. 259. 106 KARSENTY, Alain , Vers la fin de l'état forestier ? Appropriation des espaces et partages de la rente forestière au Cameroun.Politique Africaine. ,1999p.150. populations locales de s'impliquer dans la gestion des ressources forestières à longs termes afin de promouvoir le bien être de toutes les couches sociales. Une pression importante s'exerce sur les écosystèmes du Cameroun, il est donc important de prendre des mesures crédibles pour améliorer les stratégies de conservation afin de mieux gérer les forêts. Le maintien d'écosystèmes sains, productifs, et variés permettra au Cameroun de relever les défis des prochaines décennies dans le cadre du développement durable. 9-DURRIEU de MADRON luc ,FORNI Eric et al., Le Projet d'Aménagement Pilote intégré de Dimak ( Cameroun).CIRADForêt, Montpellier-France, 1998 ,160p. 10-DUPUY Bernard , Bases pour une sylviculture en forêt dense tropicale humide africaine, CIRAD-forêt, Montpellier --France,1998,328p.
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Source :Durrieu de Madron Luc,Forni Eric, Karsenty Main, Loffeier Eric et Jean- Michel Pierre : Le projet d'aménagement Pilote Intégré de Dimako ( Cameroun) 1992/1996.France-Montpellier.134pp Annexe :2 Plantes médicinales
Source :Durrieu de Madron Luc,Fomi Eric Karsenty Main, Loffeier Eric et Jean-Michel Pierre : Le projet d'aménagement Pilote Intégré de Dimako ( Cameroun) 1992/1996.FranceMontpellier.136pp r Forêt humide d'altitude Forêt humide de basse altitude ou de plaine Poli emem Forêt inondée ou de marais Ngaoundere Réalisation CIRAD-Fore.e /S 9i 65 - 4? fej ( +Mokolo . *Marqua Mangrove Villes
Sources s cédérom "Tropical moist forest and protecred arecs" du WCMC/OFOR de 1996, fond de carte numérique du DCW anyo
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