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Etude des Phénomènes Critiques par les Méthodes de Monte Carlo : Cas du modèle d'Ising à 2 D pour la transition de phase Ferro<->Para( Télécharger le fichier original )par Rostand Choisy TCHUENTE Université de Douala - Cameroun - Maîtrise / Master en Physique (Physique de la matière condensée) 2006 |
2.1.2.4. Temps de corrélation et exposant dynamique.Comme introduit ci-dessus, le temps de corrélation est un paramètre important pour les simulations autant que pratiquement il nous guide sur la durée d'une simulation. Toutefois, à la transition, ce dernier croît dangereusement. Pour décrire la divergence du temps de corrélation ô, nous définissons plutôt un autre exposant noté z, qui donne une légère différence
où ô est mesurée dans les différentes étapes de chaque site de la matrice de Monte Carlo. On a
L'exposant z est appelé exposant dynamique. z diffère des autres exposants à cause de í 18(*). Le temps de corrélation est le temps
élémentaire que prend le système pour se regrouper en
domaine, c'est à dire former des clusters. Il peut aussi être
considéré comme étant la durée moyenné de
vie des cluster. Comme nous le verrons au chapitre suivant, au voisinage de la
transition, la méthode de Monte Carlo avec un algorithme de type de
Métropolis ne nous offre malheureusement pas la possibilité
d'apprécier le système. Les échelles sur lesquelles
s'étendent les fluctuations à l'approche de En considérant l'équation (2.2) pour un système infini ô diverge comme dit en (2.8), tandis que pour un système fini î étant bornée par la taille du réseau (échantillon), il obéira à la loi
Le temps de simulation devient extrêmement long ! Justifiant le ralentissement critique. 2.1.2.5. Mesure de l'exposant critiqueL'exposant dynamique nous donne le moyen de quantifier l'effet
de ralentissement critique. La valeur de ce ralentissement qui varie
typiquement entre 2 et 5 [5. Remarquons que la largeur du spectre des valeurs
de z entraîne celui de ô à La mesure de l'exposant critique dynamique z peut donc se
déduire de la relation (2.10). Dans le cas du modèle en 2D, [4]
Onsager (1944) à obtenu en champ externe nul Il a été possible d'améliorer les
séquences de la simulation à T= Comme dit plus haut z connu, l'on peut directement avoir les autres exposants critiques. Ils ont été plus facilement calculés grâce à la Théorie du Groupe de Renormalisation (TGR)19(*), récapitulés dans le tableau suivant [5]: Tableau 2.3 : Valeurs des exposants critiques pour d = 2
La mesure de l'exposant critique remonte à très longtemps, autant que beaucoup d'efforts ont été mené à cet effet par de nombreux physiciens tout d'abord pour les transitions de phases. Mais à présent l'on s'intéresse plus à la mesure de l'exposant dynamique z, tout comme celle du ralentissement critique de nos algorithmes. * 18 En réalité, l'exposant critique est plutôt zí et non z. C'est pour cela qu'il n'est pas un exposant universel comme í,á, ã. (ne pas le confondre à la fonction de partition !). * 19 La TGR reconfigure le système considéré en bloc d'éléments. Il est donc semblable à une vision par domaine de spin (cluster) que par spin. Les algorithmes de domaine sont calqués sur les modèles de la TGR |
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