Problématique de l'inflation au travers des principaux determinants du revenu des menages. Cas d'Haiti:1975@2004.( Télécharger le fichier original )par Moise Ramces Faculté de Droit et des Sciences Economiques - Licence 2008 |
II.) Analyse sommaire de l'économie haïtienne : 1975 / 200430(*)La lecture des données statistiques du Tableau I, ci-dessous, montre aisément le fait que l'économie haïtienne n'a connue sa dernière satisfaction qu'en remontant jusqu'à la décennie des années soixante dix (70). En effet, favorablement à sa bonne performance, cette période a vu des entrées massives de capitaux étrangers sous forme de dons, de crédits multilatéraux, d'investissements accrus et d'une croissance appréciable de la production nationale. Cependant, vers la seconde moitié de la décennie (80), l'économie du pays a entamée, suite à une tergiversation politique, une phase difficile et contraignante, amenant le Produit Intérieur Brut (PIB) vers des creux sans précédent. En effet, dès la fin de 1985, les grands bouleversements politiques et le croît successif des problèmes économiques commence par expliquer la récession profonde et insoutenable que va connaître l'économie nationale. Parmi les problèmes économiques ayant marqués cette décennie, l'on peut citer, notamment, le niveau grandissant du déficit budgétaire, provenant de la faiblesse des recettes fiscales vis-à-vis des dépenses totales, soit -151.3 MG (Millions de Gourdes) en 1986 contre -424.1 MG en 1987 (Tableau VI). A la chute de la production nationale s'ajoutent les dégâts énormes, comme l'érosion des espaces agricoles et les migrations massives non désirées qui menacent encore à faire reculer l'économie nationale. A partir de 1987, il a été observé deux tendances contraires : l'une de réajustement des financements publics et l'autre de la détérioration de la situation générale. Si, durant cette période, le (PIB) a accusé une baisse moyenne de 0.3% équivalent à une réduction de 4.7% par habitant, cet indicateur, en baisse tout le long de la décennie a affiché un taux de 32% inférieur au maximum atteint en 1980. Dans la liste des branches productives, en dehors des services marchands qui ont fait preuve d'un certain dynamisme, toutes les autres branches se trouvaient en baisse sinon en stagnation. Le secteur primaire a donc stagné de -0.5% tandis que la branche des industries manufacturières a décrû en moyenne de 5.5% durant la période31(*). Aussi, les importations ont augmenté principalement à cause de l'achat de biens et services à l'extérieur. Les exportations quant à elles ont augmenté de moindre importance, en raison non seulement de la baisse ou la dévalorisation des produits agricoles sur le marché international, mais aussi, d'une technique agricole tombée en désuétude comparativement au pays d'outre mer. Seules les industries de sous-traitance ont évolué favorablement, inversant ainsi la tendance à la baisse de cette activité dès 1986 imputable à l'instabilité politique à cette époque. Le tourisme a également fait l'objet du niveau du revenu national et, même les transferts sans contrepartie se sont accrus légèrement, entraînant une certaine amélioration au début de cette sous période. Cependant, à la fin du semestre 1987 les résultats du comportement du système des Finances Publiques, tels que : les recettes fiscales, les dépenses publiques et le financement, expliquent le début de l'affaiblissement du secteur réel de l'économie d'Haïti (voir le Tableau I). Ainsi, la rupture de l'aide financière en novembre 1987 a accentué les difficultés financières et économiques du pays. Le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) mis sur pied avec le (FMI) a été suspendu et les décideurs publics se sont obligés de réduire de manière drastique les fonds du pays. En dépit de ces réductions, le déficit fiscal s'est accentué suite à la baisse prononcée des recettes publiques. Pour combler ce déficit, les autorités ont du recourir au financement interne, principalement aux avances de la (BRH). Cette situation a entraîné une croissance significative de la masse monétaire, qui s'est accompagnée de la montée rapide du taux de change de la gourde comparativement au dollar américain32(*). La tendance au ralentissement de l'activité économique observée depuis 1987 s'est intensifiée en 1990-1992. Le secteur agricole qui représentait la partie générant l'apport le plus considérable au PIB jusqu'à la fin de la décennie 70 (Tableau I), accuse un taux de croissance négatif de 1.05%. Ce secteur a connu des problèmes divers dus aux déboisements, à l'érosion, à une augmentation excessive de la population, à l'absence d'encadrement technique et financier. L'industrie, dont la branche tournée vers l'exportation constituait l'élan du développement économique, s'est pratiquement effondrée (-8.19%) suite aux événements de Septembre 1991 conduisant directement à un embargo commercial qui allait sévir pendant trois ans (1991/1994). Le taux de croissance moyen du secteur des services qui était de 1.18% en 1987/1990 est tombé à 0.56% en raison du croit rythmique des importations illicites. Le tourisme qui représentait à la fois un apport additionnel aux encaisses nationales affiche une diminution spectaculaire du nombre de visiteurs suite à l'instabilité politique chronique dans le pays. De plus, il a été observé une aggravation des composantes de la balance des paiements. Le dégel des fonds a conduit à une obligation excessive de la masse monétaire dans l'esprit de contrecarrer la valeur de l'étalon monétaire. Ce qui n'a pu empêcher l'épuisement du pouvoir d'achat des agents économiques résultant du phénomène de l'inflation monétaire. Les proportions des dépenses courantes (13.9% des dépenses publiques) et du crédit à l'Etat (34.9% du crédit total à l'économie), se sont relevées insignifiantes tandis que le revenu national brut par habitant de même que la consommation réelle accusent des taux de croissance négatifs de 6.0% et de 6.2% entre 1991 et 1992. La situation de l'économie haïtienne, en dépit des mesures de redressement économique prises par les décideurs étatiques, a, pour la période 1980/1992, continué à se détériorer. Cette situation est en grande partie imputable à l'échec des différents programmes et mesures d'ajustement de 1983, 1987, 1991, et à la persistance de la crise sociopolitique qui a privé l'économie de la contribution financière externe33(*). Les informations retenues pour les périodes subséquentes, en ce qui a trait aux principaux indicateurs macroéconomiques, ont été expliquées par une croissance de 4.4% en 1995, alors que le PIB a connu une décélération de 1.6 point en 1996. Par la suite, le résultat allait être un peu intéressant, soit un taux de croissance en volume du PIB de 2.8%. Cet accroissement s'explique par le biais de la performance des branches d'activité du secteur tertiaire, plus précisément : Bâtiments et Travaux Publics (BTP). Des domaines d'activités telles que l'agriculture, les services non marchands et le commerce ont plutôt gardé un profil très bas. Ce ralentissement se traduit également par le recul prononcé du rythme de croissance réelle de l'offre et de la demande de globale : 0.3% contre 27% en 1995. Ce retournement de tendance s'explique autant par la régression des importations que par la quasi-stagnation de la demande interne34(*). D'après une revue du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), intitulée ''Situation Economique et Sociale d'Haïti en 2004'', il est permis de comprendre que les pistes d'une politique commerciale efficace renvoient à celles de la capacité de production et d'exportation de l'économie considérée. Or, dans un pays comme Haïti, cette capacité est limitée tenant compte du faible niveau de l'offre exportable caractérisé par : · La détérioration de la base de production face aux nouvelles conditions et exigences du marché international. Cette situation met en évidence le niveau de compétitivité de l'économie haïtienne et son incapacité à offrir des biens sur le marché parallèle. · Une masse d'importations qui tend à être augmentée de façon graduelle comparativement à la production nationale (PIB). · Une situation de déficit commercial dont certaines implications peuvent être ainsi signalées : a) Sortie de capitaux, dépréciation de la monnaie nationale et instabilité du taux de change et des prix. Le pouvoir d'achat de la population, déjà faible, en pâtit à la fin. b) La non valorisation de la force de travail et son corollaire, la diminution de la production nationale. Ce qui a pour effet d'augmenter le niveau du chômage déjà démesurément élevé, un des défis majeurs à relever dans la lutte contre la pauvreté. c) Le manque d'intérêt des investisseurs pour stimuler l'augmentation de la production locale, voire penser à l'exportation. Il est à signaler que l'une des manifestations de cette crise économique a été le mauvais comportement des indicateurs macroéconomiques. Il faut noter en effet : · Une augmentation des dépenses publiques et une mauvaise allocation des ressources disponibles. En fait, depuis le début des années 80, il a été difficile de concevoir un mécanisme de contrôle et de répartition efficace des ressources publiques. Toutefois, au cours de la période 1997/2002 le gouvernement a pu dégager des ressources domestiques pour financer plusieurs secteurs, parallèlement à la réduction de l'aide externe. · L'élection contestée de mai 2000 a été le facteur culminant de l'aggravation des problèmes économiques tels que : l'insécurité, la mauvaise gouvernance, et l'événement inattendu de Février 2004. Suite à l'analyse de l'ensemble de ces événements malmenant l'économie du pays durant ces trois dernières décennies, il s'avère nécessaire à présent de mettre l'emphase sur l'analyse sectorielle du PIB et sa contribution à l'économie. II.1) Structure du taux de croissance du PIB et son apport au secteur réel.Dans tous les pays du monde, il existe toujours un ou des secteurs qui contribue (nt) davantage à la production nationale ou à la richesse d'une nation donnée. En Haïti, le modèle de production nationale est reposé sur l'apport de l'un de ces trois secteurs à savoir le primaire, le secondaire et le tertiaire. Ces trois catégories peuvent se résumer sous le nom de branches d'activité du secteur réel, qui, elles-mêmes sont identifiées de part leurs domaines respectifs au niveau de l'économie. En effet, le premier secteur regroupe les différentes activités liées à l'agriculture, le second dans la branche agro-industrie ou secteur manufacturier et le troisième dans les activités des branches marchandes et non-marchandes notamment le tourisme qui constitue l'un des éléments stimulant le niveau du revenu national. . Selon les informations tirées du tableau I, l'évolution du taux de croissance économique, pour la période allant de 75 à 80, a été satisfaisant. Cet accroissement est dû à la contribution majoritaire du secteur agricole qui constituait l'élan favorable du revenu national jusqu'à la décennie des années (70). La décennie (80) a été la première période de l'économie nationale à connaître des moments de troubles sociopolitiques graves, notamment en 1985, et des successions continuelles de gouvernements résultant de l'instabilité politique du pays. L'instabilité politique a atteint son point culminant durant la décennie 90 qui a vu le chaos de l'économie nationale. Situation résultant des méfaits de l'embargo commercial qui a duré environ trois (3) ans (1991/94) suite au coup d'Etat militaire de Septembre 1991. Durant cette période, le taux d'inflation a donc évolué à plus de 50% (hyperinflation)35(*). La dernière période, allant 2000 à 2004, paraît encore pire comparativement aux décennies précédentes. En effet, l'insécurité chronique obligent encore d'avantage les investisseurs à tourner le dos au pays, la réduction continuelle du niveau du tourisme, la mauvaise gouvernance et bien d'autres méfaits se comptent parmi les principaux facteurs contribuant au problème de la décroissance économique du pays. Tableau I Produit Intérieur Brut par secteur (En millions de gourdes constantes) Période : 1975 & 2004.
Source : Institut haïtien de Statistique et d'Informatique (Division des Synthèses Economiques). N.b) : Données de 2000 à 2004 raccordées par l'auteur à base de 1975. II.1.1) Secteur PrimaireIl fut un temps, le secteur agricole constituait, à lui seul, le moteur du développement de l'économie nationale et principal moyen de subsistance des paysans. Il est prouvé dans le livre de Arthur T. Hosby36(*) que « 97% de la population totale vit directement ou indirectement de l'agriculture. La population rurale qui représente les 92% de la population active, a comme unique moyen de subsistance et seule source de revenu, « l'agriculture » avec les principales techniques élaborées au temps jadis ». En effet, les résultats lus au niveau du Tableau I témoignent de ce fait observé pour l'ensemble des années 70, à la faveur de la politique de libre échange avec les pays de la Caraïbe comme principaux partenaires. Cette politique allait être rapidement cessée au cours de la décennie des années 80, suite au recul prononcé du secteur agricole. Situation résultant non seulement du manque de compétitivité des produits locaux (café, cacao, la pite, sisal, ...), mais aussi, des bouleversements politiques naissants, plus particulièrement à la moitié de cette dite période. Les faits marquants l'ensemble de cette sous période permettent de faire les analyses suivantes : - Entre 1985 et 1998, le pays n'a accordé qu'une faible importance au secteur agricole, malgré une très forte demande interne. Le pouvoir d'achat des agents économiques n'a cessé de croître négativement. Situation amplifiée avec la réduction des prix des produits primaires sur le marché international et le démantèlement progressif des droits de douane (impôts et taxe à l'importation, voir le Tableau I). Ainsi, alors que les investissements privés de ce secteur ont été fortement découragés, la rentabilité économique et financière du secteur public devenait insignifiante. Le déclin de l'agriculture s'est accentué par l'émigration massive vers les villes et les pays d'outre mer (phénomène de l'exode rurale), avec comme principales conséquences la diminution rapide de la balance commerciale et l'intensification de l'érosion accompagnée des catastrophes naturelles37(*). - De 1999 à 2003, le déclin du secteur agricole poursuivait sa course effrénée, en dépit de la dévaluation de la gourde rendant compétitive la production locale sur le marché mondial. Les investissements nécessaires à la relance agricole n'ont pas eu lieu à cause notamment du contexte politique défavorable aux bailleurs de fonds locaux et étrangers. - La valeur ajoutée des secteurs agriculture, sylviculture, élevage et pêche, a enregistré en 2004 une chute de plus de 5% contre une légère hausse de 0.3% l'année précédente. Compte tenu de son poids relativement élevé (25%) dans la formation du PIB, cette réduction considérable des activités agricoles a eu évidemment une influence négative sur l'évolution d'ensemble de l'économie (l'agriculture a dû faire face à la fois à des périodes de sécheresse et d'inondation au cours de l'année 2004(38(*)). Déjà en difficulté pour répondre à l'augmentation de la demande interne en raison notamment de sa marginalisation, l'agriculture a été poussée au-delà de ses limites suite à l'abaissement des barrières tarifaires et douanières, situation à laquelle elle n'était pas préparée39(*). Ces politiques de libéralisation ont accéléré la décapitalisation des exploitations agricoles, la dégradation de l'environnement, l'insécurité alimentaire et l'appauvrissement des ruraux. Déjà très faible, comparée à d'autres pays de la région, la valeur ajoutée agricole par travailleur agricole a perdu entre 1988 et 1998 environ le quart de sa valeur. Les paysans-producteurs, faute de pouvoir améliorer leurs moyens de production et ne bénéficiant d'aucunes mesures et/ou initiatives de protection, ont été contraints à migrer vers la capitale et les pays voisins (transfert de la pauvreté). Par rapport aux objectifs recherchés de stimuler la production agro-exportatrice, il s'est donc produit non seulement l'effet contraire mais aussi la baisse de la production alimentaire. Cette libéralisation des importations, mal inspirée et mal équilibrée, s'est accompagnée d'un déficit au niveau des échanges agricoles qui n'a pas cessé d'augmenter. Les importations alimentaires et les exportations agricoles ont évolué en sens inverse. En moins de vingt ans (1981-1999), ces importations ont plus que triplé pendant que les exportations continuent leur chute (plus de 30%). Ce qui conduit à des déséquilibres de la balance commerciale, qui après avoir connu une période de stabilisation entre 1996 et 1998, pour des déficits moyens de l'ordre de 300 millions de dollars, a subi une accélération particulière pour atteindre un déficit avoisinant les 600 millions dollars en 1999. Le coefficient de dépendance alimentaire oscille ces jours-ci entre 35 et 40. La production rizicole a significativement décliné : de plus de 110 000 tonnes en 1985, la production du riz a chuté de plus du quart en moins de vingt ans. Les tarifs douaniers appliqués sur le riz importé sont les plus bas de la région. Ils ont été ramenés de 35% à 3% alors que le tarif extérieur commun de la caraïbe pour ce produit ne va pas en deçà des 20%. Ce qui facilite les importations provenant notamment des Etats-Unis au détriment de la production nationale et des producteurs nationaux qui ont été exclus des marchés locaux. Les importations du riz américain sont passées pratiquement de zéro avant la libéralisation des marchés à plus de 200 000 tonnes métriques. Ce qui classe Haïti dans les cinq premiers marchés d'exportation du riz américain après respectivement le Japon, le Mexique et le Canada40(*). Parallèlement, le riz arrivant sous forme d'aide alimentaire a suivi la même tendance. De moins de mille tonnes métriques (TM) en 1984, le volume de dons alimentaires dépasse les trente milliers de tonnes métriques (34 000 TM en 2000). La part de cette forme d'importation, serait suivant les années entre 10 et 15% du total du riz consommé. L'aide alimentaire, véritable arme de pénétration des marchés réticents, a pris une place importante dans la sécurité alimentaire en Haïti et s'est institutionnalisée depuis plus d'une quinzaine d'années. La production agricole, en raison de sa stagnation, ne couvre qu'environ la moitié des besoins alimentaires, un recul assez important quand on le compare au 70 - 75% du début des années 1970. Plus du tiers des besoins alimentaires sont couverts par les importations totales y compris les dons alimentaires. Cette dépendance est de plus en plus importante comme l'indique le Tableau II. Tableau II Couverture des besoins alimentaires
Source : CNSA, 2002 TEC : tonnes-équivalent céréales De 25% en 1995, elle est de 37% en 2001. Toujours est-il que le pays semble devoir compter pour longtemps sur l'extérieur pour assurer ses besoins alimentaires et combler les déficits. Ceci pour maintes raisons, telles la faible performance économique, la récurrence des catastrophes naturelles, le rythme d'accroissement de la population et de leur concentration dans la capitale et les villes urbaines secondaires. Cette concentration, particulièrement à Port-au-Prince (plus de 20% de la population) constitue un défi majeur en matière d'approvisionnement alimentaire. De là les difficultés à concilier la nécessité de satisfaire les besoins intérieurs (faciliter les importations) et le désir de promouvoir les exportations (augmenter la production) paraissent insurmontables. D'autre part, Haïti affiche l'un des Indices Globaux de Sécurité Alimentaire (IGSAM) le plus faible du monde (28,60 en 1993). Les récentes estimations du CNSA (Conseil National de Sécurité Alimentaire) indiquent que près de la moitié de la population serait en situation d'insécurité alimentaire. Ainsi, il n'y a pas eu de retournement des niveaux de vie de la population. L'économie nationale est remodelée et la production pour le marché intérieur est détruite. Les revenus ont significativement reculé et les prix des produits de premières nécessités ont renchéri. Les populations à faibles revenus sont les premières victimes de cette hausse des prix. En dépit d'éventuelle amélioration de l'offre alimentaire globale, l'accès à ces disponibilités demeure dans une certaine mesure très problématique, aussi bien pour les catégories vivant en milieu rural qu'urbain. Tableau III Evolution comparative de la productivité agricole par région Valeur ajoutée agricole par travailleur agricole en dollar de 1995
Source : Banque mondiale, Rapport du développement dans le monde 2003 * 30 Les analyses effectuées dans ce chapitre ont été réalisées à partir des informations disponibles dans les rapports annuels de la BRH de 1984 à 1992. * 31 Leslie Délatour, Situation Macro-Economique et Ajustement Structurel en Haïti, Bureau d'Appui à la Coopération Canadienne (BACC-Haïti), Février 1991. * 32 Selon les rapports annuels 1992/1993 tirés de la BRH-Direction des Etudes Economiques, p.102 et 105 : le taux de change à l'achat et à la vente a été respectivement de 5.46 et 5.52 en 1986 est devenu 9.12 et 9.21 entre 1991 et est passé de 12.75 et 12.90 en 1992. * 33 Rapport annuel BRH, 1991/1992 p.76. * 34 Publication annuelle de l'IHSI (Institut Haïtien de Statistique et d'Ínformatique), #1, mars 1997. * 35 Harry Salomon, article publié dans le Bulletin de l'Association Haïtienne des Economistes (AHE), décembre 2003, volume I, No. 5, p. 6. * 36 Arthur T. Hosby, Technical Cooperation in Latin America Agriculture, p.23 * 37 Les Comptes Economiques, 1996 et 2004, publications de l'Institut Haïtien de Statistiques et d'Informatique (IHSI). * 38 Comptes Economiques 2004, p.1, paragraphe II. * 39 Voir les informations statistiques concernant le secteur primaire traité dans ce chapitre. * 40 htpp://www.memoireonline.com, King Pascal Pecos Lundy, Crises, Réformes Économiques et Pauvreté en Haïti. Des perspectives ouvertes par les cadres stratégiques de réduction de la pauvreté, Mémoire de diplôme d'études approfondies en Études du développement (Année Académique 2002/03), Université de Genève. |
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