Sommaire
Remerciements
3
INTRODUCTION
4
Présentation générale de la Chambre
de Commerce et d'Industrie de Marseille Provence ( CCIMP)
5
CHAPITRE I : La Chambre de Commerce
5
1. La CCIMP
5
Un établissement public à caractère
administratif
5
3. une structure décentralisée
6
4. La CCIMP sur son territoire
7
5. Les différents pôles de la chambre de commerce
7
La chambre de commerce valorise l'expertise par la
répartition en dix pôles :
7
Produire, diffuser et Développer la culture
économique
8
CHAPITRE II/ : La base de donnée
EcoPress et son fonctionnement
9
1. PREAMBULE
10
Fonctionnement de la base presse
10
Bénéfices clients
10
Accès à la base
11
Contraintes liées à l'utilisation de la base
11
Evolution future de la base
13
Se connecter à la base presse :
14
Processus du traitement documentaire
23
La découverte de la chaîne documentaire
23
Saisie d'articles en complément de notice
24
Saisie des articles de Juillet en stock
25
PRECONISATIONS POUR LE SERVICE RESSOURCES ECONOMIQUES
33
I. Vers une perspective de réformes des chambres
de commerce en France.
33
Rôle des chambres dans l'exercice de leurs missions
34
Moyens de repositionnement des CCI dans le monde
économique
34
II. Préconisations pour le service Ressources
Economiques de la CCIMP
35
Analyse FFOM
35
Exemple d'analyse FFOM
35
Forces
35
Faiblesses
36
Méthodes Préconisées pour l'analyse FFOM
37
Description de la méthode standard
37
2. Veille stratégique
42
· Veille commerciale
42
· Veille concurrentielle
43
Définition du KM :
48
Connaissances implicites et connaissances tacites
48
Modèle de Nonaka :
48
Méthode QOC
49
Les méthodes GANTT et PERT en gestion de projet
50
Techniques de planification : GANTT et PERT
50
Le diagramme de GANTT
51
La technique de PERT
52
CONCLUSION
53
SOURCES :
54
ANNEXES
55
Remerciements
Je remercie chaleureusement tous ceux qui ,de près ou de
loin ,ont contribué à la réalisation de ce rapport de
stage.
Je remercie Monsieur Bernard Deschamps pour sa
gentillesse et sa disponibilité, à Madame Marie Georges
Guillien pour sa confiance , à Valérie
Berton pour son aide documentaire (Présentation base de
donnée Eco presse) et à Madame Hassanaly pour
son soutien dans ma recherche de stage.
Je remercie également le documentaliste Claude
Fabiani pour son assistance ainsi que tous ceux qui ont pu
contribué à la réussite de mon
stage.
INTRODUCTION
Ce rapport de stage est le résultat du travail
effectué au sein du pôle Ressources Economiques de la Chambre de
Commerce et d'Industrie de Marseille Provence (CCIMP) entre Décembre
2007 et Mai 2008.
Le stage en question a duré trois mois et demi
répartis sur trois périodes en raison de l'emploi du temps de ma
formation. Il s'agit d'un stage de fin d'études en
Sciences de l'Information et de la communication,
spécialité Valorisation de l'information.
Ma première mission de stage
était le traitement électronique de l'information
économique issue de la Presse française (PQN, PQR, Presse
spécialisée).
Avec ce stage, je me suis familiarisé avec le
Système de Traitement Automatisé des Données (STAD).
L'alimentation de la base de donnée économique DIP (EcoPress) m'a
permis de m'habituer à la recherche d'informations, et à
l'indexation à l'aide d'un thésaurus. Le travail quotidien sur la
base m'a également aidé à développer mes
capacités de synthèse en raison des résumés que je
rédigeais pour les notices.
L'alimentation quotidienne de la base m'a par ailleurs
amené à découvrir de nombreuses revues, de nombreuses
entreprises mais aussi à accéder à toute l'information
économique de la région PACA en 2007 et 2008.
Ma deuxième mission de stage
consistait à la proposition de méthodes et d'outils de travail
pour le Pôle Ressources Economiques. Ce travail a été
effectué sur la demande de la directrice du pôle et après
un bref entretien avec le service Veille.
La rédaction des préconisations s'est faite
à l'aide de l'importante manne d'informations constituée par nos
supports de cours.
J'ai, en toute autonomie, choisi certains outils et
méthodes parmi les nombreux existants. Les préconisations qui ne
sont évidemment pas exhaustives sont destinées à apporter
au pôle Ressources Economiques la contribution d'un jeune
diplômé fasciné par le management participatif comme
modèle d'organisation.
PREMIERE PARTIE :
Présentation
générale de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille
Provence ( CCIMP)
CHAPITRE I : La chambre
de commerce
1. La CCIMP
Etablissement public des entreprises, collectivité
locale 100% dédiée à l'économie, la CCI Marseille
Provence est la première compagnie consulaire au monde
créée en 1599. La CCI Marseille Provence a été
fondée le 5 août 1599 et depuis quatre siècles, elle est en
prise directe avec les préoccupations de ses clients, les entreprises du
territoire.
Elle facilite leurs formalités, conçoit et met
à leur disposition des outils pratiques, les accompagne dans la
conquête des marchés internationaux et l'acquisition des nouvelles
technologies.
Elle entend aujourd'hui redevenir l'acteur économique
de référence, capable de mobiliser sur des projets
immédiats tout en éclairant l'avenir des acteurs
économiques sur les opportunités et les menaces à moyen et
long termes.
La Chambre de Commerce a pour ambition de faire entrer
Marseille Provence dans le TOP 20 des métropoles européennes
avec le projet Marseille capitale européenne de la
culture.
Forte de sa connaissance du tissu économique, la CCI
Marseille Provence s'investit ainsi plus encore dans le développement de
son territoire.
2. une structure publique
Un établissement
public à caractère administratif
Au service des entreprises, la CCI Marseille Provence,
présidée par Jacques Pfister, dispose d'une représentation
élue pour cinq ans. Régie par la loi et soumise à tutelle
administrative, elle affiche un budget de 173,4 millions d'euros.
Etablissement public à caractère administratif,
la CCI Marseille Provence représente les intérêts
généraux du commerce, de l'industrie et des
services. Ses missions et prérogatives sont fixées par
la loi . L'Assemblée est constituée de chefs d'entreprise
nommés par leurs pairs.
Sa zone de compétence s'étend sur une grande partie
du département des Bouches-du-Rhône, en partage avec la CCI du
Pays d'Arles. La CCI Marseille Provence représente 57300
entreprises soit environ 68 000 établissements commerciaux,
industriels et de services. Ses missions sont regroupées selon trois
grands axes :
· service public
· services aux entreprises et proximité
· développement économique et grands
projets.
Son action est élaborée au sein des
Maisons
Missions, composées d'élus et de collaborateurs. Lieux
de débats et de propositions. Leurs projets sont mis en oeuvre par les
Pôles opérationnels. Un animateur territorial s'occupe de chacun
des
cinq
territoires de Marseille Provence.
La CCI a
deux
filiales : l'Aéroport Marseille Provence et Euromed Marseille, Ecole
de Management. Elle est également partenaire d'une vingtaine
d'organismes.
3. une structure
décentralisée
La CCI Marseille Provence intervient sur une grande partie du
département des Bouches-du-Rhône. Pour être plus proche de
ses clients, elle a subdivisé sa représentation en cinq
territoires avec une implantation à Paris, avenue George V.
La CCI Marseille Provence se partage avec la CCI d'Arles le
département des Bouches-du-Rhône. Celui-ci, au coeur de la 3e
région économique de France se caractérise par une
exceptionnelle diversité :
· il est très fortement urbanisé (97,8%)
tout en étant le 1er département agroalimentaire du sud de la
France ;
· son secteur industriel est important, mais en pleine
mutation, comme partout en Europe ;
· le secteur tertiaire est prédominant et
contribue grandement à la création de richesses (80% de la valeur
ajoutée), notamment par les services marchands qui attirent les
investisseurs étrangers
· il est ouvert sur le monde grâce à ses
activités de négoce et à son tourisme en plein essor ;
· son PIB progresse deux fois plus vite que la tendance
nationale.
· enfin, son tissu économique atomisé est
composé pour 96% de Pme de moins de 10 personnes.
4. La CCIMP sur son
territoire
De Salon-de-Provence à La Ciotat, de Martigues Fos
à Aubagne en passant par Aix-en-Provence, le territoire de la CCI
Marseille Provence est maillé de cinq agences. Le siège de la
CCIMP est basé à Marseille sur plusieurs implantations. Le bureau
de Paris, avenue George V, joue à la fois le rôle d'une
plate-forme de rayonnement du territoire, d'un business centre pour les
entreprises de Marseille Provence à Paris et de vitrine de la CCIMP
à Paris.
L'économie du territoire
Trimestriel, le tableau de bord de l'économie
générale détaille l'économie et l'emploi des
territoires. Une édition du Centre de ressources économiques de
la CCI Marseille Provence.
5. Les différents
pôles de la chambre de commerce
La chambre de commerce
valorise l'expertise par la répartition en dix
pôles :
Service public, services aux entreprises,
développement du territoire et prospective... l'intervention de la CCI
Marseille Provence s'articule autour de dix pôles opérationnels.
Ils répondent aux différentes attentes des clients de la Chambre
: les entreprises en premier lieu, mais aussi les étudiants ou les
institutions. Ces pôles sont :
Accueil
et services aux clients
Emploi,
formation, insertion
TPE
et Commerces
Grandes
entreprises
Ressources
économiques
Stratégie
du territoire
Affaires
internationales
Innovation
et industrie
Tourisme
et mer
Le pôle Ressources
économiques :
Produire, diffuser et Développer la culture
économique
Data centre, institut de sondage, centre de mesure de
l'impact des événements (positifs ou négatifs) sur le
territoire, producteur de nouvelles de l'économie, d'argumentaires
filières... le Pôle Ressources économiques est tout cela
à la fois.
Sa mission : produire et diffuser des données
économiques Avec une gamme de prestations d'études micro et
macro-économiques, de production statistique, de conjoncture, de
cartographie, de veille et d'information personnalisée et une approche
dynamique (évolution dans le temps) et comparative (benchmark), le
Pôle Ressources économiques a pour mission la connaissance :
· des données économiques et sociales ;
· des filières et secteurs d'activité ;
· des territoires (besoins et évolutions) ;
· des grands projets ;
· des entreprises (actualité et stratégie
de développement).
Valoriser l'attractivité du
territoire
Si son objectif principal est de développer la culture
économique, il doit également rendre plus lisible
l'attractivité économique du territoire auprès des
dirigeants d'entreprises. Il met également à disposition du
plus grand nombre (relais d'opinion, journalistes, chercheurs,
étudiants, enseignants), par un accès gratuit ou payant selon les
données, une vision claire et détaillée de
l'économie du territoire Marseille Provence. Il propose divers
produits d'information économique, fiches filières, tableaux de
bord (international...), études...
CHAPITRE II/ : La base
de donnée EcoPress et son fonctionnement
Base presse de la CCIMP
Base EcoPress : base de donnée
contenant des articles de presse traitant d'informations économiques
locales et régionales, et issus d'une soixantaine de titres
(PQR, PQN, revues locales diverses, revues
spécialisées et sectorielles).
1. PREAMBULE
Fonctionnement de la base
presse
Cette base contient des articles de presse.
Elle est alimentée tous les jours, depuis la
mi-septembre 2006, par le CRE (Centre de Ressources Economiques) et par le PCAC
(pôle Communication et Action Culturelle) :
Le CRE balaye 50 titres de la presse locale, nationale, et
spécialisée, et sélectionne les articles traitant de
l'économie locale (marchés, produits, secteurs
d'activité), des entreprises locales, et des thématiques du Top
20. Chaque article est ensuite scanné dans la base, puis associé
à une fiche descriptive (notice) qui précise le titre, l'auteur,
la source, les mots clés, et le résumé.
De son côté, le PCAC, qui réalise une
revue de presse quotidienne, scanne d'autres articles, soit issus de sources
différentes (argus presse), soit ayant un intérêt
particulier pour eux (aspects plus politiques, ou articles concernant la
CCIMP : retombées dans la presse de manifestations Chambre,
actualités sur la Chambre ou sur le Président ...). Chaque
article est ensuite scanné, intégré dans la base et
lié à une fiche descriptive (notice) plus succincte (titre,
source).
Bénéfices
clients
Le principal objectif est la mutualisation de la ressource
presse, pour permettre à tout le personnel chambre :
ü d'accéder rapidement à de nombreux
articles de presse, depuis septembre 2006.
Au jour du 14 Mai 2008), il y avait 11214
notices sur la base. Une notice comprend un ou plusieurs
articles.
ü de pouvoir répondre à une question sur
une thématique donnée de compléter les informations dont
on dispose sur un sujet
ü d'améliorer son expertise sur un
thème
ü d'être plus performants ensemble.
Accès à la
base
Avec la mise en ligne sur l'Intranet, chaque collaborateur
accède grâce à 2 modules de recherche (simple ou
avancée), aux notices de la base qui contiennent titre, auteur, source,
mots clés, résumé.
Les personnes référents disposent d'un
accès supplémentaire aux documents primaires , mais leur
utilisation ne peut se faire que sous certaines conditions.
Contraintes liées
à l'utilisation de la base
Tout est conditionné aux droits de photocopies. La
Chambre de Commerce est couvert pour un certain nombre de revues nationales par
le CFC (Centre français d'exploitation du droit de copie) et des
pourparlers ont été entamés avec des éditeurs de
revues locales pour être couvert quant à l'utilisation de leurs
articles. Mais malgré ces couvertures, il y a des règles à
respecter :
ü la base est strictement réservée aux
agents de la CCI Marseille Provence (Intranet)
ü elle est limitée à un usage
professionnel
ü il est interdit de diffuser ou de redistribuer, sous
quelque forme que ce soit, tout ou partie des articles, de
télécharger ou d'exporter tout ou partie des articles sur votre
poste informatique en vue d'utilisations hors connexion (article 5 de la
convention).
Même si le Centre français du droit de copie
(CFC) négocie avec les éditeurs le droit de diffuser, dans des
intranets, des reproductions d'articles de presse sous forme numérique,
la Chambre de Commerce n'est pas à l'abri d'un procès en justice
concernant l'épineuse question des droits d'auteur.
En guise de rappel, le CFC et la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Paris (CCIP) ont été condamnés le 20
septembre 2002 par le TGI de Paris dans le cadre d'un procès en
contrefaçon de la part des magazines Management et Capital.
Le Tribunal a estimé que la Chambre de Commerce et
d'industrie de Paris (CCIP) a commis des actes de contrefaçon en
proposant à la vente des articles des magazines Management et Capital
sans l'autorisation de leur éditeur Prisma Presse. La CCIP proposait ce
service en croyant être couvert par le CFC dans le cadre de leur accord.
En fait le CFC, agrée par le ministère de la Culture, est
chargé de la gestion collective du droit de reproduction par
reprographie au sens de l'article L.122-10 du code de la
propriété intellectuelle qui rend obligatoire la cession
légale pour les publications d'oeuvres. Toutefois, pour les copies
à des fins commerciales, le code de la propriété
intellectuelle prévoit la nécessaire autorisation de l'auteur. Ce
qui n'a pas été le cas dans le cadre de ce procès en
contrefaçon contre le CFC et la Chambre de Commerce de Paris.
(Source : www.legalis.net ,
la chambre de commerce et d'industrie de Paris et le centre
français du droit de la copie condamnés dans le cadre d'un
procès en contrefaçon, article du 4 octobre 2002).)
Pour revenir aux contraintes d'utilisation de la base Ecopress
de la Chambre de commerce de Marseille, il faut retenir qu'en clair, pour
l'instant seuls 29 postes (personnes référents) ont (en dehors
des producteurs de la base) accès à l'article de presse, et
peuvent l'imprimer 1 fois chacun, mais ne peuvent ni photocopier ni diffuser
cette première impression, ni l'enregistré sur son ordinateur *.
Pourquoi 29 postes seulement ?
ü c'est un service nouveau, la chambre veut d'abord voir
comment la base va être utilisée, et si elle répond bien
aux attentes.
ü la couverture par le CFC a un coût, et ce
coût est lié au nombre de postes. Il est supporté
entièrement par le CRE.
Evolution future de la base
En fonction des résultats apportés par les
marqueurs d'intérêt, d'efficacité et de performance ;
des évolutions suivantes sont attendues :
ü rattachement à la base Clientis
ü augmentation du nombre de postes full Access
ü recentrage des thématiques de la base sur les
besoins des utilisateurs
ü mise en place d'alertes sur les sujets sensibles ou
d'actualité (les projets en cours, les entreprises qui recrutent, les
implantations d'entreprises en zone d'activité...)
* Exception faite pour Euromed et le Groupe Ecole Pratique
pour lesquels les copies "papier" autorisées sont les copies à
finalité pédagogique à destination des étudiants
(convention d'autorisation de copies papier).
Se connecter à la
base presse :
Accès Intranet
Mes appli
Base EcoPress
Nom :
Mot de passe :
On arrive sur cet écran, où on demande de
lire attentivement les mentions légales avant toute utilisation
de la base EcoPress.
Deux modules de recherche sont accessibles pour retrouver les
articles de la base EcoPress :
· La recherche simple
· La recherche avancée
Recherche simple :
Descripteur matière (mots clés matière,
définis à l'aide d'un thésaurus).
Descripteur géographique (noms d'un état, d'une
région, d'un département, ou d'une commune des
Bouches-du-Rhône, définis à l'aide d'un
thésaurus).
Texte libre (mot du vocabulaire courant. Le logiciel recherche
ce mot dans tous les champs de la fiche descriptive (notice) et dans l'article
de presse).
Date de saisie (on peut choisir :
la date de parution de l'article =
depuis une date de parution > ou >=
avant une date de parution < ou <=
entre 2 dates de parution : on utilise les 2
fenêtres >= <=
Lien vers le thésaurus
Insérer une date à partir du calendrier
Loupe : lancer la recherche (icône à droite)
Point d'interrogation : accéder à
l'historique des recherches (icône au milieu)
La gomme : effacer sa recherche avant d'en
démarrer une autre (icône à droite)
Recherche simple aidée par le
thésaurus
Utilisation du descripteur matière lié
à un thésaurus :
Cliquer sur l'icône thésaurus, situé à
droite du bandeau vide « Descripteur matière »
Cet écran apparaît :
NB : Il existe dans ce thésaurus des
descripteurs matière, plus de 5100 termes qui aident dans la recherche.
De même, il existe dans le thésaurus géographique, 480
termes.
Recherche Avancée
Les avantages :
ü rechercher sur un plus grand nombre de champs
(mais tous contenus dans les champs texte libre de la recherche
simple),
ü diminuer « le bruit » (limiter le
nombre d'articles aux plus pertinents),
ü utilisation des troncatures, et des opérateurs
de proximité ou des opérateurs booléens intra champs pour
affiner ses recherches
ü croiser des recherches inter champs (faire des
recherches sur plusieurs champs en même temps).
On a 3 types d'opérateurs intra champs : (se
rapportent aux mots écrits dans un champ)
ü Troncatures
ü Opérateurs de proximité
ü Opérateurs booléens.
Troncatures et opérateurs de proximité
sont accessibles dans la 1ère fenêtre après le champ :
= Egale
<> différent de
X$ troncature droite
$X troncature gauche
$X$ troncature gauche droite
PHR les mots choisis sont dans la même
« PHRase »
XADJ les mots choisis sont « ADJacents »
(à coté l'un de l'autre,
et dans l'ordre d'écriture des mots)
XMOTS les mots choisis sont à coté l'un de
l'autre,
mais dans n'importe quel ordre.
DEUXIEME PARTIE :
Processus du traitement
documentaire
La découverte de la
chaîne documentaire
Au début du stage, il m'a été
proposé de visiter le bureau des courriers situé au Palais de la
bourse (siège social de la Chambre de Commerce).
Habituellement, c'est dans ce bureau, que chaque matin, le
service des Ressources
Economiques vient récupérer des exemplaires de
la Presse Quotidienne Nationale (PQN) et de la Presse Quotidienne
Régionale (PQR)
Le service Ressources Economiques se charge par la suite de la
lecture et de la sélection des articles pertinents destinés
à être mis dans la base de donnée.
Dès mon premier jour, j'ai été
associé à ce processus de la chaîne documentaire qui va de
la récupération de la presse à son traitement final.
La saisie d'articles dans la base de donnée est
également réalisée par le service communication qui sort
chaque jour sa revue de presse.
Au service Ressources Economiques où je suis, on
sélectionne les articles d'ordre économique, culturel,
territorial relatifs à la région marseillaise.
Dans un premier temps, on fait juste le repérage par
apposition de post-it sur les articles pertinents. Ensuite, on attend la revue
de presse du service Communication. C'est à la sortie de la revue de
presse, qu'une réunion se tient au bureau du responsable de notre
service.
Lors de cette réunion le responsable du service, le
documentaliste ainsi que moi-même procédons à des
vérifications pour voir les articles que nous avions
repérés et jugés pertinents et ceux saisis par le service
communication dans la revue de presse. Après la comparaison, on saisit
les articles non traités par le service communication ainsi que les
autres articles émanent des autres revues auxquelles le service est
abonné. Cependant ces revues sont exclusivement traitées par
notre service.
Les articles traités par le service Communication sont
complétés par notre service : résumés et
descripteurs.
La technique d'indexation des documents se fait de la
même façon que ce qui a été décrit dans la
partie Présentation de la base.
A l'aide du thésaurus on indexe par les descripteurs
(mots clés) appropriés après avoir rempli les champs
(Titre, Auteur, Date, source, Résumé, entreprise,...).
Il existe également une technique d'archivage des
articles nommée Archivage Electronique.
Il s'agit d'une technique moins complète que
l'indexation dans la base.
On l'utilise pour les articles généraux
jugés peu pertinents au point de figurer dans la base.
Pour ces articles on crée un dossier virtuel du jour et
on les indexe avec la source, la date, le thème et le numéro de
la page. Ces articles seront par la suite reliés à d'autres
existants sur le même sujet.
Parmi les tâches du traitement documentaire qui m'ont
été montrées, figure également la Gestion
électronique des périodiques . Mais, il s'agit d'une tâche
qui m'a été que très rarement confiée car le
documentaliste s'en chargeait le plus souvent d'autant plus qu'il fallait se
déplacer à son poste pour pouvoir le faire car le logiciel
n'étant pas installé sur mon poste de travail.
Dés mon deuxième jour de stage, j'ai
procédé à des recherches d'articles sur la base. Comme par
exemple la recherche d'article de la Provence sur la Traversée
Phocée Marseille demandée par le directeur du patrimoine culturel
de Marseille.
Saisie d'articles en
complément de notice
Dans ma première semaine, je suis entré
très rapidement dans la recherche et le traitement documentaire.
Dans la base de données, on évite parfois de
créer une nouvelle notice, si un article à saisir parle de la
même chose qu'un autre article saisi récemment. C'est ainsi qu'on
procède parfois à des recherches pour ne pas créer
inutilement une notice car il est plus rapide de rattacher un article à
un autre article similaire plutôt que de créer une notice avec
toutes les rubriques que celle-ci comporte.
Voici quelques exemples d'articles associés à
d'autres articles déjà existants dans la base ou des
articles complétés après la saisie du service
communication :
· « Chantiers navals de la Ciotat :
Ascenseur pour la haute plaisance » du Journal de la
Marine Marchande du 7 décembre 2007
Associé à
« La Ciotat inaugure sa plate-forme pour
Méga Yachts » de TPBM du 14
Novembre 2007.
· « Fos 3XL et 4XL : l'appel d'Offres en
voie de lancement
Associés à
« Appels à Projets pour Fos 3XL et
4XL » de La Marseillaise du 3
décembre 2007.
· Net cacao débouté face à
Nestlé
(Rubrique Actualités Consulaires)
· La gare Saint Charles fait peau neuve
(Rubrique Economie, sous rubrique Aménagement)
· La zone des Paluds toujours attractive
(Rubrique Economie, sous rubrique Entreprises/Industries)
Saisie des articles de
Juillet en stock
En raison d'un déficit de personnel, le service avait
connu un grand retard pendant les mois de Juin et de Juillet 2007.C'est ainsi
que des dizaines d'articles n'avaient pas été saisis dans la
base.
Ainsi, un grand dossier, comportant les articles de juillet
m'ont été confiés avec la plus grande autonomie. Car je
disposais de la liberté pour juger de la pertinence ou pas de tel ou tel
article à bénéficier d'une notice mais aussi pour choisir
les descripteurs qui décrivent mieux l'article. J'ai également
pris une initiative personnelle pour modifier les titres d'articles pas assez
clairs afin de faciliter la recherche ultérieure par une tierce
personne.
Il s'agit en fait dans le champ titre de la notice de mettre
des termes pertinents qu'une tierce personne mettrait pour chercher un article
sur la question.
Voici quelques exemples permettant d'illustrer ce
travail :
· « Pardon !lavé de toute
accusation », article de Ecosud.
Une personne qui fait des recherches sur cet article ou sur
cette affaire ne pourra pas trouver des informations en faisant des recherches
sur le titre.
En général, la recherche par le titre n'est pas
efficace. Mais une personne étrangère à la base pourrait
être tentée par cette méthode d'où la
nécessité, pour moi, de mettre des termes qu'il est susceptible
d'utiliser dans le cadre de sa recherche.
Dans cet article, il était question de la
décision du tribunal de commerce de Marseille qui a rejeté
l'accusation de la Régie des transports de Marseille (RTM) concernant sa
demande de réparation du préjudice supposé causé
par la société Pardon. En effet, cette dernière avait
détourné de façon humoristique les initiales de la RTM
(Régie des Transports de Marseille) en Retarde Tout Marseille, faisant
référence à la longue grève de la compagnie des
transports ayant paralysé la ville de Marseille.
On voit donc qu'avec le titre
« Pardon ! lavé de toute
accusation », on n'en voit pas clair. D'où mon
initiative d'ajouter au titre de la notice Affaire RTM. Ainsi, le titre de la
notice devient : Affaire RTM : Pardon lavé de
Toute accusation.
Un autre fait très intéressant à
souligner réside dans le choix des descripteurs.
Dans cet exemple, j'ai eu le réflexe de regarder dans
le thésaurus, le descripteur Justice afin d'indexer
l'article. Il se trouve que ce descripteur est trop vague et ne permettait pas
une indexation précise. C'est en regardant Tribunal que j'ai vu la
rubrique Tribunal de commerce dans lequel j'ai trouvé le terme
Arbitrage commercial.
Toute la difficulté de l'indexation par un
thésaurus réside dans le fait de savoir ce que va mettre une
personne à la recherche d'un document précis. Parfois la
pertinence de tel ou tel descripteur peut être discutable.
Le même cas s'est posé dans un article de
l'Ecosud de Juillet 2007 sur les relations entre les entreprises et leurs
banques.
J'ai cherché automatiquement le descripteur Relations
et dans les sous rubriques j'ai regardé Relations Banque Entreprises
puis Relations Entreprise Clientèle. J'ai choisi ce dernier descripteur
que j'ai associé à établissement financier.
Dans cet exemple j'aurai pu être tenté de
regarder Banque mais dans ce cas je ne me serais pas tombé sur un
descripteur aussi précis qui met en évidence la relation entre
les entreprises et leurs banques.
Le choix des descripteurs se fait en se mettant à la
place de quelqu'un qui utilise rigoureusement le thésaurus. Car
jusqu'ici la base de donnée n'était pas encore public et
n'était accessible que via une vingtaine de postes.
Il est clair que sa mise à disposition publique pour
tous les autres services de la Chambre comme pour les acteurs
économiques de la région nécessiterait une bonne
explication du thésaurus aux chercheurs d'informations sur la base.
En plus de la difficulté existante dans le choix des
descripteurs matière, on est également confronté à
un problème de précision en ce qui concerne les descripteurs
géographiques.
En voici pour preuve, l'exemple de l'article de la Provence
sur la société Alpilles voyages.
L'article est intitulé : « Alpilles
Voyages étoffe son réseau d'agences en Provence ».
Dans cet article, il est mentionné que la
société va ouvrir quatre nouvelle agences en 2008 dans les villes
suivantes : Montpellier, Morières-lès-avignon, Aix et
Toulon.
Le problème est que le thésaurus
géographique n'utilise que les noms des départements
français et non ceux des villes ou des communes à l'exception des
communes du département des Bouches-du-Rhône.
Une méconnaissance des départements
français m'obligerait à faire de la recherche plus longue avant
de pouvoir indexer correctement.
Avec l'habitude, l'expérience mais aussi une bonne
culture géographique, j'ai utilisé automatiquement Hérault
pour Montpellier, Vaucluse pour Morières-lès-avignon, Var pour
Toulon et Aix-en-Provence qui est descripteur reconnu.
Au fur et à mesure que je m'habituais à
l'alimentation de la base, je découvrais chaque jour de nouvelles
astuces qui me renseignent sur la complexité de la gestion d'une base
de données mais aussi de la recherche documentaire.
Je prends l'exemple de la recherche que j'ai effectuée
sur le Tri sélectif. L'objectif était de trouver un article sur
le tri sélectif afin de l'associer à un autre article que j'avais
à indexer et qui était dans le dossier des articles de juillet
2007 non saisis.
Au début, j'ai recherché dans le
résumé avec les mots clés Tri sélectif et Eco
Emballages. Résultat : 0.
Deuxième tentative, j'ai recherché qu'avec le
titre de la notice en entrant le terme tri sélectif.
Résultat : 4 articles dont 3 avec les mots tri postal et 1 seul
avec tri sélectif.
L'article trouvé sur le tri sélectif est un
article de la Provence du 11 décembre intitulé :
« Déchets : La ville toujours en retard
pour le tri sélectif »
En cliquant sur le numéro de la notice, je
découvre paradoxalement dans le résumé le nom de la
société Eco Emballage que je cherchais en vain.
En fait, le problème est que Eco Emballage était
écrit dans le résumé de la base avec un trait d'union or
dans le résumé on ne met pas de train d'union. Il s'agissait
d'une erreur d'inattention de la part de la personne ayant indexé cet
article.
Pour éviter tout problème de cette nature dans
le futur, j'ai corrigé le résumé en enlevant le trait
d'union.
Dans le cadre de l'alimentation de la base de
donnée, j'ai été chargé d'un autre dossier
intitulé Entreprises diverses.
Dans ce dossier on trouve plus d'une centaine d'articles
concernant des entreprises de la région. Il s'agit également
d'articles qui auraient dû être dans la base mais qui n'y ont pas
été. Dans mon deuxième mois de stage, je me suis
majoritairement consacré au traitement de ce dossier comme je l'avais
fait pour le dossier du mois de juillet 2007 lors mon premier mois de stage en
Décembre.
Ces articles, comme l'indique le nom du dossier, parlent des
entreprises de la région Paca. Ma méthode de traitement
consistait d'abord à chercher dans le champ Entreprise de l'interface de
recherche le nom de l'entreprise en question dans un article.
Si je trouve des résultats, je les compare à
l'article en question pour savoir si je dois créer une nouvelle notice
ou plutôt si je dois rattacher l'article à traiter à un des
articles trouvés sur la base.
En cas de création d'une nouvelle notice je renseigne
le champ Entreprise afin que l'entreprise puisse être facilement
retrouvé sur la base en tapant simplement le nom. Car nombreuses sont
les entreprises qu'on ne pouvait retrouver que par le résumé
(Recherche avancée) ou en recherche libre via l'occurrence, ce qui exige
la clarté des documents scannés.
Dans le cas du résumé, il s'agissait souvent de
plusieurs entreprises citées et donc pas un article parlant
spécifiquement d'une entreprise particulière. Le texte libre
quant à lui est inefficace car les résultats ne sont pas souvent
pertinents.
A la fin de ma deuxième période de stage, plus
d'une centaine d'articles ont été mis dans la base avec de
nouvelles notices et à peu près autant en association avec
d'autres articles déjà existants.
Une technique particulière de classement a
été trouvée pour un traitement rapide de cette masse
d'informations. La technique est la suivante :
J'ai procédé à un classement des articles
par période et par thème.
Ainsi, j'étais à peu près sûr que
la plupart des articles de la même période (le même jour ou
la même semaine) traitent en commun les même sujets. Ainsi j'en
choisissais certains à mettre en notice et les autres en articles
rattachés donc sans création de notices. De la même
façon, je recherchais par rapport à la même période,
s'il n'y avait pas dans la base des articles similaires. Dans ce cas, je ne
crée pas de notice. Je rattache directement les articles aux notices
déjà existantes.
Sans cette technique je mettrais énormément du
temps à traiter plusieurs dizaines d'articles traitant l'affaire des
alliances Corsica Ferries, CMN et SNCM. Tantôt on trouvait des articles
parlant de l'alliance de l'une à l'autre, tantôt la
séparation. De plus le feuilleton judiciaire était tels que des
dizaines d'articles émanent de sources différentes relataient les
différentes décisions judiciaires sans un ordre chronologique.
Il s'agissait d'un véritable imbroglio judiciaire qu'il
ne fallait pas certainement reprendre intégralement dans la base. J'ai
du avertir mon responsable de l'immensité de la redondance des
informations. Et une liberté m'a été ainsi donnée
pour un traitement des articles que je juge essentiels.
Ceci m'amène à formuler un certain nombre de
propositions destinées à améliorer l'alimentation mais
aussi la recherche dans la base de donnée :
Ø Plus de rigueur dans les résumés par le
choix de plusieurs mots clés susceptibles d'être utilisés
par une tierce personne recherchant dans la base. Ce qui nécessite un
résumé assez complet avec peu de mots vides mais des termes
pertinents comme le nom de l'entreprise, le thème abordé par
l'article, le contexte etc.
Ø Plus de descripteurs car beaucoup de mots clés
manquent dans le thésaurus comme c'était le cas pour le terme
Pôle de compétitivité qui n'a été
ajouté que récemment.
Ø Plus de qualité que de la quantité. En
fait, on pouvait choisir d'être plus rigoureuse dans le choix des
articles donc en ne prenant que les articles pertinents mais en faisant bien
les notices notamment par des résumés complets.
En résumé je peux dire que mon initiative
personnelle et mon autonomie reposaient sur le choix des bons descripteurs, des
mots clés pertinents dans le résumé ainsi que le jugement
sur la nécessité ou pas de créer une nouvelle notice pour
tel ou tel article.
Avec, quotidiennement, plus d'une dizaine de notices
créées et autant d'articles rattachés pendant les deux
premiers mois de mon stage, j'ai grandement contribué à rattraper
l'énorme retard constaté dans l'alimentation de la base EDIP
devenu EcoPress.
Dans les deux pages qui suivent, je vais présenter
concrètement l'interface de saisie qui permettra de mieux
représenter ce que je viens de décrire jusqu'ici.
Cette interface de saisie est différente de l'interface
de recherche présentée dans la première partie concernant
la recherche dans la base de données.
Mode d'affichage des notices créées
(haut de l'interface de saisie)
Mode d'affichage des notices
créées (Bas de l' interface de saisie)
TROISIEME PARTIE :
PRECONISATIONS POUR LE
SERVICE RESSOURCES ECONOMIQUES
I. Vers une perspective de
réformes des chambres de commerce en France.
Selon Jean-François Bernardin, Président de
l'ACFCI (Association des Chambres françaises de Commerce et
d'Industrie), l'année 2008 sera celle des Etats généraux
des chambres de commerce.
Face au défi de la mondialisation
caractérisé par un environnement économique en
perpétuelle mutation (internationalisation,
dématérialisation des échanges...) les chambres de
commerce doivent au même titre que les entreprises s'adapter aux
bouleversements du domaine économique.
Le réseau des Chambres de Commerce, ancré dans
les territoires est mieux placé pour accompagner les entreprises dans
cette mutation selon M. Bernardin à condition bien sûr que la
réforme tant attendue des Chambres de Commerce et entamée depuis
quelques années se réalise.
Par ces Etats généraux qui devront se conclure
le 9 décembre dans le cadre d'un rendez-vous national à Paris,
les Chambres de Commerce s'inscrivent dans une démarche
prospective :
« Quels services devrons-nous offrir à nos
entreprises et à nos territoires à l'horizon
2020 ? » s'interroge le président de l'ACFCI.
Cette question de l'avenir des Chambres préoccupe
également les pouvoirs publics.
Dans un rapport du Conseil Economique et Social daté
d'Avril 2001, on fait l'état des lieux de la situation des Chambres et
on pose la question de savoir quelle sera la nouvelle place des Chambres de
Commerce et d'industrie dans l'économie française.
Longtemps seuls organes territoriaux à caractère
économique et agissant sur le terrain, les Chambres de Commerce ne sont
plus seules sur ce terrain car elles voient leurs compétences
partagées avec d'autres acteurs nés de la
décentralisation. Et, leur rôle d'appui et de conseil aux
entreprises, qui est leur raison d'être, est également joué
par des acteurs privés grâce au développement des
sociétés de conseil aux entreprises.
Fort de ce constat, le Conseil Economique et Social voit dans
la réforme des chambres un impératif. Pour y arriver,
l'institution essaye d'apporter des réponses à deux questions
principales :
· Quel rôle doivent jouer les Chambres de
Commerce ?
· Quelles adaptations indispensables en
découlent ?
Rôle des chambres
dans l'exercice de leurs missions
Hiérarchisation des compétences selon quatre
axes :
Ø Renforcer le rôle essentiel des Chambres dans
l'appui aux entreprises
Ø La mission de l'expertise économique
consulaire et son rôle de veille économique
Ø Redéfinir le rôle consultatif des
chambres : un interlocuteur économique reconnu dans le cadre de la
décentralisation
Ø Développer le savoir-faire dans les
partenariats
Moyens de repositionnement
des CCI dans le monde économique
Articulations des propositions d'actions en deux temps :
optimisation à court terme et réforme en profondeur à long
terme :
Ø Refonte du système électoral
Ø Renforcement de l'efficacité de l'action des
Chambres
Ø Modernisation de la relation entre l'Etat et les
chambres
Ø La réflexion sociale
Ø La base électorale
Ø Conciliation proximité et pertinence
territoriale
Ø Réforme fiscale
Ø Politique de gestion du personnel
En guise de conclusion le rapport propose la réforme du
mouvement consulaire par l'aide de l'Etat dans un cadre législatif et
réglementaire d'une part et par un esprit de dépassement des
clivages de la part des pouvoirs publics d'autre part.
II. Préconisations
pour le service Ressources Economiques de la CCIMP
1. Analyse d'impact
Analyse FFOM
Le service doit faire une analyse FFOM, de concert avec des
représentants de ses différentes composantes. Cette analyse
déterminera le potentiel futur du service grâce au regard
réaliste qu'il posera sur lui-même. Cela suppose une ou des
réunions de planification stratégique avec les membres
clés du personnel.
À partir de l'analyse FFOM faite pour le plan
stratégique, le service doit identifier des objectifs mesurables.
Analyse FFOM Il s'agit d'un outil de remue-méninges
dont on devrait se servir avant
Toute séance de planification stratégique.
L'acronyme FFOM veut dire Forces,
Faiblesses, Opportunités et Menaces. Ce processus
permet à un organisme de faire un
Examen détaillé de son environnement interne et
externe et d'établir le meilleur
scénario possible ou le pire, en tenant compte des
situations connues et existantes.
Cette analyse permet au service Ressources Economiques de se
concentrer sur les secteurs où il excelle et sur ce qu'elle peut
accomplir de façon réaliste.
On peut citer quelques exemples pour mieux illustrer l'analyse
FFOM mais la véritable analyse se fera à l'issue d'un diagnostic
interne de la part du personnel du service.
Exemple d'analyse FFOM
Forces
ü Crédibilité quant à
l'expertise reconnue
ü Excellentes relations humaines au sein du personnel
ü Situation financière solide
Faiblesses
ü Les technologies utilisées dans les bureaux ne
sont pas à la hauteur
ü Absence de communication interne
ü Faible partage des connaissances au sein de la
structure
ü Manque de retour d'expérience
Opportunités
ü De nouvelles entreprises s'implantent dans la
région
ü Des entreprises membres de la chambre de commerce
bénéficient d'une expertise dans un domaine dont on a un
besoin
ü Des étudiants de l'école de commerce de
la chambre doivent réaliser une étude marketing, occasion d'avoir
des collaborateurs à moindre coût
Menaces
ü Une entreprise ou organisme concurrent vient
s'installer dans la région ou dans la collectivité
avoisinante.
ü Un membre du personnel dont l'expertise est reconnue
prévoit de prendre sa retraite dans un an, après y avoir
travaillé pendant plusieurs années.
ü L'économie locale fléchit; des
entreprises ont fermé leurs portes au cours des dernières
années ;
Je viens d'évoquer quelques exemples de ce qu'on peut
trouver dans une analyse FFOM.
Qu'en est-il alors du service Ressources
Economiques ?
La réponse viendra du personnel qui connaît mieux
que quiconque l'environnement interne !
Environnement interne
|
Forces ?
|
Faiblesses ?
|
Environnement externe
|
Opportunités ?
|
Menaces ?
|
Méthodes
Préconisées pour l'analyse FFOM
Le Brainstorming :
La méthode de Brainstorming propose les trois
phases suivantes :
1. Analyse, Préparation, mise en place
2. Déroulement du brainstorming, la recherche en
commun
3. Dépouillement et Sélection des
idées (aucune idée n'est mauvaise au départ, on dit tout
ce qui nous traverse l'esprit)
La méthode Delphi
La méthode Delphi a pour but de mettre en
évidence des convergences d'opinion et de dégager certains
consensus sur des sujets précis, grâce à l'interrogation
d'experts, à l'aide de questionnaires successifs.
L'objectif le plus fréquent des études Delphi
est d'apporter l'éclairage des experts sur des zones d'incertitude en
vue d'une aide à la décision.
Description de la
méthode standard
(Liens utiles :
http://erwan.neau.free.fr/Toolbox/Methode_DELPHI.htm
http://www.12manage.com/methods_helmer_delphi_method_fr.html )
La méthode Delphi connaît plusieurs
méthodologies différentes.
Je présente ici une version simple avec une adaptation
aux réalités du service Ressources Economiques.
|
Phase 1 : formulation du
problème
C'est une étape fondamentale dans la
réalisation d'un Delphi. En effet, dans une méthode d'experts,
l'importance de la définition précise du domaine d'investigation
est d'autant plus grande qu'il faut être bien certain que les experts
contactés ont tous la même notion de ce
domaine. L'élaboration du questionnaire doit se faire selon certaines
règles : les questions doivent être précises.
|
|
Phase 2 : choix des experts
Cette étape est d'autant plus importante
que le terme d'expert est ambigu. Indépendamment de ses titres, de sa
fonction ou de son niveau hiérarchique, l'expert sera choisi pour sa
capacité à envisager l'avenir et dans notre cas, à
proposer des solutions concrètes. Le manque d'indépendance des
experts peut constituer un inconvénient, c'est pourquoi, par
précaution, les experts sont isolés et leurs avis sont recueillis
par voie postale et de façon anonyme : on obtient donc l'opinion de
chaque expert, et non une opinion plus ou moins faussée par un processus
de groupe (pas de leader).
|
|
Phase 3 : déroulement pratique et
exploitation des résultats
Le questionnaire est envoyé aux experts (entre 30
et 100) mais dans notre cas une trentaine d'experts suffit car nous sommes dans
un domaine qui n'est pas technique et complexe. Il faut tenir compte des
non-réponses et des abandons en ayant en tête que le groupe final
ne doit pas être inférieur à 25).
Le questionnaire doit être accompagné d'une note de
présentation précisant les buts, l'esprit du Delphi, ainsi que
les conditions pratiques de déroulement de l'enquête (délai
de réponse précisé et anonymat garanti). De plus, pour
chaque question, l'expert doit évaluer son propre niveau de
compétence. Des questionnaires successifs sont envoyés afin de
diminuer la dispersion des opinions, et de préciser l'opinion
consensuelle médiane. Au cours du deuxième tour, les experts,
informés des résultats du premier tour, doivent fournir une
nouvelle réponse et surtout sont tenus de la justifier si elle est
fortement déviante par rapport au groupe. Au cours du troisième
tour, on demande à chaque expert de commenter les arguments des
déviants. Quant au quatrième tour, il donne la réponse
définitive : opinion consensuelle médiane et dispersion des
opinions.
|
La méthode Delphi présentée ici est une
méthode qui peut être bien sûr assouplie dans le cas du
service Ressources Economiques.
Comme experts, je proposerais des chefs d'entreprises internes
et externes à la Chambre de Commerce mais aussi des experts des autres
pôles de la chambre notamment les pôles :
Accueil
et services aux clients ,
TPE
et Commerces ,
Pme
et Zones d'activités,
Affaires
internationales
Si le personnel est mieux à même de comprendre et
d'analyser l'environnement interne, on voit que l'environnement externe
nécessite l'avis d'experts qui peut être complété
par une étude très large sur les attentes et les besoins des
clients.
S'agissant de l'analyse interne et particulièrement des
faiblesses de la structure, on trouve souvent des dysfonctionnements
liés à l'organisation.
Une méthode classique permet de mieux comprendre un
dysfonctionnement :
C'est le diagramme d'ISHIKAWA
Diagramme d'Ishikawa
Lien utile :
http://intra.ac-nantes.fr/peda/ress/persdir/jflipes/ishikawa.htm
Le diagramme d'Ishikawa porte le nom de son inventeur
japonais .Dit aussi diagramme en arêtes de poisson, en raison de sa
forme, il se compose de plusieurs flèches et peut s'inscrire à la
suite du remue-méninges.
Une grande flèche horizontale, servant de colonne
vertébrale indique l'effet, la conséquence attendue. Il s'agit du
problème diagnostiqué ou du dysfonctionnement
constaté.
Dans le service Ressources Economiques, la grande
flèche ou l'effet peut être intitulé ainsi :
On n'arrive pas à bien vendre nos
services !
Le diagramme doit permettre, par une arborescence
complexe, de classer les causes recueillies dans les remue-méninges et
d'en visualiser l'emboîtement. On peut définir des sous causes
devant chaque famille parmi les 5 généralement
étudiées.
A partir de ce constat, on essaye d'identifier les causes
situées dans les cinq domaines appelés les 5
M.
· Machine
Machines ou Matériel : tout ce qui exige un
investissement et donc sujet à amortissement. . Locaux, gros outillages,
équipements pédagogiques lourds...
Dans l'exemple du service des Ressources Economiques :
ordinateurs, logiciels, ...
· Main d'oeuvre
C'est le personnel du service et autres personnes ayant un
lien direct avec le service.
· Matière
Les biens consommables donc périssables (papier,
autres supports...)
· Méthode
la façon de faire, les modes opératoires, les
instructions, la répartition des compétences, les
procédés, écrits ou non, imposés ou non, personnels
ou collectifs.
· Milieu
L'environnement physique et humain, l'ambiance de travail, les
contacts avec l'extérieur, les relations interpersonnelles...
Représentation
schématique du diagramme d'Ishikawa :
De la même façon que l'analyse FFOM, le diagramme
d'Ishikawa peut être rempli à l'issue d'une séance de
brainstorming. L'objectif étant d'avoir une vision
détaillée des causes d'un dysfonctionnement afin d'y apporter des
corrections précises.
2. Veille
stratégique
La mise en oeuvre de la veille nécessite de suivre un
processus en quatre étapes successives :
· Axe de
surveillance (bien définir les axes de veille c'est-à-dire ce
qu'on veut surveiller)
·
Collecte de l'information
·
Validation
·
Traitement et création de sens
Si l'une de ces quatre phases est défaillante, c'est
alors l'efficacité d'ensemble de la veille qui est remise en cause.
La veille stratégique est la combinaison de plusieurs
type de veille notamment la veille technologique, la veille sociétale,
la veille concurrentielle et la veille commerciale.
Nous n'étudierons ici que deux types de veille :
la veille commerciale et la veille concurrentielle.
· Veille commerciale
Elle consiste à collecter des informations sur ses
propres clients, leurs taux de satisfaction, leurs besoins. Le questionnaire
est un bon moyen d'avoir des réponses à ces informations.
Toutefois, l'interview avec les clients est le meilleur moyen car les
réponses obtenues dans un questionnaire sont souvent courtes et
simplistes.
La veille commerciale permet aussi de connaître la part
de marché d'un produit, les marges des produits concurrents ainsi que
les technique de vente des entreprises concurrentes.
Réalisée généralement au sein de
la direction commerciale, la veille commerciale est un produit de
l'activité du service marketing et commerce qui peut
bénéficier du soutien du service documentation.
· Veille concurrentielle
Qu'est-ce que la veille
concurrentielle ?
Toute organisation se doit de traiter une information
complexe au lieu de se contenter de la simple collecte. L'information devient
un facteur indissociable de la stratégie managériale au point que
l'information est aujourd'hui considérée juridiquement comme un
bien marchand au même titre que tout autre bien. Il est essentiel de
disposer de l'information adéquate, au moment adéquat, pour une
prise de décision optimale. L'organisation et l'exploitation de
l'information sont de nouveaux facteurs importants dans toute organisation.
La mémoire d'entreprise c'est-à-dire la
représentant d'informations, de savoir-faire et de connaissances
constitue une ressource de toute première importance dans la conception,
la production et la commercialisation de produits et de Services. Ces produits
et services doivent être fondés sur l'innovation, seul gage de
survie dans un monde fortement concurrentiel.
Dans ce contexte la veille concurrentielle qui est le
processus d'adaptation continue
de l'entreprise à son environnement se
révèle primordiale. L'objectif étant l'exploitation de
l'information utile à la prise de décision pour anticiper toute
évolution et ne pas être surpris par les concurrents. Les
entreprises ou organismes doivent connaître leur potentiel et les forces
Concurrentielles les environnant.
Faire de la veille concurrentielle consiste à se poser
fréquemment les questions suivantes :
Qui sont nos concurrents ?
Quels sont leurs métiers ?
Atteignent ils leurs objectifs,
Comment envisage-t-il leur futur ?
Pour répondre à ces questions, il faudra
exploiter les sources d'informations suivantes afin de mieux établir des
fiches de nos concurrents.
Les sources d'informations
concurrentielles :
Le veilleur orientera son observation essentiellement dans
trois
directions, correspondant aux principales zones de
vulnérabilité du concurrent :
v ce que le concurrent révèle de lui-même
v ce que les divers interlocuteurs du concurrent peuvent dire
à son sujet
v Ce que le personnel de l'entreprise peut apprendre du
concurrent.
Chacun de ces trois axes de recherche, et les sources
d'information qui s'y rattachent, font l'objet des paragraphes qui suivent.
v Ce que le concurrent révèle de
lui-même
Les entreprises sont amenées à donner des
informations sur elles même pour des raisons évidentes et
diverses : besoin de notoriété, de visibilité, de
communication.., de marché.
D'autres raisons sont en jeux notamment le besoin de
protection des brevets et des marques. Dans le cadre de notre étude,
nous ne nous intéressons qu'aux informations concernant les services et
non le secteur industriel.
La visite du site Internet du concurrent ainsi que ses
publicités permettent de savoir les produits et services qu'il propose.
Il s'agit de l'information dite blanche car facilement accessible et
nécessitant peu d'efforts.
Des alertes GOOGLE par le nom des concurrents permet, par
exemple d'être informés à temps sur ce que l'entreprise
révèle sur elle-même ou sur ce que d'autres
révèlent via internet.
v Ce que les divers interlocuteurs du concurrent
peuvent dire à son sujet
L'interrogation des interlocuteurs du concurrent permet au
veilleur d'obtenir des informations sur son concurrent. Ces interlocuteurs,
sources d'information sont :
§ le personnel du concurrent
§ les médias et les journalistes
§ les fournisseurs
§ les clients (dans notre cas les clients sont des
entreprises assistées par des concurrents du service Ressources
Economiques de la chambre de commerce).Ces concurrents peuvent être
d'autres organismes publics comme UBIFRANCE ou des sociétés de
conseil.
Il est très important ici de
prendre le mot concurrent au sens large du terme. En effet, des partenaires
comme UBIFRANCE ou des sociétés mêmes inscrites à la
chambre de commerce sont des concurrents du service Ressources Economiques en
matière d'offres de services.
Il ne s'agit aucunement de les prendre pour des ennemis. Au
contraire, il faut s'inspirer de ce qu'ils font en essayant de proposer quelque
chose de différent.
J'entends par concurrent tous ceux qui proposent la même
chose que nous y compris les partenaires !
a) Personnel du
concurrent
Par désir de se faire valoir auprès de son
entourage, la personne, généralement de façon
inconsciente, est souvent une source de renseignements sur les projets en cours
de
l'entreprise. Une discussion avec un membre du personnel de
l'organisme concurrent permet d'avoir des informations qu'on ne saurait obtenir
autrement car ne faisant pas l'objet d'une publication.
.
b) Médias
Dans le cadre de la mission d'information du public qui est la
leur, les médias et
particulièrement la presse économique
révèlent chaque jour des informations sur l'activité des
entreprises.
L'interview d'un PDG concurrent paru dans un journal doit
éclairer le veilleur qui doit avoir sa propre lecture de cet
interview.
La presse constitue une source indispensable, à
condition que le veilleur ne se laisse pas submerger par la lecture absorbante
de trop nombreux titres. Le recours à un service de coupures, type Argus
de la presse, auquel on communiquera comme mots clés de recherche les
raisons sociale des principaux concurrents, permet d'éviter d'avoir
à parcourir soi-même toute la presse. En effet trop d'informations
tue l'information et ce qui est important en veille c'est d'avoir de
l'information stratégique et non de l'information accessible à
tous. La presse locale est révélatrice d'événements
significatifs (conflits sociaux, inaugurations) de la vie des concurrents dans
leurs établissements
C) Clients
Encore une fois, les clients, dans notre cas, sont des
entreprises inscrites ou pas à la chambre de commerce et qui ont un
besoin d'accompagnement tant sur le plan national qu'international.
Le développement des sociétés de conseil
et même de sociétés entièrement
dédiées à la veille a fait que la chambre de commerce n'a
plus le monopôle de l'accompagnement des entreprises.
Pour des raisons évidentes de recherche de pouvoir de
négociation, les clients (entreprises) révèlent des
informations sur leurs fournisseurs (sociétés de conseil ou autre
organisme public concurrent).Le plus souvent, le client révèle
les avantages qu'offre son fournisseur afin de mieux faire jouer la concurrence
à sa faveur.
Donc, en tant que fournisseur de conseil et d'assistance aux
entreprises, le service Ressources Economiques doit chercher des informations
au près de ces sociétés notamment en ce qui concerne les
services et produits que leur offrent les organismes concurrents.
v Ce que le personnel de l'entreprise peut apprendre
du concurrent
Les fonctions de l'entreprise qui interfèrent avec le
monde extérieur sont les mieux en mesure d'être à
l'écoute des initiatives prises par les concurrents.
a) Force de vente
La force de vente, non seulement communique vers
l'extérieur, mais est aussi un canal
privilégié de remontée rapide
d'information sur les activités des concurrents, en particulier sur les
nouveaux tarifs, les promotions, les nouveaux produits.
A cet égard, il est aujourd'hui de plus en plus
fréquent que, lors du recrutement des vendeurs une clause de leur
contrat stipule que la remontée d'informations sur les activités
des
concurrents fasse partie intégrante de leur
missions.
Dans le cas du Service Ressources Economiques, la recherche
d'informations sur les concurrents doit être aussi une mission des
commerciaux (service Promotion) et non seulement celle du service Veille.
b) Bureaux d'études
Les bureaux d'études seront investis de la mission de
pratiquer la contre ingénierie, c'est-à-dire le démontage
systématique des produits concurrents. Les objectifs de cette approche
concernent essentiellement les prix de revient et le recours aux nouvelles
technologies.
Dans le cas du service Ressources Economiques, le service
observatoire et études peut jouer ce rôle en s'intéressant
aux outils technologiques utilisés par des bureaux d'études dans
le même domaine.
3. Quelques Méthodes et Outils de Gestion des
connaissances (Knowledge Managment)
Définition du KM
:
Le Knowledge Management est un terme anglo-saxon, qui
signifie la gestion du
capital immatériel de l'entreprise, en particulier la
connaissance, grâce à des outils et à
un mode de management. Il s'agit d'une démarche avec
méthodes et outils consistant à recueillir, capitaliser,
exploiter et diffuser la connaissance dans le but d'apporter à la
structure qui l'utilise une
valeur ajoutée par la pérennisation de ses
savoirs et savoirs faire. A terme elle augmente la performance de
l'entreprise
Connaissances explicites et
connaissances tacites
Modèle de Nonaka :
Nonaka est le grand théoricien de la matrice des types
de connaissances. Il explique notamment comment se diffusent les connaissances
de manière réciproque entre l'explicite et le tacite et entre
l'individuel et le collectif.
Les préconisations au service Ressources Economiques
dans ce domaine consistent à la mise en place d'un système de
Gestion électronique des documents.
Ce système consistera à mettre en format
numérique tous les documents de projets réalisés par le
personnel de service.
Pour une exploitation facile de la GED (Gestion Electronique
des Documents), les documents doivent être indexés avec une liste
de mots clés précis mis à la disposition du
personnel.
Certaines connaissances implicites non formalisées des
membres du personnel doivent faire l'objet d'un document écrit qui sera
archivé dans le système GED. Ce document écrit peut
être matérialisé sous forme de FAQ (Foire Aux Questions)
dans le cadre des réponses précises à des questions
précises. Il peut également être simplement sous forme d'un
résumé où on expose la manière dont on a
procédé pour résoudre tel ou tel problème.
Internalisation : explicite => implicite
Socialisation : implicite => implicite
Externalisation : implicite => explicite
Combinaison : explicite => explicite
Source : Isabelle BLANCHARD
Présidente des anciens du mastère KM de
l'école de management de Lyon
Méthode QOC
La méthode QOC (Question Option Criteria) permet de
garder des traces du déroulement d'une réunion. En effet, les
compte- rendu de réunions ne donnent souvent que les décisions
prises sans mentionner le processus qui a permis d'aboutir à cette
décision.
Grâce à la méthode QOC, une nouvelle
personne arrivée dans le service peut savoir comment on avait
procédé dans le passé pour arriver à telle ou telle
décision.
En outre cela a l'avantage de voir les différentes
solutions qui étaient proposées à l'époque. Car si
telle solution a été prise dans un contexte donné, il est
certain qu'un autre serait préférable dans un autre contexte.
Des logiciels comme DRAMA et
gIBIS sont utilisés pour cette
méthode
Les méthodes GANTT
et PERT en gestion de projet
Techniques de
planification : GANTT et PERT
La construction du planning passe par la modélisation
du réseau de dépendance entre tâches sous forme graphique.
Il s'agit d'une décomposition structurée du travail. Il faut
décomposer le projet en sous-ensembles plus simples (OT ou WBS).
Plusieurs représentations existent, à la base de
toute construction de planning .Mais les représentations les plus
utilisées sont le PERT et le GANTT.
v La technique GANTT : planning à barres
v La technique PERT : méthode des potentiels
étape et planning des tâches
Le diagramme de GANTT
Le diagramme de GANTT est la technique et
représentation graphique permettant de renseigner et situer dans le
temps les phases, activités, tâches et ressources du projet.
Conçu par Henry L. GANTT (en 1917) le diagramme est encore aujourd'hui
la représentation la plus utilisée.
En ligne, on liste les tâches et en colonne les jours,
semaines ou mois. Les tâches sont représentées par des
barres dont la longueur est proportionnelle à la durée
estimée.
Des logiciels comme Microsoft Project permet de
réaliser ce diagramme.
Exemple de diagramme de
GANTT
La technique de PERT
La technique PERT est une technique américaine de
modélisation de projet.
PERT signifie en anglais Program Evaluation and Review
Technique ( technique d'évaluation et de révision de
Programme).Elle consiste à mettre en ordre sous forme de réseau
plusieurs tâches qui grâce à leurs dépendances et
à leur chronologie permettent d'avoir un produit fini.
Les Caractéristiques de PERT sont les suivantes :
· Les tâches sont représentées par
des flèches
· Le réseau visualise des dépendances
entre tâches
· Pas de représentation de la notion de
durée et de date (limite de la technique)
Source :
http://www.gestiondeprojet.net/articles/gantt.html#faq1
CONCLUSION
Ce rapport a été l'occasion de décrire
les différentes missions qui m'ont été confiées
dans le cadre de mon stage de fin d'études supérieures.
J'y ai décrit l'essentiel des tâches
effectuées ainsi que les propositions que je j'ai formulées pour
l'amélioration du service Ressources Economiques où
j'étais affecté.
Ce stage m'a permis de découvrir la documentation et le
fonctionnement d'une base de données. Il a été l'occasion
pour moi de faire des propositions dans le sens d'améliorer le
fonctionnement du service.
Complètement différent des autres
expériences professionnelles acquises précédemment , ce
stage m'a permis de pratiquer le traitement documentaire mais aussi de
comprendre les différentes étapes de la veille documentaire.
S'il est certain que je me prédestine plutôt dans
la recherche et le traitement de l'information ( Veille stratégique et
Intelligence économique) en liaison avec les affaires internationales,
il n'en demeure pas moins vrai que la découverte de la chaîne
documentaire me sera d'une grande utilité pour ma carrière
professionnelle future.
SOURCES :
v Support de formation, Présentation de la
base de donnée Eco Press
Par Valérie BERTON du service
Ressources Economiques
v Rapport annuel du conseil économique et
social , section des activités productives, de la recherche et de la
technologie : l'avenir des chambre de commerce et
d'industrie, assemblée plénière des 3 et 4 Avril
2001, synthèse de l'avis de Monsieur André SAPPA
v L'interconsulaire du 3 Mars
2008_n°101 :
v Site Internet de la chambre de commerce :
http://www.marseille-provence.cci.fr
v Support de cours de Madame
Hassanaly, Professeur des universités , directrice du Master
Sciences de l'information et de la Communication, Université Paul
cezanne Aix Marseille III :
La Veille en entreprise
(c) Éditions WEKA Septembre 1999
ANNEXES
v Annexe 1 : Fiche Descriptive d'un article de
Presse (Interface vide)
v Annexe 2 : Fiche Descriptive d'un article de
Presse (Interface remplie)
v Annexe 3 :Aperçu d'une liste de notice
obtenue par recherche avancée (Articles parus avant Août 2007 et
saisis sur la base après le 4 Février 2008)
v Annexe 4 : Aperçu de résumés
générés sous forme de revue de presse
v Annexe 5 : Convention de stage
v Annexe 6 : Fiche d'appréciation du
stagiaire (Evaluation)
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