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Expliquer la production de déchets ménagers parisiens sur la période 1949-2004

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par PREISSER Pierre et HADDAG Lyes
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Maà®trise d'économétrie 2006
  

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II. LE MODELE :

L'analyse de notre base de données étant terminé, nous pouvons passer au véritable travail de l'économètre : la modélisation et l'interprétation.

Le changement de méthode de quantification des déchets ménagers, qui a eu lieu en 1990, nous cause des problèmes de modélisation lorsqu'on estime notre modèle sur la période 1949-2004.

En 1990 on constate une rupture de la croissance des déchets alors que les dépenses moyennes de consommations continuent de croître. Ainsi le modèle obtenu sur la période 1949-2004 est mal spécifié du coup les estimations ne sont pas interprétables.

Nous avons pris la décision de réduire la période d'estimation de 1949 à 1989. Nous mettons en garde les lecteurs concernant les interprétations et les estimations que nous allons obtenir. Comme nous avons peu d'observations, il se peut que nos estimations aient moins de chance d'approcher les vraies valeurs des paramètres.

Pour être plus clair, on peut dire que plus on a d'observations, plus on est sur d'approcher le « bon modèle ». Etant donné que nous avons peu de données, il est possible que l'on trouve des résultats différents si l'on test le même modèle sur une plus longue période.

Les évènements qui ont eu lieu durant la période 1990-2004 seront, à défaut d'être modéliser, expliciter dans une sous partie.

Nous cherchons à expliquer une évolution, pour avoir de meilleures interprétations nous avons choisis d'utiliser le logarithme des déchets par habitant (dit ld) et le logarithme des dépenses moyennes de consommation par habitant (dit lc). Une autre justification de la prise des logarithmes se trouve dans l'étude des variances de nos séries.

En effet en utilisant les logarithmes nous réduisons les fluctuations des variables, la variance de la série des déchets passe ainsi de 7029.14158 à 0.04745377 et de 36241091.4 à 2.59099712 pour celle de la consommation.

Pour information, la variance correspond à l'écart quadratique entre les observations de la série et sa moyenne, autrement dit elle correspond aux fluctuations de la série autour de sa moyenne.

Etant donné que nos variables sont intégrées d'ordre 1, elles ne sont donc pas stationnaires. L'utilisation de variables non stationnaires dans un modèle peut-être la cause de nombreux problèmes, notamment celui d'avoir une  « régression fallacieuse ».

Cette dernière signifie qu'il n'existe pas de relation stable à long terme entre nos deux variables. 

Aussi, nous commencerons par faire un test de co-intégration, si celui-ci confirme l'existence d'une relation stable de long terme entre nos variables, nous présenterons successivement le modèle de long terme, puis celui de court terme qui servira à expliquer comment notre modèle retrouve la trajectoire d'équilibre.

Le cas échéant, nous étudierons le modèle avec les séries différenciées ce qui impliquerait une perte d'information.

A. Test de co-intégration entre nos variables :

Logarithme des séries

L'étude graphique du logarithme des séries nous permet d'observer que nos variables ont des trajectoires parallèles ce qui nous laisse supposer une relation stable à long terme.

De plus on observe des déséquilibres, plus fréquents pour la série des déchets, à court terme.

Tout cela nous fait supposer qu'il existe bien une relation de co-intégration entre nos variables.

L'approche utilisé pour tester la co-intégration est celle de Granger et Engle.

Dans un premier temps, on regarde le degré d'intégration de nos variables, c'est-à-dire le nombre de différentiations qu'il faut effectuer pour stationnariser nos séries.

Dans notre cas, elles sont toutes les deux intégrées d'ordre 1 ce qui veut dire qu'elles ont le même niveau d'intégration.

On peut passer à l'étape suivante qui consiste à régresser, par la méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO), la combinaison linéaire de nos variables. L'estimation étant faite, on récupère les résidus du modèle et on test leurs stationnarités.

S'ils sont stationnaires, on conclut qu'il existe une relation stable de long terme entre nos variables.

Le modèle utilisé pour faire ce test est celui que nous allons définir par la suite, aussi les résultats seront présenté plus tard.

B. Le modèle long terme sur la période 1949-1989:

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