ABSTRACT
The European timber market is increasingly concerned about the
origin and legality of this raw material. Better still, it requires compliance
with national laws and regulations, in this case those relating to
environmental protection. Thus, to better sell their wood products, national
operators in this sector have enormous challenges to overcome, amplified by the
fact that the Ivory Coast is a poor and underdeveloped country. In order to
help them do so, this study has initially set out to identify the requirements
contained in the OLB normative text, some laws and regulations and the PGE-A.
Then, highlight the non-conformities vis-à-vis the requirements
contained in these texts. Finally, make recommendations and propose a
corrective action plan. For this, it was necessary to do a documentary review,
several visits to the studied site, a survey based on a questionnaire, shots
and work sessions with a few employees. It emerges that the company being the
subject of the study is clumsily trying to preserve the environment, especially
in favor of a possible OLB certification by Bureau Véritas
Certification. However, its major difficulties are (1) the lack of full
management involvement, (2) the lack of training and awareness of staff, (3)
the integration of environmental management into daily activities. of the
company. This certification process is a real opportunity for wood processing
units to comply with laws and regulations in favor of environmental protection.
This study therefore made it possible to understand that despite the interest
that these units have in good environmental management for the benefit of OLB
certification, they definitely need supervision.
Keywords: Origin and Legality of Wood,
Environmental Management System, OLB Certification, Forest Code, Ebrié
Lagoon, Forestry.
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INTRODUCTION
Longtemps estimées inépuisables, les ressources
naturelles se trouvent de nos jours très dégradées pour
certaines et rares pour d'autres (Wagner et al., 2014). Le bois a
été la ressource naturelle pionnière du
développement de la Côte d'Ivoire. Initialement, les billes de
bois étaient entièrement exportées du pays à
l'état brut, sans subir aucune transformation. Pour créer de
l'emploi et améliorer les recettes du pays, les premières
industries ont vu le jour (Verdeaux, 1997 ; N'Guessan, 2010). Progressivement,
les acteurs du secteur bois aussi bien que les acteurs politiques se sont
rendus compte de la raréfaction de la matière première
(Verdeaux, 1997 ; N'Guessan, 2010).
Dès lors, le concept de la gestion durable desdites
ressources ou du moins le développement durable va s'emparer de
l'ensemble des continents. Des traités, des accords internationaux, des
standards de bonnes pratiques vont voir le jour. Quasiment, tous les secteurs
d'activité doivent revoir ou adapter le fonctionnement de leurs
processus afin de favoriser la variabilité et la durabilité de la
vie sur terre (DPIF, 2009).
Ainsi, la normalisation, la réglementation et la
conformité à des référentiels constituent le socle
à partir duquel les différentes parties intéressées
s'accordent à reconnaitre que tel bien ou service est respectueux de
l'environnement.
A cet égard, le domaine de l'industrie
forestière ne reste pas en marge. En effet, la déforestation
demeure l'aspect négatif visible, parlant de dérèglement
climatique. En Afrique particulièrement, l'exploitation et l'exportation
frauduleuses des ressources forestières sont identifiées comme
l'une des causes principales de cette dégradation des forêts. Par
conséquent, l'on se préoccupe de l'Origine et la
Légalité du bois, au regard de la conformité aux textes
législatifs et réglementaires nationaux. Alors, en réponse
aux interrogations de l'opinion publique concernant l'origine et la
légalité des approvisionnements des produits forestiers, des
systèmes de certification des forêts et de leur gestion ont
été mis en place dès les années 1990. Ils
constituent un mécanisme d'évaluation par lequel une tierce
partie indépendante atteste qu'un produit, un processus ou un service,
est conforme à des exigences prédéfinies dans une norme ou
un référentiel (Traoré, 2018).
Dans ce cadre, le référentiel OLB (Origine
et Légalité du Bois) a été créé
en 2004 et mis à jour respectivement par Eurocertifor et Bureau Veritas,
organismes de certification basés à Paris en
2
France. Pour être certifié, l'organisme candidat
doit satisfaire aux exigences légales nationales dans chaque domaine en
relation avec les activités forestières, en l'occurrence
l'environnement.
INDUSBOIS est une unité de transformation du bois
installée à Abidjan, en Côte d'Ivoire en bordure de la
lagune Ebrié en pleine agglomération. Son environnement est
jugé très sensible, compte-tenu de ce qu'elle est une
Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE)
impactant négativement un écosystème très sensible
qui est la lagune Ebrié (CECAF International, 2014). En début
d'année 2020, elle s'est engagée dans le processus de
certification OLB, dont le pré-audit de certification n'a pas
été concluant principalement à causes des écarts
environnementaux. C'est à juste titre que le présent travail
adopte le thème : « Evaluation de la gestion
environnementale dans les unités de transformation du bois en Côte
d'Ivoire en vue de la certification OLB : cas de la scierie INDUSBOIS
».
En clair, l'objectif principal de cette étude est
d'améliorer la gestion des aspects environnementaux au sein d'INDUSBOIS.
Les objectifs spécifiques qui en découlent sont : (1)
impliquer pleinement la Direction et les salariés à la
gestion environnementale, (2) sensibiliser et former les
salariés à la protection des ressources naturelles et (3)
intégrer les bonnes pratiques environnementales dans les
activités quotidiennes de l'entreprise.
Pour cela, il est opportun d'exposer d'abord les
généralités des aspects englobant ce
thème. Ensuite, présenter le matériel et
la méthode employés. Enfin, aborder les
résultats obtenus, qui aboutirons à la
proposition d'un plan d'actions.
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