Partie II
La Société au Moyen Age en
Europe
1) Introduction
2) Religion & Royauté
3) Cités états et développement du
commerce
4) La famille / la femme et son statut / Le mariage
7) L'enseignement en Europe Occidentale
6) Sport et divertissements
7) Folklore & musique médiévale
8) La cuisine et l'art
Partie III
Les valeurs de la nourriture
1) Valeurs Sociales / les différents groupes sociaux
2) Valeurs Religieuses
3) Valeurs Médicinales et diététiques
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Partie IV
Les usages de la table
- Manières de tables
- Services et apparat
- Présentation, ordonnance et diversité des mets
- Cuisine & ustensiles
- Codes et règles du « bien manger »
PARTIE V Les aliments
PARTIE VI
Manuscrits et livres de cuisine en Europe
médiévale
PARTIE VII
- CONCLUSION / SOURCES / ANNEXES
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Résumé
L a période du Moyen Age en Italie est connue comme une
période de peur, de famine et de guerres incéssantes. Depuis la
chute de l'Empire Romain, le pays connaît les affres d'incursions
étrangères et de luttes intestines qui produisent le
morcélement du territoire selon les gouvernances successives. Il en
découle un développement urbain favorable à l'essor du
commerce notamment par le retour aux cités anciennes dans une version
médiévale : le Fief.
La religion chrétienne qui s'étendit jusqu'aux
frontières musulmanes, s'impose par le retour des Papes à Rome
oû ils prennent la place des Empereurs.
Elle dicte ses règles à tous, même en
matière de nutrition et sera à l'origine de la sauvegarde des
cultures latines et grecques qui servirent de base à l'éducation.
Les traces retrouvées grâce aux moines et aux lettrés
qu'elle protège, à travers des écrits et des oeuvres d'art
religieux, seront mises en lumière seulement à la Renaissance.
Le Féodalisme est l'autre partie dominante de ces
siècles de servitude des populations démunies et ce
jusqu'à que la vie citadine libère les serfs de leur jougs et
donne une certaine égalité sociale à leurs habitants.
L'essor commercial dû au besoin de financer l'autogestion
de ces nouvelles structures urbaines, fût favorisé par les divers
apports des croisades et les accords bénéfiques avec le monde
oriental ainsi que par le développement de l'agriculture.Il y sera pour
beaucoups dans l'enrichissement de cités florissantes, telles que
Venise, Florence et Milan et plus au sud de Palerme pour ses négoces en
Méditerrannée orientale, notamment pour le commerce
d'épices, de soieries et de pierres précieuses mais aussi
d'aliments.
Cela sera aussi très déterminant pour les
traditions culinaires. En effet, Les Italiens ont toujours fait le lien entre
gastronomie et identité, il en va de la région d'origine, voir de
la ville mais aussi de la façon de produire, préparer ou
déguster un aliment et surtout de son ancienneté.
Cependant, il apparaît que bien des plats «
traditionnels » auxquels l'on aurait prêté des recettes
d'origines antiques sont plus récents que le Moyen Age, notamment
concernant les modes de cuisson qui sont aujourd'hui presque inimitables. De
plus l'on assimilait souvent un plat à une région ou à une
ville alors qu'il était produit ailleurs, dans des zones
méconnues ou sans valeurs communicatives, et ce seulement parce qu'il
fut diffusé par un marchand originaire de ces villes. Pour exemple, le
fromage « Parmeggiano», fabriqué dans la vallée du
Pô et dont on attribua les origines uniquement à la ville de
Parme. Les publicitaires d'aujourd'hui comme les commerçants d'hier ont
su mettre à profit cette sensibilité du consommateur italien
vis-à-vis de son patrimoine culinaire mais pas toujours à bon
escient. A part cette particularité le mode alimentaire ainsi que le
mode de vie des riches et des pauvres en Italie du Moyen Age est sensiblement
le même qu'en France, basé sur une nourriture
extrèmement céréalières mais aussi
très carnassière et notamment en matière de
représentation sociale et politique liée aux arts de la
table.Berceau de la civilisation Romaine, l'Italie demeure toutefois la
gardienne de traditions comme de trésors antiques incomparables. Les
parties histoire et société de ce mémoire ne seront donc
qu'un bref rappel des évènements et de la vie vécue par
les populations à cette époque, sans lequel l'on ne peut
comprendre leurs us et goûts alimentaires.Selon l'évolution de la
société, suite aux divers évènements historiques
parfois cruels mais toujours porteurs de nouveautés, nous constaterons
que des étapes incroyables ont été franchies durant ce
millénaire où finalement la gastronomie n'a pris place que pour
palier aux misères du monde et s'est enrichie de «
l'internationalisme » dominant par le fait de présences
étrangères ou de retours de Croisades.
D'un point de vue purement alimentaire je ne m'attarderais dans
ce mémoire que sur certains aliments pré-dominants en Italie
sachant que les autres sont communs à la France.
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