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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Catégorisation des banques établis en RDC 9

Figure 2 : Organigrame de la Banque Centrale du Congo 12

Figure 3 : Croissance potentielle et écart de production en RDC 37

Figure 4 : Evolution de personnel 48

Figure 5 : Financement de l'économie en CDF 50

Figure 6 : Projection du PIB réel 60

Figure 7: Projection des variables 60

Figure 8: Evolution du taux de change 61

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Nombre des banques en RDC de 2009 à 2019 46

Tableau 2 : Evolution de Personnel 47

Tableau 3 : Financement en termes des crédits accordés à l'économie en CDF 49

Tableau 4 : Evolution de la variation des variables dans le temps 53

Tableau 5 : Contribution des differents secteurs à la croissance du PIB 55

Tableau 6 : Evolution des indicateurs d'intermediation bancaire 62

XI

LISTE DES ABREVIATIONS

ü BCC : Banque Centrale du Congo

ü BCDC : Banque Commerciale du Congo

ü BIAC : Banque Internationale pour l'Afrique au Congo

ü BIAO : Banque Internationale d'Afrique de l'Ouest

ü CNSS : Caisse National de Sécurité Sociale

ü CPCM : Comité Permanent de Cadrage Macroéconomique

ü IDE : Investissements Directs Etrangers

ü IDH : Indice du Développement Humain

ü IMF : Institution de Microfinance

ü FMI : Fond Monétaire International

ü FNM : Fonds National de la Microfinance

ü FPI : Fonds de Promotion de l'Industrie

ü PAS : Projet d'Ajustement Structurel

ü PIB : Produit Intérieur Brut

ü PME : Petite et Moyenne Entreprise

ü PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

ü RDC : République Démocratique du Congo

ü UEMOA : Union Economique et Monétaire des Etats d'Afrique de l'Ouest

ü UNIKIN : Université de Kinshasa

ü UNILU : Université de Lubumbashi

ü SOFIDE : Société Financière De Développement

ü SONAS : Société Nationale d'Assurance

ü TMB : Trust Merchant Bank

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INTRODUCTION GENERALE

A sa genèse la pensée économique moderne représentée par les auteurs tels que Adam SMITH, Robert MALTHUS, Ricardo et d'autres tournaient autour de la question du comment connaitre l'origine de la richesse. Les penseurs ont eu le souci de comprendre comment augmenter cette richesse. « KOSE A. (2003) »

Au dix-neuvième siècle, d'autres chercheurs se préoccuperont de la redistribution de cette richesse à l'instar de Karl MAX et autres socialistes.

Au vingtième siècle, les économistes étaient plus préoccupés par le problème de la stabilité économique après le krach de 1929 (la grande dépression). Ce problème a donné naissance à l'école Keynésienne qui préconise l'interventionnisme de l'Etat pour stabiliser l'économie et stimuler la croissance : l'Etat devenait à la fois consommateur et producteur des richesses aux cotés des familles et ces entreprises. « Thiemokho Diop (2013) »

A la fin de la deuxième guerre mondiale, les monétaristes dominés aux USA par l'école de Chicago, préconisaient l'utilisation du volume de la masse monétaire et de niveau de taux d'intérêt pour réguler le marché financier et l'économie d'une manière générale, laquelle était poussée vers la surchauffe et des tendances inflationnistes.

L'histoire économique du monde des dernières décennies montre que les Etats par le biais de leurs Banques Centrales et leurs politiques sociales, ont continué à utiliser les recettes Keynésiennes de stabilité et de croissance économique ainsi que les recettes monétaristes pour juguler les tendances inflationnistes.

C'était au début des années 70 que deux auteurs McKinnon et E-Shaw ont été les premiers à centrer leurs raisonnements sur la libéralisation du secteur financier qui, pour eux, pouvait être une politique pouvant stimuler la croissance économique. Ils ont visé directement le secteur financier privé comme vecteur, pourquoi pas moteur de la croissance et la stabilisation à la différence des Keynésiens et des monétaristes. « Mahar J. & Williamson M. (1998) »

De ce qui précède, nous tenterons, dans le présent travail, de mettre en rapport la libéralisation financière avec la croissance économique. La libéralisation financière étant une politique qui consiste à rendre libre l'accès aux marchés financiers par différents agents économiques privés ou publics. Elle se caractérise par une rupture par les pouvoirs publics de barrières au système financier de sorte que les agents financiers y entrent librement en

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interaction. Et la croissance économique correspond à la variation positive de l'activité d'un pays, qui s'analyse par une évolution des prix, de la production des biens et services, ainsi que des revenus. Pour mesurer la croissance, l'indicateur le plus utilisé est le produit intérieur brut (P113). Le P113 permet de déterminer la valeur de tous les biens et services produits dans un pays. « Lafargue, (1993) ».

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1) Problématique

Depuis belle lurette, la RDC vit une crise économique sévère qui se manifeste par des baisses consécutives du PIB commercialisé, un gonflement de la demande globale, un alourdissement de déficits des finances publiques, de la balance de paiements, suivi d'une persistance des tensions inflationnistes. Par ailleurs, l'économie congolaise a enregistrée une croissance berne à cause, entre autre, de l'instabilité macroéconomique, de la fragilité de la situation politique et des faiblesses structurelles du pays. « Modeste MUTOMBO (20182019) »

Pour répondre à cette situation, la politique de l'augmentation du taux d'intérêt sur le dépôt dans la recherche de l'accroissement du niveau de l'épargne, en maintenant le niveau de la masse monétaire inchangé peut être efficace dans le contexte de la RDC avec une libéralisation financière effective (saine). En effet, lorsque le niveau du taux d'intérêt des dépôts augmente, cela va encourager les ménages (agent à capacité de financement) à se précipiter auprès des institutions financières (banques commerciales) pour faire leurs dépôts après l'arbitrage entre l'épargne et la consommation. En sachant que l'épargne est la condition nécessaire de l'investissement.

Vu l'importance de la problématique dans tout travail scientifique, notre préoccupation s'articule, dans le cadre de la RDC, autour des questions suivantes :

? Quelles sont les conséquences de la libéralisation du secteur financier sur la croissance économique en RDC ?

? Quelle est l'influence de la libéralisation financière sur la taille du système financier ?

? Libéralisation financière peut-elle être utilisée comme une solution palliative pouvant

permettre à une économie de sortir d'un régime de « répression financière » ?

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault