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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé au terme de notre travail intitulé « Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC ».

Nous sommes partis de l'observation selon laquelle, la libéralisation financière a donné des résultats réels en vue de l'accroissement et du développement économiques, le crash financier des années 2007-2008 a démontré les limites en cas de dérèglement majeur du système financier, comme celui qui avait suivi la crise des subprimes aux USA et qui a eu des répercussions sur les économies mondiales qui sont si imbriquées dans la mondialisation. Depuis plus de deux décennies, le secteur financier de la RDC est libéralisé, cette structure a montré ces faiblesses dans l'économie, dans le cas de la Banque Internationale pour l'Afrique au Congo fournit un exemple observé récemment de la situation d'un opérateur financier qui s'est trouvé coincé dans une crise qui l'amena à sa chute dans un environnement bien-entendu de libéralisation financière. Cette situation a contribuée au ralentissement de la croissance économique car les épargnants voudraient tous retirés leurs épargnes et l'intermédiation bancaire du pays semblait être de plus en plus moins fiable.

Dans le but de bien vouloir mener notre démarche, dans ce travail nous avons soulevé un questionnement qui s'articule autour de trois questions de savoir :

? Quelles sont les conséquences de la libéralisation du secteur financier sur la croissance économique en RDC ?

? Quelle est l'influence de la libéralisation financière sur la taille du système financier ? ? La libéralisation financière peut-elle être utilisée comme une solution palliative pouvant permettre à une économie de sortir d'un régime de « répression financière » ?

A l'issue de ce travail, l'objectif était tel que nous soyons à mesure de montrer les variables qui indiquent l'existence d'une relation unidirectionnelle vers la croissance économique en s'interessant plus particulierement à la réorientation strategique du système financier congolais.

Après une analyse qualitative, quantitative et interprétation des résultats, il s'avère indispensable de confirmer avec aisance les résultats des objectifs poursuivis ont été atteint. Selon lesquels le système financier dans les années 2016 à 1019 relève une importance toute particulière dans les efforts du développement de la croissance, cette politique de

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libéralisation financière est un processus qui a abouti à éliminer la répression financière en RDC.

Il ressort dans notre étude que l'évolution du taux de croissance du PIB réel c'est-à-dire au Prix courant était de 31338076170 (le niveau le plus bas) et de 35202556672 (le niveau le plus haut) respectivement pour l'année 2019 et 2018 avec une moyenne de 33028144585,5 pour une tranche de 4 ans.

En effet, en s'appesantissant sur la théorie avancée par Maxwell J. Fry, le PIB dépend de l'accumulation du capital qui dépend à son tour de l'épargne ou le dépôt à terme, de moins de 500000000USD en 2016, le nombre de comptes en dépôts est passé de 405066214USD en 2016 à 14663581123USD en 2019 avec une moyenne de 4216972928USD dans l'année sous analyse. L'épargne, laquelle disponibilise les ressources nécessaires à l'investissement, exprimées par les crédits accordés à l'économie, de 2016 en 2019 avec une moyenne de 1083232804CDF. En 2016 les crédits accordés à l'économie étaient à 1071707018CDF ; 1050665732CDF, 1141433869CDF et 1069124595 CDF respectivement en 2017, 2018 et 2019. La moyenne en pourcentage du ratio crédits/Dépôts à 131,77% en 4 années sous échantillon.

En outre, l'investissement est fonction du taux d'intérêt, de ce fait, l'évolution du taux d'intérêt réel en RDC est en moyenne négatif en 4 ans (2016-2019) au taux de -4,43%, 7,7% le pic en 2019 et le creux en 2017 au taux de -34,7%. La tendance reste similaire du Taux débiteur Réel et du Taux Créditeur réel pour les 4 années, le creux est respectivement de -33,2% et -50,6% en 2017 et le PIC 20,3% et 1,7% en 2018. La moyenne du Taux débiteur réel est de -0,05% et -18,35% du taux créditeur Réel.

Ainsi, il sied de souligner qu'une augmentation de 1'inflation anticipée entraine une augmentation de l'investissement en réduisant le taux d'intérêt réel sur les prêts et renchérissement du coût réel du crédit décourage l'investissement. Pour ce faire en RDC, l'évolution du taux d'inflation en rythme annuel s'est établi à 4,2% (au bas niveau) en 2019, contre 7.2%, 23.6% et 54.7% (le niveau élévé) respectivement en 2018, 2016 et 2017. L'évolution du taux de chômage était de 4.19% (le creux) et de 5.84% (le pic) respectivement pour l'année 2018 et 2019 avec une moyenne de 5.4%.

Selon la taille de l'apport de chaque secteur dans la croissance économique, Le secteur primaire a enregistré la valeur de 13493929,40 contre une valeur de 29744921,70 ; 21071943,50 et 14232480.40 respectivement en 2018, 2017 et 2016, par contre le secteur secondaire est en baisse 6952900,90 en 2019 contre 8188339,20 en 2016 ainsi le secteur

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Tertiaire avec un apport plus élevé que le secteur secondaire, moins que le secteur primaire a réalisé une valeur en moyenne entre 2016 à 2019 de 44238395,93.

Nous ne sommes pas le premier ou le dernier à aborder un sujet cadrant avec ces domaines et nous ne prétendons pas pouvoir épuiser toutes les données de la libéralisation financière car la matière est abondante, nous nous sommes juste attelé sur l'analyse et l'interprétation des données recueillis. D'où les portes sont ouvertes aux autres chercheurs qui devrons s'appesantir sur ce modeste travail cette foi là, sur notamment l'internationalisation des banques car nous savons que la majorité des banques installées en RDC depuis l'époque coloniale étaient et sont pour la plupart des succursales de banques étrangères : La Belgolaise, la Banque Bruxelles-Lambert, la Banque de Paris et des Pays-Bas, La Banque Internationale pour l'Afrique de l'Ouest, la Citibank, etc.

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