CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail
intitulé « Conséquences de la libéralisation
financière sur la croissance économique en RDC
».
Nous sommes partis de l'observation selon laquelle, la
libéralisation financière a donné des résultats
réels en vue de l'accroissement et du développement
économiques, le crash financier des années 2007-2008 a
démontré les limites en cas de dérèglement majeur
du système financier, comme celui qui avait suivi la crise des
subprimes aux USA et qui a eu des répercussions sur les
économies mondiales qui sont si imbriquées dans la
mondialisation. Depuis plus de deux décennies, le secteur financier de
la RDC est libéralisé, cette structure a montré ces
faiblesses dans l'économie, dans le cas de la Banque Internationale pour
l'Afrique au Congo fournit un exemple observé récemment de la
situation d'un opérateur financier qui s'est trouvé coincé
dans une crise qui l'amena à sa chute dans un environnement bien-entendu
de libéralisation financière. Cette situation a contribuée
au ralentissement de la croissance économique car les épargnants
voudraient tous retirés leurs épargnes et l'intermédiation
bancaire du pays semblait être de plus en plus moins fiable.
Dans le but de bien vouloir mener notre démarche, dans
ce travail nous avons soulevé un questionnement qui s'articule autour de
trois questions de savoir :
? Quelles sont les conséquences de la
libéralisation du secteur financier sur la croissance économique
en RDC ?
? Quelle est l'influence de la libéralisation
financière sur la taille du système financier ? ? La
libéralisation financière peut-elle être utilisée
comme une solution palliative pouvant permettre à une économie de
sortir d'un régime de « répression financière »
?
A l'issue de ce travail, l'objectif était tel que nous
soyons à mesure de montrer les variables qui indiquent l'existence d'une
relation unidirectionnelle vers la croissance économique en
s'interessant plus particulierement à la réorientation
strategique du système financier congolais.
Après une analyse qualitative, quantitative et
interprétation des résultats, il s'avère indispensable de
confirmer avec aisance les résultats des objectifs poursuivis ont
été atteint. Selon lesquels le système financier dans les
années 2016 à 1019 relève une importance toute
particulière dans les efforts du développement de la croissance,
cette politique de
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libéralisation financière est un processus qui a
abouti à éliminer la répression financière en
RDC.
Il ressort dans notre étude que l'évolution du
taux de croissance du PIB réel c'est-à-dire au Prix courant
était de 31338076170 (le niveau le plus bas) et de 35202556672 (le
niveau le plus haut) respectivement pour l'année 2019 et 2018 avec une
moyenne de 33028144585,5 pour une tranche de 4 ans.
En effet, en s'appesantissant sur la théorie
avancée par Maxwell J. Fry, le PIB dépend de l'accumulation du
capital qui dépend à son tour de l'épargne ou le
dépôt à terme, de moins de 500000000USD en 2016, le nombre
de comptes en dépôts est passé de 405066214USD en 2016
à 14663581123USD en 2019 avec une moyenne de 4216972928USD dans
l'année sous analyse. L'épargne, laquelle disponibilise les
ressources nécessaires à l'investissement, exprimées par
les crédits accordés à l'économie, de 2016 en 2019
avec une moyenne de 1083232804CDF. En 2016 les crédits accordés
à l'économie étaient à 1071707018CDF ;
1050665732CDF, 1141433869CDF et 1069124595 CDF respectivement en 2017, 2018 et
2019. La moyenne en pourcentage du ratio crédits/Dépôts
à 131,77% en 4 années sous échantillon.
En outre, l'investissement est fonction du taux
d'intérêt, de ce fait, l'évolution du taux
d'intérêt réel en RDC est en moyenne négatif en 4
ans (2016-2019) au taux de -4,43%, 7,7% le pic en 2019 et le creux en 2017 au
taux de -34,7%. La tendance reste similaire du Taux débiteur Réel
et du Taux Créditeur réel pour les 4 années, le creux est
respectivement de -33,2% et -50,6% en 2017 et le PIC 20,3% et 1,7% en 2018. La
moyenne du Taux débiteur réel est de -0,05% et -18,35% du taux
créditeur Réel.
Ainsi, il sied de souligner qu'une augmentation de 1'inflation
anticipée entraine une augmentation de l'investissement en
réduisant le taux d'intérêt réel sur les prêts
et renchérissement du coût réel du crédit
décourage l'investissement. Pour ce faire en RDC, l'évolution du
taux d'inflation en rythme annuel s'est établi à 4,2% (au bas
niveau) en 2019, contre 7.2%, 23.6% et 54.7% (le niveau
élévé) respectivement en 2018, 2016 et 2017.
L'évolution du taux de chômage était de 4.19% (le creux) et
de 5.84% (le pic) respectivement pour l'année 2018 et 2019 avec une
moyenne de 5.4%.
Selon la taille de l'apport de chaque secteur dans la
croissance économique, Le secteur primaire a enregistré la valeur
de 13493929,40 contre une valeur de 29744921,70 ; 21071943,50 et 14232480.40
respectivement en 2018, 2017 et 2016, par contre le secteur secondaire est en
baisse 6952900,90 en 2019 contre 8188339,20 en 2016 ainsi le secteur
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Tertiaire avec un apport plus élevé que le
secteur secondaire, moins que le secteur primaire a réalisé une
valeur en moyenne entre 2016 à 2019 de 44238395,93.
Nous ne sommes pas le premier ou le dernier à aborder
un sujet cadrant avec ces domaines et nous ne prétendons pas pouvoir
épuiser toutes les données de la libéralisation
financière car la matière est abondante, nous nous sommes juste
attelé sur l'analyse et l'interprétation des données
recueillis. D'où les portes sont ouvertes aux autres chercheurs qui
devrons s'appesantir sur ce modeste travail cette foi là, sur notamment
l'internationalisation des banques car nous savons que la majorité des
banques installées en RDC depuis l'époque coloniale
étaient et sont pour la plupart des succursales de banques
étrangères : La Belgolaise, la Banque Bruxelles-Lambert, la
Banque de Paris et des Pays-Bas, La Banque Internationale pour l'Afrique de
l'Ouest, la Citibank, etc.
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