1.3. Incendie
Dans cette étude, l'idée que l'on retient du
concept est celle de l'importance que nous avons donné à ce
dernier du fait qu'il ressort un aspect positif à notre domaine de
recherche et encombrant le caractère du feu.
Du latin incendium, le mot incendie vient du verbe
incedere qui signifie « allumer » ou candere qui
signifie « faire brûler, enflammer ».
Il s'agit du grand feu qui se propage en causant des
dégâts. A titre d'exemples : l'incendie de Moscou en 1813,
l'incendie de Londres 1666, l'incendie de San Francisco 1906, l'incendie des
forêts amazoniennes en 2018 etc.
17 Diction d'économie et de science sociale 8e
édition revue et augmenté, Nathan, 2009, p.229.
16
L'incendie peut aussi être considéré comme
une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps ni
dans l'espace. La combustion étant une réaction chimique
d'oxydation d'un combustible par un comburant, nécessitant une source
d'énergie pour être initiée. Pour que « ça
brûle », il faut donc du combustible, du comburant et une source
d'énergie. C'est ce que l'on appelle le « triangle du feu ».
Il s'agit d'un symbole souvent utilisé pour afficher les liens,
nécessaires au feu, entre combustible, oxydant, et chaleur. Nous allons
le rappeler et le commenter.
L'entendement que l'on donne à ce concept dans cette
étude est une flamme de feu d'origine humaine ou naturelle qui ravage
une étendue sans une limite voulue et causant des dégâts
excessifs dégénérant l'atmosphère.
1.4. Relations Internationales
Avant d'aller vite en besogne à une définition
des relations internationales, il importe de préciser que l'expression
«relations internationales » renferme un double sens ; il
désigne à la fois un ensemble de comportements ou
phénomènes dans les rapports entre les Etats et aussi la
discipline qui s'efforce de les appréhender.
La définition de l'espace des relations internationales
pose en soi, un problème de taille par le fait que chaque l'aborde
parfois de manière rapprochée ou lointaine tantôt comme des
rapports sociaux tantôt comme des interactions des acteurs
privilégiés. En effet, l'expression « relations
internationales » signifie littéralement relations entre
nations.
Traditionnellement, les relations internationales sont
considérées comme un ensemble de liens, de rapports et de
contacts qui s'établissent entre les États et relèvent de
la politique étrangère de ces derniers. Cette conception tient
certes compte des diverses formes et dimensions que peuvent prendre ces
rapports (conflit et coopération, que ce soit sur les plans politique,
économique,...
Or, l'organisation de collectivité sous la forme
nationale est un phénomène relativement récent. Cette
observation est d'autant plus vraie que si l'on réfère à
la période où l'Etat moderne devient l'acteur principal des
relations entre
17
unités politiques territorialement organisées.
Ce sont les traités de Westphalie de 1648 qui pose l'Etat comme
unité de base des relations internationales18.
A cet effet, il est possible d'avoir des définitions
suivantes pour cette science des relations internationales :
Virally Michel définit les relations internationales
comme celles qui échappent à la domination d'un pouvoir politique
supérieure « interne »19.
Les relations internationales peuvent être simplement
définies comme les flux de toutes natures et de toutes origines qui
traversent les frontières20.
Roger Pinto quant à lui, distingue un peu plus le
rapport entre les relations internationales et les relations
interétatiques en admettant que les relations internationales « ont
tous les rapports sociaux dont les participants ou le contenu se rattachant
à deux ou plusieurs sociétés politiques
étatiques21».
Marcel Merle définit les relations internationales
comme étant les rapports sociaux de toute nature qui traversent les
frontières, échappant à l'emprise d'un pouvoir
étatique unique ou auxquels participent les acteurs qui se rattachent
à des sociétés étatiques
différentes22.
Quant au professeur Diur Katond23, il pense que
« c'est l'étude des actions et interactions des acteurs
privilégiés dans la vie internationale que sont les Etats
constitués ou en formation pendant une période
donnée».
Les relations internationales englobent les
réalités les plus universelles, les plus diverses et les plus
nombreuses du champ de l'action sociale dans la mesure où elles
s'intéressent aux situations qui mettent en relation l'ensemble des
acteurs de la vie des sociétés.
18 Dans leur Introduction à l'histoire des
relations internationales, Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle
mettent en évidence que « l'étude des relations
internationales s'attache surtout à analyser et à expliquer les
relations entre les communautés politiques organisées dans le
cadre d'un territoire, c'est-à-dire entre les États ».
19 VIRALLY, M., Relations internationales et science
politique, Ed. PUF, Paris, 1959, P.9.
20 BRAILLARD, P et M. REZA-DJALILI., Les relations
internationales, Ed. PUF, Paris, 1988, P.5.
21 PINTO, R., Le droit des relations internationales,
Ed. Payot, Paris, 1972, P.26.
22MERLE, M., La vie internationale, Ed. PUF.
Paris, 1977, P.30.
23 DIUR KATOND, Syllabus d'introduction aux relations
internationales, G1 RI, UNIKIN, 2001-2002.
18
Les relations internationales ne peuvent aller que dans les
sens de la prolifération caractérisée par la
multiplication des acteurs et de leurs actions et interactions dans le
système international.
Quant à nous, les relations internationales, c'est une
science qui nous permet de comprendre comment sont résolus les conflits
qui peuvent naître des rapports entre les Etats.
Dans cette étude, nous allons les appréhender
dans sa conception des comportements ou mieux phénomènes qui
caractérisent les rapports internationaux. C'est ainsi qu'Antoine GAZANO
a défini les relations Internationales comme étant tous les
rapports et flux transfrontaliers matériels et immatériels qui
peuvent s'établir entre deux ou plusieurs individus groupe ou
collectivités.24
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