SOMMAIRE
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
PREAMBULE
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
3
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU THÈME
3
II. PROBLEMATIQUE
5
III. OBJECTIFS
6
IV. HYPOTHESES
6
V. METHODOLOGIE
7
VI. REVUE DE LITTERATURE
8
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CNSS
12
I. HISTORIQUE DE LA CNSS
12
II. L'ASPECT JURIDIQUE
14
III. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
18
IV. STRUCTURE FONCTIONNELLE
22
V. LES DIFFÉRENTES SOURCES DE SÉCURITÉ
SOCIALE
24
CHAPITRE IV : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
29
I. PRESENTATION DES RESULTATS
29
II. VALIDATION DES HYPOTHÈSES
33
III. REMARQUES
34
IV. SUGGESTIONS
35
CONCLUSION GENERALE
37
BIBLIOGRAPHIE
38
LISTE DES ANNEXES
39
DEDICACE
251659776
Je dédie ce rapport à toute ma
famille.
REMERCIEMENTS
Avant tout développement, il nous parait
nécessaire de commencer par présenter nos vifs remerciements
à toutes les personnes qui, malgré leurs obligations et leurs
nombreuses occupations, nous ont accordé leur soutien, leur
expérience et leur temps pour notre formation. Nos remerciements vont
particulièrement à :
· Monsieur Maxime ILBOUDO, notre Directeur de rapport,
pour sa disponibilité malgré son calendrier très
chargé et pour ses conseils.
· Monsieur el hadj Ali KABORE notre maître de
stage, pour son accueil et sa disponibilité ;
· Monsieur le Directeur général du Groupe
ESCO-IGES, pour nous avoir accepté dans son
établissement ;
· Tout le corps professoral et au personnel administratif
du Groupe ESCO-IGES, pour l'enseignement dispensé et la coordination qui
nous ont permis de mener à bien notre formation ;
· Monsieur Lassané SAWADOGO, Directeur
général de la CNSS, pour nous avoir accepté dans son
institution pour le stage ;
· Madame Monique BOUDA née GNOULA, Directrice
financière et comptable, pour nous avoir permis d'effectuer le stage
dans sa direction ;
· L'ensemble du personnel de la CNSS, pour l'accueil
sympathique ;
· Mes camarades de classe pour leur bonne
collaboration.
SIGLES ET ABREVIATIONS
BOAD : Banque Ouest Africaine de
Développement
BTS : Brevet de Technicien
Supérieur
CNSS : Caisse Nationale de
Sécurité Sociale
CT : Conseillers Techniques
COPACA : Coopération Partenariat
Canda Africa
DAI : Direction de l'Audit Interne
DCP : Direction Centrale des Prestations
DCQ : Direction de la Communication et de la
Qualité
DCR : Direction Centrale du Recouvrement
DESG : Direction de l'Equipement et des Services
Généraux
DFC : Direction Financière et
Comptable
DPC : Direction de la Prospective et de la
Coopération
DPCG : Direction de la Planification et du
Contrôle de Gestion
DRB : Direction Régionale de
Bobo-Dioulasso
DRD : Direction Régionale de
Dédougou
DRF : Direction Régionale de Fada
N'Gourma
DRH : Direction des Ressources Humaines
DRN : Direction Régionale du Nord
DSI : Direction des Systèmes
d'Information
DRH : Direction des Ressources Humaines
DTS : Diplôme de
Technicien Supérieur
ESCO-OGES : Ecole Supérieure de
Commerce et d'Informatique de Gestion
IG : Inspection Générale
IBAM : Institut Burkinabè Des
Arts Et Métiers
LMD : Licence Master Doctorat
MESRSI : Ministère de
l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de
L'Innovation
SAD : Service des Archives et de la
Documentation
SCG : Service de la Comptabilité
Générale
SG : Secrétariat Général
PREAMBULE
Le Groupe Ecole Supérieure de Commerce et
d'Informatique de Gestion (ESCO-IGES) est un établissement privé
d'enseignement supérieur agrée par l'Etat Burkinabè
(Arrêté de régularisation N°
2006-184/MESSRS/SG/CNESSP/SP du 03 Octobre 2006).
ESCO-IGES partenaire de la fondation universitaire Mercure de
Bruxelles (Belgique) propose des formations professionnalisant
débouchant sur des diplômes nationaux et européens comme
par exemple : le Diplôme de Technicien Supérieur (DTS), le
Brevet de Technicien Supérieur (BTS), le diplôme belge de
l'Université Mercure de Bruxelles, la License, la Maitrise et le
Master.
Les domaines de formations sont les sciences et la Gestion, de
l'Informatique et de la Bureautique. Les filières de formation
sont :
PREMIER CYCLE(BAC+3) :
v Banque micro Fiance,
v Finance Comptabilité,
v Marketing et Gestion Commerciale,
v Communication d'Entreprise,
v Transport Logistique,
v Gestion des Ressources Humaines.
SECOND CYCLE (BAC+5) :
v Gestion des Ressources Humaines,
v Droit des Affaires et Fiscalité,
v Finance Comptabilité et Audit,
v Marketing et Communication d'Entreprise,
v Banque Finance,
v Management des Projets.
LE RESEAU DE PARTENARIAT
Pour dispenser un enseignement et adapté au
marché de l'emploi, l'Ecole bénéficie plusieurs atouts.
Elle a surtout tissé des relations de partenariat qui augmentent le
rayonnement de l'Ecole et de ses formations, d'où :
· La Fondation Universitaire Mercure de
Bruxelles
Le Groupe ESCO-IGES est partenaire de la Fondation
Universitaire Mercure de Belgique sise 3, rue Abbé Cuypers, 1040
Bruxelles. Cette structure universitaire qui est implantée dans treize
pays à travers le monde a pour vocation d'organiser au niveau
international l'enseignement supérieur en sciences économiques,
de la gestion commerciale et financière, de la communication et du
management des entreprises. La convention signée entre les deux parties
prévoit la mise à disposition du Groupe ESCO-IGES par la
Fondation Mercure la mise à disposition d'enseignants pour animer des
matières prévues au programme de formation et des
séminaires. La Fondation Mercure veille à l'application des
programmes établis. Elle co-délivre des diplômes aux
étudiants du Groupe ESCO-IGES ayant obtenu des moyennes
générales de fin de cycle supérieures ou égale
à 12/20.
· COPACA - Canada
ESCO-IGES a signé un partenariat avec COPACA
(Coopération Partenariat Canda Afrique). Ce partenariat permet aux
étudiants d'obtenir des diplômes de Bachelor de Robserton College
du Canada à partir d'études effectuées à ESCO-IGES.
Les curricula sont fournis par COPACA, les épreuves d'examen
conçus au Canada, administrées par ESCO-IGES et envoyées
au Canada pour correction. Les notes sont ensuite envoyées par mail
à Ouagadougou.
· IHE - Paris
Un accord a été signé avec l'Institut des
Hautes Etudes de Paris (IHE) en vertu duquel ESCO-IGES offre la
possibilité aux étudiants intéressés de
préparer un doctorat professionnel (DBA) dans un des domaines
suivants : Management, Marketing, Finance.
· CET-ASNI de Niamey
Un partenariat a été signé avec le
Complexe d'Enseignement Technique (CET- ASNI) du Niger. Ce partenariat couvre
des domaines suivants : l'enseignement, la formation, la recherche
scientifique, les activités académiques, culturelles et
sportives.
· Université Ouaga I Pr Joseph
KI-ZERBO
Sur le plan académique, ESCO-IGES a également un
partenariat avec l'Université Ouaga I Pr Joseph KI ZERBO à
travers l'Institut Burkinabè des Arts et Métiers (IBAM) signe LE
11 mars 2009. Cette collaboration concerne :
l'aide à la
mise en place de filières professionnalisantes,
l'aide à
l'animation du conseil scientifique ;
l'aide à la
mise en place du système LMD ;
la mobilité
des enseignants entre les deux institutions ;
l'organisation de
manifestations scientifiques communes.
· ICI Partenaire Entreprises
Un accord a été signé avec ICI Partenaire
Entreprises. Cet accord de partenariat vise à faciliter l'insertion des
étudiants dans la vie professionnelle. En raison de son rayonnement au
plan continental, ESCO-IGES accueille des étudiants en provenance de la
Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Togo, du Gabon, du Congo
Brazzaville, du Niger, du Tchad, et de la Centrafrique. Ceci témoigne de
la crédibilité dont jouit l'Ecole sur le continent africain.
Les enseignements dispensés par le Groupe ESCO-IGES
respectent aussi bien les programmes officiels du BTS d'Etat que les grandes
lignes des programmes internationaux de formation. Le BTS diplôme d'Etat
est délivré par l'Université Polytechnique de
Bobo-Dioulasso et est reconnu par les universités européennes et
américaines. Les autres diplômes sont co-signés par
l'Université Mercure de Bruxelles (Belgique) dans le cadre d'un
partenariat et reconnus équivalents aux diplôme européens
(Espace Schengen). Les conditions d'admission à ESCO-IGES sont les
suivantes :
v Etre titulaire du diplôme de base exigé (le
bac) ou un diplôme équivalent,
v Déposer un dossier d'inscription,
v S'acquitter des droits d'inscription.
Le profil du diplômé est celui d'un cadre moyen
ou supérieur entraîné à la prise de décision
et possédant une bonne maîtrise des techniques modernes de
gestion, de l'informatique et de la bureautique.
Pour pouvoir entrer en possession de son diplôme, tout
étudiant d'ESCO-IGES admissible à son examen de LICENCE doit
faire un stage dans une entreprise de la place.
Ce stage s'accompagne de la rédaction d'un
mémoire de fin de cycle dans le but de faire une soutenance qui va lui
permettre d'avoir son diplôme s'il a la moyenne requise.
Ce rapport est élaboré sous la supervision et la
direction d'un maître de stage choisi par l'entreprise et d'un professeur
de suivi provenant de l'établissement.
C'est dans cette optique que nous avons effectué un
stage de trois (03) mois à la Caisse nationale de sécurité
sociale. Notre rapport porte sur la thématique suivante :
« Source de financement de sécurité sociale ».
INTRODUCTION GENERALE
Le
Financement peut être défini comme étant une
opération visant à mobiliser les ressources nécessaires au
fonctionnement d'un système. Ainsi, le financement du régime de
sécurité sociale consiste à mobiliser des ressources
nécessaires pour la protection des assurés sociaux et leurs
familles à travers diverses prestations. Les dépenses auxquelles
un régime de sécurité sociale doit faire face sont les
dépenses en prestations d'une part et les dépenses
administratives d'autre part. C'est pourquoi, la loi N° 13/72/AN du 28
décembre 1972 portant code de sécurité sociale a
confié à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
(CNSS) le soin de gérer les différentes branches prévues
par les textes en vigueur en matière de protection du travailleur et de
sa famille. La sécurité sociale est l'ensemble des protections
sociales que la société accorde aux assurés sociaux contre
les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur
capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et
les charges de famille qu'ils supportent. En effet, la
nécessité d'une protection s'est fait sentir au cours de
l'évolution historique de l'humanité car la
sécurité économique des individus se trouve constamment
menacée par un certain nombre de risques sociaux. Ce sont des
évènements qui empêchent l'acquisition de revenu
professionnel dont les maladies, l'invalidité, la vieillesse, le
chômage...ou qui entrainent certaines dépenses
particulières comme la santé et les charges familiales. C'est
donc à juste titre que l'homme a toujours recherché cette
sécurité. Pour atteindre ses objectifs, la CNSS doit avoir
fréquemment de ressources financières nécessaires et
suffisantes.
Le problème fondamental est de réunir lesdites
ressources pour le financement des différentes branches du régime
de sécurité sociale. Le législateur ayant
déjà déterminé la nature et l'origine de ces
ressources, les responsables devront estimer le montant des prestations
à servir qu'elles soient à court ou à long terme. Ils
devront également procéder au recouvrement régulier,
assurer un équilibre financier judicieux de manière à ce
que la CNSS ne se retrouve en aucun moment à court de liquidité
pour le paiement des prestations.
Actuellement, un problème de déséquilibre
financier c'est éloigné et il semble que le problème de
financement de la sécurité sociale ne se pose pas avec
acuité, du moins dans les limites de la législation actuelle.
Cependant, depuis un certain nombre d'années, on assiste à une
croissance régulière du nombre des assurés sociaux d'une
part et à une accumulation de fonds d'autre part.
C'est ce qui nous a conduits à choisir ce
thème : Analyse dessources de financement de
Sécurité sociale au Burkina Faso : Cas de
la CNSS.
Pour une meilleure compréhension de notre travail, nous
l'avons élaboré en trois
(03) chapitres essentielles :
- Le premier porte sur le cadre théorique de
l'étude.
- Lesecond est axé sur la présentation de la
CNSS.
- Le troisième porte sur le cadre pratique de
l'étude.
.
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
251656704
La configuration actuelle de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale (CNSS) fait d'elle une structure essentielle
pour le déploiement de la politique de protection sociale des
travailleurs relevant de la loi 028-2008/AN du 13 mai 2008 portant Code du
travail du Burkina Faso. C'est un outil fondamental de justice sociale et un
levier important dans la politique d'investissements sociaux.
I. Contexte et justification du
thème
I.1
Source
La source peut être définie comme l'origine d'une
chose ou le lieu d'où elle sort.
Selon le dictionnaire français Larousse, la source est
la base, la cause ou le principe de quelque chose.
I.2
Financement
Le financement peut être défini comme
étant une action visant à mobiliser les ressources
nécessaires au fonctionnement d'un projet.
Selon le dictionnaire français Larousse, le financement
est l'action de financer. C'est une opération par laquelle un agent
économique se procure les ressources nécessaires à son
activité.
I.3
Sécurité sociale
La Sécurité Sociale est la garantie
donnée à chacun qu'en toutes circonstances, il disposera des
moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille
dans des conditions décentes.
En d'autres termes, la sécurité sociale permet
de garantir la sécurité du niveau de vie, le principe
étant que chacun conserverait en toutes circonstances le niveau de vie
qu'il a pu atteindre par son effort au sommet de sa carrière.
La Sécurité sociale est un système de
protection sociale obligatoire institué par l'Etat dans le but de
garantir le travailleur et sa famille contre les risques sociaux, de couvrir
les charges de maternités et les charges de famille qu'il supporte.
Le risque social est tout évènement susceptible
d'avoir une incidence économique sur les conditions de vie du
travailleur.Le problème fondamental est de réunir lesdites
ressources pour le financement des différentes branches du régime
de sécurité sociale. Le législateur ayant
déjà déterminé la nature et l'origine de ces
ressources, les responsables devront estimer le montant des prestations
à servir qu'elles soient à court ou à long terme. Ils
devront également procéder au recouvrement régulier,
assurer un équilibre financier judicieux de manière à ce
que la CNSS ne se retrouve en aucun moment à court de liquidité
pour le paiement des prestations.
Actuellement, un problème de déséquilibre
financier c'est éloigné et il semble que le problème de
financement de la sécurité sociale ne se pose pas avec
acuité, du moins dans les limites de la législation actuelle.
Cependant, depuis un certain nombre d'années, on assiste à une
croissance régulière du nombre des assurés sociaux d'une
part et à une accumulation de fonds d'autre part.
C'est ce qui nous a conduits à choisir ce
thème : Analyse dessources de financement de
Sécurité sociale au Burkina Faso : Cas de
la CNSS.
II. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'approche théorique que
l'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la
question de départ. L'examen de la problématique de la recherche
permet de faire ressortir ses objectifs avant de résumer les
hypothèses.
Un organisme de sécurité sociale est
chargé de la gestion d'une ou de plusieurs branches de
sécurité sociale. Pour ce faire il doit utiliser les ressources
obtenues pour financer le régime de sécurité sociale tout
en assurant son fonctionnement et en investissant. L'utilisation judicieuse des
ressources obtenues est une préoccupation à prendre
sérieusement en compte. Il est logique qu'une entreprise qui ne suit pas
rigoureusement l'utilisation de ces ressources, coure un grand risque de tomber
en faillite.
Les différentes institutions de sécurités
sociales doivent donc mobiliser d'importantes ressources financières
pour assurer leurs survies et la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale n'est pas en reste face à cette situation.
Les sources principales de financement de la CNSS sont
constituées principalement des cotisations des employeurs, des
cotisations des travailleurs et des majorations de retard. Les produits des
investissements financiers et économiques, la participation de l'Etat,
les dons et legs constituent les ressources secondaires de la caisse.
Le problème fondamental est de réunir lesdites
ressources pour le financement des différentes branches du régime
de sécurité sociale. Le législateur ayant
déjà déterminé la nature et l'origine de ces
ressources, les responsables devront estimer le montant des prestations
à servir qu'elles soient à court ou à long terme. Ils
devront également procéder au recouvrement régulier,
assurer un équilibre financier judicieux de manière à ce
que la CNSS ne se retrouve en aucun moment à court de liquidité
pour le paiement des prestations.
Notre thème tente de répondre à
certaines questions, à savoir :
Ø La CNSS dispose-t-elle d'une politique de
financement ?
Ø Quel est le niveau d'appréciation de la
politique de financement de la CNSS ?
Ø Quelle source de financement occupe le
grandtaux à la CNSS?
III. Objectifs
III.1Objectif général et objectifs
spécifiques
Notre objectif général est
d'analyser les sources de financement de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale
Quant aux objectifs spécifiques, ils sont au
nombre de trois(03), à savoir :
v Analyser la politique de financement de la CNSS
v Faire ressortir le niveau d'appréciation de cette
politique
v Montrer la source de financement qui occupe le taux le plus
élevé à la CNSS.
IV. HYPOTHESES
IV.1
Hypothèses
Pour atteindre les objectifs fixés, nous avons
trouvé nécessaire d'émettre les hypothèses
suivantes :
Hypothèse principale : La CNSS
dispose d'une politique de financement.
Hypothèse secondaire1 : La
politique de financement de la CNSS est efficace.
Hypothèse secondaire 2 : Les
cotisations sociales occupent le grand taux de financement de la CNSS.
Ainsi prend fin le chapitre sur le cadre théorique et
nous nous apprêtons à entamer le deuxième chapitre qui est
celui du cadre Méthodologique.
V. METHODOLOGIE
Ce grand point décrit l'ensemble des procédures
méthodiques utilisées afin de réaliser le but de
l'étude. Pour le premier point, il sera question du champ de
l'étude, le deuxième point abordera les outils et techniques de
collecte des données. Quant au dernier point, il décrit les
limites de l'étude.
V.1
Champ de L'Etude
Notre stage étant effectué au siège de
la CNSS d'octobre à décembre 2019, le champ de notre étude
est le siège de la CNSS sis à Ouagadougou.
V.1-1 La population de
l'étude
La population est l'ensemble des individus sur lesquels porte
l'étude. Notre population cible est l'ensemble du personnel de la CNSS,
qui a un effectif de 916 agents en fin décembre 2019.
V.1-2 l'échantillonnage
L'échantillon représente une fraction
représentative de la population concernée par notre travail.
Personnes enquêtées
|
Personnes prévues
|
Personnes touchées
|
Agents du siège de la CNSS
|
50
|
32
|
Source :Notre enquête de terrain
d'octobre-décembre 2019
V.2 Outils Techniques de Collecte
des données
V.2-1 Outils de collecte des
données
§ une revue documentaire : Pour
connaitre les sources de financement de la CNSS, quelques documents ont
été exploités. Il s'agit du site internet de la CNSS, le
statut du personnel, le dictionnaire `'le petit Robert'', les rapports de stage
et de mémoires de fin d'études effectués à la
CNSS.Il faut noter que c'est à partir de cette revue littéraire
qu'ont été traitées l'approche théorique et la
problématique du thème de notre étude.
§ des questionnaires
d'enquêtes : l'enquête par questionnaire est un outil
d'observation qui permet de quantifier et de comparer l'information. Cette
information est collectée auprès d'un échantillon
représentatif de la population visée par l'évolution. Ces
questionnaires nous ont permis de recueillir les avis du plus grand nombre
d'agents. Le traitement des données issues de cette enquête a
servi de base pour la confection des graphiques qui nous ont permis de
finaliser le recensement et de présenter les avis des différents
agents enquêtés.
V.2.2 Technique d'analyse des
données
Concernant la technique d'analyse, nous avons
procédé à la codification des réponses avant
d'effectuer la saisie et l'analyse sur le logiciel Sphinx.
VI. REVUE DE LITTERATURE
VI.1 Historique De La
Sécurité Sociale
La sécurité sociale fut élaborée
par le Conseil National de la Résistance organe qui dès 1943
fédérait l'ensemble des mouvements de résistance hostile
au gouvernement de Vichy.
En 1944, le CNR a adopté le programme du Conseil
national de la résistance, sorte de programme politique pour la France
libérée. Ce programme incluait la création d'une
sécurité sociale obligatoire et universelle a été
créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945.Pierre
Laroque, haut fonctionnaire et résistant, prend une part
considérable dans la rédaction de ces ordonnances, et devient le
premier directeur général de la sécurité
sociale.
L'ordonnance du 4octobre précise que :
« l'organisation de la sécurité
sociale assure dès à présent le service des prestations
prévues par les législations concernant les assurances sociales,
l'allocation aux vieux travailleurs salariés, les accidents du travail
et maladies professionnelles et les allocations familiales et de salaire unique
aux catégories de travailleurs protégés par chacune de ces
législations dans le cadre des prescriptions fixées par celles-ci
et sous réserve des dispositions de la présente
ordonnance. » en outre, l'ordonnance du 4 octobre prévoit la
mise en place d'un réseau coordonné de caisses se substituant aux
organismes préexistants, afin d'unifier les régimes de
sécurité sociale. Mais les professions agricoles conserveront un
régime spécifique, tout comme les salariés des
régimes spéciaux. La généralisation du
régime général à l'ensemble des travailleurs n'est
toujours pas de mise à l'heure actuelle.
Les ordonnances du 19 octobre prévoient « la
refonte du système des assurances sociales, et réforment la loi
du 1er avril sur la mutualité, qui doit compléter la
sécurité sociale.
VI.2 Rôle de la
Sécurité Sociale
La sécurité sociale est le premier maillon du
système de protection sociale. Elle protège l'ensemble de la
population quel que soit son statut socio-professionnel (salarié,
chômeur, retraité...).
La sécurité sociale prend en charge le versement
des prestations sociales auprès des assurés afin de les aider
à faire face aux différents risques sociaux pouvant survenir
à chacun d'entre nous.
Elle couvre aujourd'hui quatre risques majeurs :
v La maladie
v La retraite
v La famille
v Le chômage
VI.3
Généralités sur les institutions de
sécurité sociales
La protection sociale définie comme étant
l'ensemble des mécanismes de prévoyance collective qui permettent
aux individus ou aux ménages de faire face financièrement aux
conséquences des risques sociaux, c'est-à-dire aux situations
pouvant provoquer une baisse des ressources ou une hausse des dépenses
(vieillesse, maladie, invalidité, chômage, charges de
famille...).
La protection sociale a donc à la fois des objectifs
matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades,
ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et
des objectifs sociaux (réduire l'inégalité devant les
risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur
permettant d'être intégrés à la
société).
Elle est assurée par des institutions : c'est d'abord
la Sécurité sociale (protection contre la maladie, la vieillesse,
etc.), mais pas seulement elle.
Il s'agit aussi de l'État lui-même dont le
budget assure certaines dépenses (bourses scolaires, indemnisation des
chômeurs en fin de droits, par exemple) et des collectivités
territoriales (les Communes peuvent prendre en charge certaines dépenses
des retraités ayant peu de ressources, comme les dépenses de
transport, par exemple). Enfin, les administrations privées (les
organisations caritatives, comme le Secours catholique ou le Secours populaire,
par exemple) prennent en charge également une partie de la protection
sociale, souvent en direction des populations les plus marginalisées.
Selon M. Pierre LAROQUE, père fondateur de la
sécurité sociale française « la
sécurité sociale est la garantie donnée à chacun
qu'en toute circonstance, il disposera des moyens nécessaires pour
assurer sa subsistance et celle de la famille dans des conditions
descentes. »
En d'autres termes, la sécurité sociale permet
de garantir la sécurité au niveau de vie, le principe
étant que chacun conserverait en toute circonstance le niveau de vie
qu'il a pu atteindre par son effort au sommet de sa carrière.
VI.4 Les Ressources des
Institutions de Sécurité Sociale
Pour assurer le financement, les différentes
institutions de sécurités sociales doivent mobiliser
d'importantes ressources financières, qui sont constituées
généralement:
v La plupart des dépenses de protection sociale qui
sont financées par les prélèvements obligatoires. Les
impôts qui permettent de payer les dépenses inscrites aux budgets
de l'État ou des collectivités territoriales.
v Les cotisations sociales patronales et salariales
permettant de financer les dépenses de la Sécurité
sociale.
v les dons des particuliers et les subventions
éventuellement reçues de l'État, des collectivités
territoriales ou même des organismes supranationaux (l'Union
européenne verse des subventions à certaines associations
s'occupant de l'aide alimentaire ou du logement des exclus, comme exemple).
VI.5 Les Principaux risques
couvertes par la Sécurité Sociale
La plupart des institutions de protection sociale sont des
organismes à but non lucratif qui assurent une mission de service public
sous le contrôle étroit de l'État, qui assure une fonction
de tutelle. Elle couvre plusieurs risques dont les principaux sont :
v la santé, qui comprend la maladie,
l'invalidité, les accidents du travail et les maladies professionnelles
;
v la famille, qui intègre les prestations familiales
(allocations familiales, aides pour la garde d'enfants), les indemnités
journalières et prestations liées à la maternité
;
v la vieillesse et la survie, qui incluent principalement les
pensions et les pensions de réversion.
Dans ce prochain chapitre de notre travail nous allons
présentée l'historique, l'aspect juridique, structure
organisationnel, et fonctionnel de la CNSS.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE
LA CNSS
251657728
La configuration actuelle de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale (CNSS) fait d'elle une structure essentielle
pour le déploiement de la politique de protection sociale des
travailleurs relevant de la loi 028-2008/AN du 13 mai 2008 portant Code du
travail du Burkina Faso. C'est un outil fondamental de justice sociale et un
levier important dans la politique d'investissements sociaux.
I. HISTORIQUE DE LA CNSS
I.1 L'historique
La CNSS a été créée par
Arrêté n°1029/ITLS/HV du 06/12/1955 avec effet le
1er janvier 1956. À cette époque, elle fut
dénommée « Caisse de Compensation des Prestations
Familiales » et eut son siège à Bobo-Dioulasso.
Ce régime ne concernait que la seule branche des
prestations familiales.En effet, la branche des risques professionnels a
été instituée par loi n°03/59/AN du 30 Janvier 1959.
Elle devient la même année « Caisse de
Compensation des Prestations Familiales et des Accidents de
Travail ». Le 06 octobre 1960, par la loi n° 78/60/AN, la
branche de l'assurance vieillesse vit le jour.
La CNSS changea de dénomination pour devenir
« Caisse de Prévoyance Sociale ». Son siège
fut transféré à Ouagadougou le 18/10/1963.
Enfin, la dernière appellation « Caisse
Nationale de Sécurité Sociale » est venue avec le code
de sécurité sociale issu de la loi n° 13/72/AN du
18/12/1972
. Avec une vingtaine d'agents à sa création,
elle emploie de nos jours près de mille (1000) salariés.
I.2 La
notion de Sécurité Sociale
La Sécurité Sociale est la garantie
donnée à chacun qu'en toutes circonstances, il disposera des
moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille
dans des conditions décentes. En d'autres termes, la
sécurité sociale permet de garantir la sécurité du
niveau de vie, le principe étant que chacun conserverait en toutes
circonstances le niveau de vie qu'il a pu atteindre par son effort au sommet de
sa carrière.
La Sécurité sociale est un système de
protection sociale obligatoire institué par l'Etat dans le but de
garantir le travailleur et sa famille contre les risques sociaux, de couvrir
les charges de maternités et les charges de famille qu'il supporte.
Le risque social est tout évènement susceptible
d'avoir une incidence économique sur les conditions de vie du
travailleur.
Le Code de la sécurité sociale est un droit
étatique car c'est la loi n° 015-2006/AN du 11/05/2006 portant
régime de protection sociale des travailleurs salariés et
assimilés, (elle-même venant en abrogation de la loi 13/72/AN du
28/12/1972 portant code de sécurité sociale), qui en fixe les
principes fondamentaux. C'est un droit qui a un caractère territorial et
d'ordre public :
· Le caractère territorial signifie que tous les
individus qui vivent sur le territoire
national et qui remplissent les conditions peuvent
bénéficier de la sécurité
sociale ;
· Le caractère public signifie que la
sécurité sociale est obligatoire et en conséquence, nul ne
peut se soustraire aux dispositions en vigueur en matière de
sécurité sociale.
Au Burkina Faso, il existe trois institutions de protection
sociale à savoir la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires
(CARFO) qui gère le régime de Sécurité sociale des
agents de la Fonction publique, la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale (CNSS) qui s'occupe des travailleurs du secteur privé et le
Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) réforme innovante
en matière de protection sociale a été inscrite dans l'axe
2 du Plan national de développement économique et social (PNDES)
qui prend en compte toutes les couches sociales sans distinction.
I.2 L'historique et la forme
juridique de la CNSS
Dans ce paragraphe nous aborderons l'évolution
historique et la forme juridique de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale (CNSS).
II.
L'aspect juridique
La CNSS jouit du statut d'Etablissement Public de
Prévoyance Sociale (EPPS). Elle est dotée d'une
personnalité morale et jouit d'une autonomie financière. Elle est
placée sous la tutelle technique du Ministère du travail et de la
sécurité sociale et sous la tutelle financière du
Ministère de l'économie, des finances et du
développement.
II.1 La
mission et les objectifs de la CNSS
La CNSS est un organisme de l'Etat ayant pour mission
principale la gestion du régime de la sécurité sociale
institué par le Burkina Faso en faveur des travailleurs régis par
le code du travail.
Elle est chargée de recouvrer les cotisations et de les
redistribuer sous forme de prestations techniques (pensions, allocations
familiales, assurance vieillesse...)
Elle intervient aussi dans le développement à
travers l'actionnariat dans plusieurs entreprises de la place. Les objectifs
visés par la CNSS sont :
· l'extension de la couverture sanitaire,
quantitativement et qualitativement, pour
permettre à l'ensemble des assurés sociaux d'en
bénéficier ;
· la réduction du taux de mortalité
maternelle, par une surveillance accrue des grossesses
à risques ;
· la réduction du taux de mortalité
infantile, par l'intensification culinaire et de la
vaccination.
Ces objectifs conduisent la CNSS à intervenir dans
divers domaines d'activités.
II.2 Les
domaines d'activités et les Ressources Financières
II.2-1
Les domaines d'activités
La CNSS, créée depuis 1955, a pour mission
principale la protection sociale. Elle dispose de trois branches pour mener
à bien sa mission : la branche des prestations familiales, la
branche des pensions et celle des risques professionnels. Les branches de
prestations constituent son pôle d'activités. En effet, le domaine
d'activité de la CNSS est défini par sa mission qui est la
sécurité sociale. Les bénéficiaires de cette
sécurité sont :
· les travailleurs qui sont soumis aux dispositions du
code du travail ;
· les apprentis pour la branche des pensions et des
risques professionnels ;
· les élèves des établissements
techniques et des centres de formation professionnelle
pour la branche des risques professionnels ;
· Les assurés volontaires c'est ceux qui ;
après avoir été affiliés aux régimes de
Sécurité
sociale pendant six (06) mois consécutifs au moins et
qui cessent de remplir les conditions d'assujettissement. L'assurance
volontaire concerne la branche des pensions et celle des risques
professionnels.
Ces bénéficiaires peuvent prétendre selon
leur cas aux prestations de services par la CNSS que sont la branche des
prestations familiales, la branche des pensions et la branche des risques
professionnels.
Ø La branche des prestations
familiales
· les allocations prénatales,
· les allocations familiales,
· l'aide à la mère et au
nourrisson,
· les prestations de maternité,
· les frais médicaux.
Ø La branche des pensions
On distingue :
· la pension de vieillesse normale,
· la pension de vieillesse anticipée,
· la pension d'invalidité,
· la pension des survivants.
Ø La branche des risques
professionnels
Les prestations servies dans cette branche sont :
· les soins médicaux ;
· les indemnités journalières en cas
d'incapacité temporaire ;
la rente ou allocation d'incapacité en cas
d'incapacité permanente du travail (totale ou partielle) ;
· l'allocation des frais funéraires et les rentes
des ayants droit.
II.2.2
Les ressources financières
Les cotisations constituent la première ressource de la
Caisse. Les autres recettes sont constituées par :
· les majorations encourues pour cause de retard de
paiement des cotisations et/ou dans la production des états de
déclarations de la part des employeurs ;
· les produits de placement des fonds ;
· les dons et legs et
· toute autre ressource attribuée à la CNSS
en vue d'assurer son équilibre financier.
Les cotisations dues à la CNSS sont assises sur
l'ensemble des rémunérations perçues par les personnes
assujetties, y compris les indemnités, les primes, les gratifications,
ainsi que les avantages en nature, à l'exclusion de frais ayant un
caractère de remboursement, et des prestations familiales. Elles sont
fixées dans la limite d'un plafond par arrêté du ministre
chargé du travail. Le plafond des salaires soumis à la cotisation
au titre du régime de sécurité sociale en faveur des
travailleurs salariés est fixé à 600 000 CFA par
salarié et par mois suivant l'arrêté
n°2003-012/MTEJ/SG/DGTSS/DT de 2003. Le taux d'appel des cotisations pour
l'ensemble des branches du régime de sécurité sociale
géré par la CNSS est fixé à 21,5 % de la
rémunération du travailleur. L'employé supporte 5,5% au
titre de l'assurance vieillesse, 16 % à la charge de l'employeur selon
la répartition suivante :
· 5,5 % au titre de l'assurance vieillesse,
· 3,5 % au titre des risques professionnels,
· 7 % au titre des prestations familiales.
L'employeur doit verser les cotisations globales dont il est
responsable, aux dates et selon les modalités fixées par
arrêté du ministre en charge de la sécurité sociale.
Au cas où il accuse un retard dans le versement, une majoration de 1,5 %
par mois, ou fraction de mois de retard est appliquée à ces
cotisations.
Cette majoration est payable en même temps que les
cotisations. Le recouvrement des majorations se fait dans les mêmes
conditions que les cotisations.
Lorsque la déclaration de salaire servant de base au
calcul des cotisations n'a pas été communiqué à
temps à l'institution, une taxation d'office est effectuée sur la
base des salaires ayant fait l'objet de la déclaration la plus
récente, majorée de 25 %, ou à défaut sur la base
de la comptabilité de l'employeur.
La Sécurité Sociale vise la protection du
travailleur. En cas d'incidents elle prévoit les revenus de
compensation. L'actuel CNSS a connu plusieurs dénominations sociales de
1955 à 1972 où elle prend l'appellation CNSS.
Elle figure également dans la catégorie des EPPS
et est sous la tutelle de deux (02) Ministères.
La CNSS a pour mission principale le recouvrement des
cotisations dans le but de protéger le travailleur et sa famille contre
les risques sociaux. La principale activité de la CNSS est basée
sur les branches des prestations, le coût de ces prestations est
assuré essentiellement par les cotisations sociales qui constituent sa
première ressource financière. Pour mener à bien ses
missions, la CNSS est dotée d'un organigramme (annexe N°1) qui
définit son organisation structurelle.
Dans le but de mieux vous présentez la Caisse Nationale
de Sécurité Sociale, nous allons passer au deuxième
chapitre qui permet d'appréhender son organisation structurelle et son
fonctionnement.
III.
StructureOrganisationnelle
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS est
placéé sous l'autorité d'un conseil d'administration.
L'institut dispose de huit directions centrales. Pour jouer pleinement son
rôle, elle s'est dotée de cinq directions régionales.
III.1 La
Direction Générale (DG)
La CNSS est placée sous l'autorité d'une
Direction Générale. Celle-ci est chargée de la supervision
des ressources et soumet chaque année au conseil d'administration un
rapport sur le fonctionnement administratif et les comptes financiers de
l'institution.
La Direction Générale comprend :
· le Secrétariat Particulier (SP),
· le Protocole (P),
· l'Inspection Générale (IG),
· les Conseillers Techniques (CT),
· la Direction de la Prospective et de la Coopération
(DPC),
· la Direction de la Planification et du Contrôle de
Gestion (DPCG),
· la Direction de l'Audit Interne (DAI),
· la Direction de la Communication et de la Qualité
(DCQ),
· la
Cellule Affaires Juridiques et du Contentieux (CAJC).
III.2
Les Organes de Direction (OD)
III.2-1
Le Secrétariat Général (SG)
Il assiste la Direction Générale dans la mise en
oeuvre de la politique de la CNSS. Il a autorité sur l'ensemble des
directions, sauf les services directement rattachés à la
Direction Générale. Les structures directement rattachées
au Secrétariat Général sont :
· le Secrétariat Particulier (SP),
· le Service Central du Courier (SCC),
· les Chargés d'Etudes (CE),
· le Service des Marchés (SM),
· le Service des Archives et de la Documentation
(SAD).
III.2-2
Les Directions
Ce sont des structures spécialisées,
placées sous la supervision directe du Secrétaires
Général, et chargées d'appuyer celui-ci et la Directrice
Générale dans l'exécution de la mission de la CNSS. On
distingue les directions centrales et les directions régionales.
III.2-2-1 Les Directions Centrales
Les Directions Générales et le
Secrétariat Général de la caisse sont assistés dans
leurs tâches par sept (07) directions spécialisées.
· la Direction Centrale des Prestations (DCP),
· la Direction Centrale du Recouvrement (DCR),
· la Direction de la Prévention et de l'Action
Sanitaire et Sociale (DPASS),
· la Direction des Ressources Humaines (DRH),
· la Direction Financière et Comptable (DFC),
· la Direction des Systèmes d'Information
(DSI),
· la Direction de l'Equipement et des Service
Généraux (DESG).
La collecte de la plus grande partie des fonds de la CNSS, est
confiée à la DCR en collaboration avec la DFC. Elle est
chargée de l'immatriculation des employeurs et des travailleurs, du
recouvrement des cotisations sociales et la gestion y afférente. Elle
comprend le Service de l'Inspection du Recouvrement (SIR), le Service Central
d'Immatriculation (SCI), le Service des Cotisations, le Service Contrôle,
et le Service Contentieux.
Ø La Direction Financière et Comptable
(DFC)
La pratique de notre stage c'est effectuer au sein de la DFC
de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Burkina. Une bonne
connaissance de cette direction nous permettre de mieux appréhender ses
attributions et de savoir comment elle s'organise pour les travaux de gestion
des cotisations sociales.
Ø L'attribution de la DFC
La Direction Financière et Comptable (DFC) est
placée sous l'autorité d'un directeur de service (Voir Annexe 3
). La Directeur financier et comptable, est nommé et
révoqué par le Ministre de tutelle technique sur proposition du
Directeur général, placé sous l'autorité
hiérarchique du Secrétaire général et a pour
mission, la mise en oeuvre des procédures comptables,
élaboré des états financiers, mettre en oeuvre la
politique financière, garder et conserver des fonds et valeurs de la
CNSS.
Elle comprend trois (03) services que sont : un (01)
Service de Comptabilité Général (SCG), un (01) Service des
Opérations Financières (SOF) et un (01) service
trésorerie.
III.2-2-2 La Direction Régionale (DR)
Dans le souci de rapprocher les structures des assurés
et des partenaires sociaux, et de leur éviter de longs
déplacements pour la perception des droits ou pour s'acquitter de leurs
devoirs, cinq directions régionales ont été
créées :
· la Direction Régionale de Ouagadougou (DRO),
· la Direction Régionale de Bobo Dioulasso
(DRB),
· la Direction Régionale du Nord (DRN),
· la Direction Régionale de Fada N'Gourma
(DRF),
· la Direction Régionale de Dédougou
(DRD).
Ces directions comme antérieurement
évoqué sont les structures chargées du métier de la
Caisse.
Bien qu'elles n'aient pas toutes les mêmes dimensions
et importances au regard des masses de personnes et de biens qu'elles
gèrent, elles ont toutes la même organisation administrative.
TABLEAU 1 : TABLEAU DE DEMEMBREMENT DES
DIRECTIONS REGIONALES
Les cinq (05) directions régionales
créées pour rapprocher les structures des assurés et des
partenaires sociaux.
Directions Régionales
|
Agences Provinciales
|
Représentations
|
Direction Régionale de Ouagadougou (DRO)
|
Koudougou, Kilwin , Dassasgho
|
Poura, Léo, Manga
|
Direction Régionale de Bobo (DRB)
|
Banfora, Diébougou, Gaoua, Houndé
|
Orodara
|
Direction Régionale du Nord (DRN)
|
Kaya, Dori
|
Gorom-Gorom, Boulsa, Djibo, Yako, Kongousi
|
Direction Régionale de Fada N'Gourma (DRF)
|
Diapaga, Tenkodogo
|
Koupéla, Bogandé, Zabré, Pama
|
Direction Régionale de Dédougou (DRD)
|
Tougan
|
Toma, Solenzo, Nouna, Boromo
|
Source : Décision n°
2017-1779/DG/DES du 29/12/2017 portant composition, organisation,
Fonctionnement et attributions des services de la CNSS
IV. STRUCTURE FONCTIONNELLE
IV.1 Les
Organes de Gestion (OG)
La Caisse Nationale de Sécurité sociale du
Burkina Faso, selon la présentation de son organigramme, (voir annexe
1)est placée sous deux tutelles : la tutelle financière du
Ministère de l'Economie et des Finances et sous la tutelle technique du
Ministère de la Fonction Publique du travail et de la
Sécurité Sociale.
Sa gestion est assurée par un Conseil
d'administration.
IV.2 Les tutelles
La CNSS est une institution de grande taille qui exige une
structure organisationnelle adéquate. De ce fait elle ne peut donc se
soustraire à la supervision des départements ministériels.
Les tutelles de la CNSS sont régies par la loi n° 016-2006/AN du 16
mai 2006.
Ø La tutelle financière
La CNSS gère des ressources financières
importante et à l'effet de prévenir toute opération
susceptible de porter préjudice à l'économie nationale,
elle est astreinte à sa référer au Ministre de
l'économie et des finances pour les transactions financières
importantes.
Ø La tutelle technique
Le Ministre de tutelle technique est chargé
essentiellement de veiller à ce que l'activité de l'Etablissement
public de prévoyance sociale s'insère dans le cadre de la
politique nationale de protection sociale et des objectifs fixés par le
Ministère de la politique nationale de protection sociale et des
objectifs fixés par le Ministère de la fonction publique du
travail et de la Sécurité Sociale. A présent nous allons
faire connaissance de son conseil d'administration (CA).
IV.3 Le
Conseil d'Administration (CA)
La CNSS est administrée par un conseil d'Administration
Composé de quinze (15) membres permanents dont cinq (05)
représentants de l'Etat, cinq (05) représentants des employeurs
et cinq (05) représentants des travailleurs, dont un (01)
représentant du personnel de la CNSS et deux (02) observateurs.
Les membres du Conseil d'administration sont nommés
par un décret pris en conseil des ministres pour trois (03) ans
renouvelables. Le conseil d'administration est chargé de :
· examiner et approuver le projet de budget,
· autoriser la Direction générale à
contrôler des emprunts et à passer des marchés,
· approuver la structure administrative et,
· veiller à son bon fonctionnement.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est sous
la Supervision d'une Direction Générale (DG).
V. Les différentes Sources de Sécurité
Sociale
Les sources de financement de la Sécurité
Sociale proviennent des cotisations dues à la CNSS qui sont assises sur
l'ensemble des rémunérations perçues par les personnes
assujetties, y compris les indemnités, les primes, les gratifications
ainsi que les avantages en nature (logement, véhicule de fonction...)
mais à l'exclusion des remboursements de frais et des prestations
familiales et dans la limite d'un plafond fixé par arrêté
du ministre en charge de la sécurité sociale. A ce jour, ce
plafond est de six cent mille (600 000) Francs CFA.
Ainsi que Les produits des investissements financiers et
économiques, les majorations encourues pour cause de retard dans le
versement des cotisations, la participation de l'Etat, les dons et legs
constituent les ressources secondaires de la caisse.
V.1 Les
Sources Principales
Les sources principales sont constituées des
cotisations des employeurs, des cotisations des travailleurs et des majorations
de retard.
V.1-1
Les cotisations des employeurs
Par employeur, il entendre toute personne physique ou morale
qui emplie un ou plusieurs travailleurs soumis aux dispositions du code du
travail. La CNSS distingue deux (02) catégorie d'employeurs
savoir :
L'employeur du régime général (E) qu'on
rencontre dans les activités aussi diverses que l'industrie, le
commerce, le bâtiment et les travaux publics, le transport,
l'enseignement, l'administration, les professions libérales... ;
Les employeurs du régime gens (GM) que sont les
particuliers qui emploient des personnes pour des services domestiques ou
personnels à des fins non lucratives.
Plus de 70 % des cotisations incombe à l'employeur. En
effet, le taux de cotisations affère à chaque branche est
fixé par décret ; sur le taux global de 21,5 %, de la part
de l'employeur est de 16 % répartie comme suit :
La branche des prestations familiales dont le taux de
cotisations est 7 % de la rémunération du travailleur plafonne
à 600 000 FCFA par mois.
La branche des accidents de travail et maladies
professionnelles dont le taux de cotisation est fixé de 3,5 % du salaire
plafonné à 600 000 FCFA par mois et est à la charge
exclusive de l'employeur.
Cependant, le taux de cotisation de la branche des pensions
qui est de 11 % est partagé à part égale avec le
travailleur, soit un taux de 5,5 % pour l'employeur.
Toutefois, l'employeur est débiteur vis-à-vis de
la CNSS de l'ensemble des cotisations dues.il est responsable de leur versement
y compris la part mise à la charge du travailleur et qui est
précomptée sur la rémunération de celui-ci lors de
chaque paie en tenant compte du plafond. L'employeur est tenu de produire une
déclaration mensuelle ou trimestrielle indiquant pour chacun des
salaries qu'il occupe au cours du mois ou du trimestre concerné, le
montant total des rémunérations ou gain perçus. En aucun
cas, le montant du salaire donnant lieu à la cotisation ne doit
être inférieur au SMIG en vigueur qui est de 30 684 FCFA.
L'employeur qui emploie vingt (20) travailleurs ou plus
effectue des versements mensuels. Celui qui en a moins est autorisé
à effectuer des versements trimestriels.
V.1-2
Les cotisations des travailleurs
Le code du travail définit le travailleur comme
étant une personne quel que soit son sexe et sa nationalité qui
s'engage à mettre son activité professionnelle moyennant une
rémunération sous la direction ou l'autorité d'une autre
personne physique et morale, publique ou privée. On distingue trois (03)
catégories de travailleurs assujettis au régime de
sécurité sociale, à savoir :
v Tous les travailleurs soumis aux dispositions du code du
travail, hommes ou femmes, burkinabé ou étrangers résident
au Burkina Faso et qui travaillent soit dans le secteur privé (y compris
les salariés agricoles et les gens de maisons), soit dans le secteur
public (agents temporaires, contractuels de l'Etat) ;
v Les apprentis et les élevés des
établissements d'enseignement techniques sont assimiles aux travailleurs
salaries et bénéficient des avantages de la branche des accidents
de travail et maladies professionnels et à celle des pensions (pour les
apprentis) ;
v Les assurés volontaires qui sont ceux qui ont perdus
la qualité de salarié pour devenir par exemple travailleur
indépendant (commerçant, artisan...), après avoir
été affilé au régime de sécurité
sociale pendant six (06) mois consécutifs et veulent demeurer affilier
à la branche des pensions ; leur demande doit être
déposée à la CNSS dans un délai de six (06)
semaines suivant la date à laquelle ils ont cessé leur
activité salariale.
La participation des salariés du travailleur est 5, 5
%, soit la moitié du taux global de cotisation des branches des
prestations familiales et des risques professionnels sont à la charge
exclusive de l'employeur.
V.1-3
Les majorations de retard
Les employeurs, auteurs de fausses déclarations ou qui
ne reversent pas les cotisations dues dans les délais prescrits sont
sanctionnés. Trois (03) cas de figure d'employeurs sanctionnés
peuvent se présenter :
- Le code de sécurité sociale en son article 25
prévoit une majoration de 15 % des cotisations dues par mois ou
fraction de mois de retard lorsque survient un retard dans le paiement des
cotisations ;
- En cas de non production des déclarations de
salaires, ou de fausses déclarations en sus des cotisations
réellement dues, l'employeur est tenu de payer à la CNSS 2 % du
SMIG par travailleur et par mois ou fraction de mois de retard et ce,
conformément aux dispositions du code de sécurité
sociale ;
- Lorsque les salaires sont inconnus, les salaires
estimés sont majorés de 25 % ce qui entraine donc le gonflement
de l'assiette des cotisations (l'article 7).
Les majorations du retard alimentent le fonds de l'action
sanitaire et sociale de la CNSS.
V.2 Les
Sources Secondaires
Les produits des investissements financiers et
économiques, la participation de l'Etat, les dons et legs constituent
les ressources secondaires de la caisse.
V.2-1 Les produits des investissements financiers et
économiques
Depuis l'année 1975, la CNSS dégage d'importants
excédents financiers. Pour faire face à l'érosion
monétaire, fait réel dans une économie aux tendances de
plus en plus inflationnistes, il y a lieu de chercher à placer cet
argent à des taux intéressants ou de l'investir dans des
opérations rentables et si possible créatrices de nouvelles
richesses.
V.2-2
Les produits financiers
Afin de mettre la CNSS à l'abri des problèmes de
trésorerie, le code de sécurité sociale prévoit la
constitution des réserves et les conditions de leurs placements. Il faut
distinguer les réserves techniques et les réserves de
sécurité.
V.2-3
Les revenus de la propriété et de l'entreprise
En vertu du sacro-saint principe de l'investisseur
avisé : « Ne pas mettre tous les oeufs dans le même
panier » la caisse a entrepris de diversifier ses investissements.
Cette politique s'est traduite par la construction d'immeubles de rapport et de
prises de participation dans les entreprises commerciales ou industrielles du
pays. En outre, la CNSS a souscrit au capital de certaines
sociétés.
V.2-4
La participation de l'Etat
Au début, lors de l'institution du régime de
sécurité sociale, la participation de l'état quant au
financement des branches (surtout celle des prestations familiales)
n'était pas négligeable. En effet, l'Etat apportait des
subventions à l'institution.
Cette situation allait perdurer jusqu'en 1974 à la fois
point cumulant et point final des difficultés de trésorerie qu'a
connu la caisse. En 1975, on assiste à une disparition totale de l'aide
de l'Etat. Cette situation s'explique essentiellement par le relèvement
des taux de cotisations des branches.
V.2-5
Les recettes diverses
Elles sont constituées par :
- les ventes de documents (code de sécurité
sociale, guide de l'assuré, arrêté d'application,
attestation de situation cotisante) ;
- les ventes du journal Echo-CNSS ;
- les ventes de matériels
réformés ;
- les dons et legs
- Toutes autres ressources attribuées à la
caisse par un texte législatif ou règlementaire en vus d'assurer
son équilibre financier.
CHAPITRE III :
CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
251658752
Dans cette partie, nous procédons à la
présentation des résultats, la validation des hypothèses,
constat et suggestions de notre travail.
I.PRESENTATION DES RESULTATS
GRAPHIQUE 1
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
Selon le graphique ci-dessus, nous avons 23% femmes et 9%
d'hommes qui ont renseignés le questionnaire .On peut donc
confirmer que le nombre de femme est plus élevé par rapport aux
hommes.
GRAPHIQUE 2
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
Selon le graphique ci-dessus, la majorité de ceux qui
ont renseigné notre questionnaire sont des cadres moyens avec un taux de
13%.
GRAPHIQUE 3
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
Il se dégage de cette figure que 10% des
enquêtés ont une ancienneté de - de 5 ans et ceux qui sont
entre 10 et 15 ans sont de 5%.les nouveaux s'intéressent plus à
la politique de financement de la CNSS.
GRAPHIQUE 4
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
A travers les résultats du graphique ,28% des
enquêtés reconnaissent l'existence de la politique de financement
contre 3% qui affirment le contraire.
GRAPHIQUE 5
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
A propos de l'efficacité de la politique de financement
de la CNSS, 20% l'approuve, 8% ne sesont pas prononcés et 4% affirment
que la politique n'est pas éfficace.la politique de financement est donc
efficace ce qui constitue un atout pour la CNSS.
GRAPHIQUE 6
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
Selon le graphique suivant, 29% des agents
enquêtés affirment que les cotisations des travailleurs
constituent la source de financement à la CNSS et 23% déclarent
que le financement à la CNSS provienne des cotisations des
employeurs.
GRAPHIQUE 7
Source :Notre enquête de terrain
d'aout-décembre 2019
Selon les résultats obtenus de ce graphique, 27% des
enquêtés approuvent que les cotisations sociales occupent le grand
taux de financement à la CNSS.
II.
ValidationdesHypothèses
Dans cette partie, il est question de confronter nos
hypothèses de recherche aux résultats obtenus afin de
vérifier celles-ci. Ces hypothèses étaient les
suivantes :
Hypothèse principale : La CNSS
dispose d'une politique de financement.
Au regard des résultats du graphique n°4, 28% des
enquêtés reconnaissent l'existence de la politique de financement
contre 3% qui affirment le contraire. Tout ceci contribue à la
conclusion que notre hypothèse principale est confirmée.
Hypothèse secondaire1 : La
politique de financement de la CNSS est efficace.
A travers les résultats du graphique n°5, 20%
approuve l'efficacité de la politique de financement, 8% ne sesont pas
prononcés et 4% affirment que la politique n'est pas éfficace.la
politique de financement est donc efficace ce qui constitue un atout pour la
CNSS. Notre première hypothèse secondaire est donc
confirmée.
Hypothèse secondaire 2 : Les
cotisations sociales occupent le grand taux de financement de la CNSS.
En se référant aux résultats du graphique
n°7,Selon les résultats obtenus de ce graphique, 27% des
enquêtés approuvent que les cotisations sociales occupent le grand
taux de financement à la CNSS contre 3% qui affirment le contraire.
Notre deuxième hypothèse secondaire est donc confirmée.
III. REMARQUES
L'organisation et le fonctionnement d'une entreprise se
définissent en fonction des objectifs que celle-ci se fixe. Ainsi,
plusieurs paramètres de gestion sont mis en place pour rendre efficace
le fonctionnement des différents services. C'est ainsi que nous avons
fait ressortir quelques critiques au vu des insuffisances au sein de
l'institution.
III.1 Les Forces
la Caisse nationale de sécurité sociale
élabore chaque trimestre sa situation de sa trésorerie et
procède à des placements si celles-ci s'avère
excédentaires. Ainsi la diversification de ces placements lui permet de
réduire les risques liés à la gestion de ses
ressources.
Les réserves de sécurité sont
placées en DAT et les réserves techniques ainsi que les
réserves de dépenses sont placées à long terme.
.
III.2 Les faiblesses
III.2.1Le déficit de la gestion des immeubles de
rapport
Étant un organisme à vocation sociale, tout
investissement de l'institution doit générer des revenus.
Pourtant des arriérées considérables sont toujours
constatées ils constituent un manque à gagner pour l'institution
car ils pouvaient être investis dans des placements et apporter des
revenues considérables.
III.2.2 Les difficultés de recouvrement des
cotisations sociales
Les cotisations sont payables à la CNSS par
l'employeur. Malheureusement le civisme n'étant pas la chose la mieux
partagé, des employeurs restent redevables à l'institution
d'arrières de cotisations sociales
IV. SUGGESTIONS
Cas des recouvrements
v Sensibilisation des employeurs
La CNSS par son service de recouvrement doit sensibiliser et
attirer l'attention de ceux qui ne sont pas à jour, sur les
conséquences du non-respect de leurs obligations et bien sûr, les
inviter à payer. Elle doit utiliser au maximum les moyens de
recouvrements dont elle dispose.
En effet, la CNSS peut procéder au recouvrement des
cotisations sociales auprès des tierces personnes détenant des
biens appartenant au débiteur tels que les comptes bancaires, quel que
soit le montant de la dette. Elle peut aussi recourir à la voie
judiciaire.
v Recouvrement par prélèvement
automatique
Ce mode de règlement est très pratique et
demande moins de travail. La CNSS peut facilement mettre en oeuvre ce
dispositif. Elle dispose de moyens nécessaires pour le faire. Sur les
imprimés d'immatriculation, il existe une rubrique numéro de
compte.il suffit de demander un relevé d'identité bancaire (RIB)
pour confirmer ce numéro.
Sur le plan matériel, la CNSS doit concevoir une fiche
d'autorisation de prélèvement automatique qu'elle doit faire
valider par les différentes banques. Cette fiche qui sera signée
par les cotisants et le RIB seront déposés à la banque qui
se chargera d'alimenter les comptes de la CNSS aux échéances
arrêtées.
Les banques pratiquent déjà ce genre
d'opérations. Par exemple pour le paiement des factures
d'électricité et d'eau, certains clients optent pour le
prélèvement automatique.
v Partenariat CNSS/Administration fiscale
Ce partenariat permettra :
L'accroissement considérable en nombre et en
qualité des personnels opérationnels de recouvrement ;
La réorganisation des structures de recouvrement des
cotisations sociales pour les adapter sur le terrain à la large
implantation des structures de l'administration fiscale ;
L'affectation de personnels opérationnels de
recouvrement dans les localités où la CNSS n'a pas de structures
de représentation établies et où il se développe
pourtant des activités salariales d'envergure.
Cas des prestations sociales
Initier une indemnité pour perte d'emploi.
L'assuré salarié qui perd involontairement son emploi peut
bénéficier durant par exemple six (06) mois d'une
indemnité de perte d'emploi selon un certain nombre de conditions.
Pour les assurés volontaires, il faut en plus de la
pension retraite, leurs permettre de cotiser pour une couverture maladie.
Cas des déclarations
Faciliter les démarches des entreprises en mettant en
place un portail internet gratuit permettant la télé
déclaration (via des échanges de formulaires et de
données) et le paiement des cotisations sociales.
CONCLUSION GENERALE
La mission principale de la CNSS est le recouvrement des
cotisations sociales en vue du paiement des prestations. Dans un contexte de
crise économique aigue qui est celui du Burkina Faso, le pouvoir d'achat
des travailleurs est en baisse. La Sécurité Sociale joue un
rôle de redistribution des ressources en soutenant d'avantage les foyers
écrasés par les charges familiales en garantissant aux
travailleurs de revenu acceptable quand survient la retraite.
La CNSS possède aussi des placements afin de conforter
d'avantage son assise financière, de pérenniser son
activité et d'élargir son champ d'activité. L'ensemble des
placements qu'elle effectue la place parmi les plus grands acteurs de
l'économie burkinabé. Cependant, avec la mondialisation et la
globalisation de l'économie, le monde est devenu l'objet d'une
permanente et profonde mutation. Les valeurs humaines sont devenues communes et
universelles et chaque entreprise doit relever le défi de son adaptation
aux exigences de son environnement interne et externe et celle de sa
clientèle. Face à cette situation, l'enjeu pour la CNSS est de
poursuivre la dynamique de progrès pour maintenir une croissance durable
dans un processus d'amélioration continue.
En effet, ce stage a été très formateur
aussi bien du point de vue du thème que du point de vue de la
connaissance des missions de la CNSS. Fort est de reconnaitre que le
thème étudié n'a pas été facile mais avec le
courage et le soutien des uns et des autres nous pensons avoir
réussi.
Nous terminons cette étude avec beaucoup de
satisfaction mais avec une légère amertume, car ce bref passage
n'a pas suffi pour appréhender tous les aspects du thème, aspects
que nous promettons de résoudre par des recherches approfondies sur ce
sujet.
Nous espérons que nos remarques et suggestions
connaitront une application et que notre oeuvre servira de
référence à d'autres.
BIBLIOGRAPHIE
1- Ouvrages et documents spécifiques interne de
la CNSS
A- Loi n° 13-72/AN du 28 décembre 1972 portant code
de la sécurité sociale de 1972.
B- Loi n° 015-2006/AN du 11 mai 2006 portant
régime de Sécurité Sociale applicable
aux travailleurs salaries et assimilés au
Burkina Faso.
C- Les statuts du personnel de la CNSS
D- le règlement intérieur de la CNSS
E- Décision n° 2017/1779/dg/des du 29/12/2017 portant
composition et organisation, fonctionnement des services de la CNSS.
F- Guide de sécurité social, Edition 2013.
G- Réalisation d'une étude actuarielle du
système de Sécurité Sociale de la CNSS-Rapport
final-Octobre 2018
2- Rapports ou mémoires
SANGNE Salif, 2010-2011 « Le financement de la
sécurité sociale au Burkina Faso »,
AUBE NOUVELLE
NOUFE Dieudonné, 2016-2017 « Procédure
de Recouvrement et de liquidation des cotisations sociales à la
CNSS », ESCO-IGES.
3- Sites internet
A- www.cnss.bf,05/01/2020 à 10h
B-
www.esco-iges.bf,16/09/2018 à 15h
C- www.Wikipédia.com
11/07/2019 à 14h
LISTE
DES ANNEXES
Annexe 1 :Evolution annuelle des
employés déclarés à la CNSS de 2012 à
2016
Annexe 2 :Répartition annuelle des
cotisations à la CNSS de 2012 à 2016
Annexe 3 : Organigramme structurel de la
CNSS
ANNEXE 1 :
Evolution annuelle des employés
déclarés à la CNSS de 2014 à 2018
Tutelle technique
Ministère en charge de la sécurité
sociale
251655680 Années
Régime
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Régime général (Secteur privé et
Secteur public)
|
71062
|
78723
|
90409
|
104966
|
118928
|
Gens de maison
|
6101
|
6299
|
6488
|
9791
|
125798
|
TOTAL
|
77163
|
85022
|
96897
|
114757
|
125798
|
Assurés volontaires
|
7893
|
9394
|
10704
|
16313
|
15729
|
TOTAL GENERAL
|
85056
|
94416
|
107601
|
131070
|
141527
|
ANNEXE 2 :
Répartition annuelle des cotisations à la
CNSS de 2014 à 2018 Unité : Milliers F CFA
Années
Mois
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Janvier
|
6 194 697,73
|
6 986 477,54
|
6 951 094,36
|
7815650,63
|
839408,80
|
Février
|
4 725 752,36
|
5 348 642,05
|
5 852 332,91
|
6952488,44
|
6699366,91
|
Mars
|
5 583 319,32
|
6 155 763, 61
|
6 276 493,13
|
6824113,15
|
7428612,30
|
Avril
|
6 421 770, 58
|
6 772 520,84
|
6 837 417,30
|
7435124,35
|
8111732,07
|
Mai
|
4 962 838,62
|
5 399 968,74
|
5 622 967,21
|
6438509,50
|
6662286,05
|
Juin
|
5 465 534,80
|
6 304 494,70
|
6 655 656,18
|
7096803,06
|
69822457,15
|
Juillet
|
6 548 223,99
|
7 121 900,57
|
6 840 979,86
|
7376378,86
|
8335092,78
|
Août
|
4 876 308,76
|
5 475 540,48
|
5 772 784,40
|
7117591,24
|
6900101,71
|
Septembre
|
5 328 695,81
|
4 446 582,11
|
5 927 864,25
|
6236601,53
|
6574225,95
|
Octobre
|
5 728 863,63
|
7 830 900,29
|
7 154 163,92
|
8552976,72
|
8614539,72
|
Novembre
|
4 890 217,04
|
6 268 971,22
|
6 047 457,66
|
6804500,52
|
7131515,05
|
Décembre
|
5 658 915,91
|
6 648 597,16
|
6 771 721,87
|
7666015,36
|
7751945,56
|
TOTAL
|
66 385 138,53
|
74 760 359,31
|
76 710 933,06
|
862167553,33
|
89583281,03
|
organigramme
Table des matières
SOMMAIRE
I
DEDICACE
II
II
REMERCIEMENTS
III
SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
PREAMBULE
V
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE
I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
3
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU
THÈME
3
I.1 Source
3
I.2 Financement
3
I.3 Sécurité
sociale
3
II. PROBLEMATIQUE
5
III. OBJECTIFS
6
III.1 Objectif général et
objectifs spécifiques
6
IV. HYPOTHESES
6
IV.1
Hypothèses
6
V. METHODOLOGIE
7
V.1 Champ de
L'Etude
7
VI. REVUE DE LITTERATURE
8
CHAPITRE
II : PRESENTATION DE LA CNSS
12
I. HISTORIQUE DE LA CNSS
12
I.1 L'historique
12
I.2 La notion de Sécurité
Sociale
13
II. L'ASPECT JURIDIQUE
14
II.1 La mission et les objectifs de la
CNSS
14
II.2 Les domaines d'activités et
les Ressources Financières
15
III. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
18
III.1 La Direction
Générale (DG)
18
III.2 Les Organes de Direction
(OD)
19
IV. STRUCTURE FONCTIONNELLE
22
IV.1 Les Organes de Gestion
(OG)
22
IV.2 Les tutelles
23
IV.3 Le Conseil d'Administration
(CA)
23
V. LES DIFFÉRENTES SOURCES DE
SÉCURITÉ SOCIALE
24
V.1 Les Sources
Principales
24
V.2 Les Sources
Secondaires
27
CHAPITRE
IV : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
29
I. PRESENTATION DES RESULTATS
29
II. VALIDATION DES HYPOTHÈSES
33
III. REMARQUES
34
III.1 Les Forces
34
III.2 Les
faiblesses
34
IV. SUGGESTIONS
35
CONCLUSION GENERALE
37
BIBLIOGRAPHIE
38
LISTE DES
ANNEXES
39