CONCLUSION
Nous voici au terme de cette investigation qui a porté
sur « l'influence de la violence faite à la femme dans le
foyer sur les résultats scolaires des enfants ».
Rappelons que pour bien mener le condensé de cette
recherche, nous nous sommes fixés un objectif général,
celui de savoir si les violences faites à la femme dans le foyer
influencent négativement les résultats scolaires des enfants
De cet objectif général découlent les
objectifs spécifiques suivants :
ü Déterminer les principales formes des violences
conjugales
ü Identifier les effets de ces violences sur la vie
socio-éducative des enfants
Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes posé les
questions suivantes :
Ø Quelles sont les formes des violences conjugales que
les femmes subissent le plus souvent ?
Ø Quels effets a-t-elle sur les enfants qui y sont
exposés ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
émis les hypothèses de manière suivante :
· Les principales formes de violence conjugale que
subissent souvent les femmes seraient entre autres : la violence psychologique,
la violence verbale, la violence physique, la violence sexuelle et la violence
économique.
· Les effets que cela peut
avoir sur la vie socio-éducative seraient la baisse du niveau
intellectuel des élèves, l'inattention en classe, les
absentéismes à l'école, le décrochage scolaire, la
reviviscence, la haine et le transfert.
En vue de vérifier ces hypothèses, nous avons
fait recours à la méthode d'enquête et à la
technique d'enquête par questionnaire écrit pour récolter
les données auprès de la population cible. Dans cette recherche,
le questionnaire a été administré à 31 femmes dans
la ville de Goma précisément dans le quartier Kyeshero. Le
dépouillement et le traitement des données ont été
réalisés manuellement qui a consisté à distinguer
pour chaque question le type des réponses et de compléter le
nombre des fois que chacun de ces dernières intervenait. Nous avons
ainsi dénombré chaque réponse et avons consigné
leurs fréquences dans des tableaux explicatifs.
Pour vérifier nos hypothèses de recherche et
tirer des conclusions basées sur les données statistiques, nous
avons recouru au test Khi carré de Karl Pearson, Ce test nous a permis
de vérifier à quel point la violence faite à la femme dans
le foyer peut influencer les résultats scolaires des enfants.
Pour vérifier notre première hypothèse,
nous nous referons au tableau 3.6, nous renseigne sur les différentes
formes des violences conjugales que subissent les femmes. Comme nous pouvons le
constater dans le présent tableau, la plupart des violences subies par
les femmes sont entre autres la violence verbale mais aussi la violence
psychologique. Toute fois d'autres formes suivent comme la violence physique,
financière et sexuelle. Ainsi quand nous soumettons ces résultats
au test Khi deux, nous avons remarqué que la valeur du Khi deux
calculée soit 7,25 qui est inférieur au khi-deux tabulaire qui
est de 9,488 au seuil de 5% avec 4 comme degré de liberté. Ceci
nous pousse à dire qu'il n'y a pas une différence significative
entre la forme des violences subies par les femmes dans le foyer, cette
constatation nous amène à l'acceptation de notre première
hypothèse selon laquelle les formes des violences subies par les femmes
dans leurs foyers seraient entre autres la violence physique, psychologique,
verbale, financière et même sexuelle.
Partant de notre deuxième hypothèse, nous
faisons références aux tableaux 3.11 et 3.13, nous renseignant
sur les effets que peut avoir la violence conjugale sur la vie
socio-éducative des enfants. Ces effets se rapportent aux
différentes réclamations que reçoivent les parents de la
part des éducateurs de leurs enfants qui sont entre autres la
timidité des enfants devant les enseignants hommes, le sommeil en
classe, le fatigue des enfants déjà le matin, l'agitation en
classe, le retard exagérer, l'inattention comme réclamations de
la part des enseignants, le bagarre avec les autres, le rabais des
résultats ses enfants et la négligence de certains travaux.
En soumettant ces résultats au test du
khi-carré, nous remarquons que le khi-carré calculé de
29,24 et le khi-carré critique de 15,507 au seuil de 5% avec comme
degré de liberté qui est de 8, nous voyons qu'il y a une
différence significative entre les occurrences.Eu égard à
ce qui précède, nous confirmons notre deuxième
hypothèse selon laquelleles effets que cela peut avoir sur la vie
socio-éducative seraient la baisse du niveau intellectuel des
élèves, l'inattention en classe, les absentéismes à
l'école, le décrochage scolaire, la reviviscence, la haine et le
transfert.Partant des analyses ci-dessus, nous confirmons toutes les deux
hypothèses de notre travail.
Enfin, cette recherche n'a pas la prétention d'avoir
épuisé tous les aspects relatifs à la violence conjugale
et les résultats scolaires des enfants, c'est pourquoi nous
souhaiterions que les chercheurs qui voudraient mener des études
ultérieures en matière des violences conjugales puissent
élargir le champ d'étude pour nous compléter ; soit
en abordant d'autres aspects relatifs à ce thème tels que la
violence conjugale et le comportement socio-familial des enfants.
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