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Impact de la violence faite à  la femme dans le foyer sur les résultats scolaires des enfants.


par Patient Kwokwo Mwema
Université Libres des Pays des Grands Lacs - Licence en Sciences de l’Education 2019
  

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3.2. INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

Dans ce dernier point du présent chapitre, il convient de discuter les résultats obtenus lors de l'analyse des données. La discussion dont il s'agit porte sur les trois thèmes généraux qui ont attiré notre attention dans cette recherche. A la question 7 qui concerne les formes des violences subies par les femmes dans les foyers, il s'est remarqué que la plupart des violences subies par les femmes sont entre autres la violence verbale mais aussi la violence psychologique. Toute fois d'autres formes suivent comme la violence physique, financière et sexuelle.

Ainsi quand nous soumettons ces résultats au test Khi deux, nous avons remarqué que la valeur du Khi deux calculée soit 7,25 qui est inférieur au khi-deux tabulaire qui est de 9,488 au seuil de 5% avec 4 comme degré de liberté. Ceci nous pousse à dire qu'il n'y a pas une différence significative entre la forme des violences subies par les femmes dans le foyer, cette constatation nous amène à l'acceptation de notre première hypothèse selon laquelle les formes des violences subies par les femmes dans leurs foyers seraient entre autres la violence physique, psychologique, verbale, financière et même sexuelle. Elle peut subir une violence d'abord verbale après ces mots choquant vont affecter sa psychologie, sa psychologie n'étant plus capable de supporter, ceci peut l'amener à répliquer aussi par les mots et dans ce sens, son partenaire furieux peut passer à la violence physique mais aussi elle peut subir ces formes dans différents moments selon qu'elle évolue dans cette situation.

Pour ce qui est de la durée de la violence conjugale, nous nous referons aux les résultats de ce tableau 3.8, nous remarquons que, comme nous l'avons dit dans le tableau 3.1, ces femmes résistent dans leurs foyers malgré tout ce qu'elles subissent comme violence de la part de leurs partenaires jusqu'à ce que nous remarquions que nombreuses d'entre elles vivent dans cette situation depuis plus de 10ans et elles ne veulent pas lâcher. Quand nous soumettons ces données au test Khi carré, nous constatons que la valeur Khi carré calculée A travers le khi-deux observé de 12 et le khi-deux théorique de 12,592 au seuil de 5% avec 6 comme degré de liberté, nous remarquons qu'il n'y a pas de différence entre les occurrences. Et ceci nous envoi à dire qu'en dépit de la durée de la violence, celles-ci subissent toujours la violence conjugale même si ce n'est pas au même degré.

Dans la même optique, nous avons échanger avec certaines d'entre elle sur cette situation et voulant savoir pourquoi elles résistent dans cette relation, beaucoup d'entre elles me disent qu'elles résistent parce qu'elles espèrent que leurs maris pourraient peut-être changer un jour avec le temps. Celle qui a déjà endurer 13ans nous a dite qu'elle a déjà patienté depuis longtemps et elle nous dit que, je cite : `'si je l'abandonnais avec tous ces enfants dans cette situation, comment veux-tu que soit l'éducation de tes petits frères ? J'ai l'espoir qu'un jour elle finira par changer c'est pourquoi je ne peux pas le quitter''. Cette dernière déclaration nous envoie à dire qu'en dépit de tout ce que ces femmes subissent dans leurs foyers de la part de leurs conjoints, elles ne lâchent pas car s'elles lâchaient, l'éducation de leurs enfants serait en péril car certaines d'entre elles estiment que leurs maris ne sauront pas les protéger sans elles. En nous référant à cette dernière phrase de la déclaration de cette dame avec la quelle j'ai eu un entretien, cette femme reste toujours confiante dans le changement de son homme, car elle m'a dit que des fois, elle voit qu'il est n'est pas seul, donc avec la prière, son homme finira par changer et ils vivront en paix dans leur foyer.

Partant de la présence des enfants lors de la violence conjugale, nous constatons que 29 sujets disent qu'elles subissent cette violence en présence de leurs enfants et 2 disent que les enfants ne sont pas là quand tout se déroule. Partant maintenant du khi-deux observé de 22,812 et le khi-deux critique de 3,841 au seuil de 5% avec 1 comme degré de liberté, la différence entre les occurrences est significative. De ces résultats il ressort que les sujets ayant répondus par l'affirmatif à cette question sont statistiquement plus nombreux que ceux qui ont donné un avis négatif car la différence entre est significative. Ainsi, les enquêtés sont d'avis que les enfants sont présents pendant la violence conjugale. La famille étant la première instance de l'éducation des enfants, les enfants issus de ces familles n'auront pas une bonne éducation car de temps en temps les enfants imitent les actes que font leurs parents. C'est pourquoi on verra certains enfants se rebeller contre leur père car ils le considèrent comme l'ennemi de leur mère, d'autres par contre fuient quand leur père arrive car ils le considèrent comme un « méchant » ou comme « un lion ». Pourtant dans l'éducation familiale, l'éducation du père est surtout non négligeable malheureusement ce n'est pas le cas pour les pères violents car leurs enfants ne les respectent plus mais plutôt ils ont père d'eux. Du point de vue éducatif, ceci a beaucoup d'impact sur l'éducation des enfants car partout où cet enfant ira, il ira avec cette image du père qu'il imagine comme « mauvais » car il a fait souffrir sa maman. Pour savoir le niveau de l'impact de la violence conjugale sur les résultats des enfants, les résultats des tableaux qui suivent vont nous y renseigner

Le tableau 3.10 nous montre que sur un effectif de 31 sujets enquêté, 14 sujets nous disent que leurs enfants travaillaient très bien avant cette situation.A travers le khi-deux observé qui est de 10,625 et le khi-deux tabulaire qui est de 7,815 au seuil de 5% avec 3 comme degré de liberté, la différence entre les occurrences n'est pas significative ; ceci pour dire que lorsque les enfants se sentent aisés dans la maison, sans bruit ou sans querelles, ils obtiennent des bons résultats à l'école. Lorsque la famille est stable il est fort probable que les enfants aussi soient aussi stables. Et lorsqu'ils sont stables cela influence positivement les résultats scolaires, sans oublier quelques cas isolés des enfants ayant un quotient intellectuel moyennement faible qui malgré la stabilité de leurs familles, ils échouent toujours car c'est un fait normal.

En lisant le tableau 3.11, nous constatons que contrairement aux résultats du tableau 3.9, sur un effectif de 31 sujets enquêté, 2 sujets nous disent que leurs enfants travaillent très bien malgré cette situation car étant petits, ils ne savent pas encore qu'est-ce que cela signifie mais cela , leurs affectent d'une façon ou d'une autre tandis que 12 disent qu'avant leurs enfants travaillaient très bien à l'école mais à cause de la violence conjugale les enfants commencent à travailler très mal. Partant du khi-carré observé qui est 11,66 et le khi théorique qui est de 9,488 au seuil de 5% avec 4 comme degré de liberté, nous remarquons que la différence entre les occurrences n'est pas trop significative. Ainsi nous remarquons que lorsqu'il n'y a pas de paix dans la maison il est impossible que l'enfant se concentre, ceci pour dire que la violence conjugale est une véritable perturbation des résultats des enfants. Lorsqu'il y a une instabilité dans la famille, il est très normal que cela impact négativement les résultats scolaires de leurs enfants et surtout lorsque cela s'est passé en leur présence.

Il ressort du tableau 3.12 que sur un effectif de 31 sujets, 23 sujets reçoivent les réclamations des enseignants sur les enfants et cela après que les enseignants aient remarqués un comportement étrange dans le choeur des enfants et ceci les pousse à s'adresser au responsable des enfants tandis que 8 disent qu'ils ne les reçoivent pas mais cela ne veut pas dire que cela n'impacte pas les enfants. A travers le khi-deux calculé qui est de 7,062, et le khi-deux tabulaire qui est de 3,841 au seuil de 5% avec comme degré de liberté qui est de 1, nous remarquons que la différence entre les occurrences n'est pas trop significative. De ce fait, nous constatons que cette situation de violence conjugale ne laisse pas indifférents les enseignants des élèves et ceux-ci préfère se confier aux parents de leurs élèves pour ainsi chercher une solution ensemble avec eux. Voulant savoir si de quel type des réclamations que ces parents reçoivent, nous allons au tableau suivant qui est une suite de celui-ci. Nous constatons que parmi les réclamations reçues par les parents de la part des enseignants, nous pouvons citer entre autres la timidité des enfants devant les enseignants hommes, le sommeil en classe, le fatigue des enfants déjà le matin, l'agitation en classe, le retard exagérer, l'inattention comme réclamations de la part des enseignants, le bagarre avec les autres, le rabais des résultats ses enfants et la négligence de certains travaux. A travers le khi-carré calculé de 29,24 et le khi-carré critique de 15,507 au seuil de 5% avec comme degré de liberté qui est de 8, nous voyons qu'il y a une différence significative entre les occurrences. Ceci nous pousse à confirmer notre hypothèse nulle selon laquelle la violence conjugale a des conséquences néfastes sur les résultats des enfants qui y assistent.

Il est pratiquement difficile et parfois impossible qu'un enfant qui a suivi les bruits dans sa famille se concentre en classe, c'est pourquoi il est normal et juste que ces parents reçoivent ces types des réclamations de la part des enseignants de leurs enfants. Un enfant qui vit la violence dans sa famille a plus de chance d'échouer à l'école car lorsqu'il sera en classe, il sera entrain de revivre la scène qui s'est passée la nuit, ceci lui fera distrait dans la classe, s'il n'est pas distrait il sera entrain de sommeiller pendant que l'enseignant est en train d'expliquer la matière parce que peut-être il n'a pas eu suffisamment de temps pour dormir et ceci lui met dans une situation d'échec car même les parents que nous avons enquêtés eux même l'affirment. Elles disent que la violence conjugale influence négativement les résultats scolaires des enfants comme le démontre le tableau 3.14. Ceci nous envoi à confirmer à accepter notre hypothèse de départ selon laquelle Les effets que cela peut avoir sur la vie socio-éducative seraient la baisse du niveau intellectuel des élèves, l'inattention en classe, les absentéismes à l'école, le décrochage scolaire, la reviviscence, la haine et le transfert.

Aux vues de tous ces résultats que nous venons d'interpréter ci-haut, nous essayons de les comparer avec ce que les auteurs ont dit su la violence conjugale comme par exemple Amélie Mathieu, 2001, p.3 qui dit que la violence conjugale a de graves conséquences sur l'enfant qui y est exposé. Celui-ci verra souvent plusieurs sphères de sa vie en être affectées. Malgré cela, il demeure souvent silencieux, par crainte ou par honte, tentant de camoufler le mieux possible la situation de violence à laquelle sa mère et lui sont confrontés. La violence constitue de nos jours un phénomène qui est malheureusement largement répandu et qui se présente sous plusieurs formes. Parmi celles-ci, c'est la violence conjugale qui s'avère la plus prédominante au sein de notre société. Il est en effet courant d'entendre par l'entremise des médias qu'une femme a été brutalisée par son conjoint ou, à l'extrême, qu'elle a été froidement assassinée. Cela rejoint les données que nous ont fournies nos enquêtées dans les tableaux 3.5, 3.6, 3.9, 3.13 et 3.14.etconfirmé par les parents dans les tableaux 3.13 et 3.14.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci