étude de la perception de l'actionnariat et l'ouverture du capital dans les entreprises de la ville de Lubumbashi.par Nyamulula AKSANTI Université Nouveaux Horizons (UNH) - Licence en Sciences de Gestion 2020 |
Deuxième chapitrePRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE ET
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CDF |
USD |
EURO |
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Facilité d'avance sur salaire |
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Taux d'intérêt annuel |
28% |
20% |
18% |
Taux d'intérêt annuel en cas de dépassement |
35% |
24% |
24% |
Crédit amortissable |
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Frais de dossier |
1% + TVA |
1% + TVA |
1% + TVA |
Taux d'intérêt annule |
25% + TVA |
18% |
18% |
Taux d'intérêt annuel sur impayés |
35% |
24% |
24% |
Source : https://www.bcdc.cd>nos-tarifs-en (consulté le 12/6/2020 à 12H50
Il s'avère que plusieurs entreprises ne sont pas à mesures de supporter ce cout en cas de financement par la banque. Par ailleurs, notre littérature explique ensuite les avantages que présente l'ouverture du capital comme source de financement et le rôle crucial de cette opération dans le développent et la croissance rapide de l'entreprise.
Vu ce qui précède, il convient de dire que plus ou moins 80% des PME de la ville de Lubumbashi sont concernées par cette étude malgré des cas particuliers qui se soustrairaient par leur caractère d'entreprises familiales ou de leur forme juridique tel que présenté dans la littérature.
Selon la théorie des couts, pour certains secteurs, il existe une taille minimale requise que doit atteindre une entreprise pour opérer dans un secteur donné. En analysant cette théorie, la ville de Lubumbashi est loin d'en faire une exception. Cette ville est réputée « ville minière ». Néanmoins, il existe moins d'entreprises à capitaux congolais oeuvrant dans ce secteur. La raison peut s'expliquer par la somme importante du capital que doit disposer une entreprise pour assumer le coup de ce secteur. Ce qui explique que les grandes réalisations dans ce secteur reviennent généralement aux firmes multinationales au détriment des petites entreprises congolaises ne disposant pas d'assez de capitaux.
8 www.digitalcongo.net et www.radiookapi.net visités le 10/6/2019 à 14H30 et 14H45
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Actuellement on assiste à une éveille de conscience dans le chef des habitants ainsi que des dirigeants lushois, prenant en considération le rôle du secteur agricole. Ce dernier longtemps laissé à l'abandon, avec toutes les conséquences que cela présente sur la vie socio-économique de la ville voir même de la province.
Voilà pourquoi actuellement nous voyons l'émergence de fermes aux alentours de la ville. Ces projets s'inscrivent dans l'objectif de lutte pour l'autosuffisance en produits agroalimentaires de la province du Haut-Katanga en général et de la ville de Lubumbashi en particulier. Certes, on ne peut pas arriver à cet objectif que par des investissements importants dans l'agriculture moderne, en remplacement de l'agriculture vivrière. Or, comme le secteur des mines, l'agriculture demande de capitaux importants pour acquérir des outils couteux et des technologies avancées pour une production capable à répondre au besoin actuel. D'où une nécessité pour l'Etat, les collectivités, la province et même les particuliers voulant se lancer dans ce secteur de trouver un moyen sûr de financement, avec des capitaux stables.
Hormis les secteurs des mines et de l'agriculture, d'autres secteurs de la vie économique de la ville de Lubumbashi sont caractérisés par une concurrence sans précédent. Selon la littérature, la taille joue un rôle important dans la compétitivité de l'entreprise. Ceci nous renvoie à dire que toute entreprise qui souhaiterait bien se positionner sur son marché, et qui, trouve de difficultés de financer ses projets, l'ouverture de son capital aux nouveaux associés ou actionnaires serait salutaire.
Pour clore cette section, nous retenons que les potentiels offreurs de l'ouverture de l'actionnariat dans la ville de Lubumbashi sont les entreprises minières, les entreprises du secteur agro-alimentaire, l'État, les collectivités (ETD), la province et les entreprises des autres secteurs qui souhaiteraient mieux se positionner sur leurs marchés.