IX.2. Théorie systémique21
Pour notre part et dans le cadre du présent travail
nous avons opté pour la théorie systémique qui repose sur
le mot système que l'on peut définir comme un ensemble des
éléments liés les uns aux autres de telle manière
que si un des éléments change, chacun des éléments
change, et par conséquent le tout change. Cette théorie nous
permet d'appréhender que le regroupement ou coalition des partis
politiques forme une majorité réputée système et ce
dernier n'est pas clos, c'est-à-dire figé, par ricochet ce
système est ouvert et se caractérise par des échanges avec
ses partis politiques pour son maintien. Cette théorie considère
que tout système comprend des niveaux hiérarchiques constituent
des sous-systèmes qui peuvent ainsi être organisé en
système. Le système est aussi caractérisé par une
organisation interne qui lui permet d'être différencier,
interdépendant et centralisé.
De ce qui précédé la théorie
systémique nous a conduit à nous intéresser aux
problèmes des regroupements ou coalitions des partis politiques lors des
élections présidentielles et législatives.
La majorité, est dans son organisation, en relation
d'échange avec les partis politiques, elle reçoit des
demandés des partis politiques pour partage le pouvoir entre les
différents organes de l'Etat. La majorité à besoin du
soutien des partis politiques et ce soutien résulte de la
régulation de conflits dans son organisation et dans son fonctionnement.
Les élections présidentielles 2006 avaient influencé le
recours aux regroupements ou la coalition des partis politiques dans une
certaine mesure. Tandis que les élections de 2018 ont été
animées par 20 candidats à la présidentielle. Le scrutin
à un tour organisé en 2018 a influencé les partis
politiques de conclure les alliances, les coalitions, les plates-formes
politiques ou électorales sont autant d'appellation que peuvent prendre
ces regroupements pour atteindre leur objectif, la similarité entre ces
deux phénomènes c'est le passage des élections aux urnes
pour élire.
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