La communauté internationale et la crise en Syrie. Enjeux, défis et perspectives.par Didier CHIGANGU MUNGUAKONKWA Université officielle de Bukavu - Graduat en Relations Internationales 2015 |
4. HYPOTHESESL'hypothèse est une proposition que l'on avance en réponse provisoire à une question de recherche et que l'on projette de vérifier soit pour affirmer ou infirmer, nuancer et/ou confirmer la réponse donnée.12(*) Dans le cadre de ce travail, nous proposons les réponses provisoires qui découlent logiquement des questions posées. En effet, l'expression « la communauté internationale » est divisée, etdésigne souvent les situations qui découlent des divergences des points de vue des acteurs les plus influents sur la scène internationales dans leurs positions sur les questions internationales criantes en Syrie. Lorsque ceux-ci émettent des avis contraires chacun se préoccupe substantiellement à défendre ses intérêts et ceux de ses alliés, à maintenir son influence ou à garder sa position hégémonique, les situations internes peuvent s'internationaliser et l'issu pourrait de ce fait, prendre des dimensions plutôt complexe. Répondre aux questions soulevées et décrypter la singularité du cas syrien revient d'abord à mettre brièvement en exergue les éléments à réunir pour déclencher une intervention internationale en cas de conflit intérieur, de guerre civile ou d'Etat considéré comme problématique. Depuis la fin de la guerre froide. Par la suite, il s'indiquera de passer en revue les moyens mobilisés par l'UE pour faire face au drame syrien. Divers éléments de comparaison permettront de situer la gestion de la crise syrienne dans la diplomatie de l'UE depuis l'instauration de la politique étrangère et de sécurité commune.Le gouvernement syrien actuel bénéficierait dusoutien des puissances de l'est pendant que lamajeure partie des factions rebelles serait soutenue par les puissancesoccidentales.Une situation qui renvoie à l'idée selon laquelle les processus de paix devront intégrer toutes les parties aux conflits c'est-à-dire tous les acteurs en amont et en aval, directes et indirectes,...ceci au travers les Nations Unies.La Russie a déployé des forces aériennes et terrestres en Syrie au côté de l'armée loyaliste en vue de lui porter main forte dans sa lutte contre ce qu'elle qualifie de terrorisme. Par contre, les Etats Unis, la Turquie, la France etc., soutiennent les rebelles et militent pour le départ de Bachar Al Assad. En dehors de ces deux tendances opposées, les conditions humanitaires conduisent à l'implication d'autres Etats dans les conflits avec objectif de venir en aide aux populations civile en danger. L'actuelle guerre civile qui déchire depuis bientôt cinq ans la Syrie se présente de telle sorte que ni Bachar le président au pouvoir, ni la rébellion syrienne, fractionnée et infiltrée par de factions terroristes ne lâcherons prise, car, les enjeux aux conflits sont dynamiques et font intervenir beaucoup d'acteurs et des intérêts de nature très diversifiée (religieux, économiques, politiques, hégémonique, identitaires, sécuritaire, etc.). L'intérêt d'une analyse de la situation en Syrie enregistrés depuis 2011 et les brusques mutations apparues à la fin 2015 est soudainement la lutte contre le seul Daech (E.I), pourrait être sûrement, la complexité du conflit et constitua le facteur d'intervention convergent de la communauté internationale. * 12M. GRAWITZ, Les Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Dalloz, 1976, p.8. |
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