La communauté internationale et la crise en Syrie. Enjeux, défis et perspectives.par Didier CHIGANGU MUNGUAKONKWA Université officielle de Bukavu - Graduat en Relations Internationales 2015 |
SECTION II : L'APPORT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS LE CONFLIT SYRIENA ce niveau d'analyse de ce travail, nous appréhendons la notion d'apport comme tout soutien et toute action entreprise par les acteurs de relations internationales, sujets du droit international pour chercher à résoudre les conflits Syriens. Ainsi la Communauté Internationale sera bien spécifiée dans le cadre de l'ONU, parce que cette organisation est la manifestation la plus visible de la C.I, car les Etats s'y regroupent en vertu non pas tellement des valeurs communes spontanément partagées par tout un chacun, mais de la conscience d'intérêt commune à coopérer52(*). Nous tournerons aussi l'attention sur les actions entreprises par l'UE Surtout quand il faut intervenir en Syrie travers les résolutions et différents accords. L'UE est considérée dans cette optique comme un acteur politique53(*) et non pas comme système politique. Paragraphe 1 : Le Conseil de Sécurité de l'ONUAu conseil de sécurité de l'ONU, il y a 5 pays qui depuis 1945, sont membres permanent et ayant un droit de véto. Il y a tout d'abord les Etats Unies d'Amérique, les Etats Unies veulent évidement la chute de Bachar Al-Assad puisque Assad est en régime plutôt allié de la Russie, proche de l'Iran c'est-à-dire, des pays qui ne rentrent pas dans la vision uni polaire. Les Etats Unies, voudraient remplacer le régime actuel par un régime islamiste sunnite qui deviendrait l'allié naturel de la Turquie et de l'Arabie Saoudite qui sont donc des alliés de l'Amérique. La volonté américaine de changer le régime, deux pays apportent leurs soutiens, il s'agit notamment du ROYAUMES UNIS qui par l'intermédiaire de DAVID CAMERON, est un allié extrêmement fiable et fidèle des Etas Unies et donc, l'Angleterre est aujourd'hui à la pointe du combat contre Bachar Al-Assad et à la pointe de soutien des islamistes qui lui font face.LA FRANCE quant à elle, a une position paradoxale. Au début de son mandant, le Président SARKOZY avait fait de l'amitié avec Bachar Al-Assad un axe de sa politique en faveur de l'Union pour la Méditerranéen, Nicolas SARKOZY était tout à fait bien veillant par rapport à Bachar Al-Assad et l'a d'ailleurs reçu dans les conditions particulièrement privilégiées. Au moment du Printemps Arabe et du début de la guerre civile syrienne,Nicolas SARKOZY va complètement changer sa position et va se rallier à la position américaine c'est-à-dire qu'il va, être à la pointe pour réclamer une intervention ou un soutien des Djihadistes qui font face à ASSAD, cette politique a été continuer dans les mêmes conditions par le Président François HOLLANDE qui lui aussi, est en première ligne pour réclamer un armement des rebelles54(*). Ainsi, le fait d'apporter un soutien inconditionnel aux rebelles djihadistes qui font face à Assad est une fonction la plus latente de ladite Communauté Internationale par le biais des grandes puissances occidentales. Autrement dit, le régime dictatorial de Bachar-Al-Assad est tout remis en cause par les Etas Unies et ses alliés ainsi que par les islamistes sunnites qui se sentent marginaliser dans ce système. * 52 DARIO BATTISTELLA et alii, op.cit, P.65. * 53Idem, P.551. * 54GILLES ADRINAT, op.cit, 2012 |
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