Introduction Générale
0.1 Présentation du sujet
Le fonctionnement normal de l'entreprise génère
de surplus monétaires que les spécialistes en gestion
financière appellent autofinancement, cash-flow, capacité
d'autofinancement ou marge brute d'autofinancement. (Quintart et Ziswiller,
2005)
Ceux-ci jouent un rôle très important soit au
niveau de la vie financière de l'entreprise à travers l'assurance
de son indépendance financière vis-à-vis des
marchés financiers et sa croissance, soit au niveau de l'économie
nationale à travers l'augmentation de la richesse nationale sous forme
de PIB. (Quintart et Ziswiller, 2005)
L'entreprise étant le pivot central de
l'économie, cherche à maximiser ses bénéfices et
cette maximisation la pousse simultanément à rechercher son
équilibre financier, sa performance financière, sa
rentabilité des flux et sa gestion dans les risques ; de ceci, elle doit
précisément définir ses objectifs et les mettre en oeuvre
par les moyens de sa politique.
Notons cependant que par les moyens de sa politique, elle doit
tenir compte de son niveau d'emprunts, des apports des associés mais
aussi de son autofinancement ; voilà pourquoi elle se fixe plusieurs
objectifs entre autres :
? L'identification du modèle fondé sur
l'efficacité économique de la rentabilité
financière en vue de dégager des bénéfices qui
permettent au budget de l'Etat d'encaisser des dividendes et des impôts
;
? L'accroissement de la productivité intérieure
en vue d'augmenter l'offre ou la demande des biens et services ;
? Le soutien de la balance de paiements par la
réduction des charges d'exploitation et l'interdiction des
dépenses sans rapport avec l'activité de l'entreprise ;
? La contribution au bien-être social de la population
et de ses travailleurs ;
? Assurer l'évaluation de l'autofinancement de
maintien, de soutien et global pour la continuité des activités
de l'entreprise. (Keyston, 2011)
Introduction générale
Pour faire face à ses besoins de financement,
l'entreprise utilise soit les ressources internes qui sont
générées par l'activité de l'entreprise qui
constitue la capacité d'autofinancement ou cash-flow ou marge brute
d'autofinancement soit, elle se procure des ressources externes qui proviennent
soit de l'augmentation du capital c'est-à-dire des apports
réalisés par les associes soit par souscriptions d'emprunt soit
par les subventions d'investissement qui lui permettront d'acquérir les
investissements ou de financer des activités à long-terme.
L'autofinancement est l'un des surplus monétaires
dégagés par l'entreprise, il est constitué de trois
éléments essentiels à savoir les dotations aux
amortissements, les dotations aux provisions et le résultat net.
Depuis une décennie, la Gécamines est
confrontée par certains éléments qui l'empêchent
d'être indépendante financièrement pour pouvoir financer
à elle seule ses investissements, parmi lesquels nous trouvons les
charges fiscales qui constituent l'élément capital dans l'analyse
de l'autofinancement mais également de la mauvaise gestion interne
occasionnant une contreperformance de l'entreprise dans la réalisation
des résultats nets déficitaires.
Le souci de notre recherche est de pouvoir analyser l'impact
de la contreperformance dans la gestion de la Gécamines en
réalisant des bénéfices nets déficitaires sur son
autofinancement mais également de chercher à comprendre
l'incidence de la fiscalité que supporte la Gécamines sur sa
capacité d'autofinancement, c'est pour cela que notre sujet de recherche
s'intitule de la manière suivante « Analyse de l'autofinancement
d'une entreprise publique cas de la Gécamines ».
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